Les bébés avortés sont encore utilisés dans la production actuelle de vaccins, d’après un expert
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Max Pixel — Mises à jour : 26 mars 2019, 13 janvier 2021
Mise au point : les « lignées de cellules » tirées des enfants à naître ne sont pas à notre connaissance utilisées en tant qu’ingrédient desdits vaccins, mais dans le processus d’élaboration de ces derniers, p. ex., en tant que matériel fertile pour la culture de certains virus.
SIGNEZ LA PÉTITION : Non à un vaccin contre le Covid 19 cultivé sur une lignée cellulaire de fœtus avorté >>
Les vaccins ont une triste histoire derrière, actuellement et devant eux, à leur origine des centaines d’avortements forcés ont été perpétrés sur des femmes considérées à l’époque (environ cent ans, aux États-Unis) comme inadaptées, dans la mouvance du mouvement eugénique dont Margaret Sanger, cofondatrice de Planned Parenthood, était l’un des propagateurs. Des cœurs de fœtus palpitants encore étaient utilisés dans les laboratoires qui travaillaient à l’élaboration de « lignées de cellules », employées dans le processus de fabrication du vaccin contre la polio. Et on pratique toujours des avortements pour créer de nouvelles « lignées de cellules » qui sont employées dans la production de ces « médicaments ». Planned Parenthood fait partie de ces gros profiteurs d’un marché de plusieurs milliards de dollars. Extrait de LifeSiteNews :
Le 13 mars dernier, Debi Vinnedge a révélé à une salle comble dans la ville de Rome cette « histoire horrible », qui remonte aux eugénistes comme Margaret Sanger, fondatrice de Planned Parenthood. Vinnedge a séparé le mythe du fait grâce à la documentation des scientifiques impliqués dans cette recherche, et a expliqué pourquoi les bébés avortés sont encore utilisés dans la production des vaccins aujourd’hui.
LifeSite s’est entretenu avec Vinnedge, fondateur de « Children of God for Life », avant la conférence de Rome parrainée par Renovatio 21. Dans notre entrevue, Vinnedge décrit brièvement l’histoire de la recherche sur les vaccins utilisant des fœtus avortés, y compris la pratique « barbare » de s’assurer que les bébés sont avortés vivants afin que leurs organes puissent être prélevés sans anesthésie.
Entrevue de LifeSiteNews avec Debi Vinnedge, fondateur de Children of God for Life :
LSN : Les vaccins font l’objet d’un débat considérable. Certaines personnes sont tout à fait contre les vaccins, d’autres sont tout à fait pour, d’autres encore sont quelque part entre les deux. Quelle est votre position générale sur les vaccins ?
DB : Je crois que la décision de vacciner ou non appartient uniquement aux parents. Les enfants sont un don de Dieu aux parents. Ils ne sont pas la propriété de l’État, et l’État ne devrait pas non plus tenter de prendre leurs décisions médicales. Une chose que j’ai apprise au cours des 20 dernières années, c’est que les enfants ne sont pas comme le bétail. Chaque enfant se développe différemment et a des besoins différents. Il ne fait aucun doute que les vaccins peuvent avoir causé des réactions indésirables graves et des décès, comme en témoigne le versement de près de 4 milliards de dollars aux familles des enfants vaccinés par notre propre gouvernement. Ce ne sont certainement pas tous les enfants qui ont ces réactions, mais on ne peut nier le fait qu’elles existent. Je trouve tout à fait dégoûtant que des parents soient ridiculisés et persécutés simplement parce qu’ils ne veulent pas risquer les vaccins — que ce soit pour des raisons médicales ou morales.
Lire la suitePeter Singer : quand le chat sort du sac
Peter Singer.
Par l’historien Jean-Claude Dupuis, Ph. D. — Photo : Chatham House/Flickr
Le philosophe australien Peter Singer est titulaire d’une chaire d’éthique à l’Université de Princeton, aux États-Unis. C’est le maître à penser du « véganisme », une idéologie qui s’oppose à toute consommation de viande et de poisson, de même qu’à l’usage de tout ce qui provient des animaux, comme le lait, les œufs, le cuir ou la laine.
