Le Mississippi envisage l’interdiction de l’avortement quand le cœur du fœtus bat
Parlement du Mississippi.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : watkinswd/Pixabay
Si l’État du Mississippi réussissait à interdire l’avortement des enfants à naître dont le cœur bat, la Cour suprême se décidera-t-elle à légiférer ? Extrait du National Post :
Les législateurs du Mississippi envisagent ce qui pourrait devenir l’une des lois les plus strictes du pays en matière d’avortement. Les projets de loi qui ont été adoptés par les comités législatifs mardi interdiraient l’avortement dès que le battement de cœur fœtal est détecté, et ce, dès la sixième semaine de grossesse.
Le gouverneur républicain Phil Bryant a déclaré qu’il signera le projet de loi 732 de la Chambre ou le projet de loi 2116 du Sénat, qui seront soumis à l’ensemble de la Chambre et du Sénat pour un travail plus approfondi. Les partisans et les opposants s’attendent à un procès.
Un juge de l’Iowa a annulé une loi similaire le mois dernier.
Plusieurs États pourraient envisager de mettre en place des restrictions plus strictes en matière d’avortement pour que la Cour suprême des États-Unis, plus conservatrice, conteste la décision de 1973, qui a légalisé l’avortement à l’échelle nationale, et tente de casser ce jugement.
Le Mississippi a l’une des législations les plus strictes sur l’avortement aux États-Unis, comprenant une période d’attente de 24 heures et le consentement parental pour les mineurs. L’année dernière, l’État a promulgué une loi interdisant l’avortement après 15 semaines, et un juge fédéral l’a déclarée inconstitutionnelle.
[...] Le projet de loi permettrait toujours l’avortement si une grossesse met en danger la vie d’une femme ou l’une de ses principales fonctions corporelles.
Le Sénat d’Ohio a voté la loi interdisant l’avortement des bébés dont on peut détecter le battement cardiaque
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Beeki/Pixabay
Le projet de loi devra ensuite être signé par le gouverneur John Kasich qui a déjà déclaré qu’il y opposerait son veto. Cependant, les législateurs ont l’intention, si tel est le cas, de revenir en session pendant les vacances de Noël pour lever le veto. Ils pourront alors faire signer le projet de loi par le nouveau gouverneur Mike DeWine quand il entrera en fonction. Extrait de Gènéthique :
Le Sénat de l’Ohio a voté, à 18 voix pour et 13 voix contre, le projet de loi qui interdirait les IVG dès les premiers battements de cœur audibles. Le texte avait été voté par la chambre des représentants le mois dernier […] Le texte prévoit aussi la suppression de la licence des médecins qui passeraient outre l’interdiction, sans passer par la voie judiciaire. Les battements cardiaques d’un fœtus sont parfois décelables dès 6 semaines…
La Chambre d'Ohio vote l'interdiction des avortements « à la détection des battements de cœur du fœtus »
Par Newsroom (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : lunar caustic/Flickr
[...Hier] par un vote de 58 à 35, l'Ohio House a adopté un projet de loi sur l'avortement qui, selon le Cincinnati Enquirer, « interdirait effectivement les avortements après les six premières semaines de grossesse d'une femme en pénalisant les médecins qui pratiquent des avortements après avoir détecté le battement cardiaque fœtal ». La majorité républicaine de la Chambre des représentants a adopté le projet de loi en connaissant les risques : Le gouverneur John Kasich, républicain, a opposé son veto à l'ancien projet Heartbeat Bill (projet de loi sur le battement de cœur) qui s'était rendu jusqu'à son bureau. Il pourrait très bien y opposer à nouveau son veto si la loi est représentée avant son départ... ou le Sénat d'Ohio pourrait refuser de l'adopter.
Cependant, si le Sénat finit par adopter la loi sur l'avortement, fait remarquer l'Enquirer : « Pour passer outre le veto de Kasich, la Chambre d'Ohio aurait eu besoin de 60 votes — 2 de plus que les 58 qui ont fait passer la proposition jeudi. » Cela aurait été un défi, car sept républicains ont voté contre le Heartbeat Bill à la Chambre : « Les représentants. Marlene Anielski et Nathan Manning du nord-est de l'Ohio ; Rick Carfagna, Mike Duffey, Anne Gonzales et Scott Ryan du centre de l'Ohio et Steve Arndt de Port Clinton. »
Un seul démocrate, le représentant Bill Patmon de Cleveland, a franchi les lignes de parti pour voter en faveur du projet de loi.
