La peine capitale « inadmissible » ?
Suite à l’annonce d’une « révision », réalisée par le pape François, du jugement de l’Église sur la peine capitale dans le Catéchisme de l’Église catholique, nous publions l’article suivant, qui est en fait une fusion de deux articles : Pourquoi l’Église ne peut pas renverser Son enseignement antérieur sur la peine capitale (2017-juin-17) et Pourquoi la peine de mort est encore nécessaire (2017-juin-18) publiés originellement sur The Catholic World Report, écrits par Edward Feser et Joseph M. Bessette, les auteurs de l’excellent livre Par l’homme son sang sera versé : une défense catholique de la peine capitale (Ignatius, 2017)
Traduction : Stefan Jetchick
Pourquoi l’Église ne peut pas renverser Son enseignement antérieur sur la peine capitale et Pourquoi la peine de mort est encore nécessaire
Le pape Saint Jean-Paul II était bien connu pour son opposition vigoureuse à la peine capitale. Pourtant, en 2004, le cardinal Joseph Ratzinger — le principal officier doctrinal du Pape, qui deviendra plus tard le Pape Benoît XVI — a déclaré sans équivoque que :
Si un catholique devait ne pas être d’accord avec le Saint-Père sur l’application de la peine capitale [...] il ne serait pas pour autant considéré comme indigne de se présenter pour recevoir la Sainte Communion. Alors que l’Église exhorte les autorités civiles [...] à faire preuve de discrétion et de pitié pour imposer des sanctions aux criminels, il est encore permissible [...] de recourir à la peine capitale. Il peut y avoir une légitime diversité d’opinion même parmi les catholiques concernant [...] l’application de la peine de mort [...] La dignité de recevoir la Sainte Communion : principes généraux, (nos italiques)
Lire la suiteL’ancien chef de la Banque du Vatican : Les auteurs de l’effondrement démographique influencent le Vatican
Ettore Gotti Tedeschi, ex-banquier en chef du Vatican.
Par Diane Montagna — traduit par Campagne Québec-Vie
Rome, 7 juillet 2018 (LifeSiteNews) — L’effondrement démographique de l’Occident survenu au cours des dernières décennies a été planifié afin de créer les conditions nécessaires à l’avènement d’un Nouvel ordre mondial, et les auteurs de cet effondrement influencent maintenant le Vatican aux plus hauts niveaux, déclara l’ancien président de la Banque du Vatican.
Lors de la première conférence internationale de l’académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille, l’économiste banquier italien Ettore Gotti Tedeschi affirma que les élites mondialistes ont déclenché une série de catastrophes économiques, géopolitiques et sociales prévisibles et voulues, destinées à « persuader » les peuples du monde entier à accepter une « vision politique » globale qui éliminerait la souveraineté nationale et instituerait « l’environnementalisme gnostique » comme sa « religion universelle ».
Les thèmes récurrents du pontificat actuel sont la pauvreté, l’immigration et l’environnement, et on nous amène à croire que ces problèmes sont causés par « l’avidité des banquiers », la guerre et l’homme, le « cancer de la nature », expliqua-t-il. Mais ce sont de « fausses nouvelles » selon Gotti Tedeschi. Pour lui, la cause de tous ces fléaux est « l’effondrement des naissances ».
Lire la suiteConférence sur la théorie du genre : une théorie contrenature
L’abbé Olivier Berteaux, FSSPX.
Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Voici une vidéo, réalisée par l’abbé Olivier Berteaux de la FSSPX, qui sonde en profondeur la théorie du genre si néfaste et promue partout dans le monde. Dit avec les mots justes, avec un raisonnement puissant ce discours nous aide à voir quelles sont les bases de cette théorie. « De nos jours, la théorie du genre est partout présente, surtout en éducation. Plusieurs personnes peuvent se sentir démunies et ne pas comprendre les fondements, les origines et la valeur de cette théorie pernicieuse. Dans cette conférence, l’abbé Berteaux prend le soin méticuleux de montrer les origines philosophiques rousseauistes de cette théorie et met en lumière les erreurs de celle-ci qui nie la nature humaine. » Nous apprend le site : Le lis et la croix.
Un ancien sataniste déclare avoir pratiqué des rituels dans des avortoirs
Zachary King.