Cette doctrine repose sur « l’antispécisme », le rejet de toute distinction d’essence entre les espèces vivantes. Les animaux n’ont pas été créés pour l’homme, comme le dit la Genèse. L’homme et l’animal sont fondamentalement de même nature. Dans La libération animale (1975), Peter Singer étend aux animaux le principe démocratique de l’égalité. Il dénonce la « cruauté des abattoirs qui prépare les horreurs d’Auschwitz ».
Cependant, Singer admet que l’on puisse hiérarchiser les espèces vivantes, mais en fonction d’un critère utilitariste, soit la capacité d’éprouver du plaisir ou de la douleur. À ses yeux, il est certes moins grave de frapper un cheval qu’un bébé. Mais ce n’est pas parce que le cheval est moins « digne » que le bébé. C’est plutôt parce qu’un coup de même intensité fera moins mal au cheval qu’au bébé. Le mal est légitime lorsqu’il peut servir au bien commun, et non pas au bien du seul groupe dominant. Or les hommes peuvent se passer de viande. Le mal des abattoirs n’est donc pas utile. En conséquence, Singer est végétarien.
Ce brave défenseur des animaux approuve néanmoins l’avortement, l’euthanasie et l’infanticide, car il règle ces questions à la lumière du même utilitarisme.
Lire la suiteLe changement climatique anthropique est une duperie affirme le co-fondateur de Greenpeace
Patrick Moore, à droite, co-fondateur de Greenpeace.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : capture d'écran vidéo/Vancouver Sun/YouTube
Patrick Moore, co-fondateur de Greenpeace, organisme qui a tellement changé que M. Moore ne se reconnait plus en lui et maintenant à la tête des alarmistes climatiques, averti que le « changement climatique anthropique » est une supercherie dans laquelle trouve profit nombre de gens dont des politiciens qui y trouvent un moyen de gagner des votes, les entreprises vertes, les « scientifiques » en quête de subventions et bien d’autres; on pourrait rajouter à la liste ceux qui veulent réduire la population mondiale. Extrait de LifeSiteNews :
Lire la suiteLes conservateurs soutiennent depuis longtemps que le réchauffement climatique anthropique est un détournement politique de la science climatique. Aujourd’hui, cet argument est renforcé par une source inattendue : le cofondateur de la plus importante organisation environnementale, Greenpeace.
Patrick Moore, qui est également ancien président de Greenpeace Canada, a participé à l’émission Breitbart News Tonight de SiriusXM la semaine dernière lors d’une entrevue avec Rebecca Mansour et Joel Pollak.
« La peur a été utilisée tout au long de l’affaire pour prendre le contrôle des esprits et du portefeuille des gens et tout le reste, et la catastrophe climatique est strictement une campagne de peur », dit-il, ajoutant que les adeptes de l’AGW ― l’idée que l’activité humaine plutôt que les phénomènes naturels est principalement responsable des changements climatiques de la Terre ― sont également alimentée par la « culpabilité », car « vous tuez vos enfants en les conduisant dans votre automobile et émettez du dioxyde de carbone dans l’atmosphère ».
Moore soutenait que, le sommet du « mouvement vert créant des histoires qui suscitent la peur dans le public » et la « chambre à écho médiatique... répétant encore et encore à tout le monde », l’histoire est soutenue par « des politiciens verts qui achètent des scientifiques avec l’argent du gouvernement pour qu’il produise la peur pour eux sous la forme de travaux à caractère scientifique » et « le monde des affaires vertes, les chercheurs de subventions, les capitalistes de connivence qui bénéficient de subventions énormes, de réductions fiscales importantes et des mandats gouvernementaux exigeant que leurs technologies fassent fortune sur cette base. »
Sodoma : Que faire en réponse aux attaques des anti-chrétiens ?
Par Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie
Récemment, un livre intitulé « Sodoma » est paru, qui allègue d’une véritable infiltration homosexuelle au sein de la hiérarchie de l’Église catholique. Selon l’auteur Frédéric Martel, de son propre aveu homosexuel et athée, la proportion d’homosexuels dans la haute hiérarchie (curie romaine, collège des cardinaux) serait telle que l’homosexualité serait la norme, et l’hétérosexualité, l’exception. Impossible de ne pas voir en « Sodoma » une entreprise médiatique bien planifiée : ce livre, fruit d’un travail de 4 ans (l’auteur visita Rome une semaine par mois durant cette période) auquel ont collaboré 80 associés (traducteurs, recherchistes, etc.), fut publié simultanément en 8 langues et dans 20 pays. La date de publication, aussi, porte à réflexion, puisqu’elle coïncide avec le début du récent Synode des évêques, convoqué par le pape François pour se pencher sur la question des abus sexuels sur des mineurs. Quel était le but de Frédéric Martel et ses commanditaires ? Il est assez facile de le deviner, mais pour ce faire, il n’est pas inutile de remonter un peu dans le passé.
