Le Sénat d’Alabama vote une loi pour interdire l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Steve/Flickr
Cet État s’est doté d’une loi qui interdit l’avortement (avec hélas quelques exceptions), dans le but exprès de provoquer le réexamen de l’arrêt Roe c. Wade de la Cour suprême des États-Unis. Je ne sais pas si cette loi empêchera la plupart des avortements ou un grand nombre, car il est question de santé de la mère parmi les exceptions autorisant malgré tout l’avortement. Extrait de la Catholic News Agency :
Le Sénat de l’Alabama a approuvé jeudi un projet de loi qui interdira presque tous les avortements dans l’État. Le projet de loi, qui devrait être signé par le gouverneur Kay Ivey, vise à contester directement l’arrêt Roe c. Wade, rendu en 1973 par la Cour suprême, qui a déclaré inconstitutionnelles les mesures étatiques interdisant l’avortement.
Le Human Life Protection Act (loi sur la protection de la vie humaine ― HB314), si elle est promulguée, fera de la tentative ou de la pratique d’un avortement une infraction criminelle. Les médecins qui pratiquent l’avortement seraient accusés d’un crime de Class A et risqueraient 10 ans de prison ou l’emprisonnement à perpétuité.
La peine ne s’appliquerait qu’aux médecins, et non aux mères, qui, selon les promoteurs du projet de loi, ne seraient pas passibles de sanctions pénales pour avoir subi un avortement.
[...]
La mesure comprend une disposition qui autoriserait les avortements « dans les cas où l’avortement est “nécessaire”* pour prévenir un risque grave pour la santé de la mère de l’enfant à naître ».
Le projet de loi définit un risque grave pour la santé comme un état « nécessitant »* un avortement « pour éviter la mort de la mère ou pour éviter un risque grave d’altération substantielle physique d’une fonction corporelle majeure ».
*Parenthèses rajoutées par A. H.
Les néerlandaises peuvent maintenant enregistrer leurs bébés avortés en tant que personnes
Par Jonathon van Maren ― traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Lynn Greyling/PublicDomainPictures
26 avril 2019 (LifeSiteNews) ― En février 2019, la loi néerlandaise a officiellement changé d'une manière qui s'avère beaucoup plus importante que ce qui avait été prévu initialement. En réponse à une pétition signée par 82 000 personnes, le gouvernement permet maintenant aux gens d'enregistrer leur enfant mort-né comme personne légale dans la Base de données des dossiers personnels, ce qui n'était pas permis auparavant. La pression en faveur de ce changement avait été menée par des mères qui souhaitaient que leurs enfants décédés avant la naissance soient reconnus comme personnes de valeur.
Ce à quoi le gouvernement ne s'attendait pas, c'est qu'une jeune femme qui regrettait profondément d'avoir avorté, soit donc venue faire enregistrer son enfant avorté comme personne légale, ce qu'elle a pu faire puisque les mères peuvent maintenant demander une reconnaissance pour les enfants qui sont morts avant la naissance. Le petit enfant de Yara, qui est mort à quatorze semaines dans une clinique d'avortement d'Amsterdam, était évidemment admissible. Tout parent peut déclarer un enfant décédé avant la naissance, quelle que soit la période de temps, et l'enfant décédé est alors ajouté à la « liste des personnes » néerlandaises à côté des informations concernant le(s) parent(s). Cela signifie que le nom de l'enfant apparaît également sur le site internet officiel du gouvernement, ainsi que sur le registre de population pour les personnes.
La mère en deuil était représentée par Don Ceder, un jeune avocat néerlandais d'origine ghanéenne qui figurait sur la prestigieuse liste "30 under 30" de Forbes et qui est également conseiller municipal du Parti union chrétienne à Amsterdam. Yara s'est adressée à M. Ceder lorsqu'elle a appris que la loi avait changé, estimant que si elle pouvait enregistrer son bébé en tant que personne légale, cet acte symbolique et puissant serait un pas en avant important dans son processus de deuil. Après avoir examiné la loi, M. Ceder a découvert qu'il n'y avait aucune raison qu'un enfant avorté ne puisse pas être enregistré. Le nouveau règlement ne précise pas la cause du décès ou le nombre de temps que la grossesse doit avoir durer comme facteurs selon lesquels l’enfant peut être enregistré, bien qu'on puisse dire sans risque de se tromper que la contradiction cognitive avec laquelle nous traitons la vie prénatale dans l'utérus a probablement provoqué un choc total dans ce scénario particulier.
