La Pologne injustement attaquée par les partisans de l’avortement après le décès d’une femme enceinte
Manifestation le 4 novembre 2020 à Bielsko-Biała contre la décision du Tribunal constitutionnel interdisant l'avortement eugénique. C'est toujours contre cette décision que les pro-avortement manifestent maintenant en novembre 2021.
Par Olivier Bault (Visegrád Post) — Photo : Silar/Wikimedia Commons
Pologne — Les partisans d’une libéralisation de l’avortement en Pologne étaient à nouveau dans la rue dans de nombreuses villes de Pologne le samedi 6 novembre. La plus grosse manifestation s’est déroulée à Varsovie devant le siège du Tribunal constitutionnel qui, il y a maintenant un an, a jugé contraire à la constitution la clause de la loi polonaise de 1993 qui autorisait l’avortement jusqu’à la 24e semaine de grossesse en cas de diagnostic médical laissant apparaître la probabilité d’une anomalie ou maladie incurable de l’enfant à naître. Plutôt que cet anniversaire, c’est la nouvelle du décès d’une femme enceinte dans un hôpital de Pszczyna, en Silésie, qui a déclenché ces manifestations auxquelles plusieurs personnalités politiques libérales et de gauche ont participé. Ainsi, Donald Tusk y était « non pas en tant qu’homme politique ni en tant que chef de parti d’opposition, mais en tant que personne, en tant que mari, en tant que père et en tant que grand-père ». « Pas une de plus », scandaient les manifestants en brandissant les portraits d’Izabela, la femme de 30 ans morte le 22 septembre 2021 d’une septicémie dans les 24 heures qui ont suivi son hospitalisation après qu’elle eut perdu ses eaux à la 22e semaine de sa grossesse. Son bébé avait été diagnostiqué avec une anomalie qui aurait permis une interruption médicale de grossesse avant le jugement du Tribunal constitutionnel polonais du 22 octobre 2020 (entré en vigueur le 30 janvier 2021, au lendemain de sa publication au Journal officiel).
La Grève des femmes (Strajk Kobiet) à l’origine des manifestations de l’automne 2020, mais aussi les médias et hommes et femmes politiques favorables à une libéralisation de l’avortement ont été prompts à se saisir de cette triste affaire quand elle a été portée à la connaissance du public par un tweet de l’avocate de la famille le vendredi 29 octobre, à son retour de sa déposition au parquet qui avait ouvert une enquête sur ce décès.
« Les médecins attendaient la mort du fœtus. Le fœtus est mort, la patiente est morte. Choc septicémique. J’ai passé mon vendredi au bureau du procureur », a écrit la juriste Jolanta Buzdowska. Quelques jours plus tard, à la télévision TVN, la représentante légale de la famille de la défunte, qui laisse derrière elle un mari et une fillette, affirmait : « Je pense personnellement que dans cette affaire ce sont des gens faibles, agissant sous la pression du droit, d’un mauvais droit, qui ont failli. »
Lire la suiteTexas Right to Life reçoit une menace de bombe dans un contexte de fureur pro-avortement contre la Heartbeat Act
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie
Houston, 13 septembre 2021 (LifeSiteNews) — Texas Right to Life a évacué son bureau de Bellaire vendredi après avoir reçu une menace de bombe et un paquet suspect, alors que la fureur de la gauche continue de croître en raison de son appui à une loi interdisant efficacement les avortements après six semaines de grossesse.
« Laissez-moi vous assurer : nous prenons la sécurité et le bien-être de notre personnel très au sérieux », a déclaré le groupe dans un communiqué de presse. « Nous avons engagé des gardes, installé des caméras supplémentaires et renforcé de nombreuses autres mesures de sécurité. Il s’agit d’une dépense coûteuse et inattendue, mais nécessaire. Nous donnerons toujours la priorité à la sécurité de notre équipe héroïque de sauveteurs. »
« Nous avons immédiatement appelé la police, et après une vérification aux rayons X, les agents ont jugé que le contenu du colis n’était pas nocif », poursuit le texte. « Dieu soit loué. »
Click2Houston, affilié à NBC, rapporte que le département de police de Bellaire a confirmé l’incident, et que c’est la police, en fait, qui a remarqué la livraison du paquet suspect en arrivant pour enregistrer la plainte du groupe au sujet du courriel de menace.
