Tuer un enfant à naître n’est pas un «soin de santé», déclare la Géorgie
Ultrasond 3D d'un enfant à naître.
Par Calvin Freiburger — traduit par Campagne Québec-Vie
21 août 2019 (LifeSitenews) — Alors que la Géorgie se bat pour défendre la légalité de son interdiction d’avorter des bébés au cœur battant, le procureur général de l’État Chris Carr en a profité pour affirmer que la Géorgie ne reconnaissait pas l’avortement comme une forme légitime de pratique médicale.
« Il est bien établi qu’un fœtus est un organisme vivant dans l’utérus, qu’il soit viable ou non hors de l’utérus », a soutenu le procureur général républicain, dans une motion déposée lundi devant la Cour du district du nord de la Géorgie. « En conséquence, un État peut reconnaître à juste titre qu’un enfant à naître est vivant avant même d’avoir atteint la “viabilité” et — conformément à son pouvoir de protéger la vie de l’enfant à naître — peut interdire le meurtre de cet enfant en limitant certains types d’avortements pratiqués avant le stade de viabilité. »
« Les défendeurs [c’est-à-dire l’État] dénient toutes les allégations de la plainte selon lesquelles le meurtre d’un enfant à naître vivant constitue un “soin médical” ou un “soin de santé”, » statua Carr.
Il s’agissait d’une requête de l’American Civil Liberties Union (ACLU), le Center for Reproductive Rights (CRR) et la demande de Planned Parenthood pour une injonction contre l’application de la loi LIFE (Living Infants Fairness and Equality), qui interdit l’avortement dès que le battement de cœur du fœtus peut-être détecté, sauf en cas de viol, inceste, urgence médicale physique et grossesse jugée « médicalement vaine ».
La loi, qui interdira l’avortement dans tous les autres cas dès la sixième semaine de grossesse si elle entre en vigueur en janvier 2020, est l’une des nombreuses mesures d’États qui remettent directement en question le seuil de « viabilité » de Roe c. Wade. Cela en a fait la cible d’une opposition intense, en particulier d’un boycott poussé par diverses célébrités et compagnies de divertissement.
Lire la suiteLe président de la FFQ parle de stérilisation obligatoire des hommes à 18 ans !
« Gabrielle » Bouchard, président de la Fédération des femmes du Québec.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : FFQ
Le président de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), « Gabrielle » Bouchard, homme « transgenre » se faisant passer pour femme, a émis le message suivant sur Twitter : « On devrait discuter de la vasectomie obligatoire à 18 ans. »
Et, selon le Journal de Québec, cette proposition a été de surcroît faite lors de la Semaine de la valorisation de la paternité… :
La présidente de la Fédération des femmes du Québec Gabrielle Bouchard a lancé cette bombe sur son compte Twitter...
Mais que veut-elle dire ? Ce n’est pas rien, cette personne occupe une fonction qui n’est pas anodine au Québec. Et de lancer une telle proposition mérite explications !
Et pourquoi maintenant ? Est-ce la façon choisie par la présidente de la FFQ de souligner la Semaine de la valorisation de la paternité ? Car ce tweet a été envoyé ce matin, un peu avant 10 h...
Le message envoyé par cet homme aurait été de nature provocatrice, émis en réponse aux tentatives de lois pro-vie dont sans doute celle de l’Alabama, et les gestes vaguement pro-vie commis au Canada, voulant faire un parallèle entre la proposition de la stérilisation forcée d’hommes, ou, selon les mots d’un article de la FFQ, le questionnement du « droit des hommes à disposer de leurs corps », et les « attaques » contre l’avortement qui ferait partie des « droits des femmes à disposer de leur propre corps ».
