Un médecin britannique de renom constate que la légalisation de l’avortement ne réduit ni la souffrance ni les décès maternels
Dr Calum Miller.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie
11 avril 2022 (LifeSiteNews) — Le médecin et éthicien britannique pro-vie, Calum Miller est l’un des plus éloquents défenseurs des enfants à naître de son pays. J’ai découvert son travail après qu’il ait brillamment défendu la loi texane Heartbeat Act dans une interview presque entièrement hostile de la BBC (il est venu sur mon podcast pour discuter de son travail peu après). Récemment, le Dr Miller a publié un article dans l’Ethiopian Medical Journal, le journal officiel de l’Association médicale éthiopienne. Contrairement aux affirmations des militants de l’avortement qui font pression pour décriminaliser l’avortement dans le monde entier, les recherches du Dr Miller montrent que la légalisation de l’avortement n’a rien fait pour prévenir la morbidité et la mortalité dues à l’avortement illégal, mais a, au contraire, aggravé le problème.
Le Dr Calum Miller a exposé ses conclusions dans une entrevue.
Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans cette étude ?
J’ai commencé à m’intéresser à ce sujet parce que j’ai souvent entendu dire que l’interdiction de l’avortement ne sauverait aucun bébé, mais qu’elle tuerait des femmes. Bien sûr, l’interdiction de l’avortement sauve des bébés — c’est aussi empiriquement établi que possible — mais il est toujours aussi déchirant que des femmes meurent d’avortements illégaux. J’ai remarqué que la plupart des pro-vie ont une réponse de principe — même si des femmes meurent d’avortements illégaux, les bébés à naître sont des êtres humains et méritent donc une protection légale. C’est vrai, mais j’ai commencé à remarquer que nous concédions trop facilement les affirmations empiriques — et en fait, en lisant davantage, j’ai découvert qu’elles étaient presque toujours fausses. Mais très peu d’universitaires s’étaient penchés sur la question en détail. J’ai donc voulu examiner en détail un exemple moderne et voir si l’avortement légal avait tenu ses promesses — malheureusement, tout ce qu’il a obtenu, c’est plus de vies brisées et plus de femmes hospitalisées.
Lire la suiteUn grand journal britannique admet ce que les pro-vie savent déjà : les avortements clandestins sont un mythe
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie
8 février 2022 (LifeSiteNews) — Les grandes sociétés d’avortement telles que Planned Parenthood et Marie Stopes font pression pour légaliser l’avortement dans les pays en développement depuis des années, un fait exposé dans le brillant livre du militant pro-vie nigérian Obianuju Ekeocha, Target Africa : Neo-Colonialism in the 21st Century.
Soutenus par des milliardaires tels que Bill Gates et George Soros, ainsi que par de puissantes organisations telles que les Nations Unies, l’Union européenne, l’administration Biden et l’Organisation mondiale de la santé, les pays pauvres d’Afrique, d’Amérique latine et d’Amérique du Sud sont soumis à une pression quasi constante pour qu’ils suppriment leurs protections des enfants à naître et laissent passer à travers leurs frontières les profiteurs sanguinaires de « Big Abortion ».
Le scénario est presque toujours le même. Les nations riches font miroiter l’aide étrangère aux nations plus pauvres, exigeant qu’elles se conforment aux valeurs post-chrétiennes sous peine de se voir couper les vivres. Les médias occidentaux s’emploient à dépeindre ces pays non pas comme des nations axées sur la famille qui aiment et valorisent les enfants, mais comme des paysages d’enfer amers où des millions de femmes meurent dans des ruelles. Ils ne prétendent jamais qu’ils cherchent à légaliser l’avortement pour leur propre profit, ou parce que leurs valeurs l’exigent — ils prétendent toujours que c’est pour le bien des personnes qu’ils demandent de l’accepter. Aucun mensonge n’est trop gros pour ne pas être imprimé.
C’est pourquoi une récente correction de la publication britannique The Telegraph est particulièrement surprenante — non pas parce qu’elle s’est trompée dans les chiffres de l’avortement, mais parce qu’elle a pris la peine de l’admettre. Voici leur aveu, dans son intégralité :
Lire la suiteLe 19 février 2021, nous avons publié un article qui rapportait qu’environ « 12 000 femmes meurent d’avortements clandestins chaque année au Malawi… »
L’article faisait référence à des données produites dans un rapport conjoint du Centre pour la santé reproductive du Collège de médecine de l’Université du Malawi et de l’Institut Guttmacher, basé aux États-Unis.