« Texas Right to Life a fait ce qu’il fallait en contactant la police », a déclaré le département. « Nous avons eu la chance que nos agents soient sur place lorsque le colis suspect a été livré et nous savons gré aux occupants du bâtiment d’avoir collaboré avec la police pour évacuer rapidement les lieux au cas où cela aurait été une véritable bombe ».
Lire la suiteL’administration Biden poursuit le Texas sur sa loi interdisant l’avortement dès les battements de cœur
Merrick Garland, procureur général des États-Unis.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie
Washington DC., 9 septembre 2021 (LifeSiteNews) — L’administration Biden a enclenché une poursuite fédérale contre l’État du Texas, alléguant que sa Loi sur les battements de cœur violerait à la fois la loi fédérale et un précédent judiciaire de longue date, mais qui, dans les faits, interdit l’avortement après six semaines de vie du fœtus.
Le 1er septembre, la loi Texas Heartbeat est entrée en vigueur dans l’État de l’étoile unique. Signée en mai par le républicain Greg Abbott, cette loi oblige les avorteurs à détecter les battements de cœur du bébé et interdit l’avortement si un battement de cœur peut être entendu (généralement dès six semaines), avec des exceptions uniquement pour les urgences médicales.
Au lieu que l’État poursuive les contrevenants, la loi habilite « exclusivement » les citoyens à engager des poursuites civiles contre les avorteurs. L’avorteur encourt une peine minimale de 10 000 dollars d’amende par avortement et toute mesure injonctive supplémentaire jugée « suffisante pour empêcher le défendeur de violer le présent chapitre ou de se livrer à des actes qui favorisent ou encouragent les violations du présent chapitre ».
Ce mécanisme d’application unique a été considéré comme responsable de la surprenante décision de la Cour suprême des États-Unis de ne pas bloquer l’entrée en vigueur de la loi, ainsi que des décisions des chaînes d’avortement Planned Parenthood et Whole Woman’s Health de suspendre temporairement les avortements au-delà de six semaines de grossesse au Texas.
Lire la suiteLe gouverneur du Dakota du Sud publie un décret restreignant les avortements chimiques
Kristi Noem, gouverneur du Dakota du Sud.
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : NBC News/YouTube
Sioux Falls, Dakota du Sud, 8 septembre 2021 (LifeSiteNews) — Le gouverneur du Dakota du Sud, Kristi Noem, a publié un décret limitant les avortements par télémédecine et les avortements chimiques, tout en cherchant à imiter, ou à dépasser, la loi Heartbeat récemment adoptée au Texas.
Le gouverneur républicain ordonne au ministère de la Santé du Dakota Sud d’établir des règles empêchant les avortements par télémédecine et limitant les avortements chimiques dans l’État.
Mme Noem aurait été encouragée par la récente décision de la Cour suprême des États-Unis d’autoriser l’application d’une loi texane interdisant les avortements après détection des battements de cœur du fœtus ─ connue sous le nom de Texas Heartbeat Act.
Ce décret intervient quelques jours seulement après que Mme Noem ait demandé à l’un de ses principaux conseillers juridiques de trouver des domaines dans lesquels les lois sur l’avortement du Dakota Sud peuvent être renforcées en s’inspirant de la nouvelle loi du Texas, ou aller plus loin, selon le Sioux Falls Argus Leader.
« L’administration Biden continue d’outrepasser son autorité et de réprimer les législatures qui défendent les enfants à naître en adoptant des lois pro-vie fortes. Elle travaille actuellement à faciliter l’avortement par télémédecine pour mettre fin à la vie d’un enfant à naître. Cela ne se produira pas dans le Dakota du Sud », a déclaré le gouverneur Noem dans un communiqué officiel. « Je continuerai à travailler avec le corps législatif et mon Défenseur des enfants à naître pour faire en sorte que le Dakota du Sud reste un État pro-vie fort ».
Lire la suiteGoDaddy rejette le site de Texas Right to Life qui permet de signaler les violations à la loi du Texas sur l’avortement
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : shotprime studio/AdobeStock
3 septembre 2021, Texas (LifeSiteNews) — GoDaddy, le géant de l’hébergement de domaines internet, est en train de retirer de sa plateforme le site internet prolifewhistleblower.com, géré par Texas Right to Life. Ce site permettait aux gens de signaler des violations de la nouvelle et robuste loi pro-vie de l’État du Texas qui protège de l’avortement les bébés dont le cœur bat.