Faire une telle comparaison c’est oublier que la stérilisation est une intervention humaine sur le corps d’un individu pour lui ôter une capacité naturelle, tandis que l’interdiction de l’avortement, avortement qui non seulement tue un être humain innocent mais est l’arrêt définitif du développement naturel d’un acte naturel (généralement non imposé, sauf en cas de viol), pourrait plutôt s’apparenter à une interdiction de stériliser, vu que l’avortement et la stérilisation ont tous deux le même but : ne pas mettre d’enfants au monde.
États-Unis : la Louisiane aussi interdit l’avortement
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info)
Pétition : Non à l’avortement tardif au Québec
Après l’Alabama, la Géorgie, c’est au tour de la Louisiane de mettre un frein à l’avortement : il est dorénavant interdit d’avorter, du moins dès que les battements du cœur du fœtus sont perceptibles.
C’est la décision prise par les députés de la Louisiane qui impose des restrictions à l’avortement après les 6 semaines de grossesse. Seules exceptions : dans le cas où la vie de la mère est en danger grave et si le fœtus présente des graves maladies qui le porteraient à la mort certaine.
La mesure a été approuvée par 79 voix favorables et 23 contraires. Maintenant, il ne reste plus qu’au gouverneur de Louisiane, John Edwards, à signer la loi. Il a déjà déclaré être disposé à le faire.
Ces États américains visent à l’abolition, par la Cour Suprême, de l’arrêt Roe v. Wade du 1973 qui avait légalisé l’avortement.
Avortement tardif : Québec pourrait rapatrier la totalité de la pratique
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pxhere
Pétition : Non à l’avortement tardif au Québec
Le Premier ministre du Québec, François Legault, pense à faire exécuter au Québec la totalité des avortements tardifs demandés par des Québécoises, une partie d’entre ces demandeuses étant envoyées aux États-Unis pour diverses raisons, afin de faire tuer leur bébé. La raison du rapatriement de l’avortement tardif ne provient pas d’un souci chez le gouvernement québécois de garder les emplois aux Québec, mais de la crainte (non fondée) d’une interruption dans les interruptions de grossesses (euphémisme pour avortement) aux États-Unis, crainte qui se fonderait sur les progrès (plutôt fictifs) des lois pro-vie dans ce même pays et du réagencement possiblement pro-vie de la Cour suprême américaine.
Je ne comprends pas l’agitation actuelle des médias pro-avortements, dont ceux du Québec, autour de quelques lois à teinte pro-vie dont l’efficacité laisserait à désirer s’il y avait seulement la possibilité de les appliquer ; les lois de l’Alabama, du Missouri et de la Géorgie ont été notamment visées par la meute médiatique ; par-dessus tout, je ne comprends pas les craintes de François Legault ou celles des membres de son cabinet au sujet d’une improbable impossibilité de faire exécuter le sale boulot par les Américains, vu que de toute façon, si une loi doit se rendre en Cour suprême et renverser le « droit » à l’avortement, ça ne fera pas en deux coups de cuillère à pot. D’après La Presse :
Lire la suiteDevant l’évolution du débat juridique sur l’avortement aux États-Unis, le gouvernement du Premier ministre François Legault souhaite que toutes les femmes québécoises qui demandent une interruption de grossesse tardive puissent être traitées à l’avenir dans la province, quel que soit le motif de leur décision, plutôt que d’avoir à se rendre dans des cliniques spécialisées américaines.
Hystérie médiatique autour d'une loi contre l'avortement en Alabama
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Evil Erin/Flickr
J'ai un peu de mal à comprendre ce qui a bien pu choquer à ce point les tenants médiatiques de l'avortement pour qu'ils se mettent à publier article sur article, sur une gamme de tons allant du lugubre au tragique, au sujet d'une toute récente loi, signée par le gouverneur d'Alabama le 15 mai dernier, interdisant l'avortement depuis la conception et ne l'autorisant que pour les « raisons » de danger de risque grave d’altération substantielle physique d’une fonction corporelle majeure, et de danger que pourrait représenter la grossesse pour la vie de la femme, ou d’anomalie létale chez l'enfant à naître.
