Une ville du Texas illumine la croix de son palais de justice, défiant les laïcistes qui en voulaient le retrait
Palais de justice de Coldspring.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo :
Un groupe appelé Freedom From Religion Foundation (FFRF — Fondation pour la libération de la religion) avait demandé le retrait de plusieurs croix dont celle présente sur la façade du Palais de justice de la petite ville de Coldspring. Non seulement la demande a été rejetée, mais la ville a décidé d’illuminer les croix en question. Le groupe pense éventuellement se rendre devant les tribunaux pour que soient ôtées les diverses croix qui l’horripilent tant. Extrait de LifeSiteNews :
Dans la petite ville de Coldspring, dans l’Est du Texas, les responsables manifestent leur soutien aux croix du palais de justice local en les illuminant la nuit et en exhibant les demandes d’un groupe de pression du Wisconsin qui veut les abattre.
[...]
Mercredi, la Cour des commissaires du comté a voté à l’unanimité en faveur du maintien des croix après une période de commentaires publics de trois heures à laquelle ont assisté plus de 600 personnes, dans une ville dont la population est inférieure à 900 âmes. En outre, la ville a commencé à illuminer les croix, rapportait Breitbart.
Manifestation pour le maintien du crucifix à l’Hôtel de Ville de Montréal
Édifice Lucien-Saulnier (ancien palais de justice), actuelle emplacement du conseil municipal de Montréal.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Jeangagnon/Wikimédia Commons
Ces derniers temps, vous avez sans doute dû entendre parler de divers décrochages de crucifix ou de projets et résolutions de les descendre des places d’honneur qui leur avaient été données. Ces temps-ci il est question de décrocher le crucifix du Salon bleu de l’Assemblés nationale du Québec, celle-ci ayant voté sur une motion du Premier ministre Legault, ouvrant la question, le retrait de la croix qui surplombait le trône si le projet de loi 21 sur la laïcité était adopté. Agissant ainsi, la CAQ a renié sa promesse de ne pas toucher à ce genre de choses.
Parallèlement, car une certaine idée semble flotter dans l’atmosphère du Québec (causant un réchauffement politique) le conseil municipal de Montréal a tout bonnement décidé d’enlever définitivement le crucifix de la salle de conseil de l’Hôtel de Ville de Montréal, lors de rénovations qui doivent durer deux ans et demi (comme si pour eux rénover signifiait enlever certains « artéfacts »). La place du crucifix est désormais dans une salle faisant office de musée.
Le tout sur fond de « laïcité » (agnosticisme d’État).
Quelques Québécois, dont Nicole et Arthur, ont donc décidé de manifester leur opposition au retrait du crucifix de la salle de conseil de l’Hôtel de Ville de Montréal, s’opposant également au décrochage de celui de l’Assemblée nationale. Nicole, qui a contacté Campagne Québec-Vie pour que nous fassions la promotion de l’événement, a déclaré :
Nous sommes chrétiens catholiques pratiquants.
Et le crucifix est très important à ses yeux
Pour nous, le crucifix est très important car Jésus est venu pour sauver le monde et il est mort sur la croix.
En effet, le crucifix est très important pour nous, car il nous rappelle que Jésus est mort pour nous sur la croix, et qu’en mourant sur la croix il fonda son Église, et qu’il y vainquit mort avant de ressusciter le troisième jour.
Ils nous ont aussi fourni les indications suivantes :
- La manifestation aura lieu le lundi 13 mai, fête de Notre-Dame de Fatima
- De 10 h 15 du matin jusqu’à environ 2 h de l’après-midi, avec pose à midi
- La manifestation se tiendra devant l’édifice Lucien-Saulnier, 155 rue Notre-Dame Est, où siège en ce moment le conseil municipal de Montréal pendant les travaux de rénovation, la manifestation circulera sur le trottoir devant le bâtiment
- Les participants peuvent apporter un crucifix avec eux.
Définir l’identité nationale
Par l’historien Jean-Claude Dupuis Ph. D. — Photo (rognée) : TJ Watt/Wikimédia Commons
Le débat sur le projet de loi 21 devient de plus en plus émotif et confus. On entend des discours incohérents, voire haineux. Certains assimilent l’interdiction du port de signes religieux à de « l’épuration ethnique ». D’autres prétendent que sans cette interdiction, le Québec deviendra bientôt une « république islamique ». François Legault a ouvert une véritable boîte de pandore pour résoudre un problème… inexistant.