Dès la fin du 18e siècle, les papes ont dénoncé l’existence de réseaux secrets visant à subvertir l’Église. Ce sont les fameux réseaux franc-maçons, dont certains documents reliés à une loge franc-maçonne italienne dite des « Carbonari » furent publiés à la demande du pape Pie IX par l’historien Jacques Crétineau-Joly. Ces documents indiquaient que la stratégie principale déployée par les réseaux occultes pour anéantir l’Église était celle de la corruption des mœurs. Dans les années 1950, Bella Dodd, une ancienne militante du parti communiste aux États-Unis, convertie au catholicisme par le célèbre évêque Fulton Sheen, confia à Mgr Sheen et à quelques autres que l’URSS aurait mis en marche un plan d’infiltration du clergé autour des années 30-40 et que Mme Dodd, en tant que militante, aurait recruté à elle seule plus de 1000 séminaristes, plusieurs d’entre eux homosexuels, ce qui leur permettait de conserver plus aisément une apparence de célibat.
Après le Concile Vatican II, plusieurs ouvrages ont été consacrés au phénomène d’homosexualisation galopante du clergé, dont le livre charnière « The Homosexual Network » (1982) d’Enrique Rueda, prêtre catholique à l’époque dans le diocèse de Rochester, dans l’état de New York. Ce livre détaille méticuleusement le vaste réseau pro-homosexualité présent non seulement dans l’Église catholique aux États-Unis, mais dans plusieurs autres communautés chrétiennes. Le scandale des abus sexuels de mineurs au sein de l’Église a éclaté peu de temps après la publication de ce livre, et a culminé (au moins aux États-Unis) en 2002, à la suite des révélations d’abus dans le diocèse de Boston. Peu après ont été publiés les livres « Goodbye Good Men » (2002) de Michael Rose, qui dénonça l’infiltration libérale et homosexuelle des séminaires, et « Rite of Sodomy » de Randy Engels (2006) sur l’homosexualité dans l’Église. Quelques années plus tard, le Père Dariusz Oko, professeur à l’académie pontificale de théologie de Cracovie publia un essai intitulé « Avec le pape, contre l’homohérésie » (2012), qui dénonçait la présence de réseaux homosexuels pyramidaux dans le clergé qui seraient, selon l’auteur, responsables en grande partie de ce que l’on a appelé de façon erronée « le scandale de la pédophilie » dans l’Église, mais qui en était véritablement un d’éphébophilie homosexuelle. Car selon le Père Oko, 80 % des victimes d’abus par des prêtres sont des hommes adolescents, pour la plupart post-pubères et non des enfants prépubères, un fait remarquable plus tard confirmé, comme nous le verrons.
Lire la suiteDéclaration épiscopale sur les signes religieux
Par l'historien Jean-Claude Dupuis, Ph.D. — Photo : Adam Patterson/Panos/DFID - UK Department for International Development
J’ai été agréablement surpris de voir que l’Assemblée des évêques catholiques du Québec (AECQ) s’oppose au projet de loi Legault sur l’interdiction du port de signes religieux visibles par les enseignants des écoles publiques.
La déclaration de l’AECQ du 6 mars 2019 affirme que l’État peut se proclamer neutre sur le plan religieux. Cependant, la laïcité doit être « ouverte ». Il s’agit de protéger la liberté d’expression de toutes les religions dans l’espace public, et non pas de réprimer une religion particulière ou la religiosité en général. Les évêques estiment qu’on peut interdire le port de signes religieux aux agents de l’autorité coercitive de l’État, comme les policiers, les procureurs de la couronne et les juges. Mais étendre cette règle aux enseignants des écoles publiques constituerait une atteinte à la liberté de conscience garantie par la Déclaration universelle des droits de l’homme (ONU 1948). Une pareille mesure ne saurait se justifier sans des « raisons graves et inattaquables ». Les enseignants ont, certes, une autorité sur les élèves, mais ce n’est pas une autorité coercitive. Ce n’est pas parce qu’un enseignant porte un signe religieux qu’il fera nécessairement du prosélytisme en classe. À l’inverse, un enseignant peut très bien faire du prosélytisme camouflé sans porter aucun signe religieux. On doit combattre d’éventuels abus en misant sur l’éthique professionnelle des enseignants plutôt qu’en leur imposant des règles vestimentaires. En pratique, le projet de loi semble surtout viser le hidjab. Or ce n’est pas en stigmatisant les femmes musulmanes qu’on favorisera leur intégration à la société québécoise. L’AECQ conclut que l’école est un espace public où les enfants doivent apprendre à s’enrichir réciproquement des différences de valeurs et de croyances.