Comme vous avez pu le voir, ça n'est pas une loi extraordinairement pro-vie, par rapport à d'autre lois votées par d'autres États, vu qu'elle contient encore l'idée de santé de la femme comme raison pour justifier l'avortement. Son originalité reviendrait plutôt à ce que cette loi interdit l'avortement depuis la conception. Mais est-ce la seule raison pour laquelle les médias canadiens se lamentent ? Voyons un peu ce qu'ils disent...
Judith Lussier gémissait dans le Journal Métro... pardon, écrivait le 23 mai :
On débat encore d’avortement?
La semaine dernière, nous n’étions pas en train de parler d’avortement. C’était un droit acquis. Et tant qu’on n’en parlait pas, la menace de nous retirer ce droit semblait ne pas exister, même si les organisations de planning des naissances savent combien cette prérogative sur nos propres corps est fragile.
Ce passage me laisse songeur, cela fait depuis qu’il a été question de permettre l’avortement qu’on ne cesse d’en débattre, il est faux d’affirmer que la semaine dernière on ne parlait pas d’avortement, à moins que l’auteure de ce texte ne parlât de son propre journal. Par ailleurs, tant qu’à évoquer le concept de « droit acquis » les esclavagistes pouvaient aussi dire que c’était un droit acquis de posséder des esclaves, ce qui ne le rendait pas l’affaire plus morale pour autant. De plus, il est évident que la meilleure méthode pour faire en sorte que l’avortement reste en place, c’est de ne pas en parler, ça s’appelle cacher la tête dans le sable ou jeter de la poudre aux yeux. Enfin, je ne sais pas si le « droit » à l’avortement est fragile ou non, mais ce qui est sûr c’est que l’avortement tue un enfant à naître et que le droit de disposer de notre corps ne saurait justifier le meurtre d’un innocent.
La semaine dernière, la Fédération du Québec pour le planning des naissances soulignait que les débats sur l’avortement aux États-Unis trouvaient des échos chez nous.
Continue plus loin Judith Lussier. Sans doute, mais ce n'est le pas le principal moteur du mouvement pro-vie au Canada. Au passage, une citation savoureuse du même article :
Au Québec, une médecin de Laval s’est rendue en Cour supérieure pour demander la révocation de l’interdiction de manifester devant les cliniques d’avortement. Les femmes qui ont eu recours aux procédures d’IVG savent à quel point il s’agit d’une technique passive-agressive d’intimidation.
Il faudrait que l’on m’explique en quoi le fait de se tenir paisiblement avec des pancartes pacifiques devant un avortoir, au milieu de passants hostiles puisse être une « technique passive-agressive ». Mais cela ne nous explique pas pourquoi ce subit intérêt pour la question.
Lire la suiteLa gouverneure d’Alabama : « Chaque vie est précieuse et chaque vie est un don sacré de Dieu »
La gouverneure d'Alabama, Kay Ivey.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Hier, la gouverneure d’Alabama Kay Ivey signait le projet de loi sur la Protection de la vie humaine en Alabama (Alabama Human Life Protection Act), l’une des lois les plus strictes aux États-Unis en matière d’avortement. Matthew Michael rapporte sur son compte Twitter :
Le projet de loi de l'Alabama est signé, devenant loi. Déclaration de la gouverneure : « Aujourd'hui, j'ai signé la loi sur la Protection de la vie humaine en Alabama. Chaque vie est précieuse et chaque vie est un don sacré de Dieu. »
Une femme pro-vie
Le Sénat d’Alabama vote une loi pour interdire l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Steve/Flickr
Cet État s’est doté d’une loi qui interdit l’avortement (avec hélas quelques exceptions), dans le but exprès de provoquer le réexamen de l’arrêt Roe c. Wade de la Cour suprême des États-Unis. Je ne sais pas si cette loi empêchera la plupart des avortements ou un grand nombre, car il est question de santé de la mère parmi les exceptions autorisant malgré tout l’avortement. Extrait de la Catholic News Agency :
Le Sénat de l’Alabama a approuvé jeudi un projet de loi qui interdira presque tous les avortements dans l’État. Le projet de loi, qui devrait être signé par le gouverneur Kay Ivey, vise à contester directement l’arrêt Roe c. Wade, rendu en 1973 par la Cour suprême, qui a déclaré inconstitutionnelles les mesures étatiques interdisant l’avortement.