Déclaration de Bethléem : Remise en question de la licéité morale des injections expérimentales COVID-19 entachées d’avortement et appel à une opposition universelle aux « mandats de vaccination »
Déclaration de Bethléem — Traduite par Campagne Québec-Vie – Photo :
« Car, par son incarnation, le Fils de Dieu s’est en quelque sorte uni lui-même à tout homme » (GS 22).
Considérant que le Concile Vatican II a résumé à juste titre l’horreur de l’avortement en le qualifiant de « crime abominable » qui comporte également une « [insulte grave] à l’honneur du Créateur » (GS 51 § 3 ; 27) ;
Considérant que saint Jean-Paul II a enseigné que tous doivent s’opposer à ce « meurtre » délibéré des plus vulnérables avec « le maximum de détermination » (EV, 58 ; CL, 38) ;
Considérant que le caractère sacré des enfants à naître, créés à l’image et à la ressemblance de Dieu (Gn 1, 27), est gravement violé par leur exploitation utilitariste et leur marchandisation, ce qui accentue la descente de la race humaine vers « une civilisation des “choses” et non des “personnes”, une civilisation dans laquelle les personnes sont utilisées de la même manière que les choses » (St Jean-Paul II, GS, 13) ;
Considérant que tous les vaccins expérimentaux COVID-19 à base de gènes actuellement disponibles dans le monde occidental sont contaminés par l’avortement, ayant été testés ou développés par utilisation abusive de cellules fœtales volées dans le corps d’enfants à naître assassinés ;
Considérant qu’en décembre dernier (2020), la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF) a publié une Note sur la moralité de l’utilisation de certains vaccins anti-Covid-19 (Note) dont le sujet se limitait à « l’aspect moral de l’utilisation de ceux des vaccins contre la Covid-19 qui ont été développés avec des lignées cellulaires dérivées de tissus obtenus à partir de deux fœtus avortés de manière non spontanée », tout en précisant que la congrégation n’avait « pas l’intention de juger de la sécurité et de l’efficacité de ces vaccins, bien que cela soit éthiquement pertinent et nécessaire » ;
Considérant que la Note affirme qu’il reste un « devoir moral d’éviter une telle coopération matérielle passive » au crime de l’avortement par l’utilisation desdites injections ; mais explique que ce devoir n’est « pas contraignant » en présence d’un « grave danger » qui peut être évité par le « vaccin », et lorsqu’une intervention sanitaire Covid-19 alternative « éthiquement irréprochable » n’est pas disponible ;
Considérant qu’en l’absence de la présence d’au moins ces critères, il demeure moralement illicite de recevoir lesdites injections ;
Lire la suiteUn prêtre : « Les cauchemars d’une femme ont pris fin lorsque je lui ai dit la dure vérité sur l’avortement »
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie
Rome, 9 juin 2016 (LifeSiteNews) — Le véritable sens de la miséricorde est révélé dans l’histoire émouvante d’une jeune femme qui a été tourmentée pendant des années par des cauchemars après avoir subi un avortement. Ce n’est qu’après avoir rencontré un prêtre disant la vérité qu’elle a appris l’origine de ses rêves troublants.
Peu de temps après son ordination, il y a de nombreuses années, le père Elias Leyds, de la congrégation de Saint-Jean aux Pays-Bas, a été approché par une femme vive et belle d’une vingtaine d’années qui souhaitait en savoir plus sur la foi catholique. Il lui a donné un catéchisme et lui a dit de le lire et de revenir dans trois semaines pour une discussion.
Lorsque la jeune femme est revenue au moment prévu, elle a immédiatement ouvert le catéchisme, a mis son doigt sous un mot et, sans se risquer à le prononcer, a demandé au prêtre : « Dites-moi ce que cela signifie ».
Le mot était « avortement ».
Le père Elias a répondu : « Oh, ce mot. Eh bien, c’est une sorte de meurtre ».
