L’Ohio interdit la prescription des pilules abortives à distance
Par LifeSiteNews ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : prostooleh/Freepik
Le samedi 9 janvier, le gouverneur d’Ohio, Mike DeWine, a signé le projet de loi 260 du Sénat qui interdit aux médecins d’Ohio de prescrire par le biais de la télémédecine des produits induisant l’avortement.
« Les produits induisant l’avortement tuent des êtres humains innocents et à naître, et sont très dangereux pour les mères », déclarait Mark Harrington, président du groupe pro-vie Created Equal en Ohio. « Ces produits ont entraîné la mort de centaines de milliers d’êtres humains, dont deux douzaines de mères. Permettre aux avorteurs de prescrire ces produits mortels par le biais de la télécommunication, au lieu de voir les patientes en personne, ne fera qu’augmenter les complications »*.
Selon la FDA, les 22 femmes sont mortes de toute une série de complications induites par les produits abortifs pour un total de 2 740 cas de complications signalées, associées aux produits abortifs. L’utilisation de la télémédecine va probablement favoriser la vente non supervisée et dangereuse de produits abortifs. Les partisans de l’avortement font volontiers la promotion de pharmacies en ligne non réglementées qui vendent et expédient des produits abortifs dangereux à des femmes du monde entier, même dans des pays où l’avortement est illégal. La majorité de ces sites internet ne sont pas supervisés par des médecins. Le seul site internet géré par des médecins dont le groupe pro-avortement « Plan C » fait la promotion est en violation directe de l’autorité de la FDA.
Les dangers de commander un avortement en ligne ont déjà conduit à des cas choquants dans l’Ohio. Kalina Gillum, 21 ans, et Braden Mull, 25 ans, ont comparu devant le tribunal du comté de Licking, accusés d’avoir commandé en ligne des médicaments pour que Kalina se fît avorter de leur bébé de 28 semaines, laissé dans un sac poubelle.
*Remarquez bien que ce qui est le plus immoral dans l’avortement n’est pas qu’il soit dangereux, mais qu’il tue un innocent. ― A. H.
L’hypocrisie de Disney et son film Mulan
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Coolceasar/Wikimedia Commons
La compagnie Disney, ainsi que d’autres compagnies et des célébrités cinématographiques, avait encore récemment déclaré qu’elle ne tournerait probablement plus de films en Géorgie à cause des projets de loi pro-vie que cet État américain tentait de mettre en place.
Bref, sauver la vie d’enfants à naître tout en enlevant la possibilité aux femmes de les tuer constitue un crime abominable aux yeux de Disney, à tel point que la Géorgie n’était plus fréquentable pour le producteur de films.
Cependant, Disney a tourné le film Mulan, qui va bientôt sortir en salles, dont plusieurs scènes dans la province de Xinjiang, en Chine, où se déroule ce qu’il convient d’appeler le génocide des Ouïghours par les soins du gouvernement communiste chinois. Non content de filmer dans une province peu fréquentable, selon les standards établis pour la Géorgie par Disney, la compagnie va jusqu’à remercier plusieurs instances du gouvernement chinois pour leur participation, selon The Washington Post :
Au générique, Disney remercie tout particulièrement plus d’une douzaine d’institutions chinoises qui ont aidé à la réalisation du film. Parmi elles, quatre départements de propagande du Parti communiste chinois de la région du Xinjiang ainsi que le Bureau de la sécurité publique de la ville de Turpan, dans la même région […]
L’idée de filmer en Chine devrait donner des convulsions aux dirigeants de Disney, ce pays où l’on tue et torture les opposants politiques, l’on stérilise et fait avorter les femmes qui ont « trop » d’enfants, où l’on récolte des organes sur des prisonniers politiques, où l’on persécute férocement les chrétiens.
