La position des chefs de partis canadiens sur la vie, la famille et la liberté
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ishmael n. daro/Flickr
Ottawa, Ontario, 16 septembre 2021 (LifeSiteNews) — Les élections fédérales canadiennes approchent à grands pas et les Canadiens se demandent peut-être quelle est la position des différents candidats sur les questions relatives à la vie, à la famille et à la liberté. Cet article donne un aperçu des idées et des votes des chefs des partis fédéraux les plus en vue.
L’actuel premier ministre a constamment pris des positions contraires aux valeurs des Canadiens pro-vie et, bien qu’il soit un catholique baptisé qui s’est marié dans l’Église, il a admis être en décalage avec la foi catholique. En 2009, Justin Trudeau a déclaré : « En tant que politicien, j’ai des positions politiques sur le mariage gay et sur l’avortement qui ne ressemblent pas du tout à celles de l’Église catholique. »
Trudeau a constamment défendu des positions anti-vie, concernant à la fois l’avortement et l’euthanasie, et a même qualifié l’avortement de « droit fondamental » en faisant référence à son opposition à la motion d’un député conservateur visant à condamner l’avortement sélectif en fonction du sexe.
Sous la direction de Trudeau, l’euthanasie a été officiellement légalisée et il a voté pour étendre la portée de l’euthanasie en appuyant le projet de loi C-7. Ce projet de loi permet aux Canadiens d’être plus facilement tués par des médecins, même s’ils sont malades mentaux.
Trudeau a même voté contre le projet de loi C-510, qui visait à protéger les femmes enceintes contre la coercition à l’avortement.
Trudeau a soutenu publiquement diverses causes LGBT et a été le premier premier ministre canadien à défiler dans un défilé de la fierté.
Trudeau a soutenu le projet de loi C-10, qui permettrait au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes de réglementer l’Internet et les médias sociaux conformément à sa réglementation sur les services de radiodiffusion.
Récemment, Trudeau a également alimenté la peur et inculqué une mentalité de ségrégation aux Canadiens en diabolisant les Canadiens qui choisissent de ne pas prendre les nouveaux vaccins COVID-19 comme des « anti-vaxx », un danger pour la société.
Lire la suiteUne campagne de financement pour diffuser la culture de la vie, de la famille et de la Foi à Québec
Geneviève de Vriendt, membre de l'équipe de Campagne Québec-Vie.
Par David McLoone — Traduit par Campagne Québec-Vie
27 août 2021, Québec (LifeSiteNews) — Alors que l’héritage catholique du Québec est rapidement oublié et enterré, une jeune femme courageuse de la province a entrepris de restaurer la culture de la foi, de la famille et de la vie dans la région.
Geneviève De Vriendt, une jeune fille de 16 ans passionnée par la vie et la foi, est membre du groupe chrétien pro-vie du Québec, Campagne Québec-Vie, dont la mission est « de construire une société chrétienne qui défend la foi, la famille et la vie, de la conception à la mort naturelle ».
À cette fin, Geneviève De Vriendt a déclaré à LifeSiteNews qu’elle avait entrepris de créer un « bureau permanent de la foi, de la famille et de la vie à Québec », comprenant le personnel et le matériel nécessaires pour promouvoir cette cause dans toute la province.
« Notre plan est de promouvoir un retour à la Foi et à la Vie pour le Québec, en commençant par sa capitale », a-t-elle ajouté.
Le président de Campagne Québec-Vie, Georges Buscemi, a récemment accordé une entrevue au Dr Thomas Ward de l’Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille. Buscemi a expliqué dans l’entrevue que le Québec avait autrefois un lieu unique dans l’histoire de l’Amérique du Nord en tant que « microcosme de la chrétienté dans une mer de protestantisme ».
« Des religieux et des religieuses dirigeaient les hôpitaux et les écoles. L’écrasante majorité de la population assistait régulièrement à la messe. Les familles nombreuses de 8, 9, 12 enfants… n’étaient pas du tout rares », a déclaré M. Buscemi.