Lire la suiteLe gouverneur d’Ohio signe un projet de loi protégeant les enfants à naître dont le cœur bat
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : PxHere
Cette loi qui est déjà menacé de poursuite par un puissant organisme pro-avortement, l’ACLU, pourrait être la base de l’annulation du jugement de la Cour suprême des États-Unis Roe c. Wade, rendu en 1973. Extrait de LifeSiteNews :
Le projet de loi d'Ohio visant à interdire l'avortement dès que battement cardiaque du fœtus est détecté est finalement devenu loi jeudi, après une interminable bataille l'an dernier, un vote manquant de peu de surmonter le veto du gouverneur précédent de l'État.
Le projet de loi 23 du Sénat interdirait l'avortement d'un bébé dès que son battement cardiaque peut être détecté (aux alentours de 6 à 8 semaines), sauf en cas de menace physique pour la mère. Les médecins contrevenants risqueraient jusqu'à un an de prison et la suspension ou la révocation de leur permis d'exercice de la médecine (avec en plus des amendes du conseil médical servant à financer les services d'accueil et d'adoption). Les femmes pourraient également poursuivre les avorteurs pour mort injustifiée.
Le projet de loi a été adopté par le Sénat de l'État en mars et par la Chambre des représentants mardi, lors d'un vote par 56 contre 40, rapporte Cleveland.com. Le gouverneur républicain d'Ohio, Mike DeWine, l'a signé plus tard dans l'après-midi, rapporte WOSU.
« La fonction essentielle du gouvernement est de protéger les plus vulnérables d'entre nous, ceux qui n'ont pas de voix », a déclaré DeWine. « Le rôle du gouvernement devrait être de protéger la vie du début à la fin »
[...]
« Y aura-t-il un procès ? Oui, nous comptons là-dessus », a déclaré Ron Hood, représentant républicain de l'État. « Nous sommes excités à ce sujet. Parce que ce sera la loi qui renversera l'arrêt Roe c. Wade. Ou bien, il y a plusieurs choses qu'ils [la Cour suprême] pourraient faire. Ils pourraient laisser la question aux États. »
La section d'Ohio de la très gauchiste American Civil Liberties Union (ACLU) a déjà déclaré qu'elle intenterait des poursuites pour empêcher l'entrée en vigueur de la loi, représentant deux affiliés de Planned Parenthood en Ohio et des centres d'avortement de Cleveland et Dayton.
L’Assemblée législative d’Arkansas adopte une période d’attente de 72 heures pour l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
L’utilité de cette période d’attente, entre une consultation pour un avortement et son exécution, est que la femme peut mieux y réfléchir, loin de la pression de proches ou même d’employés de l’avortoir. En effet, les périodes d’attente sauvent la vie à bien des enfants à naître. Extrait de LiveActionNews :
La semaine dernière, l’Assemblée législative d’Arkansas a adopté un projet de loi visant à porter à 72 heures la période d’attente de 48 heures entre la consultation en matière d’avortement et la procédure d’avortement. Le projet de loi a été approuvé par le Sénat par un vote de 29 à 5, et le gouverneur Asa Hutchinson a déclaré qu’il prévoyait de le signer. Selon l’Associated Press, ce projet de loi est considéré comme « l’un des plus stricts » du pays. Seuls six autres États ont une période d’attente de 72 heures : le Missouri, la Caroline du Nord, l’Oklahoma, le Dakota du Sud et l’Utah.
En mars, l’Arkansas a également adopté une interdiction d’avorter à partir de 18 semaines, qui était aussi, à l’époque, appelée « la plus stricte du pays ». Mais la plupart des Américains préféreraient limiter l’avortement au premier trimestre ou aux trois premiers mois (12 semaines).
En dix ans, neuf États américains ont renforcé leurs lois contre l’euthanasie
Par Alex Schadenberg (Euthanasia Prevention Coalition) — traduit par Campagne Québec-Vie
Margaret Dore a publié cette liste de victoires législatives et judiciaires pour contrer le discours médiatique selon lequel les États-Unis légalisent le suicide assisté.
Au cours des dix dernières années, au moins neuf États ont renforcé leurs lois contre le suicide assisté et l’euthanasie. Ce sont (par ordre alphabétique) :
- L’Alabama : En 2017, l’Alabama a promulgué la Assisted Suicide Ban Act (loi sur l’interdiction du suicide assisté).
- L’Arizona : En 2014, l’Arizona a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- La Géorgie : En 2012, la Géorgie a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- L’Idaho : Le 5 avril 2011, l’Idaho a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- La Louisiane : En 2012, la Louisiane a renforcé son interdiction du suicide assisté et de l’euthanasie.