Slovaquie : un projet de loi donnant une période plus longue de réflexion aux femmes voulant se faire avorter
Par Droit de Naître — Photo : senivpetro/Freepik
Une bonne nouvelle nous vient de nos voisins de l’Europe centrale : en Slovaquie, un projet de loi prévoyant de rendre plus difficile l’accès à l’avortement vient d’être adopté en première lecture par le Parlement.
Introduit sous le communisme, l’avortement est de fait de moins en moins pratiqué en Slovaquie, plongeant à 5 824 en 2019, son niveau historique le plus bas. Espérons que cette nouvelle loi fasse descendre encore davantage la courbe !
La députée Anna Zaborska, à l’origine du texte, souhaite « donner le libre choix aux femmes enceintes pour qu’elles se décident sans pression de temps »*. Cette loi exigerait donc un délai de réflexion de quatre jours au lieu de deux, ainsi que deux certificats médicaux, au lieu d’un.
Madame Zaborska, catholique pratiquante, insiste sur le fait que « la protection de la vie est un droit essentiel », et milite pour que l’avortement soit un jour enfin considéré « mauvais » en Slovaquie, « comme pour les violences faites aux enfants ». La proposition de loi devra être à nouveau votée à l’automne pour être définitivement adoptée.
Si c’est le cas, ce sera une nouvelle étape dans le recul du « droit » à l’avortement dans cette région de l’Europe et une grande victoire pour le combat pour la vie.
En Slovaquie, pays très catholique de 5,5 millions d’habitants, une dizaine de tentatives de restriction de ce droit avaient déjà été entreprises ces dernières années, mais sans succès jusqu’à celle-ci.
*Le choix d’avoir un enfant ou non se fait bien avant qu’il soit en fait déjà présent, que ce soit le mode de vie ou un geste concret. Par contre, ce projet de loi aidera les femmes à mieux considérer leur décision d’avorter et peut-être de changer d’avis. — A. H.
Un député pro-vie dit que les Canadiens sont prêts pour une loi contre l’avortement sélectif selon le sexe
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Cathay Wagantall, député conservateur de Yorkton—Melville à la Chambre des communes, avait présenté le 26 février le projet de loi C-233 intitulé Loi sur l’avortement en fonction du sexe, qui a pour but de modifier le « Code criminel afin d’ériger en infraction le fait, pour un médecin, de pratiquer un avortement sachant que l’avortement est fondé uniquement sur le sexe génétique de l’enfant. En outre, il prévoit l’obligation pour le ministre de la Santé d’établir, après consultation des représentants des provinces responsables de la santé, des lignes directrices sur tout renseignement fourni par un médecin saisi d’une demande d’avortement. »
Mme Wagantall invite les Canadiens et les députés à soutenir ce projet de loi, selon B.C. Catholic :
Un député conservateur appelle les Canadiens et ses collègues députés à se mobiliser pour mettre fin aux avortements basés sur le sexe d'un enfant, ayant présenté un projet de loi d'initiative parlementaire à la Chambre des communes le 26 février.
80 % des Canadiens contre les avortements sélectifs, affirme Mme Wagantall, d'après B.C. Catholic :
« Quatre-vingt-quatre pour cent des Canadiens sont contre l'avortement sélectif en fonction du sexe. Les législateurs ont la responsabilité de veiller à ce qu'il soit interdit par la loi. L'avortement sélectif est contraire à notre engagement en faveur de l'égalité et doit être interdit en tant que pratique inacceptable. »
Mme Wagantall souligne donc qu'une « grande majorité des Canadiens sont contre la sélection du sexe comme raison d'un avortement et que "nous avons la responsabilité de condamner généralement cette pratique qui a cours au Canada" », rapporte B.C. Catholic.