Il a remarqué que le visage de la jeune fille rougissait et a compris qu’elle ressentait quelque chose de profondément douloureux.
Mais il a continué, sachant que seule la vérité a le pouvoir de libérer : « Il est parfois très compliqué de voir qui est réellement coupable et responsable. Mais l’acte lui-même est un meurtre. C’est tuer quelqu’un », a-t-il dit.
Le prêtre s’est rendu compte que le visage de la jeune fille devenait encore plus rouge.
Il a continué : « Bien sûr, il y a des parents qui pourraient pousser leur enfant à avorter, il y a des politiciens qui ont voté pour la légalisation, et pour la femme elle-même, le péché pourrait même ne pas être [un meurtre] si elle y a été forcée. »
Remarquant que la jeune fille luttait visiblement pour contrôler ses émotions, le prêtre voulut faire en sorte que ce soit plus facile pour elle de gérer ce qu’elle vivait.
Lire la suiteSelon les analystes, un petit pourcentage de lots de vaccins est responsable d’un grand nombre d’effets indésirables
Par Patrick Delaney — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : show999/Adobe Stock
14 janvier 2022 (LifeSiteNews) — Une analyse récente des données publiques gouvernementales révèle que des pourcentages très élevés d’effets indésirables signalés à la suite des injections du « vaccin » expérimental COVID-19, dont plus de 21 000 décès, se sont produits en fait avec une petite minorité de lots de produits mis en circulation par les fabricants pharmaceutiques.
De plus, selon les analystes, la large dispersion de ces lots hautement toxiques dans de nombreux États américains, ainsi que leur étiquetage séquentiel apparent en fonction des niveaux de toxicité, est la preuve d’une intention d’altération du contenu des injections et constitue donc probablement une violation grave des réglementations fédérales qui exigent que ces produits soient uniformes.
À la mi-novembre, le chercheur Craig Paardekooper, basé à Londres, a produit une courte vidéo à partir des données du Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS) des États-Unis, où il a découvert que « 1 lot sur 200 du [vaccin COVID-19] est hautement toxique », alors que la grande majorité d’entre eux ne le sont pas, du moins selon les résultats à court terme.
« En fait », poursuit-il, « 70 % des lots de vaccins ne produisent qu’un seul rapport d’effet indésirable au total » et « 80 % des lots de vaccins ne produisent qu’un ou deux rapports d’effet indésirable ».
Cependant, Paardekooper a commencé à trouver des anomalies [dans certains lots] qui, se démarquant de la grande majorité des lots, « produisaient des milliers de fois le nombre de réactions indésirables », y compris des exemples de 1 394, 1 012, et finalement jusqu’à 4 911 réactions indésirables.
En outre, ces lots ont produit ces lésions de manière constante dans les nombreux États où ils ont été distribués, ce qui confirme que la cause était la composition des vaccins de ces lots plutôt que les circonstances, les applications ou les données démographiques locales.
Par exemple, dans le cas de Pfizer, seuls 4 % de ses lots étaient à l’origine de tous les rapports de décès associés à ces injections et, dans le cas de Moderna, il en allait de même pour seulement 5 % de ses lots.
Lire la suiteEt si nous faisions de 2022 un tournant en réalisant les demandes de la Vierge ?
Par Maria Madise (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Les sources pro-vie ont largement rapporté que, selon Worldometer, un grand site utilisant les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’avortement a été la première cause de décès dans le monde en 2021.
Worldometer a fait état de 42,6 millions d’avortements l’année dernière. En comparaison, les décès par cancer s’élevaient à environ 8 millions et les accidents de la route à environ 1,3 million par an. En 2021, l’OMS attribue 3,5 millions de décès au Covid. Toutes causes confondues, les décès s’élèvent à 101,5 millions de personnes, dont près de 43 millions sont des enfants à naître !
Il est certain que ces chiffres n’incluent pas les avortements précoces causés par les contraceptifs ni les millions d’embryons jetés au cours des procédures de FIV [Fécondations in vitro] ; ils ne prennent sûrement pas en compte non plus les avortements à domicile, pratique désormais courante dans de nombreux pays, dans lesquels les pilules abortives sont disponibles à la demande.