Cependant, dès le début des années 1960, l’enseignement catholique a subi un coup dur de la part du nouveau gouvernement libéral qui a retiré le système scolaire à l’Église, le sécularisant complètement, a expliqué M. Buscemi. « Pendant ce temps, l’esprit du temps alimenté par les médias dictait que le “Québec était en retard” sur le plan économique, en raison de son style d’éducation catholique/classique. Les Québécois devaient répondre aux “besoins d’aujourd’hui” en devenant plus libéraux et plus avisés sur le plan économique. »
Mais les dégâts causés « par la sécularisation du système éducatif n’ont pu être égalés que par ceux qui se sont produits dans le système de santé », a ajouté M. Buscemi. « Les hôpitaux gérés par l’Église et remplis de religieuses en habit ont rapidement été remplacés par des hôpitaux gérés par l’État. Ceux-ci ont très vite commencé à autoriser les stérilisations et à distribuer des contraceptifs. Le système de santé publique a aussi lancé la création de centres d’avortement. »
Lire la suiteSur les causes de l’effondrement de l’Église au Québec, et sur ce qui la redressera — par Georges Buscemi
Ruines de l'église incendiée Saint-Jean-Baptiste de Morinville en Alberta, à laquelle il a sans doute été mis feu criminellement, peut-être en réaction de la prétendue culpabilité de l'Église dans l'« affaire » des pensionnats autochtones, martelée par les médias et le gouvernement. Évidemment, il s'agit d'une autre province, mais le pays est le même, et le nom, tant de la ville que de l'église, évoque bien le malheureux Québec.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Ce qui suit est un entretien entre le Dr Thomas Ward, président de l’Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille (dont l’acronyme anglais est JAHLF) et Georges Buscemi, membre fondateur de l’Académie et président de Campagne Québec-Vie, sur les causes de l’effondrement de l’Église au Québec, autrefois berceau du catholicisme en Amérique du Nord, sur ce qui la redressera au milieu du chaos libéral grandissant.
L’Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille a été fondée par des laïcs en 2017 suite au changement radical de l’Académie pontificale Jean-Paul II, et au renvoi consécutif de la quasi-totalité de ses membres conservateurs (dont plusieurs ont participé à la fondation de JAHLF), opéré par le pape François en 2016. JAHLF a pour but de poursuivre les objectifs de l’ancienne Académie Jean-Paul II, ainsi que ceux de l'ancien Institut pontifical Jean-Paul II sur le mariage et la famille déclare, le site internet de JAHLF :
En octobre 2017, la nouvelle Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille (JAHLF) a été créée pour poursuivre les mêmes objectifs que l’Académie pontificale pour la vie originelle, fondée en 1994 par saint Jean-Paul II pour l’étude interdisciplinaire sur la vie humaine dans toutes ses étapes et sa défense. Déjà en 1981, le Pape Jean-Paul II avait fondé l’Institut pontifical Jean-Paul II sur le mariage et la famille, pour étudier le berceau de la vie humaine : le mariage et la famille. La JAHLF reprendra l’étude tant de la vie humaine que du mariage et de la famille humaine.
Elle a été fondée par quelques anciens membres de l’Académie pontificale pour la vie, dont un ancien professeur de l’Institut pontifical Jean-Paul II pour le mariage et la famille.
Entretien entre le Dr Thomas Ward, président de l’académie « JAHLF », et Georges Buscemi
TW : Le Québec a eu une merveilleuse histoire d’activité missionnaire à travers le monde. Pouvez-vous expliquer l’effondrement apparent de l’Église au Québec ?
GB : L’effondrement de l’Église au Québec remonte à une période que les historiens appellent « la Révolution tranquille », qui a commencé à la fin des années 50, avec la mort d’un éminent leader de « droite », le Premier ministre de la province, Maurice Duplessis.
