Conférence sur la théorie du genre : une théorie contrenature
L’abbé Olivier Berteaux, FSSPX.
Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Voici une vidéo, réalisée par l’abbé Olivier Berteaux de la FSSPX, qui sonde en profondeur la théorie du genre si néfaste et promue partout dans le monde. Dit avec les mots justes, avec un raisonnement puissant ce discours nous aide à voir quelles sont les bases de cette théorie. « De nos jours, la théorie du genre est partout présente, surtout en éducation. Plusieurs personnes peuvent se sentir démunies et ne pas comprendre les fondements, les origines et la valeur de cette théorie pernicieuse. Dans cette conférence, l’abbé Berteaux prend le soin méticuleux de montrer les origines philosophiques rousseauistes de cette théorie et met en lumière les erreurs de celle-ci qui nie la nature humaine. » Nous apprend le site : Le lis et la croix.
Un ancien sataniste déclare avoir pratiqué des rituels dans des avortoirs
Par Michael Hichborn (LifeSiteNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Le 9 septembre 2015 (LepantoInstitute) – À la lumière de vidéos récemment publiées révélant le trafic d’organes et de tissus d’enfants à naître auquel se livre Planned Parenthood, le Lepanto Institute a interviewé Zachary King, ancien grand sorcier sataniste. M. King a grandi normalement, dans une famille baptiste américaine. Il commence à pratiquer le spiritisme à l’âge de 10 ans, intègre un convent sataniste à 13 ans et a déjà enfreint les Dix Commandements divins à 15 ans. Il monte les échelons jusqu’à atteindre le rang de grand sorcier du convent à l’âge adulte et a activement contribué à faire avancer le dessein de Satan, ce qui inclue la pratique d’avortements rituels. Dans un livre qu’il est en train d’écrire, intitulé « Abortion is a Satanic Sacrifice » (L’avortement est un sacrifice satanique), il relate ses expériences.
L.I. — Zac, vous avez une histoire peu commune à raconter. Pourriez-vous nous dire comment vous êtes tombé dans le satanisme ?
King — Cela a commencé par une forte curiosité, je me demandais si la magie était réelle. Je me suis posé la question après avoir vu des films sur la sorcellerie et les sorciers en 1970 quand j’étais jeune. On jouait à un jeu à l’école (...) Chaque fois que mon groupe s’y adonnait, nous voyions un visage démoniaque dans le miroir. Nous n’avions aucune idée de ce que c’était, c’est juste que tout à coup cette chose effrayante apparaissait dans le miroir et que tous mes camarades sortaient des toilettes en courant, morts de peur… sauf moi. Je pensais que c’était plutôt génial. Maintenant, en même temps que je faisais cela, je jouais à des campagnes de Donjons et dragons tous les week-ends et je prenais toujours le rôle du magicien ou du sorcier. En fin de compte, je me demandais si je pouvais faire de la magie pour de vrai alors j’ai essayé deux fois de jeter un sort pour obtenir de l’argent. Cela a marché à chaque fois, mais ç’aurait pu aussi bien être une coïncidence, du coup j’ai essayé une troisième fois, et cette fois-ci, j’avais jeté le sort devant le démon des toilettes (...) et j’ai pensé à enchérir un peu pour voir ce qui arriverait. J’ai gagné 1000 dollars le lendemain. Depuis ce jour, j’étais convaincu que la magie était réelle.
Lire la suiteLa subversion du Magistère : « permettre » le mal intrinsèque au sein de l’Église
La subversion du Magistère : « Permettre » le mal intrinsèque à l’intérieur de l’Église
Par John-Henry Westen (voiceofthefamily), cofondateur et éditeur en chef de LifeSiteNews — traduit par Campagne Québec-Vie
Donné lors de l’évènement « Humanæ Vitæ à 50 ans : Définir le contexte », à l’université pontificale Saint Thomas d’Aquin de Rome, le 28 octobre 2017
Du point de vue d’un journaliste, le monde ressent en ce moment une révolution dans l’Église catholique. Les médias séculiers parlent de changements monumentaux au niveau de l’enseignement catholique sur la morale, spécialement la morale sexuelle depuis ces quatre dernières années. Déjà en 2013 un nombre incalculable de titres dans les médias référait à l’admonition du pape, qui disait de ne pas toujours parler « d’avortement, de mariage gai et de l’utilisation des méthodes contraceptives. » La nouvelle attitude « Qui suis-je pour juger » concernant l’homosexualité fut renforcée d’images d’homosexuels en train de s’embrasser et de couples transgenres.