Un député conservateur présente un projet de loi contre l’avortement sélectif selon le sexe
Cathay Wagantall, député de Yorkton—Melville à la Chambre des communes.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Andrew Scheer/Flickr — Mise à jour (18 mars 2020)
Cathay Wagantall, député conservateur de Yorkton—Melville à la Chambre des communes, a présenté hier le projet de loi C-233 intitulé Loi sur l’avortement en fonction du sexe, qui a pour but de modifier le « Code criminel afin d’ériger en infraction le fait, pour un médecin, de pratiquer un avortement sachant que l’avortement est fondé uniquement sur le sexe génétique de l’enfant. En outre, il prévoit l’obligation pour le ministre de la Santé d’établir, après consultation des représentants des provinces responsables de la santé, des lignes directrices sur tout renseignement fourni par un médecin saisi d’une demande d’avortement. »
Mme Wagantall déclare, entre autres, sur sa page Facebook :
L’avortement sélectif selon le sexe est mal, et il se produit parce que nous n’avons pas de loi contre lui. Mon projet de loi créerait une nouvelle peine pour le médecin qui pratiquerait sciemment un avortement lorsque la raison en est le sexe de l’enfant à naître.
Mme Wagantall avait déjà tenté en 2016 de présenter un projet de loi visant à condamner le meurtre des enfants à naître lorsque leur mère fait l’objet d’une agression, selon LifeSiteNews :
Le projet de loi C-225 érige en infraction le fait « de blesser un enfant à naître ou de causer sa mort en perpétrant ou en tentant de perpétrer une infraction contre une femme enceinte ». Il ajoute également la grossesse comme facteur aggravant pour la condamnation.
Le député conservateur de Saskatchewan Cathay Wagantall a donné à ce projet de loi le nom de Cassie Kraake, une femme de 31 ans de Windsor qui était enceinte de sept mois, elle avait déjà nommé son bébé Molly, lorsqu’elle a été retrouvée morte chez elle en 2014.
Floride : Les mineures devront obtenir l’autorisation des parents pour un avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Ake/rawpixel
Le veto parental sur l’avortement des mineures peut être facteur qui sauvera plusieurs enfants à naître, quoique ce sont parfois les parents qui poussent leur fille à avorter. D’après Gènéthique :
Désormais, le consentement écrit d’au moins un parent sera obligatoire lorsqu’une fille de moins de 18 ans demandera un avortement en Floride. C’est ce qu’exige le projet de loi qui vient d’être adopté par le gouvernement de Floride. La loi devrait prendre effet le 1er juillet prochain.
La Floride est le vingt-septième état américain à rendre obligatoire le consentement parental pour l’avortement des mineures.
Slovaquie : un projet de loi en faveur de la vie
Par Adèle Cotterau (Droit de Naître)
Le Parti national slovaque (SSN) a présenté un projet de loi visant à prévenir la pratique de l’avortement, comprenant trois mesures essentielles : l’interdiction de faire de la publicité pour l’avortement, ainsi que les obligations de montrer à la femme enceinte l’image échographique du fœtus et de lui faire entendre le battement du cœur du fœtus, selon le journal Slovak Spectator.
Ainsi, les médecins doivent montrer à la femme qui veut se faire avorter des images échographiques « sur le stade de développement de l’embryon ou du fœtus dont le développement doit être interrompu » et « si cela est techniquement possible, le médecin doit également lui permettre d’entendre le battement cardiaque de l’embryon ou du fœtus », selon le projet de loi.
Le parlement slovaque doit encore donner son feu vert à cette mesure.
« Le projet de loi proposé a des répercussions positives sur le mariage, la parentalité et la famille », se sont félicités les membres du SSN. Espérons également que cette nouvelle législation contribue à réduire le nombre d’avortements (7500 par an pour un peu plus de 5 millions d’habitants) dans un pays très catholique, où 50 000 personnes ont manifesté au mois de septembre dernier dans les rues de la capitale — Bratislava — contre l’avortement.
Rappelons qu’en Slovaquie, l’avortement est légal s’il est pratiqué pendant les 12 premières semaines de grossesse, après quoi il ne peut être pratiqué que pour certaines raisons médicales.
Si la législature était adoptée, la Slovaquie serait le seul pays de l’Union européenne à avoir ce type de loi, les États-Unis étant le premier pays à l’avoir adopté.