Jusqu’à cette époque, le Québec était une anomalie sur le continent nord-américain : un microcosme de la chrétienté dans une mer de protestantisme. Au Québec, l’Église et l’État étaient intimement liés. Des religieux et des religieuses dirigeaient les hôpitaux et les écoles. L’écrasante majorité de la population assistait régulièrement à la messe. Les familles nombreuses de 8, 9, 12 enfants (mon propre professeur de physique venait d’une famille de plus de 20 enfants) n’étaient pas du tout rares. Cependant, la poussée démographique particulièrement intense qui a suivi la Seconde Guerre mondiale a servi de prétexte à l’intervention de l’État dans les écoles et les hôpitaux. On disait qu’il n’y avait pas assez de religieux pour tout le monde. Les laïcs devaient avoir leur heure, évinçant les religieux et les religieuses de ces rôles cruciaux.
Lire la suiteUn tribunal français retire 6 enfants à une famille de dix enfants après un conflit sur la scolarisation dans des écoles catholiques
Quatres enfant de la famille Graham.
Par Dorothy Cummings McLean — Traduction par Jeanne Smits
Orne, France, 27 mai 2021 (LifeSiteNews) — Un couple britannique qui espérait voir un juge l’aider à régler un différend concernant la scolarisation de leurs enfants en France a été stupéfait de voir le tribunal décider plutôt de les placer dans des foyers d’accueil.
Les six enfants sont tous catholiques, et les deux petites filles — âgées de 9 et 10 ans — ont été placées chez un couple qui, selon leur mère, refuse de les emmener à la messe mais leur a appris « à faire des prières musulmanes ».
L’une des sœurs adultes des enfants a déclaré à LifeSiteNews par courriel que les quatre frères et sœurs majeurs sont « très choqués » par la saisie des six enfants mineurs, ajoutant que leurs plus jeunes frères et sœurs veulent simplement rentrer à la maison.
« Moi et mes frères et sœurs aînés sommes très contrariés par le fait qu’ils soient placés, et c’est très dur quand les enfants demandent : “Quand pourrons-nous rentrer à la maison ?”, et que nous n’avons pas de réponse », a déclaré Georgina Graham, 21 ans.
David et Clare Graham se sont établis en France en 2005 pour y trouver « une vie meilleure », ainsi que l’a expliqué Clare à LifeSiteNews. Comme la Grande-Bretagne faisait alors partie de l’Union européenne, les Britanniques étaient libres d’aller vivre et travailler en France. Le coût de la vie dans la campagne française étant moins élevé qu’au Royaume-Uni, les Graham pouvaient s’y offrir une maison plus grande.
À l’époque, le couple avait quatre enfants nés au Royaume-Uni. Aujourd’hui, ils ont dix enfants en tout, dont six nés en France. Les quatre aînés sont majeurs et deux d’entre eux, des garçons, sont en Grande-Bretagne. Deux des filles, âgées de 22 et 21 ans, vivent toujours en France et aident leurs parents à s’occuper de leurs quatre plus jeunes frères et de leurs deux petites sœurs. David a subvenu aux besoins de sa famille en continuant à exercer son métier de maçon en France, en effectuant des rénovations et en réparant des toitures, généralement pour d’autres Britanniques expatriés.
Alors que David, 55 ans, est sans religion, Clare, 51 ans, est une fervente catholique. Parce qu’elle s’est opposée aux « inepties » enseignées dans les écoles publiques (laïques) près de chez elle — et parce que ces écoles donnent des contraceptifs à leurs élèves, entre autres — les Graham ont retiré quatre de leurs enfants du système scolaire public il y a quatre ans.
Lire la suiteUn livre analysant la décadence occidentale : La fin d’un monde ― Oui, c’était mieux avant !
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (rognée) : Oleg Magni/Pexels
Patrick Buisson, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy duquel il s’est distancié, vient de publier le livre La fin d’un monde ― Oui, c’était mieux avant ! dans lequel il décrit plusieurs causes de la décadence actuelle en Occident.
