Le secret de la confession en danger en Australie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Viktorhauk/Wikimedia Commons
Je vois mal quelle sorte de criminels on espère attraper par le biais de dénonciations susurrées tout droit du confessionnal. Le seul résultat qui pourrait bien sortir d’un tel projet de loi, si voté, est que plus aucun abuseur d’enfant ne se confessera (combien se confessent-ils ?), et que le prêtre ne sera plus là pour les détourner de leurs crimes et les mettre sur le chemin de la pénitence. Comprenons bien que si un criminel se risque à se confesser, c’est bien parce qu’il ressent des remords face à ses actes, et qu’il se place déjà sur la voie de sortie d’une vie de débauche. Extrait de la FSSPX.News :
Le projet de loi de l’Etat de Victoria (Australie) obligeant tout prêtre à dénoncer les abus sur mineur qu’il connaîtrait, même par le biais de la confession sacramentelle, dispose depuis le 26 août 2019 de suffisamment de soutien pour être voté par les deux chambres du Parlement.
Alors que le projet présenté par le Premier ministre de l’Etat de Victoria, Daniel Andrews, peinait jusqu’ici à gagner une majorité de voix en sa faveur, le ralliement de l’opposition parlementaire le 26 août 2019, vient de changer radicalement la donne.
Le projet de loi californien obligeant les prêtres à violer le sceau de la confession est retiré
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Bonne nouvelle, le projet de loi qui menaçait les prêtres et le secret de la confession en Californie a été retiré par son auteur confronté à la résistance que son projet de loi rencontrait. Ce projet de loi prétendait obliger les prêtres à trahir le secret de la confession dans les cas où ceux-ci prenaient connaissance, par le biais du confessionnal, d’abus et de négligences envers des mineurs. Extrait de LifeSiteNews :
Dans un geste inattendu, un projet de loi californien qui aurait forcé les prêtres catholiques à violer le sceau de confession a été reconduit le 8 juillet après que l’auteur du projet de loi ait réalisé que la mesure n’avait pas l’appui suffisant pour être adopté.
The Angelus, une publication de l’archidiocèse de Los Angeles, a attribué la mise en veilleuse du projet de loi 360 du Sénat à « une campagne populaire remarquable menée par les catholiques de l’État, et d’autres... »
« Cette décision fait suite à l’envoi de dizaines de milliers de lettres, de courriels et d’appels téléphoniques provenant de catholiques et d’autres personnes... » a déclaré une déclaration publiée par la Conférence catholique de Californie.
[...]
En mai, le sénateur démocrate d’État Jerry Hill a présenté la Child Abuse and Neglect Reporting Act (SB 360 — Loi sur le signalement des cas d’abus et de négligence envers les enfants), qui aurait exigé que les prêtres déposent un rapport s’ils apprennent qu’un enfant a été victime de maltraitance lors d’une confession ou lorsque conseillant. Les prêtres qui n’auraient pas rapporté ce qu’ils avaient entendu sous le sceau de la confession auraient risqué six mois de prison ou une amende de 1 000 $, ou les deux.
Déclaration de deux cardinaux et trois évêques sur les erreurs actuelles dans la vie de l’Église
Église Sainte-Croix à Varsovie.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : ddouk/Pixabay
« Deux cardinaux et trois évêques rappellent le magistère… à la place du pape ? » L'abbé Claude Barthe commente sous ce titre le texte des cardinaux Burke et Pujats et de Mgr Athanasius Schneider et les deux autres évêques du Kazakhstan rappelant de nombreux textes exposant la doctrine sûre de l'Eglise sur des points aujourd'hui contestés jusqu'en son sein. Je vous propose ici la traduction de ce texte. Il s'accompagne d'un commentaire important que j'ai mis en ligne ici avec l'accord du cardinal Burke et de Mgr Schneider.
Erreurs les plus courantes dans la vie de l'Eglise de notre temps
« L’Eglise est la maison de Dieu, la colonne et la base de la vérité. » (1 Tim 3:15)
Déclaration des vérités relatives à certaines des erreurs les plus courantes dans la vie de l'Église de notre temps
Les fondamentaux de la foi
1. Le sens exact des expressions « tradition vivante », « magistère vivant », « herméneutique de la continuité » et « développement de la doctrine » comprend cette vérité : quelles que soient les nouvelles compréhensions qui peuvent être exprimées concernant le dépôt de la foi, elles ne peuvent cependant en aucun cas être contraires à ce que l'Eglise a toujours proposé dans le même dogme, dans le même sens et la même pensée (voir Concile Vatican I, Dei Filius, Sess. 3, c. 4 : « in eodem dogmate, eodem sensu, eademque sententia ».)