Un porte-parole de GoDaddy a déclaré dans un courriel adressé au New York Times et à The Verge : « Nous avons informé prolifewhistleblower.com qu’ils ont 24 heures pour passer à un autre fournisseur car ils ont violé nos conditions de service. »
« Dommage pour la foule [des anti-vie] : nous ne serons pas réduits au silence », a répondu Texas Right to Life. « Les anti-vie nous détestent parce que nous sommes en train de gagner. Nous transférons nos données à un autre fournisseur et le site sera restauré dans les 24-48 heures. Revenez bientôt. »
Depuis que la loi texane sur les battements de cœur est entrée en vigueur mercredi dernier, les utilisateurs et les codeurs de TikTok ont inondé le site prolifewhistleblower.com de fausses informations. Les trolls ont prétendu que le Gouverneur républicain Greg Abbott avait violé la loi et ont envoyé des signalements au sujet de personnages fictifs de bandes dessinées.
Une panique généralisée s’est emparée des partisans de l’avortement depuis que la Cour suprême des États-Unis a autorisé l’entrée en vigueur de la loi qui permet aux particuliers de poursuivre les avorteurs ou toute personne aidant ou encourageant l’avortement d’un bébé dont le cœur bat. Le refus de la Cour suprême de bloquer la loi a effectivement mis fin à tous les avortements après six semaines dans le deuxième État le plus grand et le plus peuplé des États-Unis.
Ce soir, un juge de l’État du Texas a également empêché temporairement Texas Right to Life de se prévaloir de la loi contre Planned Parenthood, la plus grande entreprise d’avortement d’Amérique.
Lire la suiteLe Temple satanique, invoquant la « liberté religieuse », attaque le Texas sur sa loi qui l’empêcherait de pratiquer des avortements rituels
Des membres du Satanic Temple promenant leur sinistre statue devant le Capitole.
Par © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info
Dans une lettre adressée à la Food and Drug Administration, Matthew A. Kezhaya, avocat du Temple satanique, a demandé que l’organisation bénéficie d’une exemption religieuse lui permettant d’accéder sans ordonnance aux médicaments abortifs mifépristone et misoprostol dans le cadre de son rituel « sacramentel » d’avortement.
« Les membres de TST utilisent ces produits dans un cadre sacramentel. Le rituel satanique d’avortement est un sacrement qui entoure et inclut l’acte abortif. Il est conçu pour combattre les sentiments de culpabilité, de doute et de honte et pour permettre au membre d’affirmer ou de réaffirmer son pouvoir et son contrôle sur son propre esprit et son propre corps. Les restrictions sur ces médicaments interfèrent substantiellement avec le rituel d’avortement satanique, parce que le gouvernement empêche les membres d’avoir accès aux médicaments impliqués dans le rituel », note la lettre.
Kezhaya a suggéré que l’exemption permettant au groupe d’utiliser les médicaments abortifs serait similaire à l’utilisation du peyotl dans certains rituels amérindiens en vertu de la loi sur la restauration de la liberté religieuse.
« Je suis sûr que le procureur général du Texas, Ken Paxton, qui passe une bonne partie de son temps à rédiger des communiqués de presse sur les problèmes de liberté religieuse dans d’autres États, sera fier de voir que les solides lois texanes sur la liberté religieuse, qu’il défend avec tant de véhémence, empêcheront les futurs rituels d’avortement d’être interrompus par des restrictions gouvernementales superflues, destinées uniquement à faire honte et à harceler ceux qui cherchent à avorter », écrit Greaves dans une lettre destinée au Christian Post.
https://www.christianpost.com/news/satanic-temple-argues-abortion-is-religious-right.html
Le porte-parole du Temple satanique ajoute :
« La bataille pour le droit à l’avortement est en grande partie une bataille de points de vue religieux concurrents, et notre point de vue selon lequel le fœtus non viable fait partie de l’hôte fécondé est heureusement protégé par les lois sur la liberté religieuse ».
Le temple a déjà tenté d’utiliser la liberté religieuse pour lutter contre les lois sur l’avortement dans le Missouri, en vain.