J’en retiendrai au moins trois : la perte du sens religieux, Vatican II et l’individualisme qui se cristallise maintenant en isolement :
1. La perte du sens religieux
Depuis les deux derniers siècles, mais surtout dans les dernières décennies, l’athéisme et le laïcisme ont sapé le sens religieux chez les gens ordinaires. Ayant perdu les raisons de vivre qui étaient celles de leurs ancêtres, souligne Patrick Buisson, mais aussi celles de mourir, il s’est ainsi formé un terrain propice à la panique qui a pris place en mars 2020, selon Le Figaro (via PÉLQ) :
La pandémie de la Covid-19 aura fait en France environ 65 000 morts pour l’année 2020. Soit une surmortalité de 9 % par rapport à 2019. Sans doute les historiens s’interrogeront-ils devant le désarroi si ce n’est la panique qui se sont emparés des pouvoirs publics et d’une grande partie de la population face à un phénomène aux effets, somme toute, limités, sans commune mesure en tout cas avec les grands fléaux qui avaient jusque-là accablé l’humanité. Il est vrai qu’au-delà des polémiques qui incriminèrent l’impuissance et l’impéritie de l’État, les questions que posait l’expansion du virus n’étaient pas de celles auxquelles la classe politique avait l’habitude de répondre. Métaphysiques ? Probablement. Anthropologiques ? Sans aucun doute. Civilisationnelles ? À coup sûr.
Le problème à résoudre tenait de la quadrature du cercle. Comment faire en sorte que le risque puisse être accepté par le plus grand nombre pour ne pas avoir à désorganiser ou à interrompre trop longtemps toute vie sociale quand la mort n’était plus considérée comme le terme naturel de l’existence, mais comme un dysfonctionnement d’ordre technique, un accident possiblement évitable ? Question de masques et de respirateurs, de gestes barrières et de distances sociales.
Comment proposer aux Français une lecture rassérénante de l’événement quand avaient disparu, en l’espace de quelques décennies, les principaux pourvoyeurs de sens, ces messianismes qui ravitaillaient, hier encore, la multitude en espérance disaient les uns, en utopies cinglaient les autres, mais qui tous, à travers un grand récit, avaient eu au moins le mérite jusqu’à un passé récent d’approvisionner les hommes en raisons de vivre et surtout — c’était là le plus difficile — en raisons de mourir ?
Bien qu’intéressante, je ne trouve pas entièrement fondée l’explication de M. Buisson sur le comportement gouvernemental. Macron, pour ne parler que de lui, aurait-il pu, s’il avait une bonne volonté, empêcher la panique engendrée et entretenue par les médias, et il faut bien le dire, par le gouvernement ? Vu la férocité des mesures prises ainsi que leur manque de compassion, je ne pense pas que le gouvernement eût voulu éviter cette panique qui a, cependant, trouvé une aire dégagée de tout rempart spirituel pour souffler ses frissons.
Lire la suiteFace au laïcisme ou l’oubli de la doctrine du Christ-Roi
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (modifiée) : Hermitage Museum/Wikimedia Commons
Le mirage du laïcisme, ou de ses variantes multiculturalistes vaguement déistes, a entraîné maints maux dans son sillage, comme la perte des droits les plus fondamentaux basés sur les devoirs de l’Homme, comme le droit à la vie de l’enfant à naître basé sur son devoir d’Homme de connaître, aimer et servir Dieu. Car la « liberté » illimitée prônée par le laïcisme, qui rejette toute révélation ou nature, ne se base sur rien et peut donc être abrogée en tout ou en partie selon les courants de pensée et les circonstances. Tandis que la loi civile reposant sur les droits et les devoirs de la loi naturelle, qui vient de Dieu, assure dans leurs limites des garanties immuables ; mieux, si elle reconnaît les droits et devoirs fondés sur la loi surnaturelle elle facilite l’accès à la vie éternelle.
À cause du laïcisme, l’on a vu et l’on voit le divorce, la contraception, l’avortement, l’euthanasie, la fécondation in vitro et tous ses dérivés, l’homosexualité, le transgenrisme, les cours d’« éducation sexuelle » et autres aberrations être permis ou imposés à tous par l’État.