Une nouvelle ouverture, ou miséricordieuse sensibilisation, a été observée et saluée par les médias. Éloges aux avorteurs comme Emma Bonino et invitations à parler à des ennemis historiques de la foi — des promoteurs du contrôle de la population qui proclamaient hautement que les enseignements de l’Église contre la régulation des naissances s’apparentaient au terrorisme, louent maintenant l'Église pour son ouverture au dialogue.
Certains ont tenté de comprendre ces mesures à la lumière de la tradition en supposant que l’objectif était de rencontrer les pécheurs publics comme faisait le Christ, afin de les amener à la vérité. Toutefois, même en suivant cette voie, l’évidence n’admet pas cette consolante hypothèse. Le témoignage public atteste de l’absence d’appel à la conversion.
Lire la suiteMgr Giampaolo Crepaldi de l'Institut Cardinal Van Thuan dénonce la mainmise de l'État sur nos enfants
Par Giampaolo Crepaldi, archevêque de Trieste — traduit par Jeanne Smits (Reinformation.tv) — Photo : Pixabay
Une véritable « expropriation » : c’est ainsi que Mgr Giampaolo Crepaldi, de l’Institut Cardinal Van Thuan – ce prélat qui a payé dans sa chair sa résistance au communisme, lui qui fut incarcéré par le régime vietnamien de 1975 à 1988 – accuse la mainmise actuelle des démocraties occidentales d’un totalitarisme aussi tyrannique que celui des pays ouvertement dictatoriaux. Nous vous proposons ici la traduction de sa réflexion initialement publiée sur le site de l’Observatoire international Cardinal Van Thuan. Un texte à méditer… J.S.
La mainmise de l’Etat sur les enfants : un nouveau totalitarisme
A qui sont les enfants ? Les enfants ne sont à personne puisqu’ils sont à Dieu. Il fut un temps où l’idée que l’enfant était un don était ancrée dans le cœur et dans l’esprit de tous, et pas seulement des mères. Un don qui vient de Dieu et qu’il est nécessaire d’éduquer pour qu’il retourne à Lui. On sentait que la procréation appartenait à un cycle de signification qui arrachait l’enfant aux mains de quelque pouvoir terrestre que ce soit, parce qu’il était « au Seigneur ».
Ce sens commun est encore bien vivant chez beaucoup de parents, mais toujours moins en raison de la rationalisation technique et politique qui a assumé également cette forme de domination : la domination sur les fils et les filles. Les utopies politiques sont celles qui ont produit, au cours des siècles passés, des exceptions graves à l’idée que les enfants appartiennent au Seigneur, à commencer par l’ancienne utopie de Platon selon laquelle les enfants nouveau-nés devaient passer immédiatement sous la protection de l’Etat, qui se chargerait de les élever dans des structures publiques afin qu’ainsi, chaque citoyen, voyant les jeunes dans les rues et sur les places, puisse dire : « Cela pourrait être mon fils ». La négation de la famille était nécessaire pour créer une communauté politique d’égaux ayant de solides liens réciproques. On croyait que si les enfants restaient avec leur géniteur, l’unité interne de la communauté deviendrait plus fragile et fragmentée. Cette idée s’est prolongée au cours de l’histoire et passe par la communion des femmes dans les phalanstères du nouveau monde de Fourier, les indications du manifeste de Marx, pour arriver aux Etats totalitaires de la fin du siècle dernier.