Le rituel satanique d’avortement implique la récitation des troisième et cinquième principes du Temple satanique, qui « célèbrent l’autonomie corporelle et l’adhésion aux meilleures pratiques scientifiques, ainsi qu’une affirmation personnelle qui est cérémonieusement entrelacée avec l’avortement. »
Quelle horreur !
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
La Cour suprême du Mexique dépénalise l’avortement
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : hin255/AdobeStock
La Cour suprême du Mexique a voté pour la dépénalisation de l’avortement, malgré l’histoire pro-vie du pays. L’avortement est déjà légal jusqu’à 12 semaines à Mexico, ainsi que dans les États d’Oaxaca, Hidalgo et Veracruz, mais il était interdit ailleurs.
La Cour suprême de justice de la nation (CSJN) a été invitée à se prononcer sur une loi de l’État de Coahuila, qui prévoit qu’une femme peut être envoyée en prison pendant trois ans si elle se fait avorter. La CSJN a jugé que cette loi violait la Constitution et que la contestation pouvait donc être appliquée à l’ensemble du pays si huit des onze juges votaient en faveur de celle-ci, ce qui est le cas.
Beaucoup s’attendent à ce que cet arrêt conduise à la légalisation pure et simple de l’avortement dans un avenir proche. Dans l’intervalle, les femmes qui ont été emprisonnées pour avoir avorté seront libérées.
« Aujourd’hui est un jour historique pour les droits de toutes les femmes mexicaines », a proclamé le président de la Cour suprême, Arturo Zaldivar, dans une déclaration après le jugement. « C’est un tournant dans l’histoire des droits de toutes les femmes, en particulier les plus vulnérables. »
Comme les femmes ne sont pas les êtres humains tués dans les avortements, elles ne sont évidemment pas les « plus vulnérables ».
Des groupes pro-vie avaient manifesté et prié devant la Cour suprême, exhortant les juges à choisir la vie, et non la mort. « Nous demandons instamment aux juges de la Cour suprême de rejeter ces recours (contre les efforts des États pour limiter les avortements). Nous sommes convaincus que ces juges vont défendre la vie », a déclaré Leticia Gonzalez-Luna, présidente du groupe pro-vie Voz Publica A.C., à La Prensa Latina.
Les défenseurs de l’avortement, qui ont souvent manifesté violemment au Mexique, se réjouissent de cette décision et continuent d’exhorter les législateurs d’Amérique latine et du Sud d’abandonner leurs électeurs pro-vie. « Cette décision n’aura pas seulement un impact au Mexique ; elle fixera l’ordre du jour pour toute l’Amérique latine », a affirmé au Washington Post Melissa Ayala, coordinatrice des litiges pour l’organisation féministe mexicaine GIRE, ajoutant que le jugement est « un moment historique pour les féministes et les militants ».
Avant la décision de la CSJN, la législation visant à légaliser complètement l’avortement a été abandonnée plus tôt cette année, le président mexicain Andrés Manuel López Obrador refusant que la législation pro-avortement fasse l’objet d’un vote complet au sein de l’Assemblée législative.
« Lorsqu’il y a des questions, des points de vue très controversés et conflictuels, la meilleure chose à faire est de consulter les citoyens », avait-il déclaré à l’époque, ajoutant qu’il recommandait aux législateurs mexicains de « consulter les citoyens sur les questions controversées, lorsqu’il y a des différences de fond. Il faut une consultation et que le peuple décide, il faut laisser le peuple décider ».
Le Texas dépense 100 millions de dollars pour aider les femmes enceintes tout en protégeant les bébés de l’avortement
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Prostock-Studio/AdobeStock
Les Texans pro-vie ont multiplié les efforts pour soutenir les mères dans le besoin en prévision du jour où les avortements seront enfin de nouveau interdits.
Ce jour est maintenant arrivé et ils sont prêts à aider.
La loi texane sur le battement de cœur est entrée en vigueur mercredi 1er septembre 2021, interdisant les avortements dès que le battement de cœur d’un bébé à naître est détectable, soit à environ six semaines de grossesse. Si les tribunaux ne la bloquent pas, cette loi pourrait sauver des dizaines de milliers de bébés à naître de l’avortement chaque année.