Le Human Life Protection Act (loi sur la protection de la vie humaine ― HB314), si elle est promulguée, fera de la tentative ou de la pratique d’un avortement une infraction criminelle. Les médecins qui pratiquent l’avortement seraient accusés d’un crime de Class A et risqueraient 10 ans de prison ou l’emprisonnement à perpétuité.
La peine ne s’appliquerait qu’aux médecins, et non aux mères, qui, selon les promoteurs du projet de loi, ne seraient pas passibles de sanctions pénales pour avoir subi un avortement.
[...]
La mesure comprend une disposition qui autoriserait les avortements « dans les cas où l’avortement est “nécessaire”* pour prévenir un risque grave pour la santé de la mère de l’enfant à naître ».
Le projet de loi définit un risque grave pour la santé comme un état « nécessitant »* un avortement « pour éviter la mort de la mère ou pour éviter un risque grave d’altération substantielle physique d’une fonction corporelle majeure ».
*Parenthèses rajoutées par A. H.
Les néerlandaises peuvent maintenant enregistrer leurs bébés avortés en tant que personnes
Par Jonathon van Maren ― traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Lynn Greyling/PublicDomainPictures
26 avril 2019 (LifeSiteNews) ― En février 2019, la loi néerlandaise a officiellement changé d'une manière qui s'avère beaucoup plus importante que ce qui avait été prévu initialement. En réponse à une pétition signée par 82 000 personnes, le gouvernement permet maintenant aux gens d'enregistrer leur enfant mort-né comme personne légale dans la Base de données des dossiers personnels, ce qui n'était pas permis auparavant. La pression en faveur de ce changement avait été menée par des mères qui souhaitaient que leurs enfants décédés avant la naissance soient reconnus comme personnes de valeur.
Ce à quoi le gouvernement ne s'attendait pas, c'est qu'une jeune femme qui regrettait profondément d'avoir avorté, soit donc venue faire enregistrer son enfant avorté comme personne légale, ce qu'elle a pu faire puisque les mères peuvent maintenant demander une reconnaissance pour les enfants qui sont morts avant la naissance. Le petit enfant de Yara, qui est mort à quatorze semaines dans une clinique d'avortement d'Amsterdam, était évidemment admissible. Tout parent peut déclarer un enfant décédé avant la naissance, quelle que soit la période de temps, et l'enfant décédé est alors ajouté à la « liste des personnes » néerlandaises à côté des informations concernant le(s) parent(s). Cela signifie que le nom de l'enfant apparaît également sur le site internet officiel du gouvernement, ainsi que sur le registre de population pour les personnes.
La mère en deuil était représentée par Don Ceder, un jeune avocat néerlandais d'origine ghanéenne qui figurait sur la prestigieuse liste "30 under 30" de Forbes et qui est également conseiller municipal du Parti union chrétienne à Amsterdam. Yara s'est adressée à M. Ceder lorsqu'elle a appris que la loi avait changé, estimant que si elle pouvait enregistrer son bébé en tant que personne légale, cet acte symbolique et puissant serait un pas en avant important dans son processus de deuil. Après avoir examiné la loi, M. Ceder a découvert qu'il n'y avait aucune raison qu'un enfant avorté ne puisse pas être enregistré. Le nouveau règlement ne précise pas la cause du décès ou le nombre de temps que la grossesse doit avoir durer comme facteurs selon lesquels l’enfant peut être enregistré, bien qu'on puisse dire sans risque de se tromper que la contradiction cognitive avec laquelle nous traitons la vie prénatale dans l'utérus a probablement provoqué un choc total dans ce scénario particulier.