Lire la suitePourquoi le Mouvement Pro-Vie devrait-il supporter la Correction Filiale ?
Par John Smeaton (voiceofthefamily) — traduit par Campagne Québec-Vie. John Smeaton est directeur général de la Society for the Protection of Unborn Children (Société pour la protection de l'enfant à naître) et co-fondateur de Voice of the Family (Voix de la famille).
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Je lance un appel à mes compagnons de travail du mouvement pro-vie pour qu'ils s'expriment en faveur de la correction filiale adressée à Sa Sainteté le Pape François, laquelle a été rendue publique... par 62 universitaires [et prêtres catholiques], avec présentement plus de 233 signataires. Je considère cela d'une extrême importance pour l'avenir du mouvement pro-vie et l'ultime succès de nos efforts pour l'obtention d'une protection légale complète pour tous les enfants à naître.
Le mouvement pro-vie, qui défend le droit fondamental à la vie de tout membre innocent de la famille humaine, a obtenu, depuis plus de 50 ans, le soutien d'hommes et de femmes de toutes les religions et cultures. Il y a toutefois peu de personnes qui nieraient que les catholiques ont fourni, en une large mesure, la structure de notre mouvement. La foi catholique a été, pour plusieurs de nos partisans, la source de leur clarté au sujet de la valeur de chaque vie humaine et du devoir conséquent de protéger tous les enfants à naître sans exception. J'aimerais rendre hommage ici aux centaines de prêtres catholiques, et aux milliers de laïques catholiques, qui ont été le fondement de notre résistance pro-vie ici au Royaume Uni. Nous avons été rendus plus forts par la clarté de l’enseignement catholique sur la loi morale, lequel a été confirmé par l'autorité de l'enseignement papal à travers ces temps tumultueux.
Notre mouvement pro-vie, qui inclut des gens de toute foi et des gens sans foi, a joué un rôle unique dans la défense de la loi naturelle pendant les 50 dernières années. Il continue d'avoir un rôle unique à jouer. Nous avons gagné plusieurs victoires et sauvé des vies. Pourtant, la réalité demeure que malgré nos efforts, le nombre des avortements à lui seul dépasse de loin tous les décès de toutes les guerres de l'histoire de l'humanité, et ceci avant même de prendre en considération le nombre d'innocents tués par euthanasie, contraceptifs aux effets abortifs, et méthodes de reproduction artificielle.
Lire la suiteAnalyse : la “Correctio filialis”, un tremblement de terre dans l’Eglise : sept propositions hérétiques favorisées par “Amoris laetitia”
Par Jeanne Smits (Reinformation.tv)
C’est un tremblement de terre qui secoue la chrétienté que cette Correctio filialis par laquelle près de 70 théologiens laïques et clercs ayant charge d’âmes ont interpellé le pape François à propos des erreurs répandues à la faveur de son exhortation post-synodale Amoris laetitia. La presse mondiale ne s’y est pas trompée qui a accordé une large place à ce document très long, très argumenté qui met en évidence non seulement les problèmes inhérents au texte, mais encore les paroles, les actes et les omissions du pape qui favorisent sept propositions hérétiques clairement identifiées par les signataires. Mais – et cela n’a rien de surprenant – le fond de l’affaire n’est que rarement évoqué. On parle de la forme de la Correctio, de son opportunité, du poids (ou pour certains, de l’absence de poids) des signataires, de la présence de Mgr Fellay de la Fraternité sacerdotale saint Pie X parmi eux. On fait remarquer, à la suite des signataires qu’une telle démarche n’a pas été entreprise depuis le Moyen Age. On sous-entend que de telles discussions relèvent de temps où l’on ergotait sur des dogmes et où l’on brûlait des sorcières. « Qu’il soit anathème », c’est démodé ! Mais sur la réalité du danger d’hérésie ? Rien ou quasi.