2. « Quant au sens des formules dogmatiques, il demeure toujours vrai et identique à lui-même dans l’Église, même lorsqu’il est éclairci davantage et plus entièrement compris. Les fidèles doivent donc bien se garder d’accueillir l’opinion que l’on peut résumer ainsi : tout d’abord les formules dogmatiques ou certaines catégories d’entre elles seraient incapables de signifier d’une manière déterminée la vérité mais n’en signifieraient que des approximations changeantes, lui apportant une déformation, une altération, ensuite ces mêmes formules ne signifieraient la vérité que d’une manière indéterminée, comme un terme à chercher toujours au moyen des approximations susdites. Ceux qui adopteraient cette opinion n’échapperaient pas au relativisme dogmatique et ils corrompraient le concept de l’infaillibilité de l’Église, lequel se réfère à la vérité enseignée et tenue d’une manière déterminée. » (Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Déclaration Mysterium Ecclesiae sur la doctrine catholique concernant l’Eglise en vue de la protéger contre les erreurs d’aujourd’hui, 5).
Lire la suiteLe Sénat de Californie vote contre le secret de la confession
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Remarquez que le secret professionnel des journalistes ou des avocats, qui ont plus de probabilités que les prêtres dans leur confessionnal d’entendre les aveux d’un criminel endurci et non repentant, n'est pas attaqué. C'est plutôt une forme de persécution envers l'Église qu'autre chose, comme l'estime Mgr José Gomez, archevêque de Los Angeles. Extrait de la FSSPX.News :
Le Sénat de l’Etat de Californie a adopté le 23 mai 2019, en troisième lecture, un projet de loi rédigé par le sénateur démocrate Jerry Hill (projet SB 360), qui s’attaque au secret du sacrement de confession. Le projet peut désormais faire l’objet d’un vote en assemblée, et constituerait — s’il était adopté — la première ingérence de la législation américaine dans le secret du confessionnal.
Cette loi considère les prêtres comme des « rapporteurs obligatoires », parmi de nombreuses autres catégories de personnes : ce qui signifie qu’ils ont le devoir de signaler toute maltraitance ou [tout] abus à l’égard d’enfants dont ils auraient connaissance. Jusqu’à présent, les « connaissances acquises au cours d’une confession » faisaient exception.
Ce ne serait plus le cas : 1) lorsque le prêtre a appris la chose à la fois au for interne (dans le confessionnal) et au for externe (confidence hors du confessionnal) ; 2) lorsque le prêtre a confessé un employé de la paroisse ; 3) enfin lorsque le prêtre a confessé un membre du clergé. Cette disposition est évidemment une réponse aux scandales commis par des clercs indignes, largement médiatisés ces dernières années.
Un projet de loi californien menace le secret de la confession
Par Doug Mainwaring — traduction abrégée par (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wikimedia Commons
Le secret de la confession est mis en danger en Californie, un projet de loi a été tout récemment approuvé en première lecture au Sénat californien, rapporte FSSPX.News :
Le projet de loi 360 du sénateur Hill a été approuvé en première lecture par cinq voix pour et deux abstentions : rien n’est encore joué, mais c’est bien à une nouvelle bataille que l’Église doit faire face. Un comble dans un pays qui a fait de la liberté de religion l’une de ses principales revendications.
Avant que le projet de loi eût passé la première lecture, des prêtres signalaient déjà le danger que représente cette tentative visant à forcer les prêtres à révéler les violences commises sur les enfants que d’éventuels pénitents leur avoueraient. Franchement, c’est vraiment ailleurs qu’au confessionnal qu’il faut aller chercher des criminels, ceux qui vont confesser de tels crimes sont plutôt de la sorte qui se repent de ses actes. — A. H.
2 mai 2019 (LifeSiteNews) — Un prêtre dominicain qui enseigne le droit canonique prévient qu’un projet de loi en cours d’examen par les législateurs californiens, obligeant les prêtres à signaler à la police les péchés entendus dans le confessionnal concernant les abus sexuels, ne présente pas seulement un choix intenable pour le clergé catholique, mais annihile essentiellement le sacrement de pénitence […]
Dans un éditorial rédigé pour USA Today, le P. Pius Pietrzyk, avocat canonique, a écrit que les prêtres californiens devront « choisir entre maintenir la confidentialité du sacrement et risquer l’emprisonnement ou trahir cette confidentialité et violer leur conscience la plus profonde, les lois de Dieu et de l’Église catholique romaine. Aucun prêtre que je connaisse ne choisirait cette dernière voie. »
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