Les promoteurs de l'avortement en Irlande du Nord subissent une cuisante défaite
Par Jeanne Smits
Une majorité pro-vie dans une Assemblée nationale, cela mérite d’être salué par les temps qui courent ! Par 59 voix contre 40, les élus d’Irlande du Nord ont refusé la légalisation de l’avortement « thérapeutique » des enfants à naître atteints d’une anomalie fœtale entraînant la mort in utero ou peu après la naissance. La proposition de loi visait à étendre le champ de l’avortement légal, actuellement limité aux cas de danger pour la vie de la mère ou de danger « permanent et grave » pour sa santé physique ou mentale. L’avortement pour viol ou inceste a été rejeté par une majorité plus forte encore : 64 voix contre 30.
La loi d’avortement en vigueur en Grande-Bretagne depuis 1967 ne s’étend pas à l’ensemble du Royaume-Uni ; l’Irlande du Nord, fait comme l’Irlande l’objet d’attaques répétées pour « libéraliser » l’élimination des enfants à naître. Yves Daoudal explique ici le rôle joué par la Commission des droits de l’homme, s’appuyant sur la Cour européenne des droits de l’homme, au service de cette évolution mortifère.
Lire la suiteLes lois permissives sur l’avortement ne réduisent pas le taux de mortalité maternelle
Femmes de la tribu des Raramuris du Mexique
Par Carlos Polo et Moriah Bruno du Population Research Institute - traduit par Campagne Québec-Vie
1er septembre 2015 – Une étude récente publiée par le British Medical Journal a établi que les lois qui défendent ou restreignent l’avortement ne provoquent pas un taux plus élevé de décès maternels. En fait, l’étude basée sur des données récentes en provenance du Mexique prouve le contraire : le taux de mortalité maternelle est plus élevé dans les États mexicains qui ont institué des lois permissives sur l’avortement alors qu’il est moindre dans ceux qui ont des lois plus restreignantes. Les assertions du mouvement pro-avortement sont ainsi réfutées en ce qu’elles prédisent un taux moins élevé de décès maternels (causés par les complications résultant d’avortements illégaux) là où l’avortement est légalisé.
Il s’agit de la première étude à se pencher sur l’impact que peut avoir une telle législation sur la mortalité maternelle en utilisant des données provenant d’un pays (le Mexique) en train d’en faire une « expérience naturelle ». Les 32 États mexicains, y compris le District fédéral, ont des lois sur le sujet qui vont du très strict au très permissif. L’étude en question utilise des données statistiques sur les naissances vivantes et les décès maternels en provenance de tous ces États pour les années qui vont de 2002 à 2011 ; elle se réfère également à dix facteurs considérés importants pour la santé maternelle comme par exemple le taux d’alphabétisme et l’accès à l’eau potable. L’étude est le fruit d’une équipe de chercheurs de haut niveau dirigée par le docteur Elard Koch, directeur de l’Institut MELISA, en collaboration avec le docteur Monique Chireau, épidémiologiste au département d’obstétrique et de gynécologie de l’Université Duke, le docteur Fernando Pliego, sociologue à l’Institut des recherches sociales de l’Université nationale et autonome de Mexico, ainsi que plusieurs autres chercheurs.
Lire la suiteGrâce aux nouvelles lois pro-vie, 4000 femmes de moins qu'en 2012 ont choisi d'avorter au Texas en 2013
Par Dustin Siggins de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie
Austin, Texas, 25 Août 2015 (LifesiteNews). 4000 femmes de moins qu'en 2012 ont choisi d'avorter au Texas en 2013. Les lois pro-vie de l'État sont à l'origine de cette amélioration.
Selon un récent rapport, le Département des Services de Santé de l'État du Texas (DHSH Texas Department of State Health Services), 63 849 avortements ont été enregistrés au Texas. Ce chiffre est en décroissance par rapport à l'année 2012 (4 449 avortements en moins), et en nette diminution si on le compare aux 77 000 avortements de l'année 2010.