Par Michael Hichborn (LifeSiteNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Le 9 septembre 2015 (LepantoInstitute) – À la lumière de vidéos récemment publiées révélant le trafic d’organes et de tissus d’enfants à naître auquel se livre Planned Parenthood, le Lepanto Institute a interviewé Zachary King, ancien grand sorcier sataniste. M. King a grandi normalement, dans une famille baptiste américaine. Il commence à pratiquer le spiritisme à l’âge de 10 ans, intègre un convent sataniste à 13 ans et a déjà enfreint les Dix Commandements divins à 15 ans. Il monte les échelons jusqu’à atteindre le rang de grand sorcier du convent à l’âge adulte et a activement contribué à faire avancer le dessein de Satan, ce qui inclue la pratique d’avortements rituels. Dans un livre qu’il est en train d’écrire, intitulé « Abortion is a Satanic Sacrifice » (L’avortement est un sacrifice satanique), il relate ses expériences.
L.I. — Zac, vous avez une histoire peu commune à raconter. Pourriez-vous nous dire comment vous êtes tombé dans le satanisme ?
King — Cela a commencé par une forte curiosité, je me demandais si la magie était réelle. Je me suis posé la question après avoir vu des films sur la sorcellerie et les sorciers en 1970 quand j’étais jeune. On jouait à un jeu à l’école (...) Chaque fois que mon groupe s’y adonnait, nous voyions un visage démoniaque dans le miroir. Nous n’avions aucune idée de ce que c’était, c’est juste que tout à coup cette chose effrayante apparaissait dans le miroir et que tous mes camarades sortaient des toilettes en courant, morts de peur… sauf moi. Je pensais que c’était plutôt génial. Maintenant, en même temps que je faisais cela, je jouais à des campagnes de Donjons et dragons tous les week-ends et je prenais toujours le rôle du magicien ou du sorcier. En fin de compte, je me demandais si je pouvais faire de la magie pour de vrai alors j’ai essayé deux fois de jeter un sort pour obtenir de l’argent. Cela a marché à chaque fois, mais ç’aurait pu aussi bien être une coïncidence, du coup j’ai essayé une troisième fois, et cette fois-ci, j’avais jeté le sort devant le démon des toilettes (...) et j’ai pensé à enchérir un peu pour voir ce qui arriverait. J’ai gagné 1000 dollars le lendemain. Depuis ce jour, j’étais convaincu que la magie était réelle.
Lire la suiteLa subversion du Magistère : « permettre » le mal intrinsèque au sein de l’Église
La subversion du Magistère : « Permettre » le mal intrinsèque à l’intérieur de l’Église
Par John-Henry Westen (voiceofthefamily), cofondateur et éditeur en chef de LifeSiteNews — traduit par Campagne Québec-Vie
Donné lors de l’évènement « Humanæ Vitæ à 50 ans : Définir le contexte », à l’université pontificale Saint Thomas d’Aquin de Rome, le 28 octobre 2017
Du point de vue d’un journaliste, le monde ressent en ce moment une révolution dans l’Église catholique. Les médias séculiers parlent de changements monumentaux au niveau de l’enseignement catholique sur la morale, spécialement la morale sexuelle depuis ces quatre dernières années. Déjà en 2013 un nombre incalculable de titres dans les médias référait à l’admonition du pape, qui disait de ne pas toujours parler « d’avortement, de mariage gai et de l’utilisation des méthodes contraceptives. » La nouvelle attitude « Qui suis-je pour juger » concernant l’homosexualité fut renforcée d’images d’homosexuels en train de s’embrasser et de couples transgenres.
Une nouvelle ouverture, ou miséricordieuse sensibilisation, a été observée et saluée par les médias. Éloges aux avorteurs comme Emma Bonino et invitations à parler à des ennemis historiques de la foi — des promoteurs du contrôle de la population qui proclamaient hautement que les enseignements de l’Église contre la régulation des naissances s’apparentaient au terrorisme, louent maintenant l'Église pour son ouverture au dialogue.
Certains ont tenté de comprendre ces mesures à la lumière de la tradition en supposant que l’objectif était de rencontrer les pécheurs publics comme faisait le Christ, afin de les amener à la vérité. Toutefois, même en suivant cette voie, l’évidence n’admet pas cette consolante hypothèse. Le témoignage public atteste de l’absence d’appel à la conversion.
Lire la suiteMgr Giampaolo Crepaldi de l'Institut Cardinal Van Thuan dénonce la mainmise de l'État sur nos enfants
Par Giampaolo Crepaldi, archevêque de Trieste — traduit par Jeanne Smits (Reinformation.tv)
Une véritable « expropriation » : c’est ainsi que Mgr Giampaolo Crepaldi, de l’Institut Cardinal Van Thuan – ce prélat qui a payé dans sa chair sa résistance au communisme, lui qui fut incarcéré par le régime vietnamien de 1975 à 1988 – accuse la mainmise actuelle des démocraties occidentales d’un totalitarisme aussi tyrannique que celui des pays ouvertement dictatoriaux. Nous vous proposons ici la traduction de sa réflexion initialement publiée sur le site de l’Observatoire international Cardinal Van Thuan. Un texte à méditer… J.S.
