Le Texas dépense 100 millions de dollars pour aider les femmes enceintes tout en protégeant les bébés de l’avortement
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Prostock-Studio/AdobeStock
Les Texans pro-vie ont multiplié les efforts pour soutenir les mères dans le besoin en prévision du jour où les avortements seront enfin de nouveau interdits.
Ce jour est maintenant arrivé et ils sont prêts à aider.
La loi texane sur le battement de cœur est entrée en vigueur mercredi 1er septembre 2021, interdisant les avortements dès que le battement de cœur d’un bébé à naître est détectable, soit à environ six semaines de grossesse. Si les tribunaux ne la bloquent pas, cette loi pourrait sauver des dizaines de milliers de bébés à naître de l’avortement chaque année.
Entre-temps, les chefs pro-vie envoient un message aux mères : si elles le désirent, elles pourront bénéficier d’un accompagnement pendant leur grossesse.
« Aujourd’hui nous avons de l’espoir pour les milliers de bébés dont la vie sera sauvée, mais nous avons aussi de l’espoir pour leurs mères », a déclaré Chelsey Youman, directrice législative de Human Coalition. « Le Texas a passé des décennies à créer un vaste système de soutien aux femmes enceintes pour ce jour précis ».
Selon Chelsey Youman, Human Coalition, qui gère un réseau de cliniques pro-vie à travers les États-Unis, sait qu’il y a beaucoup de travail à faire, mais tous les membres de son organisme sont prêts à aider les femmes à accéder aux soins de santé, au soutien émotionnel, aux ressources et à l’assistance pour créer un environnement sûr et stable pour elles-mêmes et leurs familles.
« Il existe plus de 2 700 organisations à but non lucratif, comme Human Coalition, qui s’engagent aux côtés des femmes enceintes pour leur fournir des solutions permanentes telles que les ressources et l’assistance dont elles ont besoin pour mener une vie saine et stable avec leurs enfants », a-t-elle déclaré.
Lire la suiteLa Cour suprême des États-Unis refuse de bloquer la loi texane sur l’avortement
Par Kelli (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : fotofabrika/AdobeStock
Mercredi soir, près de 24 heures après l’entrée en vigueur de la loi texane Heartbeat Act (SB 8) au Texas, la Cour suprême des États-Unis a rendu une décision surprenante de 5 contre 4, rejetant toutes les demandes d’urgence visant à la bloquer.
Selon un tweet de SCOTUSblog, les cinq juges qui ont voté pour que la loi soit maintenue sont les juges Clarence Thomas, Samuel Alito, Neil Gorsuch, Brett Kavanaugh et Amy Coney Barrett. Les juges Stephen Breyer, Sonia Sotomayor et Elena Kagan ont été rejoints en dissidence par le juge en chef John Roberts.
La dissidence de la juge Sotomayor dans la demande d’injonction, Whole Woman’s Health v. Jackson, à laquelle se sont joints les juges Kagan et Breyer, note : « Aujourd’hui, la Cour explique tardivement qu’elle a refusé d’accorder une injonction en raison de complexités procédurales de la propre invention de l’État. »
Sotomayor poursuit :
La loi autorise tout citoyen privé à intenter une action en justice contre toute personne qui fournit un avortement en violation de la loi, « aide ou encourage » un tel avortement (y compris en le payant) qu’elle sache ou non que l’avortement est interdit par la loi, ou même a l’intention d’adopter une telle conduite…
Aujourd’hui, la Cour dit enfin à la nation qu’elle a refusé d’agir parce que, en bref, la stratégie de l’État a fonctionné. La structure du système de l’État, explique la Cour, soulève des « questions procédurales antérieures complexes et nouvelles » qui militent contre l’octroi de la demande, ante, p. 1, comme l’État l’avait prévu. Cela n’est pas défendable. Il est impossible qu’un État puisse se soustraire à l’examen judiciaire fédéral en confiant à ses citoyens l’application de lois inconstitutionnelles.