Voice of the Family a souvent souligné que l’avortement légalisé a tué plus d’êtres humains (environ 2 milliards au cours des 30 dernières années seulement) que toutes les guerres de toute l’histoire de l’humanité. Le ventre de la mère ─ selon l’expression courante, l’endroit le plus sûr de l’univers ─ est statistiquement l’endroit le plus dangereux !
Si la mesure de la civilisation est la façon dont une société traite ses membres les plus vulnérables, alors notre société est la plus barbare de l’histoire de l’humanité. C’est une pensée qui donne à réfléchir à l’aube de cette nouvelle année et qui devrait nous inciter à agir.
Lire la suiteLes catholiques autrichiens lancent une campagne de chapelet public en réponse au confinement
Procession du chapelet d'Österreich betet à Heiligenkreuz, le 8 décembre 2021.
Par Jennifer Bryson (Crisis Magazine), 14 décembre 2021 — Traduit et publié par Campagne Québec-Vie avec la permission de Crisis Magazine — Photo : Carmen Kronspiess
Au milieu de vagues de confinements très restrictifs et d’une proposition de mandat de vaccination universelle COVID-19 qui doit commencer le 1er février, les tensions en Autriche, où je vis, sont en hausse. Mais fin novembre, une nouvelle lueur d’espoir est apparue à l’horizon, juste à temps pour l’Avent. Louis-Pierre Laroche, négociant en vins et père de onze enfants, a lancé un appel à prier le chapelet avec d’autres en public, pour l’Autriche. Épuisés par les réponses politiques au COVID qui n’offrent que des restrictions toujours plus importantes, souffrant économiquement, isolés par les fermetures, effrayés et consternés par la perspective d’un mandat universel de vaccination, l’appel de Laroche trouve un écho auprès des Autrichiens désireux de se joindre à lui.
Chaque semaine, le mercredi soir, depuis la fin du mois de novembre, dans toute l’Autriche, des personnes ont commencé à se rassembler en public pour prier ensemble le chapelet dans le cadre de l’initiative Österreich betet [L’Autriche prie]. L’appel est simple, mais profond : « Priez pour l’Autriche ! » tous les mercredis soirs, en public, comme l’explique un prospectus, « afin que notre pays, qui traverse actuellement l’une des crises les plus graves de son histoire, soit confié à la Mère de Dieu et que l’on demande son intercession pour tous les citoyens ».
La nouvelle initiative L’Autriche Prie s’inspire de l’histoire, aborde la crise actuelle des politiques liées à la pandémie et présente des aspects de collaboration intra-catholique qui, à mon avis, offrent aux Américains [et aux Canadiens] quelque chose qui mérite d’être pris en considération. Le mouvement s’étend déjà à d’autres pays, et peut-être arrive-t-il sur la place d’une ville près de chez vous ─ ou bien vous pouvez l’y amener.
Pour comprendre l’importance de L’Autriche prie en ce moment, il est d’abord essentiel de connaître le Père Petrus Pavlicek, OFM (1902-1982). Sa Croisade du Rosaire des années 1950 est la principale source d’inspiration de L’Autriche prie d’aujourd’hui.
Après avoir été élevé dans la religion catholique, le père Pavlicek a quitté l’Église catholique au début des années 1920, puis a vécu quelques années d’égarement. En 1935, il est revenu à l’Église, en 1937, il est devenu franciscain et en 1941, il a été ordonné prêtre.
En 1944, alors qu’il était retenu par les Américains comme prisonnier de guerre à Cherbourg, en France, le père Pavlicek a entendu parler des apparitions de Fatima. Après la guerre, il a effectué un pèlerinage pour remercier d’avoir été libéré du camp de prisonniers et pour prier pour la libération de l’Autriche de l’occupation par les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’URSS. Au cours de son pèlerinage, il a entendu : « Faites ce que je vous dis et il y aura la paix ». Il a reconnu [dans ces paroles] l’écho du message de Fatima. Cela l’a conduit à fonder une société de prière du rosaire en 1947, qui est devenue la Croisade du Rosaire pour l’Expiation (aujourd’hui RSK) en 1949.