La discussion porte sur l’identité québécoise, bien plus que sur la place de la religion dans la société. Au fond, c’est un débat sur l’immigration, par symboles religieux interposés.
La première étape d’une discussion rationnelle, c’est de définir les termes employés. Commençons par nous pencher sur le terme « nation ».
Dans Qu’est-ce qu’une nation ? (1882), Ernest Renan écrivait :
« Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n’en font qu’une constituent cette âme, ce principe spirituel. L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis. (…) Une nation est donc une grande solidarité, constituée par le sentiment des sacrifices qu’on a fait et de ceux qu’on est disposé à faire encore. Elle suppose un passé ; elle se résume pourtant dans le présent par un fait tangible : le consentement, le désir clairement exprimé de continuer la vie commune, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis. »
Lire la suite« Valeurs québécoises », avez-vous dit ?
Par l’historien Jean-Claude Dupuis, Ph. D. — Photo : Bouchecl/Wikimédia Commons
François Legault nous dit que le projet de loi 21 sur la laïcité incarne les « valeurs québécoises ». Mais l’on a rarement vu une mesure soulever autant d’opposition. Legault annonce à l’avance qu’il appliquera la disposition dérogatoire de la Charte canadienne des droits et libertés et qu’il imposera le bâillon parlementaire. C’est de l’artillerie lourde pour une loi qui est supposée répondre au consensus social.
De toute manière, Legault ne se préoccupe pas vraiment de l’opinion publique. Un sondage, commandé par la CAQ, montrait que les deux tiers des Québécois souhaitaient que le crucifix reste à l’Assemblée nationale. Il l’a tout de même enlevé [dans le futur*], sans doute pour plaire à Québec Solidaire. Et la gauchaille décadente a décidé, trois jours plus tard, de s’opposer à la loi sur la laïcité. Legault est un fin stratège !
Les protestations surgissent de toutes parts : l’opposition libérale, bien sûr, le Parlement fédéral, les organismes de défense des droits civils, les minorités ethniques, la communauté anglophone, les universitaires, les syndicats d’enseignants, les commissions scolaires. Le gouvernement cafouille. La vice-première ministre a dit que c’est la police qui appliquera la loi, comme toutes les autres lois. Les policiers ont-ils le temps d’enquêter sur les porteurs de médailles miraculeuses ? La ministre de la Justice a dû rectifier le tir en précisant qu’il ne s’agissait pas d’une loi criminelle ou pénale, mais d’une simple consigne administrative. Ce sont les directeurs d’école qui devront examiner la tenue vestimentaire des enseignants et des enseignantes. Beau climat de travail. Legault a reproché aux journalistes d’avoir « piégé » ses ministres. Je m’inquiète plus de l’incompétence de son gouvernement que de la malhonnêteté des médias.
Le débat est mal engagé. Il ne s’agit plus d’un choix entre la laïcité et la religiosité, mais bien d’un affrontement entre le Québec français et le Québec multiethnique. Personne ne semble s’intéresser à la religion dans cette affaire. Les commentateurs du Journal de Montréal soutiennent la loi 21 en disant que le Québec a le droit d’être distinct du Canada anglais. Ils font une comparaison idiote entre la loi 21 et la loi 101. Y a-t-il présentement au Québec une montée de l’intégrisme religieux qui puisse être comparée à l’influence de la culture anglophone ? On n’a jamais vu aucun juge, aucun policier, ni aucun procureur de la couronne porter un signe religieux visible. Quant aux enseignants qui en portent, on aurait de la difficulté à en trouver une centaine dans toute la province. Faut-il troubler la paix sociale pour un problème imaginaire qui a été créé de toutes pièces par la Commission Bouchard-Taylor ?
Je soupçonne la CAQ de vouloir récupérer à son profit un sentiment de xénophobie. La CAQ n’oserait pas critiquer ouvertement l’immigration massive par peur d’être accusée de « racisme ». Mais elle envoie subtilement un message anti-immigrationniste par le biais de la laïcité. Les partisans de la CAQ s’imaginent que la loi 21 va « remettre les musulmans à leur place ». Pour l’instant, il n’y a que le crucifix qui ait perdu sa place.
Si la présence de l’islam dérange au Québec, il faut interdire l’immigration musulmane. Mais si l’on accepte des immigrants musulmans, il faut respecter leur droit de pratiquer librement leur religion, surtout lorsque ça n’affecte pas, en pratique, leur travail d’employés de l’État.