Mais il y a pire, tous ces maux découlent du fait plus grave que l’État refuse de reconnaître l’Église fondée par Dieu, l’Église catholique, induisant en erreur des millions d’âmes au sujet de leur salut éternel.
Quoi qu’il en soit, l’État laïciste est athée en pratique, car ne reconnaissant aucun droit religieux, ou reconnaissant comme l’État vaguement déiste toutes les religions ce qui revient à n’en reconnaître aucune, il le méprise quand arrive une situation critique (ou qui semble l’être…). Ainsi, avec la « pandémie » l’État foule aux pieds les droits les plus sacrés de l’Église, comme celui de tenir librement le culte dû à Dieu.
Lire la suiteConfinement au Québec : 250 personnes au cinéma, mais seulement 10 à la messe…
Par Léo Kersauzie (Médias Presse Info) ― Photo : serhii bobyk/Freepik
Les autorités du Québec pourraient-elles expliquer pourquoi, sous prétexte de la situation sanitaire, elles permettent aux cinémas d’accueillir jusqu’à 250 personnes mais ne permettent pas aux églises d’accueillir plus de 10 personnes pendant un office religieux ?
Même le cardinal Gérald Lacroix, archevêque de Québec, pourtant très soumis aux directives sanitaires, a publié un communiqué sur le site web de l’archidiocèse dans lequel il dit que les croyants « ne peuvent pas comprendre pourquoi l’accès à leurs lieux de culte reste limité à 10 personnes dans la zone rouge alors que les cinémas peuvent accueillir jusqu’à 250 personnes. »
Dans son communiqué empreint de langue de bois, le cardinal, poussé dans le dos par les fidèles catholiques, finit par qualifier les actuelles mesures de « déraisonnables et injustes » et cite l’exemple de familles en deuil qui ne peuvent « accompagner un être cher à l’église et lui offrir des obsèques chrétiennes alors que, parfois dans le même quartier, il est possible d’en rassembler 250 dans un cinéma ».
Le premier ministre François Legault avait annoncé le 16 février que les cinémas, les piscines intérieures et les gymnases intérieurs rouvriraient le 26 février dans toute la province, y compris ceux situés dans les zones qui sont toujours dans la zone de confinement stricte « rouge ».
Mais les lieux de culte ne peuvent accueillir que 10 personnes pour les différentes célébrations et 25 personnes pour les funérailles.
Le cardinal Lacroix a écrit que les catholiques « ne peuvent pas garder le silence sur les décisions prises par les autorités, qui nous laissent une impression de discrimination contre les communautés religieuses ». Il a invité les catholiques à contacter leurs députés pour exprimer leur « point de vue ».
« Si les magasins et les centres commerciaux sont ouverts au public conformément aux mesures appropriées, il n’y a aucune raison pour que les lieux de culte ne fonctionnent pas dans les mêmes conditions »
Des propos qui restent bien timorés au regard de la situation.
L’archevêque d’Arequipa s’élève contre la fermeture des lieux de culte au Pérou
Mgr Javier Del Rio Alba, archevêque d'Arequipa au Pérou.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo :
L’archevêque d’Arequipa au Pérou, Mgr Javier Del Rio Alba, proteste contre la fermeture totale des lieux de culte dans le cadre d’un renforcement des mesures de confinement dans le pays, devant durer tout le mois de février, rapporte la FSSPX.News :
« Ainsi, on ordonne la fermeture totale des lieux de culte dans presque tout le Pérou, tandis que dans les mêmes endroits, les banques, les centres commerciaux et même les restaurants sont autorisés à fonctionner, avec une jauge de 50 % de leur capacité normale d’accueil », ironise le prélat, qui va jusqu’à dénoncer une violation de la Constitution péruvienne, censée prendre « la défense de la personne humaine ».
Un gouvernement matérialiste :
L’attitude des pouvoirs publics n’étonne pas outre mesure l’archevêque d’Arequipa, puisque ceux-ci sont les premiers à prôner cet « individualisme matérialiste de la “culture du déchet” qui embrasse l’avortement et l’euthanasie promus par le parti au pouvoir ».