Lire la suiteLe gouverneur d’Ohio signe un projet de loi protégeant les enfants à naître dont le cœur bat
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : PxHere
Cette loi qui est déjà menacé de poursuite par un puissant organisme pro-avortement, l’ACLU, pourrait être la base de l’annulation du jugement de la Cour suprême des États-Unis Roe c. Wade, rendu en 1973. Extrait de LifeSiteNews :
Le projet de loi d'Ohio visant à interdire l'avortement dès que battement cardiaque du fœtus est détecté est finalement devenu loi jeudi, après une interminable bataille l'an dernier, un vote manquant de peu de surmonter le veto du gouverneur précédent de l'État.
Le projet de loi 23 du Sénat interdirait l'avortement d'un bébé dès que son battement cardiaque peut être détecté (aux alentours de 6 à 8 semaines), sauf en cas de menace physique pour la mère. Les médecins contrevenants risqueraient jusqu'à un an de prison et la suspension ou la révocation de leur permis d'exercice de la médecine (avec en plus des amendes du conseil médical servant à financer les services d'accueil et d'adoption). Les femmes pourraient également poursuivre les avorteurs pour mort injustifiée.
Le projet de loi a été adopté par le Sénat de l'État en mars et par la Chambre des représentants mardi, lors d'un vote par 56 contre 40, rapporte Cleveland.com. Le gouverneur républicain d'Ohio, Mike DeWine, l'a signé plus tard dans l'après-midi, rapporte WOSU.
« La fonction essentielle du gouvernement est de protéger les plus vulnérables d'entre nous, ceux qui n'ont pas de voix », a déclaré DeWine. « Le rôle du gouvernement devrait être de protéger la vie du début à la fin »
[...]
« Y aura-t-il un procès ? Oui, nous comptons là-dessus », a déclaré Ron Hood, représentant républicain de l'État. « Nous sommes excités à ce sujet. Parce que ce sera la loi qui renversera l'arrêt Roe c. Wade. Ou bien, il y a plusieurs choses qu'ils [la Cour suprême] pourraient faire. Ils pourraient laisser la question aux États. »
La section d'Ohio de la très gauchiste American Civil Liberties Union (ACLU) a déjà déclaré qu'elle intenterait des poursuites pour empêcher l'entrée en vigueur de la loi, représentant deux affiliés de Planned Parenthood en Ohio et des centres d'avortement de Cleveland et Dayton.
L’Assemblée législative d’Arkansas adopte une période d’attente de 72 heures pour l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
L’utilité de cette période d’attente, entre une consultation pour un avortement et son exécution, est que la femme peut mieux y réfléchir, loin de la pression de proches ou même d’employés de l’avortoir. En effet, les périodes d’attente sauvent la vie à bien des enfants à naître. Extrait de LiveActionNews :
La semaine dernière, l’Assemblée législative d’Arkansas a adopté un projet de loi visant à porter à 72 heures la période d’attente de 48 heures entre la consultation en matière d’avortement et la procédure d’avortement. Le projet de loi a été approuvé par le Sénat par un vote de 29 à 5, et le gouverneur Asa Hutchinson a déclaré qu’il prévoyait de le signer. Selon l’Associated Press, ce projet de loi est considéré comme « l’un des plus stricts » du pays. Seuls six autres États ont une période d’attente de 72 heures : le Missouri, la Caroline du Nord, l’Oklahoma, le Dakota du Sud et l’Utah.
En mars, l’Arkansas a également adopté une interdiction d’avorter à partir de 18 semaines, qui était aussi, à l’époque, appelée « la plus stricte du pays ». Mais la plupart des Américains préféreraient limiter l’avortement au premier trimestre ou aux trois premiers mois (12 semaines).