Si l’on passait cette déclaration au crible de la doctrine catholique traditionnelle, il y aurait beaucoup à redire. Le Syllabus du pape Pie IX (1864) condamnait le principe de la neutralité religieuse de l’État. Le Concile Vatican II (1965) a soutenu, au contraire, le principe de la séparation entre l’Église et l’État. Nos évêques se rattachent évidemment à la « tradition » de Vatican II, vieille d’un demi-siècle, plutôt qu’à la tradition bimillénaire de l’Église. Mais laissons ce problème de côté pour l’instant. On ne mentionne jamais que le Concile affirmait aussi : « En raison des circonstances particulières dans lesquelles se trouvent certains peuples, une reconnaissance civile spéciale [peut être] accordée, dans l’ordre juridique de la cité, à une communauté religieuse donnée. » (Dignitatis humanæ, no 6) Nos évêques pourraient parfois rappeler, ou se rappeler, ce passage, qui s’applique parfaitement au cas de l’Église catholique au Québec, pour des raisons historiques et culturelles.
Mais il ne faut sans doute pas trop leur en demander. Réjouissons-nous qu’ils aient au moins eu le courage de défendre les quelques enseignants québécois qui osent encore porter visiblement une croix ou une médaille miraculeuse. Et si l’on exige le respect de nos signes religieux chrétiens, il faut bien respecter ceux des musulmans, ce qui ne nous empêche pas de prier pour leur conversion.
Dans le cadre de la société démocratique actuelle, l’AECQ ne pouvait probablement pas en dire plus. Les évêques ont employé la seule argumentation que nos dirigeants politiques puissent entendre. Bravo.
Toutefois, j’aurais aimé que la déclaration se termine par quelque chose de plus apostolique que l’insipide appel du pape François au « grand rêve capable d’abriter tout le monde ». Une finale du genre : « In hoc signo vinces! » (Par ce signe tu vaincras.)
Cardinal Brandmüller : le silence entourant l’homosexualité dans l’Église doit être brisé
Cardinal Walter Brandmüller, ancien président du Comité pontifical pour les sciences historiques
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : ACI Prensa
Le cardinal allemand Walter Brandmüller, ancien président du Comité pontifical pour les sciences historiques, cosignataire des Dubia de 2016 et d’une lettre ouverte aux évêques devant assister au sommet sur les abus sexuels, exprime son désappointement au sujet du sommet qui n’a pas abordé les principales causes de la crise actuelle. Voici ci-dessous un extrait d’un entretien entre le cardinal et le National Catholic Register :
Votre Éminence, quelle est votre réaction face à ce sommet ? Certains se sont plaints que les causes profondes n’ont pas été correctement discutées, les préoccupations dans votre lettre tels que la crise de la foi et le laxisme doctrinal.
Nous sommes très déçus.
Pensez-vous que la question homosexuelle a été délibérément évitée ?
Absolument, et c’est un silence qui doit être rompu, car c’est là que réside le vrai problème.
Pensez-vous que le sommet a abordé certaines de vos préoccupations, la crise de la foi et les problèmes doctrinaux ?
Nous avons dit tout ce qui demandait à être dit. Tout dépend de ce qui sera fait maintenant, mais le silence sur l’homosexualité est un vrai problème. Nous avons écrit notre lettre en tant qu’observateurs de l’extérieur ; ni le Cardinal Burke ni moi-même ne sommes impliqués.
Pourquoi pensez-vous que la crise de la foi, le maintien de la doctrine morale, la réforme de la nomination des évêques et les mécanismes qui ont permis à McCarrick de se produire n’ont pas été discutés ?