Dans la dissidence des juges, le juge en chef John Roberts a déclaré :
Lire la suiteLa demande d’injonction ou, à titre subsidiaire, de suspension des procédures du tribunal de district présentée au juge ALITO et renvoyée par lui à la Cour est rejetée. Pour obtenir gain de cause dans une demande de sursis ou d’injonction, un requérant doit démontrer de façon convaincante qu’il est « susceptible d’obtenir gain de cause sur le fond », qu’il subira « un préjudice irréparable en l’absence de sursis », que l’équilibre des intérêts lui est favorable et qu’un sursis est conforme à l’intérêt public…
Le Texas devient le premier État à appliquer la « loi sur les battements de cœur », protégeant l’enfant à naître
Par LiveActionNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixel-Shot/AdobeStock
Le 1er septembre 2021 à minuit, la Cour suprême des États-Unis n’avait pas encore répondu à l’appel d’urgence des partisans de l’avortement visant à empêcher l’entrée en vigueur de la loi texane sur les battements de cœur, qui protège les enfants à naître dès les premiers battements de cœur détectables (vers cinq à six semaines de gestation). Selon Associated Press, au moins 12 autres États avaient précédemment adopté des lois visant à protéger les enfants au même stade de la gestation, mais aucune n’avait été autorisée à entrer en vigueur jusqu’à présent, faisant du Texas le premier État à réussir à faire appliquer une telle loi.
Les médias ont rapporté que les centres d’avortement de l’État ont cessé de programmer des avortements au-delà de six semaines quelques jours avant la date d’entrée en vigueur du 1er septembre. L’AP a noté que « Planned Parenthood fait partie des prestataires d’avortement qui ont cessé de programmer des avortements au-delà de six semaines de la conception ».
Selon l’appel d’urgence, la loi « réduira immédiatement et de manière catastrophique l’accès à l’avortement au Texas, empêchant les soins pour au moins 85 % des patientes texanes recherchant un avortement (celles qui sont enceintes de six semaines ou plus) et forçant probablement de nombreuses cliniques d’avortement à fermer leurs portes ». Le Texas Policy Evaluation Project de l’Université du Texas à Austin estime qu’environ 80 % des avortements dans l’État seront évités. Toutefois, ces estimations ne sont pas vérifiables car les données sur les avortements au Texas regroupent les avortements pratiqués à huit semaines ou avant. Les données du ministère de la Santé et des Services sociaux du Texas montrent qu’en 2020, 53 922 avortements ont été pratiqués au Texas pour des résidentes du Texas. Parmi ceux-ci, 45 458 (environ 84 %) ont eu lieu à huit semaines ou moins de grossesse. La loi texane sur les battements de cœur ne restreint pas l’avortement en fonction de l’âge gestationnel, mais de la détection des battements de cœur du fœtus par la méthode que l’avorteur juge appropriée ─ probablement une échographie ou un moniteur Doppler des battements de cœur du fœtus. Selon la loi, « un médecin n’enfreint pas cette section s’il effectue un test de détection des battements de cœur du fœtus comme requis [...] et ne détecte pas de battements de cœur du fœtus. » Il est donc difficile de déterminer combien d’avortements seront évités, mais il s’agira probablement d’un pourcentage élevé, peut-être même supérieur à 85 %.