Le bienheureux Charles de Foucault (1858-1916) reprochait à un Français laïcard d’Algérie de se moquer d’un musulman qui faisait sa prière : « Il est mieux que toi, car il honore son Dieu. Toi, tu ne respectes même pas le tien. »
*Le crucifix du Salon bleu de l’Assemblée nationale sera enlevé quand le projet de loi 21 sur la Laïcité sera voté.
Les deux tiers des Québécois pour conserver le crucifix, les députés à l’unanimité contre
Par Pour une école libre au Québec
Il est assez dommage que les Québécois ne considèrent plus le crucifix que comme objet « patrimonial » (à moins que ce ne soit la formulation du sondage qui donne cette impression). Au fait, pour contrebalancer le futur retrait du crucifix, les Québécois pourraient mettre des croix sur leur propriété, imaginez le spectacle des crucifix ornant les rues sur les deux côtés ! — A. H.
Soixante-trois pour cent des citoyens croient que « les croix et autres symboles religieux qui ornent les institutions publiques devraient rester à leur place, car ils font partie du patrimoine », révèle un sondage Léger réalisé du 22 au 26 mars pour le compte de la CAQ.
Les citoyens en région sont les plus attachés à l’héritage catholique (68 %), alors que les habitants de Montréal et ses environs le sont un peu moins (59 %).
Entretemps, les députés québécois [103 des 125 étaient présents] ont voté à l’unanimité pour retirer le crucifix du Salon bleu de l’Assemblée nationale alors qu’en 2008 ils avaient voté à l’unanimité pour son maintien.
Le Québec est un lieu singulier où les députés votent des textes importants à l’unanimité.
C’est ainsi que le 14 décembre 2000 l’Assemblée nationale du Québec vota une motion de blâme adoptée à l’unanimité et sans débat contre Yves Michaud provoquant une crise importante au sein du Parti québécois entre les défenseurs et les détracteurs de Michaud. En janvier 2011, un total de 51 députés péquistes ont exprimé leurs regrets ou excuses concernant l’affaire Michaud.
L’ancien ministre Jacques Brassard commentait ainsi ce qui se passa en juin 2005, « l’Assemblée nationale avait modifié à l’unanimité et à toute vapeur sans vote nominal la Charte des droits. Résultat : abolition, à toutes fins utiles [en pratique], de la liberté de choix des parents en matière d’enseignement religieux et moral... »
Le seul symbole canadien-français au Salon bleu de l’Assemblée nationale : le crucifix
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : LeStudio1 - 2019/Flickr
Eh oui ! Le seul symbole canadien-français au Salon bleu de l’Assemblée nationale est le crucifix, promis au relèguement à une position obscure, au lieu de surplomber le trône et les députés. Du moins c'est le seul qui occupe une position aussi importante. Et le gouvernement du Québec a voté pour qu'il soit retiré une fois la charte sur la laïcité votée, tout cela pour imiter vaguement une certaine « laïcité républicaine française », qui n’est pas notre modèle.
Vous pourrez remarquer que de nombreux insignes de la monarchie britannique ornent cette salle, dont deux à des places d'honneur, qui ne représentent sûrement pas le Canadien-Français, d'où l'étrange idée d'enlever le crucifix¹. Or, les monarques britanniques étant aussi chef de l'église anglicane, devrait-on y voir là de la partialité de la part du gouvernement en terme de symboles religieux (si on peut les considérer comme anglicans²) ?
N'oublions pas que le gouvernement n'a pas l'intention d'interdire les insignes religieux des autres religions à l'Assemblée nationale.
Au fait, la prochaine croix visée sera-t-elle celle du Mont-Royal ou celle du drapeau du Québec ? Ainsi, d’après Horizon Québec Actuel :
Au lieu de s’attaquer aux symboles de la domination coloniale britannique, ces laïcards débridés ont décidé de mener une guerre sans merci à l’unique symbole de la présence canadienne-française dans notre Assemblée nationale.
Des « souverainistes » veulent rejeter le crucifix catholique, mais laissent des symboles anglicans :
Lire la suiteSteve E. Fortin a été le premier à mener la charge dans les colonnes du Journal de Montréal :
La laïcité institutionnelle ne saurait faire d’exception en ces lieux aussi symboliques que l’Assemblée nationale, même au nom du patrimoine. Il existe nombre d’endroits qui accueilleront avec dignité et respect cet élément important de notre histoire.