Lire la suiteRompre le charme : Résistance des universitaires au récit sur le coronavirus
Par Douglas Farrow (Résistance Scolaire - Québec - Academic Resistance), 26 novembre 2021 — Avec la collaboration de Campagne Québec-Vie pour la traduction — Photo : Marko Vitali/Adobe Stock
Depuis mars 2020, la sphère de l’éducation publique est soumise à la même psychose que celle qui affecte les autres domaines de la société. Les responsables de cette sphère n’ont pas abordé le problème en encourageant le débat intellectuel ou l’exercice de la fonction critique de l’université. S’inspirant de forces extérieures à l’académie et d’éléments irresponsables en son sein, comme la célèbre modélisation pandémique de l’équipe Ferguson de l’Imperial College de Londres, ils ont au contraire contribué au dysfonctionnement général.
Près de deux ans plus tard, le visage couvert d’un masque en plastique jetable (qu’est-il advenu de la juste révolte contre le plastique jetable ?), les bureaucrates universitaires continuent de jurer solennellement que nous sommes aux prises avec la crise sanitaire la plus grave qui fut depuis la grippe espagnole. Le fait que le taux de létalité de l’infection ne ressemble en rien à celui de la grippe espagnole n’est pas mentionné. Le fait que leurs masques soient conçus pour filtrer de grosses gouttelettes ou des particules de poussière, et non de minuscules virus ou protéines, passe inaperçu. Ils n’admettent pas que les vaccins qu’ils exaltent sont incapables d’éradiquer le virus, tout en étant capables de causer des dommages sérieux à un nombre alarmant de personnes, y compris des médecins. Ils ne soulignent pas non plus que ces « vaccins » sont, en réalité, non pas des vaccins conventionnels mais de nouvelles thérapies géniques aux effets incertains à court et à long terme.
L’université, en particulier au niveau du troisième cycle, a largement failli à son devoir envers la société qu’elle est censée servir. Fortement tributaire des financements publics et, dans une large mesure, des investissements des sociétés pharmaceutiques, elle n’a pratiquement opposé aucune résistance au discours, manifestement fabriqué, sur le coronavirus, ni aux directives gouvernementales qui en découlent. Dans la plupart des cas, elle n’a fait que reprendre (quand elle n’a pas contribué à élaborer) les points de discussion des médias. D’énormes fissures dans le récit ont été masquées. On n’a pas appris aux étudiants à réfléchir sur ce sujet de manière critique, ni même à exercer une légère herméneutique de la suspicion. En fait, ils ont été prémunis contre ceux qui ont une pensée critique.
Lire la suiteL’émergence de Nowa Huta — ou la nouvelle citée idéologique
Par Douglas Farrow — Traduit par Campagne Québec-Vie
L'émergence de Nowa Huta
Une société mondiale dans laquelle les citoyens ne sont que des points de données biométriques
Douglas Farrow
Nowa Huta ─ la Nouvelle fonderie [en polonais] ─ est une ville qui fut construite de toutes pièces à la périphérie de Cracovie à partir de 1949, en grande partie à des fins de propagande soviétique, mais aussi comme site d’industrie lourde. Ses habitants prolétaires étaient censés faire contrepoids à la bourgeoisie peu coopérative de la ville historique. Bien que l’endroit ne fût pas vraiment favorable pour une fonderie, de l’acier y serait produit. Les objectifs de propagande étaient moins sûrs de réussir. Éventuellement, le syndicat indépendant et autonome « Solidarité » finit par prendre le dessus, et le rideau de fer lui-même tomba.
L’athéisme d’État avait dicté que l’architecture impressionnante de cette ville utopique ne comporterait aucune église. Ce devait être une ville pour un peuple dont les seuls dieux seraient ceux du stalinisme. En 1960, cependant, des citoyens demandèrent l’autorisation de construire une église. Une croix fut érigée sans permis et des messes furent célébrées en plein air, même par un froid glacial. Chaque fois que la croix illégale était enlevée par les autorités, elle était rapidement remise en place. Un permis de construire fut finalement obtenu et en 1967, la construction de l’église Arka Pana [l’Arche du Seigneur] commença. Dix ans plus tard, elle était consacrée par le cardinal Karol Wojtyła, un an avant qu’il ne devienne pape. L’Arche du Seigneur avait résisté au déluge et s’était posée au cœur de Nowa Huta.