- Le Nouveau-Mexique : En 2016, la Cour suprême du Nouveau-Mexique a annulé une décision d’un tribunal inférieur reconnaissant le droit au suicide assisté d’un médecin. Le suicide aidé par un médecin n’est plus légal au Nouveau-Mexique.
- L’Ohio : En 2017, l’Ohio a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- Le Dakota du Sud : En 2017, l’Assemblée législative du Dakota du Sud a adopté le Concurrent Resolution 11, s’opposant au suicide assisté par un médecin.
- L’Utah : En 2018, l’Utah a modifié sa loi sur l’homicide involontaire pour y inclure le suicide assisté [si vous suivez le lien, cliquez ensuite sur « status »].
Les médias font la promotion de la légalisation de l’aide au suicide, mais ils ignorent le succès de la prévention de l’euthanasie et du suicide assisté.
Les démocrates bloquent pour la 27e fois le vote d’une loi contre l’infanticide des bébés nés d’un avortement raté
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : FEMA/Bill Koplitz/Wikimedia Commons
Le comportement des démocrates est vraiment abominable, pourquoi donc refuseraient-ils de voter un projet de loi protégeant les enfants nés d’un avortement raté ? En quoi cela entamerait-il le « droit à l’avortement » si cher à leur cœur ? Toujours est-il que pour la 27e fois, les démocrates de la Chambre des représentants refusent d’autoriser un vote sur la question. Extrait de LifeNews :
Nancy Pelosi et les démocrates à la Chambre des représentants continuent de refuser un vote sur le Born Alive Abortion Survivors Protection Act (Loi sur la protection des survivants à l’avortement), qui vise à arrêter l’infanticide des bébés survivant à un avortement et à leur fournir des soins et traitements médicaux.
Mardi dernier, les démocrates à la Chambre ont refusé de voter sur le projet de loi pour la 27e fois, lisant la même déclaration qu’ils ont lue les 26 précédentes fois, à savoir qu’il n’y a pas d’accord bipartisan pour soumettre le projet de loi à un vote. Malgré cette affirmation, les dirigeants républicains ont demandé à plusieurs reprises à Mme Pelosi et aux principaux démocrates de parvenir à un accord pour que le projet de loi fasse l’objet d’un vote.
C’est la 29e fois au total, que les démocrates du Congrès contrecarrent les tentatives des républicains de voter sur un projet de loi visant à fournir des soins médicaux et des traitements aux bébés qui ont survécu à un avortement raté, 27 fois à la Chambre des représentants et deux fois au Sénat.
[...]
Hier, le whip républicain Steve Scalise et la représentante Ann Wagner ont présenté une « pétition de décharge » pour forcer le président de la Chambre Pelosi à tenir un vote. C’est une pétition que n’importe quel membre du Congrès peut signer pour permettre au projet de loi de quitter le comité et d’être renvoyé à la Chambre lorsque le parti qui contrôle le Congrès refuse de permettre un vote à ce sujet.
Le gouverneur du Mississippi signe un projet de loi interdisant l'avortement des bébés dont le cœur bat
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
L’État du Mississippi rejoint le cortège d’États américains qui promulguent des lois protégeant l’enfant à naître à divers stades de son développement, se basant en général sur le battement cardiaque qui est détectable lors de la 6e semaine. Bien qu’acceptant des exceptions et ne protégeant pas l’enfant à naître dès sa conception, cette loi est plutôt un progrès par rapport à l’état actuel des choses dans ce domaine. Cette loi sera sans doute contestée devant les tribunaux comme d’innombrables lois pro-vie qui ont été annulées de cette manière. La Cour suprême des États-Unis, récemment recomposée, sera-t-elle favorable à la Vie? Extrait de LifeSiteNews :
Le Mississippi s'est joint jeudi à une liste croissante d'États, qui interdisent l'avortement dès que le battement de cardiaque fœtal peut être détecté, son gouverneur républicain Phil Bryant signant la mesure en loi.
Les sénateurs de l'État ont approuvé le texte final du projet de loi mardi, qui ne prévoit des exceptions que pour sauver la vie d'une femme ou pour prévenir des dommages à une « fonction corporelle majeure ». Les contrevenants pourraient voir leur permis médical suspendu ou révoqué. M. Bryant, qui a fait de nombreuses déclarations en faveur du projet de loi, l'a signé en loi le 21 mars, rapporte l'Associated Press. Elle entrera en vigueur le 1er juillet.