La mainmise de l’Etat sur les enfants : un nouveau totalitarisme
A qui sont les enfants ? Les enfants ne sont à personne puisqu’ils sont à Dieu. Il fut un temps où l’idée que l’enfant était un don était ancrée dans le cœur et dans l’esprit de tous, et pas seulement des mères. Un don qui vient de Dieu et qu’il est nécessaire d’éduquer pour qu’il retourne à Lui. On sentait que la procréation appartenait à un cycle de signification qui arrachait l’enfant aux mains de quelque pouvoir terrestre que ce soit, parce qu’il était « au Seigneur ».
Ce sens commun est encore bien vivant chez beaucoup de parents, mais toujours moins en raison de la rationalisation technique et politique qui a assumé également cette forme de domination : la domination sur les fils et les filles. Les utopies politiques sont celles qui ont produit, au cours des siècles passés, des exceptions graves à l’idée que les enfants appartiennent au Seigneur, à commencer par l’ancienne utopie de Platon selon laquelle les enfants nouveau-nés devaient passer immédiatement sous la protection de l’Etat, qui se chargerait de les élever dans des structures publiques afin qu’ainsi, chaque citoyen, voyant les jeunes dans les rues et sur les places, puisse dire : « Cela pourrait être mon fils ». La négation de la famille était nécessaire pour créer une communauté politique d’égaux ayant de solides liens réciproques. On croyait que si les enfants restaient avec leur géniteur, l’unité interne de la communauté deviendrait plus fragile et fragmentée. Cette idée s’est prolongée au cours de l’histoire et passe par la communion des femmes dans les phalanstères du nouveau monde de Fourier, les indications du manifeste de Marx, pour arriver aux Etats totalitaires de la fin du siècle dernier.
Lire la suitePourquoi le Mouvement Pro-Vie devrait-il supporter la Correction Filiale ?
Par John Smeaton (voiceofthefamily) — traduit par Campagne Québec-Vie. John Smeaton est directeur général de la Society for the Protection of Unborn Children (Société pour la protection de l'enfant à naître) et co-fondateur de Voice of the Family (Voix de la famille).
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Je lance un appel à mes compagnons de travail du mouvement pro-vie pour qu'ils s'expriment en faveur de la correction filiale adressée à Sa Sainteté le Pape François, laquelle a été rendue publique... par 62 universitaires [et prêtres catholiques], avec présentement plus de 233 signataires. Je considère cela d'une extrême importance pour l'avenir du mouvement pro-vie et l'ultime succès de nos efforts pour l'obtention d'une protection légale complète pour tous les enfants à naître.
Le mouvement pro-vie, qui défend le droit fondamental à la vie de tout membre innocent de la famille humaine, a obtenu, depuis plus de 50 ans, le soutien d'hommes et de femmes de toutes les religions et cultures. Il y a toutefois peu de personnes qui nieraient que les catholiques ont fourni, en une large mesure, la structure de notre mouvement. La foi catholique a été, pour plusieurs de nos partisans, la source de leur clarté au sujet de la valeur de chaque vie humaine et du devoir conséquent de protéger tous les enfants à naître sans exception. J'aimerais rendre hommage ici aux centaines de prêtres catholiques, et aux milliers de laïques catholiques, qui ont été le fondement de notre résistance pro-vie ici au Royaume Uni. Nous avons été rendus plus forts par la clarté de l’enseignement catholique sur la loi morale, lequel a été confirmé par l'autorité de l'enseignement papal à travers ces temps tumultueux.
Notre mouvement pro-vie, qui inclut des gens de toute foi et des gens sans foi, a joué un rôle unique dans la défense de la loi naturelle pendant les 50 dernières années. Il continue d'avoir un rôle unique à jouer. Nous avons gagné plusieurs victoires et sauvé des vies. Pourtant, la réalité demeure que malgré nos efforts, le nombre des avortements à lui seul dépasse de loin tous les décès de toutes les guerres de l'histoire de l'humanité, et ceci avant même de prendre en considération le nombre d'innocents tués par euthanasie, contraceptifs aux effets abortifs, et méthodes de reproduction artificielle.