Une cinquantaine d’années plus tard. Les communistes chinois, sous la direction d’un homme aussi meurtrier que Staline, sont les nouveaux dirigeants de l’Orient. Le silicium est le nouveau symbole et l’instrument du pouvoir. Un étrange axe se forme entre l’Orient et l’Occident. Le son qui le caractérise n’est pas celui de l’acier percutant rythmiquement l’acier. La Nouvelle route de la soie en produit encore beaucoup, mais devant, derrière et au-dessus de tout cela, on entend le bourdonnement des données qui circulent par vagues dans le monde beaucoup plus silencieux du silicium et des satellites, de la fibre optique et des tours de communication 5 G. Une ville nouvelle et mondiale, une Babel invisible et presque invincible, est en train de s’ériger. Il y a de la place pour les églises. Les églises ont en effet été poussées à l’intérieur de ses murs ou séduites afin qu’elles en franchissent ses portes, elles y deviennent elles aussi invisibles, mais guère invincibles.
Le monde du silicium est le monde de la propagande par excellence. Ceux qui contrôlent le récit contrôlent tout, et ici il est tout à fait possible de contrôler le récit, comme nous l’avons appris récemment. Inondez la zone, comme on dit. Les contre-narratifs sont par définition de la « désinformation », et la désinformation peut être éliminée par des interventions algorithmiques ou d’autres formes de censure. Il n’est plus nécessaire de raser les églises ou de refuser les permis de construire. Laissez-les opérer dans le cyberespace, où elles peuvent être surveillées et disciplinées si elles s’éloignent trop de la narration. L’arche peut résider dans la ville, mais c’est la ville qui contrôle ses portes, les ouvrant et les fermant.
Lire la suiteDécès suspects dans les CHSLD : Lettre ouverte à la coroner Géhane Kamel
Me Géhane Kamel (Capture d'écran / YouTube / CPAC)
Le 22 novembre 2021 +JMJ+
Madame la coroner
Me Géhane Kamel
Objet : enquête publique sur certains décès survenus au cours de la pandémie de COVID-19 dans des CHLSD, des résidences privées pour aînés et d’autres milieux d’hébergement pour personnes vulnérables ou en perte d’autonomie
Madame,
Cela fait déjà plusieurs mois qu’à Campagne Québec-Vie nous suivons avec un vif intérêt le déroulement de votre enquête sur les décès des personnes âgées survenus au printemps 2020 dans les établissements de soins de longue durée du Québec.
Par ailleurs, vous vous souvenez peut-être de la lettre ouverte que nous avions adressée l’année dernière, principalement à la Commissaire à la Santé, Joanne Castonguay, lettre qu’on nous avait conseillé de vous faire suivre.
Dans cette lettre, nous proposions des facteurs pouvant mieux expliquer la hausse de décès « toutes causes confondues » observée au Québec au printemps 2020.[1] Tout en croyant possible que le coronavirus ait été responsable pour une part des décès survenus durant cette période, nous maintenions — et nous maintenons encore — que les raisons suivantes, citées dans cette lettre, expliquent mieux la hausse subite des décès « liés au coronavirus » comptés à ce jour au Québec :
- une grossière négligence, provoquée entre autres par un manque criant de main-d’œuvre dans les établissements de soins de longue durée, lui-même suscité en grande partie par une campagne de peur médiatique qui a semé la panique chez les employés de ces centres ;
- une situation de stress causée par l’isolement et les autres mesures sanitaires, affaiblissant le système immunitaire de personnes déjà très fragiles, et les rendant plus susceptibles de succomber à des maladies en temps normal relativement bénignes ;
- une politique de « triage » des personnes aînées, leur refusant en une période de pandémie un accès à des services hospitaliers qui leur étaient habituellement accordés ;
- une contamination des établissements pour personnes âgées par des personnes âgées malades qu’on a évacuées des hôpitaux (pour « libérer » 7000 lits, dont ceux de 1400 patients toujours malades), en anticipation d’une « vague » de malades plus « prioritaires » qui n’est jamais venue ;
- une suspension de plusieurs interventions chirurgicales et autres, toujours afin de « libérer » des lits pour faire face à la crise, temps d’arrêt dans les soins qui a pu indirectement causer plusieurs décès ce printemps ;
- la mise sur pied de protocoles à consonance euthanasique ;
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