Péchant par ignorance — ou peut-être par omission, ce qui serait plus grave — M. Fortin ne dit rien sur les symboles monarchistes britanniques se trouvant au-dessus de la chaise du président de l’Assemblée. Pour la forme, rappelons que la devise de la Grande-Bretagne est « Dieu et mon droit »².
Exit Jésus-Christ
Par l’historien Jean-Claude Dupuis, Ph. D. — Photo (rognée) : Wikimedia Commons
L’Assemblée nationale vient d’expulser symboliquement un étranger qui dérangeait les « valeurs québécoises », Jésus-Christ.
Durant la campagne électorale, François Legault avait promis de garder le crucifix au Salon bleu. Il a trahi sa parole pour obtenir le soutien de Québec Solidaire et du Parti Québécois dans l’affrontement qui s’annonce avec Ottawa autour de la loi sur la laïcité. La droite molle finit toujours par appliquer le programme politique de la gauche.
La loi 21 ne passera probablement pas le test de la Charte canadienne des droits et libertés. Comment interdire à une policière de la SQ de porter un hidjab après que la Cour suprême ait permis aux agents de la GRC de porter un turban ? La Cour suprême pourrait profiter de cette cause pour s’arroger le droit de contrôler la légalité de la clause nonobstant. Mais Legault se fera du capital politique en se présentant comme le « défenseur de l’identité québécoise », avec l’appui des deux partis souverainistes de l’opposition. Stratégie machiavélique qui pourrait se retourner contre lui. La Providence a ses vues. En 1859, le cardinal Pie avait dit à Napoléon III : « Si le temps n’est pas venu pour Jésus-Christ de régner, le temps n’est pas venu pour les gouvernements de durer. »
Le Premier ministre aurait dû se souvenir de certains passages de la Sainte Écriture : « Les princes seront jugés plus sévèrement. – Celui qui aura témoigné pour moi devant les hommes, je témoignerai pour lui devant mon Père. – Que sert à l’homme de gagner un empire, s’il vient à perdre son âme ? » Mais François Legault ne croit probablement ni à Dieu ni à Diable. C’est son droit. Pas besoin de croire à l’Enfer pour y aller.
Lire la suiteLe maire Jean Tremblay désapprouve le retrait du crucifix au conseil municipal de Montréal
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (rognée) : Khayman/Wikimedia Commons
Mercredi, l’excellent ex-maire Jean Tremblay, qui a dirigé la municipalité de Saguenay pendant 20 ans entre 1997 et 2017, a déploré le geste de l’Hôtel de ville de Montréal, d’après TVA Nouvelles :
Jésus-Christ est venu il y a 2000 ans et il a été extraordinaire. Il n’a fait que de bonnes choses. Pourquoi on en veut tant à cet homme là? Qu'est-ce qui fait qu'on le déteste et qu'on ne veut plus lui voir la face?
En effet, les athées ne peuvent nier que Jésus-Christ a historiquement existé en tant qu’homme, s’ils ne croient pas en Dieu, pourquoi voudraient-ils décrocher l’image de Celui qu’ils ne considèrent que comme un homme ? Cela devrait-il nous amener à croire qu’ils perçoivent Dieu dans la personne de Jésus, puisqu’ils veulent décrocher Son image ? Ce ne serait alors pas tellement des gens qui ne croient pas que des gens qui ne veulent pas croire. Mais s’il y a des catholiques croyants parmi ceux qui ont pris la décision de mettre bas le crucifix, honte à eux !
Le maire Tremblay, célèbre pour son combat judiciaire jusque devant la Cour suprême afin de continuer de pouvoir réciter la prière au conseil municipal, combat malheureusement perdu, a affirmé, selon TVA Nouvelles : « qu’on est en train de s’autodétruire » en prenant ce genre de décisions. « On a tout intérêt à mettre en pratique ce que Jésus nous a dit », a-t-il jugé. « Nous devons nous en servir. Montréal fait fausse route. »
Le maire Tremblay a appelé le Premier ministre Legault à ne pas imiter la Ville de Montréal en ce qui regarde le crucifix du Salon bleu de l’Assemblée nationale : « Selon moi, il devrait rester là. Ceux qui n’ont pas la foi devraient au moins respecter le côté patrimonial du crucifix », a-t-il insisté.
La rectitude politique n'en finit plus de massacrer Noël
Par Eric Pilon (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : The Nectarine, Times Colonist, CTV News/ Voici la source de la photo : ExposureToday, CC0
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La logique veut que la période des Fêtes soit réjouissante, mais elle vient pourtant avec son lot de boycottages et de mises à l'index d'éléments ou d'événements rattachés à Noël. Que ce soit un CIUSS qui renie le sapin de Noël, ou encore des classiques rejetés par des stations de radio pour des raisons XYZ, Noël, en ces temps où le mot d'ordre est la diversité, est attaqué de tous bords tous côtés.