« À l’heure actuelle, dans le grand État du Texas, chaque enfant dont le battement de cœur est détectable est légalement protégé contre la violence de l’avortement. C’est un pas en avant historique pour les droits humains fondamentaux », a déclaré Lila Rose, fondatrice et présidente de Live Action. « J’applaudis les courageux défenseurs et législateurs du Texas d’avoir adopté cette loi innovante conçue pour résister au raz-de-marée d’attaques des avorteurs et de leurs apologistes. Les citoyens et les législateurs doivent être vigilants dans leur défense de cette loi car nous savons que l’industrie de l’avortement est déterminée à profiter de la mort d’autant d’enfants qu’elle le peut. Quoi qu’il arrive, aujourd’hui est un jour de fête, et un sursis vital pour les précieux enfants dont la mort est programmée derrière les portes d’une entreprise d’avortement du Texas. Des dizaines de centres de grossesse favorisant la vie, dans tout l’État, se tiennent prêts à fournir les ressources et la compassion nécessaires pour que chaque mère et chaque père soient équipés pour prendre soin de leurs enfants et de leurs familles. Le mouvement pro-vie continuera à se battre jusqu’à ce que chaque enfant soit protégé par la loi et soutenu pour qu’il puisse vivre pleinement son potentiel. »
La loi texane sur le battement de cœur est unique en ce sens qu’elle prévoit des sanctions civiles contre ceux qui commettent ou « aident et encouragent » un avortement dès qu’un battement de cœur est détectable. Comme l’a rapporté Live Action News en mai après la signature de la loi, « bien que la loi ne prévoie pas de sanction pour les femmes qui se font avorter après la détection d’un battement de cœur chez leur enfant, elle permet aux particuliers d’intenter des poursuites contre un médecin qui pratique un avortement sur un tel enfant », ainsi que contre ceux qui aident une femme à se faire avorter. L’industrie de l’avortement a réagi en qualifiant la partie de la loi relative aux actions civiles de « prime à l’avortement ».
Le cœur d’un enfant à naître commence à battre entre 16 et 22 jours après la fécondation, mais une vie humaine unique commence au moment de la fécondation.
L’Ohio garantit aux médecins la liberté de ne pas pratiquer l’avortement, la « transition », etc.
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo : jcomp/Freepik
Cet Etat situé à l’est des Etats-Unis a promulgué début juillet une loi autorisant les médecins à refuser d’exercer des activités en fonction de leurs « croyances ou principes moraux, éthiques ou religieux ». C’est-à-dire les avortements, chirurgies transgenres ou d’autres pratiques qui violent notre foi.
Désormais, un médecin, un établissement ou un fournisseur de soins de santé a la liberté de refuser d’exécuter, de participer ou de payer tout service de soins de santé qui viole sa conscience, selon ses principes moraux, éthiques ou religieux.
Les groupes pro-vie ont célébré cette nouvelle loi, le Center for Christian Virtue (CCV) le qualifiant d’« étape importante pour protéger la liberté religieuse ».
« Les professionnels de la santé subissent aujourd’hui une pression incroyable pour abandonner leur foi et leurs convictions éthiques et pour effectuer des procédures qu’ils jugent nuisibles et dangereuses », a déclaré l’association dans un communiqué de presse peu après la signature de la loi. Cependant, a-t-elle mis en garde dans le message, « ne vous méprenez pas, la culture du politiquement correct qui intimide et réduit au silence des millions d’Américains aujourd’hui est profondément ancrée dans le système médical de l’Ohio. »
Avec la promulgation de cette nouvelle clause de conscience, « les hommes et les femmes de foi qui sauvent des vies à travers tout l’État peuvent savoir qu’ils ne peuvent pas être licenciés ou punis pour avoir traité leurs patients de manière éthique », se réjouit encore le CCV.
Un dirigeant du mouvement pro-vie britannique avertit le mouvement pro-vie canadien d’éviter leur erreur stratégique
John Smeaton, directeur de la Society for the Protection of Unborn Children (SPUC).
Par Pete Baklinski (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pete Baklinski/LifeSiteNews
L’un des chefs pro-vie les plus respectés au monde avertit le mouvement pro-vie canadien de ne pas commettre la même erreur stratégique que lui et d’autres pro-vie ont commise il y a près de 40 ans dans la lutte contre l’avortement au Royaume-Uni.
John Smeaton, directeur de la Society for the Protection of Unborn Children (SPUC), la plus ancienne organisation de campagne et d’éducation pro-vie au monde, a expliqué à Campaign Life Coalition, dans le cadre d’une entrevue exclusive, comment, dans les années 1980, le mouvement pro-vie britannique — dont faisait partie la SPUC — a fait campagne pour la réduction du délai maximal d’avortement de 28 à 18 semaines. Cela a malheureusement entraîné des conséquences tragiques sur les efforts du mouvement pour protéger les bébés à naître.