Entre-temps, les chefs pro-vie envoient un message aux mères : si elles le désirent, elles pourront bénéficier d’un accompagnement pendant leur grossesse.
« Aujourd’hui nous avons de l’espoir pour les milliers de bébés dont la vie sera sauvée, mais nous avons aussi de l’espoir pour leurs mères », a déclaré Chelsey Youman, directrice législative de Human Coalition. « Le Texas a passé des décennies à créer un vaste système de soutien aux femmes enceintes pour ce jour précis ».
Selon Chelsey Youman, Human Coalition, qui gère un réseau de cliniques pro-vie à travers les États-Unis, sait qu’il y a beaucoup de travail à faire, mais tous les membres de son organisme sont prêts à aider les femmes à accéder aux soins de santé, au soutien émotionnel, aux ressources et à l’assistance pour créer un environnement sûr et stable pour elles-mêmes et leurs familles.
« Il existe plus de 2 700 organisations à but non lucratif, comme Human Coalition, qui s’engagent aux côtés des femmes enceintes pour leur fournir des solutions permanentes telles que les ressources et l’assistance dont elles ont besoin pour mener une vie saine et stable avec leurs enfants », a-t-elle déclaré.
Lire la suiteLa Cour suprême des États-Unis refuse de bloquer la loi texane sur l’avortement
Par Kelli (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : fotofabrika/AdobeStock
Mercredi soir, près de 24 heures après l’entrée en vigueur de la loi texane Heartbeat Act (SB 8) au Texas, la Cour suprême des États-Unis a rendu une décision surprenante de 5 contre 4, rejetant toutes les demandes d’urgence visant à la bloquer.
Selon un tweet de SCOTUSblog, les cinq juges qui ont voté pour que la loi soit maintenue sont les juges Clarence Thomas, Samuel Alito, Neil Gorsuch, Brett Kavanaugh et Amy Coney Barrett. Les juges Stephen Breyer, Sonia Sotomayor et Elena Kagan ont été rejoints en dissidence par le juge en chef John Roberts.
La dissidence de la juge Sotomayor dans la demande d’injonction, Whole Woman’s Health v. Jackson, à laquelle se sont joints les juges Kagan et Breyer, note : « Aujourd’hui, la Cour explique tardivement qu’elle a refusé d’accorder une injonction en raison de complexités procédurales de la propre invention de l’État. »
Sotomayor poursuit :
La loi autorise tout citoyen privé à intenter une action en justice contre toute personne qui fournit un avortement en violation de la loi, « aide ou encourage » un tel avortement (y compris en le payant) qu’elle sache ou non que l’avortement est interdit par la loi, ou même a l’intention d’adopter une telle conduite…
Aujourd’hui, la Cour dit enfin à la nation qu’elle a refusé d’agir parce que, en bref, la stratégie de l’État a fonctionné. La structure du système de l’État, explique la Cour, soulève des « questions procédurales antérieures complexes et nouvelles » qui militent contre l’octroi de la demande, ante, p. 1, comme l’État l’avait prévu. Cela n’est pas défendable. Il est impossible qu’un État puisse se soustraire à l’examen judiciaire fédéral en confiant à ses citoyens l’application de lois inconstitutionnelles.
Dans la dissidence des juges, le juge en chef John Roberts a déclaré :
Lire la suiteLa demande d’injonction ou, à titre subsidiaire, de suspension des procédures du tribunal de district présentée au juge ALITO et renvoyée par lui à la Cour est rejetée. Pour obtenir gain de cause dans une demande de sursis ou d’injonction, un requérant doit démontrer de façon convaincante qu’il est « susceptible d’obtenir gain de cause sur le fond », qu’il subira « un préjudice irréparable en l’absence de sursis », que l’équilibre des intérêts lui est favorable et qu’un sursis est conforme à l’intérêt public…
Le Texas devient le premier État à appliquer la « loi sur les battements de cœur », protégeant l’enfant à naître
Par LiveActionNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixel-Shot/AdobeStock
Le 1er septembre 2021 à minuit, la Cour suprême des États-Unis n’avait pas encore répondu à l’appel d’urgence des partisans de l’avortement visant à empêcher l’entrée en vigueur de la loi texane sur les battements de cœur, qui protège les enfants à naître dès les premiers battements de cœur détectables (vers cinq à six semaines de gestation). Selon Associated Press, au moins 12 autres États avaient précédemment adopté des lois visant à protéger les enfants au même stade de la gestation, mais aucune n’avait été autorisée à entrer en vigueur jusqu’à présent, faisant du Texas le premier État à réussir à faire appliquer une telle loi.