Discuter du problème de l’homosexualité serait devenu dangereux pour eux, car il est évident qu’il y a un réseau d’homosexuels au Vatican. C’est le problème, il n’y a aucun doute.
[…]
Comment peut-on surmonter ce problème, gagner cette bataille ?
Ils font partie de la machine, alors comment pouvez-vous les en exclure ? C’est un problème terrible.
Dans quelle mesure pensez-vous que le problème est dû à un effondrement de la doctrine morale dans l’Église ?
L’absence de doctrine morale : Là est la racine, et c’est un vieux problème. À la fin des années 1960 et au début des années 1970, l’enseignement de la morale à la Grégorienne [l’Université grégorienne pontificale à Rome] était hérétique.
[…]
Comment briser cette conspiration du silence ?
C’est votre travail de journaliste.
Pour en finir avec le mythe de la Révolution tranquille
Affiche de la campagne électorale de 1962 du parti Libéral de Jean Lesage : « Maîtres chez nous »
Par l’historien Jean-Claude Dupuis, Ph. D.
Avant 1960, la foi catholique et le classicisme français étaient à la base de la culture canadienne-française. Après 1960, la démocratie libérale et l’utilitarisme nord-américain se sont substitués aux paramètres traditionnels. Les « Canadiens français » se sont alors rebaptisés « Québécois ». Le changement de nom n’était pas anodin. C’était un syndrome de dépersonnalisation collective.
« La dépersonnalisation est un symptôme psychologique dissociatif. Il s’agit d’un sentiment de perte de sens de soi-même, dans lequel un individu ne possède aucun contrôle de la situation. Les patients sentent avoir changé, une grande prise de recul par rapport à soi-même peut être ressentie. Ce symptôme apparaît souvent comme étant un mécanisme de protection de l’esprit contre une anxiété qu’il ne peut plus supporter (Wikipédia). »
Appliquons ce schéma de crise psychologique individuelle à la société québécoise, ne serait-ce qu’à titre d’allégorie. La Révolution tranquille a dissocié la nation canadienne-française de la religion catholique. Dans les années 1960, le Québec a perdu le sens de lui-même. Depuis ce temps, il cherche à se redéfinir, mais sans succès. Il n’était pas en contrôle de la situation, car l’esprit de la Révolution tranquille provenait de l’extérieur. La société québécoise fut déstabilisée par le Concile Vatican II, le libéralisme canadien-anglais et la contre-culture américaine. L’anxiété, qui fut à l’origine du désir de changement, découlait des transformations matérielles de l’après-guerre, et, plus encore, du complexe d’infériorité d’un peuple colonisé qui souhaitait ressembler à son colonisateur, tout en le détestant. Les Canadiens français ne se sentaient plus capables de résister à la domination anglo-américaine. Ils en avaient assez d’être une sorte de village d’Astérix, un petit peuple qui s’obstinait à rester français et catholique sur un continent anglophone et libéral. Le Québec a voulu se protéger par une fuite en avant. Il s’imagina qu’il devait assimiler certains éléments de la culture anglo-saxonne pour combattre ses ennemis avec leurs propres armes. Les Anglais nous surpassent sur le plan matériel, disait-on. Alors, débarrassons-nous de l’Église catholique et devenons aussi matérialistes qu’eux. Délaissons les nobles idéaux de la culture classique et adoptons leur pragmatisme. Pour sauver leur nationalité, les Canadiens français sont devenus des Américains francophones. Mais ils n’ont rien sauvé du tout. La nation française d’Amérique s’est tout simplement tirée dans le pied.
Si l’on compare le Québec d’aujourd’hui à ce qu’il était au moment de la mort de Maurice Duplessis, en 1959, on doit constater qu’il a perdu de l’influence politique dans la Confédération canadienne, que son économie n’a pas rattrapé l’Ontario et qu’elle reste sous contrôle anglo-saxon, que sa culture est visiblement moins riche, que son système d’éducation est moins performant, et que son faible taux de natalité, joint à une immigration massive, risque de faire disparaître la langue française de l’Amérique de Nord. La jeunesse québécoise est de moins en moins nationaliste. L’idée d’indépendance du Québec est en chute libre. Selon notre nouveau premier ministre, François Legault, « les Québécois ne veulent qu’une seule chose : avoir plus d’argent dans leurs poches ». Quel idéal ! Nous sommes loin de la « mission providentielle de la race française d’Amérique », dont nous parlait Mgr Louis-Adolphe Paquet, en 1902.