Lire la suiteAnalyse : la “Correctio filialis”, un tremblement de terre dans l’Eglise : sept propositions hérétiques favorisées par “Amoris laetitia”
Par Jeanne Smits (Reinformation.tv)
C’est un tremblement de terre qui secoue la chrétienté que cette Correctio filialis par laquelle près de 70 théologiens laïques et clercs ayant charge d’âmes ont interpellé le pape François à propos des erreurs répandues à la faveur de son exhortation post-synodale Amoris laetitia. La presse mondiale ne s’y est pas trompée qui a accordé une large place à ce document très long, très argumenté qui met en évidence non seulement les problèmes inhérents au texte, mais encore les paroles, les actes et les omissions du pape qui favorisent sept propositions hérétiques clairement identifiées par les signataires. Mais – et cela n’a rien de surprenant – le fond de l’affaire n’est que rarement évoqué. On parle de la forme de la Correctio, de son opportunité, du poids (ou pour certains, de l’absence de poids) des signataires, de la présence de Mgr Fellay de la Fraternité sacerdotale saint Pie X parmi eux. On fait remarquer, à la suite des signataires qu’une telle démarche n’a pas été entreprise depuis le Moyen Age. On sous-entend que de telles discussions relèvent de temps où l’on ergotait sur des dogmes et où l’on brûlait des sorcières. « Qu’il soit anathème », c’est démodé ! Mais sur la réalité du danger d’hérésie ? Rien ou quasi.
“Amoris laetitia” et les actes du pape favorisent l’hérésie
Cela correspond parfaitement à l’attitude du pape François. Même s’il laisse assez clairement entrevoir sa préférence pour l’interprétation d’Amoris laetitia dans un sens qui rompt avec la doctrine traditionnelle de l’Eglise, en jugeant possible que des divorcés remariés puissent communier alors que leur première union sacramentelle existe encore, il refuse de parler clair à ce sujet. Le « pape du dialogue », celui des « ponts »et des « serrements de mains » a opposé le silence à toutes les initiatives qui se sont déployées depuis la mise en route des synodes sur la famille, les manipulations qui les ont accompagnés et la publication de l’Exhortation apostolique. Les quatre cardinaux des Dubia – il n’en reste que deux, leurs Eminences Joachim Meisner et Carlo Caffarra étant morts tout récemment à quelques semaines d’intervalle – n’ont obtenu de sa part que le silence, et leur demande d’entretien est elle aussi restée sans réponse.
Lire la suiteÀ mesure que vous grandissez, ainsi vos robes le devraient-elles également
Par Melanie Pritchard (LifeSiteNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Il y a peu, alors que j’étais en vacances dans le Missouri, ma fille Ella, qui venait d’avoir 4 ans, m’a accompagnée au centre commercial voisin pour y faire du magasinage. Une vitrine d’un magasin de mode vestimentaire pour adolescentes et jeunes adultes a attiré mon attention ; on pouvait y lire « Tout à $5 ».
J’y suis entrée pour voir s’il y avait vraiment quelque chose de sympa à acheter vu le bas prix. Ella s’est engouffrée dans un autre rayon présentant ce qu’elle pensait être des robes de princesse. Ella connaît très bien les couleurs, les textures et les tissus attirants des robes de princesse car elle en porte 80 % du temps. Certains jours, elle est Cendrillon, d’autres, elle devient Raiponce, et ainsi de suite. Elle aime chacune des 8 petites robes enchanteresses, dont la plus grande partie a été généreusement offerte par l’une de ses grand-mères. Comme nous visitions le Missouri et que je n’avais pas emporté ses robes de princesse de tous les jours, il est probable que cela devait lui manquer.
Alors que je parcourais les cintres des vêtements à 5 $, Ella n’arrêtait pas d’attirer mon attention pour me dire quelles robes elle avait trouvées. Elle était ravie et toute excitée de voir toutes ces robes attirantes à sa taille, pendues au même endroit. Elle m’appela en criant : « Maman, je veux en essayer une, celle-là. ». Je souris, et lui répondis : « Chérie, ces robes sont faites pour les grands » et retournai à mon rayon, sachant qu’il n’y avait rien dans le magasin pour une petite fille de 4 ans.
Lire la suiteRoyaume-Uni : les grossesses ont diminué de 42,6% chez les adolescentes après la réduction du financement de la contraception et de l’éducation sexuelle
Par le Père Mark Hodges traduit par Campagne Québec-Vie
SHEFFIELD (Angleterre), 5 juin 2017 (LifeSiteNews) – Le Catholic Herald, un journal du Royaume Uni, rapporte qu’une nouvelle étude indique que le taux de grossesse chez les adolescentes diminue lorsque le financement de l’éducation sexuelle libérale baisse.
« L’impact des réductions budgétaires sur la grossesse chez les adolescentes » une analyse des données antérieures et postérieures aux coupes dans le financement de l’éducation sexuelle basée sur la contraception en Angleterre – réductions dénoncées par les libéraux et saluées par les chrétiens.
Les chercheurs David Paton du Nottingham University Business School et Liam Wright du School of Health and Related Research de l’Université de Sheffield ont mené l’étude, qui a été publiée dans The Journal of Health Economics.
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