M. Smeaton, qui est également vice-président de la Fédération internationale du droit à la vie, a expliqué (lire l’entrevue complète ci-dessous) comment de nombreux pro-vie de l’époque avaient espéré qu’une loi sur la gestation contribuerait à réduire le nombre total d’avortements. Au lieu de cela, la loi de 1990 sur la fécondation humaine et l’embryologie, comportait tellement d’exceptions que, selon M. Smeaton, elle a essentiellement augmenté « le délai d’avortement dans presque tous les cas et dans de nombreux cas jusqu’à la naissance. »
« Ce sont les pro-vie qui ont fait pression pour que la loi de 1990 contienne des dispositions relatives à l’avortement, dans l’espoir de pouvoir insérer certaines restrictions, notamment des délais précoces », a déclaré M. Smeaton.
Il explique comment des pro-vie biens intentionnés se sont retrouvés pris au piège.
« Les députés savaient qu’ils ne pourraient pas faire passer les amendements sur les “délais” sans faire d’exception pour permettre à certains bébés d’être avortés au-delà de la “limite” », dit-il. « Le résultat a été une “limite” de 24 semaines (et non les 18 semaines pour lesquelles nous avions fait campagne), mais pour les bébés handicapés, et dans d’autres cas, toutes les limites ont été supprimées ce qui a mené à l’avortement jusqu’à la naissance. C’est un résultat amer, tragique, qui résulte de deux erreurs évidentes, une erreur de tactique et une erreur de principe », a déclaré M. Smeaton.
Lire la suiteLe gouverneur du Texas Greg Abbott signe un projet de loi interdisant l’avortement, protégeant chaque bébé à naître
Gregory Wayne Abbott, gouverneur du Texas.
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : J. Dimas/Flickr
Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a signé un autre projet de loi pro-vie au Texas, un projet qui interdirait complètement les avortements si la Cour suprême des États-Unis autorisait les États à le faire.
Abbott a signé la Loi sur la protection de la vie humaine (House Bill 1280). Parfois appelée « trigger bill » [projet de loi déclencheur], cette loi protégerait les bébés à naître en interdisant les avortements complètement ou autant que la Cour suprême des États-Unis le permettra lorsqu’elle renversera l’arrêt Roe v. Wade. L’interdiction entrerait en vigueur 30 jours après la décision de la Cour suprême. Des exceptions seraient autorisées en cas de risque pour la vie de la mère ou d’une « atteinte substantielle à une fonction corporelle majeure ». Les avorteurs qui enfreindraient la mesure seraient passibles d’amendes ou de peines de prison.
« Je signe aujourd’hui une loi qui sauvera les bébés des ravages de l’avortement », a déclaré M. Abbott lors d’une cérémonie de signature. « En vertu de cette loi, dès que l’arrêt Roe v. Wade sera annulé, les avortements seront interdits dans l’État du Texas. »
Le Dallas Morning News rapporte que le sénateur d’État Angela Paxton (républicain-McKinney), qui a rédigé le projet de loi, a déclaré que le Texas devait protéger les droits de tous les êtres humains.
« Je crois que tous les Texans méritent d’avoir l’occasion de vivre leur vie, de jouir de leur liberté et de rechercher le bonheur », a déclaré Paxton lors d’une audition au Sénat. « Je crois que le projet de loi de la Chambre 1280... est le moyen approprié pour s’assurer que ce droit est immédiatement protégé si la Cour suprême renverse le précédent actuel. »
Lire la suiteLa ville de Lebanon, en Ohio, devient la 29e à interdire l’avortement aux États-Unis
Par LiveActionNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : megan lynette/Unsplash
Le conseil municipal de Lebanon, en Ohio, a approuvé une ordonnance qui fait de Lebanon la 29e ville des États-Unis et la première ville de l’Ohio à devenir une Ville Sanctuaire pour les enfants à naître. L’ordonnance, parrainée par six des membres du Conseil, a été adoptée à l’unanimité après que Krista Wyatt, membre du Conseil, ait démissionné de son siège en raison de son objection à l’ordonnance. Elle prendra effet immédiatement.