Les médias ont rapporté que les centres d’avortement de l’État ont cessé de programmer des avortements au-delà de six semaines quelques jours avant la date d’entrée en vigueur du 1er septembre. L’AP a noté que « Planned Parenthood fait partie des prestataires d’avortement qui ont cessé de programmer des avortements au-delà de six semaines de la conception ».
Selon l’appel d’urgence, la loi « réduira immédiatement et de manière catastrophique l’accès à l’avortement au Texas, empêchant les soins pour au moins 85 % des patientes texanes recherchant un avortement (celles qui sont enceintes de six semaines ou plus) et forçant probablement de nombreuses cliniques d’avortement à fermer leurs portes ». Le Texas Policy Evaluation Project de l’Université du Texas à Austin estime qu’environ 80 % des avortements dans l’État seront évités. Toutefois, ces estimations ne sont pas vérifiables car les données sur les avortements au Texas regroupent les avortements pratiqués à huit semaines ou avant. Les données du ministère de la Santé et des Services sociaux du Texas montrent qu’en 2020, 53 922 avortements ont été pratiqués au Texas pour des résidentes du Texas. Parmi ceux-ci, 45 458 (environ 84 %) ont eu lieu à huit semaines ou moins de grossesse. La loi texane sur les battements de cœur ne restreint pas l’avortement en fonction de l’âge gestationnel, mais de la détection des battements de cœur du fœtus par la méthode que l’avorteur juge appropriée ─ probablement une échographie ou un moniteur Doppler des battements de cœur du fœtus. Selon la loi, « un médecin n’enfreint pas cette section s’il effectue un test de détection des battements de cœur du fœtus comme requis [...] et ne détecte pas de battements de cœur du fœtus. » Il est donc difficile de déterminer combien d’avortements seront évités, mais il s’agira probablement d’un pourcentage élevé, peut-être même supérieur à 85 %.
« À l’heure actuelle, dans le grand État du Texas, chaque enfant dont le battement de cœur est détectable est légalement protégé contre la violence de l’avortement. C’est un pas en avant historique pour les droits humains fondamentaux », a déclaré Lila Rose, fondatrice et présidente de Live Action. « J’applaudis les courageux défenseurs et législateurs du Texas d’avoir adopté cette loi innovante conçue pour résister au raz-de-marée d’attaques des avorteurs et de leurs apologistes. Les citoyens et les législateurs doivent être vigilants dans leur défense de cette loi car nous savons que l’industrie de l’avortement est déterminée à profiter de la mort d’autant d’enfants qu’elle le peut. Quoi qu’il arrive, aujourd’hui est un jour de fête, et un sursis vital pour les précieux enfants dont la mort est programmée derrière les portes d’une entreprise d’avortement du Texas. Des dizaines de centres de grossesse favorisant la vie, dans tout l’État, se tiennent prêts à fournir les ressources et la compassion nécessaires pour que chaque mère et chaque père soient équipés pour prendre soin de leurs enfants et de leurs familles. Le mouvement pro-vie continuera à se battre jusqu’à ce que chaque enfant soit protégé par la loi et soutenu pour qu’il puisse vivre pleinement son potentiel. »
La loi texane sur le battement de cœur est unique en ce sens qu’elle prévoit des sanctions civiles contre ceux qui commettent ou « aident et encouragent » un avortement dès qu’un battement de cœur est détectable. Comme l’a rapporté Live Action News en mai après la signature de la loi, « bien que la loi ne prévoie pas de sanction pour les femmes qui se font avorter après la détection d’un battement de cœur chez leur enfant, elle permet aux particuliers d’intenter des poursuites contre un médecin qui pratique un avortement sur un tel enfant », ainsi que contre ceux qui aident une femme à se faire avorter. L’industrie de l’avortement a réagi en qualifiant la partie de la loi relative aux actions civiles de « prime à l’avortement ».
Le cœur d’un enfant à naître commence à battre entre 16 et 22 jours après la fécondation, mais une vie humaine unique commence au moment de la fécondation.