Dernière manifestation de ce mépris dirigé à l'endroit de cette fête traditionnelle : le conseil de ville de Victoria, en Colombie-Britannique, a décidé de remanier les décorations pour les rendre plus « laïques ». Un conseiller, Ben Isitt, l'a avoué publiquement : les décorations de Noël ont une connotation trop religieuse. « Je ne veux pas de poinsettias. C'est un symbole de la foi chrétienne », a-t-il déclaré, lui qui a également remis en question l'éclairage du séquoia géant à la place du Centenaire, à l'extérieur de l'hôtel de ville.
Que le Canada se soit bâti sur le socle de la chrétienté n'a aucune importance pour Isitt. « Les musulmans, à moins d'être de familles mixtes, n'ont pas d'arbres de Noël chez eux. Les Juifs, comme moi, n'ont pas d'arbres de Noël [non plus] », a-t-il lancé, rappelant le principe [laïciste*] de la séparation de l'Église et de l'État.
La ville, selon lui, doit donc s'assurer que les décorations soient « inclusives ». Ses collègues du conseil se sont rangés à ses arguments.
Chez nos voisins ontariens, c'est Jésus qui a mauvaise presse. Du moins à Kitchener, plus précisément au Marché Christkindl. Malgré son nom, ce marché ne reflète aucunement l'homme dont Noël tire son origine. Le 6 décembre dernier, un pasteur, Jacob Reaume, n'a pu livrer un message sur Jésus lors de la soirée d'ouverture du marché parce que des employés de la ville ont coupé le son de son micro.
« Je pensais que c'était probablement un accident, une sorte de difficulté technique, mais j'ai ensuite regardé autour de moi et j'ai réalisé que, non, c'était intentionnel », a relaté M. Reaume, qui s'est par la suite emparé de deux autres micros sur scène, avec les mêmes résultats. La foule, voyant que les choses ne tournaient pas rond, s'est avancée pour écouter ce qu'il avait à dire.
Sur Twitter, le pasteur s'est permis une remarque sarcastique : « Dire que vous ne pouvez pas lire l'histoire de Noël dans un marché de Noël, c'est comme dire que vous ne pouvez pas cuisiner des côtes levées lors d'un un ribfest ».
[...]
Sur ce, joyeux Noël.
*CQV
Un conseiller municipal veut ôter les décorations de Noël pour ne pas offenser les musulmans
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Lisa Zins/Flickr
Encore un épisode de la Guerre Contre Les Lumières De Noël Et Les Pains D’Épices En Forme De Bonshommes De Neige… qui a pour cible réelle l’enfant Jésus. C’est une curieuse façon d’attaquer Noël que d’affronter courageusement des pots à fleurs associées à Noël. Une curieuse attaque que celle qui consiste à combattre des choses qui ne sont pas essentiellement attachées à Noël, comme : sapin de Noël, poinsettia, houx, lumières de Noël, sucre candi ; Don Quichotte n’aurait pas fait mieux. Peut-être que ce conseiller municipal n’a pas une crèche de Noël à laïciser.
En tout cas, le prétexte est que cela risque d’offenser les musulmans, bien que certains s’en accommodent. Il y a pourtant un élément que ce conseiller devrait retenir, c’est qu’il est impossible de plaire à tout le monde. Toujours est-il que je ne défends pas les poinsettias comme partie intégrante de la Nativité du Christ, mais parce qu’ils sont attaqués en fonction du Christ. Extrait de Infowars :
Un conseiller municipal de Victoria, au Canada, a réussi à obtenir un examen des décorations de Noël de la ville après qu’il eut exprimé ses préoccupations devant le fait que des choses comme les arbres de Noël ne sont pas assez laïques et doivent être plus « diverses », car elles peuvent offenser les musulmans.
[…]
« Je ne veux pas de poinsettia. C’est un symbole de la foi chrétienne », s’est-il plaint, ajoutant que le séquoia principal de la ville ne devrait pas être illuminé et transformé en arbre de Noël, car ce n’est pas assez « inclusif » et peut choquer les musulmans.
[…]
Cependant, le conseiller Sharmarke Dubow, qui est musulman, a dit qu’il n’avait pas de problème avec l’arbre de Noël...