« Nous espérons être les premiers en Ohio et nous pensons que d’autres villes pourraient suivre notre exemple », a déclaré Adam Matthews, membre du conseil, avant le vote.
Selon WCPO, il n’y a actuellement aucun fournisseur d’avortement dans le comté de Warren, où se trouve Lebanon, mais l’ordonnance garantira qu’aucune entreprise d’avortement ne s’installera jamais dans la ville. Selon l’ordonnance, les médecins qui pratiquent des avortements s’exposent à une inculpation pour délit mineur, assortie d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 dollars et d’un an de prison. Toutefois, selon la loi de l’État de l’Ohio, pour un délit mineur de premier degré ils ne peuvent être condamnés qu’à une amende de 1 000 dollars et à six mois de prison. Aucune sanction n’est prévue pour les femmes qui se font avorter. Actuellement, la loi de l’Ohio a criminalisé l’avortement dans tout l’État lorsque battement de cœur embryonnaire est décelable.
Une centaine de personnes se sont inscrites pour s’adresser au Conseil, soit en faveur, soit en défaveur de l’ordonnance. Cependant, avant la réunion, le maire Amy Brewer a déclaré qu’elle et d’autres membres du conseil avaient déjà entendu des résidents et qu’ils étaient « proactifs en disant que nous ne voulons pas de clinique [d’avortement] à Lebanon ».
Meg DeBlase, directrice générale de Cincinnati Right to Life, a déclaré : « Cincinnati Right to Life applaudit le travail de la communauté pro-vie de Lebanon, qui s’efforce d’établir une Ville Sanctuaire pour les enfants à naître. En Amérique, le droit à la vie nous est garanti. Nous attendons des dirigeants gouvernementaux qu’ils défendent ce droit avant tout autre, en particulier pour les populations vulnérables comme les enfants à naître. Nous prions pour que les membres du conseil municipal et le maire de Lebanon aient le courage de défendre la vie des enfants à naître dans leur communauté. »
Actuellement, la majorité des villes sanctuaires pour les enfants à naître sont situées au Texas et il y en a deux au Nebraska.
En Irlande du Nord, une mère est « heureuse que l'avortement ait été illégal » pendant sa grossesse imprévue
Par Right to Life UK (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WavebreakMediaMicro/AdobeStock
Une maman d'Irlande du Nord a déclaré qu'elle est « heureuse que l'avortement ait été illégal » lorsqu'elle est devenue enceinte de façon inattendue en 2016.
L'avortement a été introduit en Irlande du Nord par les députés de Westminster en 2019. Mais quand Yvonne Morgan a découvert qu'elle était enceinte en juillet 2016, l'avortement était encore illégal.
Après son divorce, Yvonne s'est retrouvée à partager une chambre avec ses deux jeunes fils dans la maison de sa mère. Elle avait programmé une stérilisation pour ne pas avoir d'autres enfants.
« J'avais décidé que je ne voulais plus d'enfants », dit-elle. « Puis, le matin de l'opération, j'ai découvert que j'étais enceinte. J'ai failli avoir une crise cardiaque. L'opération a dû être annulée. »
« Je me disais : "Comment vais-je loger mes enfants, sans parler d'amener un autre bébé dans la maison de ma mère, dans la chambre de mon frère, moi et mes enfants partageant un seul lit ?" »
« J'ai eu la peur de ma vie. »
Elle a ajouté : « Je ne savais pas ce que j'allais faire, j'ai paniqué et c'est pourquoi j'ai pensé : "J'ai besoin d'un avortement ; je ne peux pas faire face à cela ; je n'ai même pas de toit au-dessus de ma tête" ».
Malgré sa peur initiale, Yvonne a pu trouver du soutien auprès du groupe pro-vie Precious Life qui a su lui offrir le réconfort dont elle avait besoin.