Le ministre de l’Intérieur de France : « la loi de la République est supérieure à la loi de Dieu »…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (côtés flous rajoutés) : AdobeStock
Le ministre de l’Intérieur de France, Gérald Darmanin, a déclaré sur France Inter, au sujet d’imams qui refusent de signer la « charte de l’islam » de France proposée par le gouvernement français, « nous ne pouvons plus discuter avec des gens qui refusent d’écrire sur un papier qu’ils sont parfaitement compatibles évidemment avec les lois de la République, que la loi de la République est supérieure à la loi de Dieu ».
Il a même réitéré sa profession de laïcisme. D’après RT France :
Gérald Darmanin a de nouveau évoqué cette question ce 2 février sur CNews, cette fois en déclarant face au journaliste Pascal Praud : « Il y a un moment où l’Etat doit s’imposer et dire que la loi est au-dessus de la foi. »
La réponse à l’énoncé « la loi de la République est supérieure à la loi de Dieu » est évidemment : non. Les lois de Dieu, du vrai Dieu et non celui professé par l’islam, sont supérieures aux lois humaines. Dans le même ordre d’idées, dire qu’« il y a un moment où l’Etat doit s’imposer et dire que la loi est au-dessus de la foi » est tout aussi faux, du moins par rapport à la foi catholique.
Mais voyons quelles sont les circonstances d’un tel propos.
« La charte de l’islam » est un texte qu’Emmanuel Macron voulait pour sa lutte contre ce qu’il appelle le « séparatisme », suite à des meurtres de nature terroriste et d’origine islamique. Ledit texte contient une déclaration selon laquelle la foi musulmane est compatible avec la laïcité. Selon France 24 :
Lire la suiteAprès plusieurs semaines de négociations, le Conseil français du culte musulman (CFCM), organisme chargé de représenter l’islam auprès des pouvoirs publics, a formellement approuvé, dimanche 17 janvier, une « charte des principes » de l’islam de France.
Le texte, réclamé par Emmanuel Macron en novembre dans le cadre de son offensive contre les séparatismes, affirme la « compatibilité » de la foi musulmane avec la laïcité, « l’égalité homme-femme » et rejette « l’instrumentalisation de l’islam à des fins politiques ».
Les vœux de Macron pour 2021
Emmanuel Macron.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo (rognée) : president.gov.ua/Wikimedia Commons
Non, je n’ai pas regardé, le 31 décembre, les vœux d’Emmanuel Macron. Il y a de meilleures façons de passer la dernière soirée de l’année, et de toute façon, il ne s’agissait que d’un exercice de communication. Nous sortons d’une année désastreuse, marquée par des choix politiques qui s’en sont simultanément pris à nos libertés, à notre santé, à l’économie réelle. Qu’allait faire Macron, sinon que la crise a été gérée de main de maître et que sous sa bienveillante conduite, tout irait mieux en 2021 ?
Ça n’a pas loupé. Un rapide coup d’œil à la version écrite des vœux du Président confirme que son rédacteur n’a pas innové — mais à l’autocongratulation convenue s’ajoutent des perspectives qui devraient nous alerter.
On s’attendait à ce qu’il dise : « Je suis sincèrement convaincu que nous avons fait les bons choix aux bons moments et je veux vous remercier de votre civisme. De cet esprit de responsabilité collective par lequel nous avons sauvé tant de vies et qui nous permet aujourd’hui de tenir mieux que beaucoup face à l’épidémie. »
C’est ça. Traitements interdits, soignants muselés, grands spécialistes poursuivis, masques idiots, confinements destructeurs… Et pourtant « la » COVID-19 a peiné à tuer, même si la France est dans le peloton de tête des pays affichant la plus forte mortalité attribuée au SARS-COV-2 par million d’habitants. Sur l’ensemble de l’année 2020, on n’enregistre néanmoins aucune surmortalité globale par rapport à l’année précédente. Comme si le virus avait surtout fauché des personnes malades ou fragiles qui seraient mortes de toute façon au cours de l’année…
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