“Amoris laetitia” et les actes du pape favorisent l’hérésie
Cela correspond parfaitement à l’attitude du pape François. Même s’il laisse assez clairement entrevoir sa préférence pour l’interprétation d’Amoris laetitia dans un sens qui rompt avec la doctrine traditionnelle de l’Eglise, en jugeant possible que des divorcés remariés puissent communier alors que leur première union sacramentelle existe encore, il refuse de parler clair à ce sujet. Le « pape du dialogue », celui des « ponts »et des « serrements de mains » a opposé le silence à toutes les initiatives qui se sont déployées depuis la mise en route des synodes sur la famille, les manipulations qui les ont accompagnés et la publication de l’Exhortation apostolique. Les quatre cardinaux des Dubia – il n’en reste que deux, leurs Eminences Joachim Meisner et Carlo Caffarra étant morts tout récemment à quelques semaines d’intervalle – n’ont obtenu de sa part que le silence, et leur demande d’entretien est elle aussi restée sans réponse.
Lire la suiteÀ mesure que vous grandissez, ainsi vos robes le devraient-elles également
Par Melanie Pritchard (LifeSiteNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Il y a peu, alors que j’étais en vacances dans le Missouri, ma fille Ella, qui venait d’avoir 4 ans, m’a accompagnée au centre commercial voisin pour y faire du magasinage. Une vitrine d’un magasin de mode vestimentaire pour adolescentes et jeunes adultes a attiré mon attention ; on pouvait y lire « Tout à $5 ».
J’y suis entrée pour voir s’il y avait vraiment quelque chose de sympa à acheter vu le bas prix. Ella s’est engouffrée dans un autre rayon présentant ce qu’elle pensait être des robes de princesse. Ella connaît très bien les couleurs, les textures et les tissus attirants des robes de princesse car elle en porte 80 % du temps. Certains jours, elle est Cendrillon, d’autres, elle devient Raiponce, et ainsi de suite. Elle aime chacune des 8 petites robes enchanteresses, dont la plus grande partie a été généreusement offerte par l’une de ses grand-mères. Comme nous visitions le Missouri et que je n’avais pas emporté ses robes de princesse de tous les jours, il est probable que cela devait lui manquer.
Alors que je parcourais les cintres des vêtements à 5 $, Ella n’arrêtait pas d’attirer mon attention pour me dire quelles robes elle avait trouvées. Elle était ravie et toute excitée de voir toutes ces robes attirantes à sa taille, pendues au même endroit. Elle m’appela en criant : « Maman, je veux en essayer une, celle-là. ». Je souris, et lui répondis : « Chérie, ces robes sont faites pour les grands » et retournai à mon rayon, sachant qu’il n’y avait rien dans le magasin pour une petite fille de 4 ans.
Lire la suiteRoyaume-Uni : les grossesses ont diminué de 42,6% chez les adolescentes après la réduction du financement de la contraception et de l’éducation sexuelle
Par le Père Mark Hodges traduit par Campagne Québec-Vie
SHEFFIELD (Angleterre), 5 juin 2017 (LifeSiteNews) – Le Catholic Herald, un journal du Royaume Uni, rapporte qu’une nouvelle étude indique que le taux de grossesse chez les adolescentes diminue lorsque le financement de l’éducation sexuelle libérale baisse.
« L’impact des réductions budgétaires sur la grossesse chez les adolescentes » une analyse des données antérieures et postérieures aux coupes dans le financement de l’éducation sexuelle basée sur la contraception en Angleterre – réductions dénoncées par les libéraux et saluées par les chrétiens.
Les chercheurs David Paton du Nottingham University Business School et Liam Wright du School of Health and Related Research de l’Université de Sheffield ont mené l’étude, qui a été publiée dans The Journal of Health Economics.
Lire la suiteDr Anca-Maria Cernea - le marxisme culturel: une menace pour la famille
Dr Anca-Maria Cernea, Association des médecins catholiques de Bucarest
Forum pour la Vie de Rome — 7 mai 2016 (traduit par Campagne Québec-Vie)
Lors du Synode sur la famille de l’année dernière [2015], l’une des meilleures interventions qui nous ont été données a été celle de Monseigneur Fülöp Kocsis, métropolite de l’Église gréco-catholique de Hongrie.