Elle a ensuite donné naissance à des jumelles, Eden et Erin.
« Je suis tellement heureuse que les lois aient été encore en place lorsque j'ai eu mon moment de crise, ma grossesse non planifiée », a-t-elle déclaré.
Lire la suiteLa ville de Lubbock au Texas interdit l’avortement sur son territoire et devient « Sanctuaire pour les enfants à naître »
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
La ville de Lubbock, au Texas, est de nouveau libérée des avortements depuis que ses habitants ont adopté en mai une ordonnance interdisant le meurtre des bébés à naître.
L’ordonnance « Sanctuaire pour les enfants à naître » est entrée en vigueur mardi et, selon les défenseurs de la vie, le Centre Planned Parenthood de Lubbock a donc cessé de pratiquer des avortements.
Pendant sept ans, aucun avortement n’avait été pratiqué à Lubbock, après la fermeture du dernier centre d’avortement en 2013. L’année dernière (2020), cependant, Planned Parenthood y a ouvert un nouvel établissement et a commencé à avorter des bébés à naître en avril. Ce changement a suscité une action rapide de la part des défenseurs de la vie dans la ville et, le 1er mai 2021, les résidents ont voté massivement en faveur d’une ordonnance interdisant les avortements dans les limites de la ville.
Cette ordonnance est maintenant appliquée. Mardi, Mark Lee Dickson, directeur de Right To Life of East Texas et fondateur de l’initiative Sanctuary Cities for the Unborn, a confirmé que Planned Parenthood se conforme à l’ordonnance.
« Planned Parenthood est bien avisée de cesser de pratiquer des avortements à Lubbock », a-t-il déclaré à LifeNews. « Nous sommes impatients de voir d’autres villes du Texas faire ce qui est nécessaire pour protéger leurs villes des avortements qui sont commis dans leur territoire. En ce moment, nous voyons beaucoup d’intérêt à Centerville, San Angelo et Tyler, et nous avons bon espoir de voir ces villes et d’autres interdire l’avortement à l’avenir. »
Lire la suiteLe Texas limite l’avortement, le Gabon en étant l’accès, l’Iowa veut déclarer qu’il n’est pas un droit
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : prostooleh/Freepik
Le gouverneur du Texas, Greg Abbot, vient de signer une nouvelle loi interdisant l’avortement des enfants à naître dont on peut détecter les battements de cœur, selon Gènéthique :
Le gouverneur du Texas a signé mercredi la « heartbeat bill », qui interdit l’IVG « dès que les battements de cœur du fœtus sont perceptibles, soit vers la sixième semaine de grossesse ». En signant, Greg Abbot a déclaré : « la loi garantit que chaque enfant non né dont le cœur bat sera sauvé des ravages de l’avortement ».
Le Gabon, de son côté, a adopté une loi qui élargira l’accès à l’avortement, d’après Gènéthique :
Un projet de loi modifiant les conditions de dépénalisation de l’IVG a été adopté au Gabon vendredi 14 mai en séance plénière de l’Assemblée nationale.
Le Gabon fait passer la limite de l’avortement de 10 à 12 semaines de grossesse, tandis qu’il supprime la notion de gravité quant à la « détresse » dont doit faire preuve la femme pour obtenir l’avortement dans les limites légales ; de plus le médecin n’aura plus à évaluer ladite détresse ― autant dire que n’importe quel avortement pourra s’opérer jusqu’à la 12e semaine.
Dans l’État d’Iowa, la législature a approuvé en première lecture un projet d’amendement à sa Constitution qui, s’il est approuvé une seconde fois, sera proposé à l’approbation de la population iowienne par referendum, rapporte LifeNews :
Le corps législatif de l’Iowa a officiellement approuvé un amendement déclarant qu’il n’existe aucun droit de tuer des bébés lors d’un avortement. L’amendement constitutionnel de l’État doit être approuvé une fois de plus par le corps législatif, puis être approuvé par les électeurs lors du scrutin pour intégrer la Constitution de l’Iowa.