Il ne serait pas « nécessaire » de tuer un enfant à naître pour sauver la vie de sa mère, ce qui serait de toute façon justifier les moyens par la fin, mais bien au contraire, selon de nombreux obstétriciens-gynécologues. LifeSiteNews continue plus loin :
« Le projet de loi Heartbeat est populaire parce que tout le monde sait que le battement du cœur est un signe de vie », a déclaré le Dr Jameson Taylor, vice-président des politiques du groupe [Mississippi Center for Public Policy]. « L'honnêteté intellectuelle et scientifique exige une remise en question de Roe, une décision vieille de 50 ans fondée sur une science ancienne. Les ultrasons 3-D et 4-D montrent aux femmes que leur enfant à naître est vivant. À six semaines, l'enfant a un cœur qui bat. Peu de temps après, il peut percevoir la lumière, bouger, entendre et goûter. »
L'Utah vote l'interdiction de l'avortement eugénique
Enfant atteint de trisomie 21.
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Vanellus Foto/Wikimedia Commons
Il ne manque plus que la signature du gouverneur pour que ce projet de loi puisse entrer en fonction. C'est un projet de loi qui requiert l'annulation du jugement Roe c. Wade pour être effectif. Extrait de Gènéthique :
Les législateurs de l’Utah, aux Etats-Unis, viennent de voter une loi qui interdira tout avortement de fœtus s’il a été diagnostiqué porteur d’une anomalie génétique telle que la trisomie 21. La loi doit encore passer entre les mains du gouverneur, Gary Herbert, qui « a refusé de dire s'il signerait la loi, mais a ajouté qu'il est généralement un ‘homme pro-vie’ ».
La Chambre des représentants du Missouri adopte le projet de loi pro-vie le plus ambitieux du pays
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Encore un État américain qui est en train de passer un projet de loi qui protégerait grandement l’enfant à naître si le jugement Roe c. Wade était annulé. Extrait de LiveActionNews :
Cette semaine, les législateurs du Missouri House ont approuvé un projet de loi que certains ont qualifié de « projet de loi pro-vie le plus solide du pays ». Le House Bill 126 a été adopté par 117 voix contre 39, et passe maintenant au Sénat. Le Kansas City Star a rapporté que « les républicains ont utilisé le projet de loi “Heartbeat” (battement de cœur), qui interdit l’avortement dès que le battement de cœur fœtal peut être entendu, comme véhicule d’une série de restrictions supplémentaires qui ont chacune attiré des objections vigoureuses des démocrates ». Le président de la Chambre, Elijah Haahr, a résumé les dispositions du projet de loi dans un tweet qui se lit comme suit : « Si le battement cardiaque fœtal est détecté, l’avortement est interdit... L’avortement est interdit si le bébé a atteint l’âge où il peut ressentir de la douleur... Interdis les avortements sélectifs en raison du sexe, de la race ou de trisomie 21 [du bébé]. »
En outre, le Kansas City Star note que le projet de loi « établit un “trigger clause” (clause à déclenchement) qui interdirait complètement l’avortement, sauf en cas d’urgence médicale, [au] Missouri si l’arrêt Roe c. Wade est infirmé par la Cour suprême ».
La Chambre des représentants du Kentucky adopte une loi interdisant l’avortement des bébés trisomiques
Par Calvin Freiburger — traduit par Campagne Québec-Vie
Frankfort, 27 février 2019 (LifeSiteNews) — Suite à l’avancement de multiples propositions pro-vie, la Chambre des représentants du Kentucky a voté cette semaine en faveur de l’adoption d’un projet de loi qui interdirait les avortements motivés par la discrimination contre certaines caractéristiques de l’enfant à naître.
Présenté par la députée républicaine Melinda Gibbons Prunty, le House Bill 5 interdirait tout avortement demandé en raison de la race, du sexe, de la couleur, de l’origine nationale ou du handicap du bébé. Les avorteurs seraient tenus de certifier qu’ils n’étaient pas au courant d’un tel motif avant d’avorter. Les contrevenants seraient coupables d’un crime de Class D (passible d’une peine d’emprisonnement de un à cinq ans), verraient leur permis médical révoqué ou suspendu, et pourraient être tenus passibles de poursuites pour dommages civils.
Mardi, la Chambre contrôlée par les républicains a voté par 67 voix contre 25 pour approuver le projet de loi HB5 et l’envoyer au Sénat, rapporte Kentucky Today.
« Il y a 15 clauses qui protègent le caractère sacré de la vie et des droits civils », a soutenu M. Prunty au cours d’un long débat en séance. « Ce projet de loi étendrait ces mêmes droits à l’enfant à naître, dès le moment de la conception. Exiger le droit d’éteindre ou d’éliminer la vie d’un enfant à naître, notamment en raison de son sexe, de sa race ou d’un éventuel handicap physique ou mental, rappelle la philosophie sociale malfaisante de l’eugénisme. »
Lire la suite