L'année 2013 marque la dernière année pour laquelle des statistiques ont été rendues dans l'État du Texas concernant l'avortement, et la première année où l'on a vu implanter une législation favorable à la défense de la vie. Les tenants des deux côtés du débat sur l'avortement se sont mis d'accord pour imputer le résultat aux lois résolument pro-vie. Au mois de mars 2013, Dr. Daniel Grossmann, chercheur pro-avortement de Ibis Reproductive Health, révéla une étude qui démontre, selon lui, qu'une période d'attente de vingt-quatre heures avant d'avorter est “nuisible” tout comme l'est l'usage des ultra-sons.
Lire la suiteInitiative citoyenne en Pologne : plusieurs centaines de milliers de personnes demandent l’interdiction totale de l’avortement
Membres du groupe « Fondation Pro - Droit à la Vie » tenant une bannière sur laquelle il est inscrit « 'Avorter' veut dire tuer un enfant »
(Nouvelles de France) C’est la troisième initiative de ce type en 5 ans, et c’est la troisième fois que les organisateurs de la pétition obtiennent sans difficulté plusieurs centaines de milliers de signatures. La Diète polonaise va devoir examiner un projet de loi citoyen visant à interdire totalement les avortements. Sont visés au premier chef les avortements eugéniques qui représentent l’énorme majorité des avortements légaux dans la patrie de Jean-Paul II.
Et si le nombre d’avortements déclarés est très loin de ce qu’on observe dans beaucoup de pays européens, dont la France, ils sont en hausse : 159 en 2002, 752 en 2012, 1354 en 2013 et 1812 en 2014. Sans compter bien entendu les avortements réalisés par des Polonaises ailleurs en Europe, car il n’est pas difficile de trouver sur Internet des propositions de destinations en fonction du degré d’avancement de la grossesse : Pays-Bas jusqu’à la 22e semaine de grossesse, Grande-Bretagne jusqu’à la 24e semaine… Et sans compter encore les avortements illégaux réalisés dans des cabinets gynécologiques en Pologne-même et dont il est difficile d’évaluer le nombre, car la légèreté des peines infligées sont, avec la possibilité de se faire avorter en cas de déficience grave et incurable de l’enfant, le talon d’Achille de la loi polonaise.
Cette loi, adoptée en 1993, permet aussi l’avortement jusqu’à la 12e semaine de grossesse si celle-ci est le fruit d’un acte interdit par la loi (viol, inceste…), et en cas de danger, d’un point de vue strictement médical, pour la santé physique ou la vie de la femme enceinte. Auparavant l’avortement était autorisé et avait été totalement banalisé sous le régime communiste. Avant les communistes, les occupants nazis avaient été les premiers à légaliser l’avortement en territoire polonais.
Lire la suite51 lois pro-vie ont été passées cette année aux États-Unis, sauvant des bébés de l'avortement
Par Susan Michele de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie
Rien que cette année, 51 nouvelles lois pro-vie ont été promulguées aux États-Unis. L'Institut Guttmacher (pro-avortement) rapporte que 282 contraintes sur l'avortement ont été mises en vigueur depuis 2010. Guttmacher constate que les lois pro-vie promulguées dans la première moitié de 2015 surpassent déjà le nombre total de lois mises en place en 2014.
Certes, les lois pro-vie promulguées abordent une variété de questions, mais certains thèmes se distinguent parmi les autres : des lois sur la sécurité des patientes -- connues comme Règles Ciblant les Services d'Avortement (en anglais Targeted Regulation of Abortion Providers [TRAP]) par ceux qui défendent l'avortement, des lois sur l'avortement via médication, des lois sur les périodes d'attente pour un avortement et des lois sur les avortements par dilatation et évacuation (connus autrement comme des "avortements par démembrement").
Guttmacher dit : "Même si la plupart des mesures sur ces questions suit les tendances récentes, certains États ont tracé de nouvelles orientations qui pourraient bien servir de modèle pour d'autres États à l'avenir ".
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