Nos ancêtres ont bâti un pays en s’appuyant sur la foi et la tradition. Les révolutionnaires tranquilles parlaient plutôt de liberté et de modernité. Nous savons ce qu’ils ont détruit. Nous ne voyons pas encore clairement ce qu’ils auraient construit.
Extrait de l’ouvrage numérique de Jean-Claude Dupuis, Pour en finir avec le mythe de la Révolution tranquille, Lévis (Québec), Fondation littéraire Fleur de Lys, 2019, 202 p.
Un évêque missionnaire relie les «abus sexuels» à l’arrivée d’homosexuels dans les séminaires
Par Martin M. Barillas (LifeSiteNews) — traduit par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — Extrait de Medias-Presse.info :
Un évêque espagnol, écrit Life Site News, qui est missionnaire en Afrique a déclaré que la principale raison de la crise des abus sexuels commis par des religieux peut être liée à l’entrée des homosexuels dans la prêtrise catholique dans les années 1970.
Mgr Juan Jose Aguirre, missionnaire en République centrafricaine (RCA), a commenté cette affirmation dans une interview accordée à Crux le 19 février, alors qu’il parlait du sommet sur les abus qui se déroule à Rome cette semaine, où se réuniront les présidents des conférences épiscopales du monde entier pour discuter de la manière de gérer la crise.
Après avoir déclaré que la crise « touchait toute l’Église », Mgr Aguirre en a cité trois raisons.
« La première est l’entrée au séminaire des prêtres homosexuels qui ont vécu leur homosexualité au sein de l’Église de 1970 à 1990. Deuxièmement, l’arrivée d’Internet, grâce à laquelle les pulsions négatives de nombreux prêtres ont été éveillées. Troisièmement, il y a des prêtres qui n’occupent pas bien leur temps, qui ont trop de temps libre et se laissent tenter par le diable », a-t-il déclaré.« C’est une situation terrible, horrible, qui touche tous les continents », a-t-il déclaré.
Reconnu en Espagne pour son témoignage héroïque en RCA, qui aurait été affligé par le terrorisme islamique et la cupidité de ceux qui exploitent les ressources naturelles, Mgr Aguirre a souligné que les raisons qu’il avait avancées pour expliquer la crise des abus sexuels cléricaux valaient aussi pour les enseignants. Cependant, il a déclaré que ce dernier phénomène « n’est pas rapporté dans les nouvelles, comme lorsqu’un prêtre ou un évêque est accusé ».
Lire la suiteL’École de Francfort : aux sources de la folie contemporaine
Des membres de l'école de Francfort : Adorno, Horkheimer et Habermas.
Par l’historien Jean-Claude Dupuis, Ph. D. — Photo : Wikipedia
Regardez sur You Tube la vidéo : « Je ne suis pas un homme, Monsieur. »
C’est à la fois drôle à mourir et triste à pleurer. L’invité nie être un homme de race blanche. Il a pourtant les traits de l’espèce : barbe, calvitie, teint clair. Mais il se débat comme un diable dans l’eau bénite : « Qu’est-ce qui vous fait croire que je sois un homme ? Débarrassez-vous des préjugés de votre perception subjective. Je suis non binaire. » Cet énergumène prétendait n’être ni homme, ni femme, ni même androgyne. Toutes ces catégories sont dépassées. Les LGBT sont déjà désuets parce que la définition de chacun de ces types est trop précise, trop rationnelle, encore trop fixée par la nature. Le non binaire est libre de se sentir homme le matin, femme l’après-midi, et androgyne le soir, s’il le désire. La Réalité n’impose plus aucune contrainte à sa Liberté.
Comment une société peut-elle avoir neutralisé l’intelligence à ce point ?
L’une des clés d’explication se trouve dans le rayonnement de l’École de Francfort, qui a largement inspiré la Contre-Culture des années 1960.
En 1920, les communistes avaient compris que la révolution ne s’étendrait pas au-delà de la Russie. Ils ont adopté une nouvelle stratégie. La révolution devait s’attaquer à la culture occidentale plutôt qu’aux États capitalistes. Il fallait pourrir les intelligences et les mœurs jusqu’à ce que l’Occident s’effondre de lui-même, sans guerre ni révolution. Le stalinisme régnait en Russie, mais c’est le trotskysme que l’on répandrait à l’Ouest.