États-Unis : l’avortement au cœur des prochaines élections
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo : Pixabay
En 2014, la Louisiane, État conservateur du sud des États-Unis, avait adopté une loi encadrant de manière plus stricte la pratique de l’avortement, mais qui n’a jamais été mise en vigueur depuis.
Cette loi exige des médecins pratiquant des avortements d’avoir une autorisation d’exercer dans un hôpital situé à moins de 50 kilomètres du lieu de l’opération. Une mesure nécessaire afin, en cas de complication, de pouvoir transférer les patientes dans des hôpitaux voisins.
Mais pour les activistes pro-avortements, ces conditions sont trop drastiques : seuls un médecin et une clinique pourraient continuer à exercer dans toute la Louisiane, assurent-ils, en cas d’application de la loi.
De leur côté, les militants pro-vie espèrent que la Cour, qui avait jugé illégale il y a trois ans une loi similaire adoptée au Texas, changera d’avis.
L’affaire est donc remontée jusqu’à la Cour suprême qui, début octobre, a accepté d’examiner le dossier, rapporte l’hebdomadaire La Croix.
L’audience permettant à chaque partie de plaider sa cause devant la plus haute institution judiciaire des États-Unis devrait se tenir en début d’année prochaine, avant une décision finale attendue au printemps — soit en pleine campagne présidentielle.
Lire la suiteDes bébés avortés naissent vivants et sont abandonnés à la mort
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : christiniabella/Pixabay
L’avortement n’est heureusement pas efficace à 100%, ce qui amène la naissance de centaines de bébés partout dans le monde à cause de cette pratique, car elle peut provoquer la naissance prématurée plus tôt que prévu, et malgré elle, car son but est que le bébé ne naisse pas vivant ; cependant, les survivants de cette abominable pratique sont souvent abandonnés à la mort. Selon LifeSiteNews :
Stanek était infirmière dans l'Illinois en 1999 lorsqu'elle a découvert que les bébés nés vivants après un avortement raté étaient délibérément laissés à la mort.
[...]
Un an plus tard, Stanek a été appelé à témoigner devant un Comité de la Chambre des représentants des États-Unis au sujet de la Federal Born Alive Infants Protection Act. Ce projet de loi a jeté des bases pour la protection des bébés nés vivants pendant un avortement […]
Stanek explique aux auditeurs que la procédure d'avortement qui aboutit le plus souvent à des bébés nés vivants est généralement pratiquée sur des nourrissons âgés de 19 à 28 semaines d'âge gestationnel. Ce genre d'intervention est employée partout dans le monde, affirme-t-elle, avec pour résultats, des centaines de bébés qui naissent vivants et qui sont abandonnés à mourir seuls.
Avortement : Le nouveau projet de loi sur le consentement parental franchit la première étape en Floride
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Un projet de loi qui, permettant aux parent de s'opposer à ce que leur fille se fasse avorter, sauvera peut-être quelques vies. Extrait de LiveActionNews :
Une mesure, visant à exiger l’autorisation parentale avant qu’une mineure se fasse avorter, a franchi un obstacle important et doit faire l’objet d’un vote à la Chambre des représentants de Floride.
L’actuelle loi floridienne exige que les parents soient avisés 48 heures avant qu’une mineure se fasse avorter, à moins qu’une dérogation n’ait été obtenue. Mais la mesure en question, HB 265, requerrait le consentement notarié d’un parent ou du tuteur, sauf dans certains cas d’urgence médicale ou si la mineure est déjà parent.
Le projet de loi avait déjà été présenté auparavant, raison pour laquelle il a fait l’objet d’une procédure accélérée, ne comprenant qu’un seul comité au lieu des trois usuels, le Comité de la santé et des services sociaux de la Chambre, qui l’a adopté mardi, par 12 voix contre 6. Le projet de loi sera ensuite débattu à la Chambre, où les partisans sont optimistes quant à ses chances d’adoption. Le passage au Sénat, cependant, sera probablement plus difficile.