Il a déclaré que les attaques contre la famille ne sont pas de simples « défis », comme certains Pères synodaux l’avaient suggéré, et qu’elles ne sont pas expliquées par les facteurs économiques ou sociologiques présentés dans le document de travail du Synode.
Mgr Fülöp a déclaré que le Synode avait besoin de préciser :
Ces attaques sont contraires au plan de Dieu, elles viennent de l’esprit du Mal.
Et il a cité Saint-Paul :
« Notre bataille n’est pas contre la chair et le sang, mais contre les Principautés et les Puissances, contre les dominations du monde obscur, contre les esprits du mal qui vivent dans les régions célestes. » (Eph 6,12)
Une autre intervention courageuse a été celle de Monseigneur Tomash Peta, du Kazakhstan. Citant Paul VI, il a dit que la « fumée de Satan » pouvait être perçue même dans les discours de certains Pères synodaux.
Ces deux interventions résument notre problème.
1. La guerre contre la famille et la vie humaine innocente est une guerre spirituelle.
2. Cette guerre a maintenant également lieu à l’intérieur des murs de l’Église elle-même.
Comme le philosophe brésilien Olavo de Carvalho l’a souligné, malheureusement, de nos jours, le plus souvent, nous entendons deux sortes de sermons de la part de l’Église : les uns sont tout à fait idéologiques, pratiquement en faveur des « principautés et des puissances ». Les autres sont exclusivement dirigés contre l’immoralité sexuelle, la corruption matérielle, le consumérisme, l’hédonisme et autres péchés terrestres — ce qui signifie, qu’ils combattent exclusivement « la chair et le sang », et non les « principautés et les puissances ».
Lire la suitePourquoi je ne laisse pas ma fille de quatre ans porter des bretelles spaghetti
Par Melanie Pritchard de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie
Ella, ma fille de quatre ans, a reçu pour Noël, de la part d’un membre de la famille, une poupée qui était vêtue d’une jupe rose et légère et d’une camisole à bretelles spaghetti accompagnée d’une veste. À la plus grande surprise et joie de ma fille, elle a aussi reçu le même ensemble que celui de sa poupée, mais à sa taille. Elle s’est aussitôt changée pour faire la paire avec sa poupée. Je les appelle désormais les « jumelles terribles » puisque ma fille s’est arrangée pour porter le même ensemble que sa poupée durant les quelques jours qui ont suivi Noël.
À cause de leur complémentarité, j'aime beaucoup les ensembles que portent ma fille et sa poupée. Par contre, je n’autorise pas ma fille et sa poupée à porter leurs bretelles spaghetti sans que quelque chose ne couvre leurs camisoles. Certaines personnes pourraient penser que j’exagère ou même pourraient me traiter de prude, mais je joue mon rôle parental avec un avantage. En effet, je possède une connaissance approfondie des relations entre les parents et leurs filles adolescentes. Puisque cela fait 15 ans que j’organise des conférences pour les parents et leurs adolescentes, j’ai gagné une connaissance exhaustive des « batailles qui semblent perdues d’avance » qu’ont les parents avec leurs filles adolescentes et leurs garde-robes.
Une de ces batailles concerne les camisoles à bretelles spaghetti portées sans que quelque chose ne couvre les épaules. Oui, je dois l’admettre, ma fille de quatre ans n’a pas l’air immodeste lorsqu’elle essaie de porter sa camisole à bretelles spaghetti. Elle parvient à conserver son air innocent et digne. Donc pourquoi n’autorisé-je pas ma fille à commencer à porter ce genre de camisoles à l’âge de quatre ans? Parce que la bataille qu’elle et moi aurons inévitablement au sujet des camisoles sera beaucoup plus facile à gagner si les normes chez nous ne changent jamais. Il en va de même pour les maillots de bain deux-pièces et tout autre vêtement qui ne protégeront pas sa dignité et son mystère quand elle sera davantage femme et moins fillette.
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