Karl Marx avait eu cette intuition avant même de publier le Manifeste du Parti communiste (1846). « Il faut, disait-il, critiquer tout ce qui existe. » Il ne s’agissait pas de critiquer le capitalisme, mais de critiquer la réalité. Marx se rattachait à l’idéalisme platonicien plutôt qu’au réalisme aristotélicien. Pour les platoniciens, la réalité n’existe pas en soi, mais seulement par la médiation des idées. La Volonté subjective est donc supérieure à la Réalité objective.
Lire la suitePlanned Parenthood et l’avortement : du sang sur les mains
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Fibonacci Blue/Flickr
J’ai lu aujourd’hui même un article des plus éclairants sur l’industrie de l’avortement, dont Planned Parenthood est l’un des plus gros acteurs, tout y passe : les fondements évolutionniste, eugéniste, malthusianiste, raciste, les profits colossaux des fournisseurs d’avortements, les dizaines de millions d’enfants à naître avorté chaque année, en passant par la stérilisation forcée de centaines de milliers de personnes.
Cet article, au titre évocateur L’argent du sang intra-utérin, écrit par Sébastien Renault sur le site Entre la plume et l’enclume, nous montre que plusieurs de ceux qui prône l’avortement en viennent à soutenir également l’infanticide (bien qu’après tout, tuer un enfant avant qu’il soit né ou après ne change strictement rien, dans les deux cas c’est de l’infanticide) ; il nous dévoile également les raisonnements tordus et illogiques sur lesquels les défenseurs de l’avortement se basent pour le défendre, les défenseurs parmi les plus ardents se trouvant dans le groupe de ceux qui en tire le plus d’argent ; il nous explique enfin les bases philosophiques de l’avortement et ce qui cloche dedans.
Bref, un excellent article. Extrait d'Entre la plume et l'enclume :
Lire la suiteÀ côté de la génération de profits colossaux, le « droit des femmes » à l’infanticide prénatal doit nécessairement s’inscrire et toujours davantage se consolider sur le terrain législatif [4]. La composante fondamentalement meurtrière de l’avortement est en réalité si évidente que ses promoteurs officiels ne prennent même plus soin aujourd’hui de dulcifier leurs discours. Prenons l’exemple de l’adoption récente par le Sénat de l’État new-yorkais d’une nouvelle loi abrogeant la protection des nourrissons nés vivants à la suite d’avortements ratés (le Reproductive Health Act). On pourra ici consulter la version préparatoire de la législation en question, dénotée S. 240 A. 21 et datée du 9 janvier 2019. Elle donne tout son relief au pouvoir tant idéologique que législatif des génocidaires intra-utérins aujourd’hui aux commandes des deux chambres américaines. Le décret législatif, signé de la main du gouverneur Andrew Cuomo, légalise l’extermination de l’enfant à naître comme « droit fondamental », y compris jusqu’à sa naissance — si la « santé » de la mère en dépendait, sans spécifier plus avant ce que le terme de « santé » est ici réellement censé inclure dans sa définition appliquée. En l’absence d’une définition claire, toute raison de santé (physique, mentale et/ou émotionnelle) pourra ainsi être arbitrairement présumée et comprise dans le cadre de la nouvelle loi, moyennant l’aval de la Cour Suprême américaine. La loi S. 240 A. 21 octroie par ailleurs à tout praticien hospitalier agréé le pouvoir d’agir « de bonne foi » pour le bien de telle ou telle patiente — signifiant qu’un enfant à naître peut quant à lui être assassiné en toute légalité, sans autre forme de procès, par n’importe quel membre du corps médical préposé à une femme enceinte qui aura décidé d’interrompre sa grossesse, y compris le jour même de la naissance ou pendant l’acte de donner naissance. Auquel cas l’enfant sera respectueusement placé dans l’isolement et tout simplement abandonné à mourir affamé ou déshydraté, ou encore à voir ses quelques moments d’existence ex utero « tendrement » abrégés par injection létale. De leur côté, les essaims féministes ont, de concert, applaudi la promulgation de la loi S. 240 A. 21.