Cependant, le nouveau gouverneur élu Mike DeWine a obtenu une note de 0% de la part de NARAL et semble moins susceptible d'opposer son veto si le projet de loi lui parvenait après son entrée en fonction, en janvier 2019.
Les démocrates de la Chambre des représentants voulaient y ajouter des éléments, tels que « l'exigence d'une éducation sexuelle complète dans les écoles* [et] l'accès à la contraception. » En outre, les démocrates espéraient faire en sorte que les avorteurs qui enfreindraient cette loi, si elle était adoptée, n'encourraient pas de sanctions pénales.
L'Enquirer affirme que le projet de loi Heartbeat ne contient aucune exception pour le viol ou l'inceste, mais permettrait l'avortement afin de sauver la vie d'une femme** ou de prévenir « une altération substantielle et irréversible d'une fonction physique majeure ».
À six semaines de grossesse, selon The Endowment for Human Development, « une partie du cerveau appelée cortex cérébral apparaît », et le cœur bat depuis au moins trois semaines, entre le 16e et le 21e jour.
*La sorte d'éducation sexuelle enseignée de nos jours, n'apprend pas aux jeunes à bien se comporter et l'effet obtenu est contraire, en plus grave, à celui escompté. — CQV
**L'avortement n'est pas nécessaire pour sauver la vie de la femme si celle-ci était en danger. — CQV
Vérone, cité de Roméo et Juliette, devient « ville pour la vie »
Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Cette ville du nord de l'Italie, où Shakespeare situe sa pièce « Roméo et Juliette », vient d'adopter une motion pro-vie.
Society for the Protection of Unborn Children nous apprend :
Les conseillers municipaux ont approuvé « un projet pour la prévention de l'avortement et la promotion de la maternité », proposée par Alberto Zelger, membre du parti de la Ligue, qui avait trois objectifs : déclarer Vérone « ville pour la vie », financer des projets locaux pro-vie et promouvoir un projet régional permettant aux femmes enceintes de donner anonymement leur bébé pour adoption.
[...] la motion a été adoptée par 21 voix contre six. Outre les membres du parti de la Ligue, elle était soutenu par le maire Federico Sboarina et par le chef du Parti démocratique, de centre gauche, Carla Padovani.
[...]
M. Zelger a présenté la motion 434 au début de l'année pour qu'elle coïncide avec le 40e anniversaire de la loi italienne sur l'avortement. Elle contient des déclarations pro-vie fortes, dont la deuxième affirme que le comité « reconnaît que la vie de chaque personne, de la conception à la mort naturelle, doit être accueillie et protégée dans tous ses aspects ». [...] la motion demande que le financement des organisations pro-vie soit inscrit au budget de Vérone, nommément le Projet Gemma, un service périnatal d'adoption, et un projet du Centre pro-vie diocésain.
Les associations proavortement se désolent par ailleurs du taux de plus en plus élevé de gynécologues et de paramédicaux objecteurs de conscience, qui atteint les 90 % dans certaines régions comme le sud profond ou encore le Latium. Leur impact est d’ailleurs tel que certaines régions sont en train de basculer du côté […] pro-vie comme vient de le faire la ville de Vérone. En août dernier, le centre de sécurité régional de Naples a par exemple signé une convention avec l’association la Paroisse pour la vie.
Cet accord permet entre autres aux pro-vie d'aller jusque dans les avortoirs pour aider les femmes à garder leur enfant à naître, selon Le salon beige.
Un État du Mexique propose un amendement constitutionnel pro-vie
Par David Ramos (ACI Prensa), traduit de l'espagnol à l'anglais par CNA — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pexels/Pixabay
Culiacan, Mexique — Le congrès de l'État mexicain de Sinaloa a adopté vendredi un amendement constitutionnel protégeant la vie humaine dès la conception.
L'amendement, adopté le 28 septembre par la le corps législatif monocaméral de l'État, doit être ratifié par la majorité des municipalités de l'État.
Le vote a passé par 32 voix pour, une voix contre et une abstention.
Depuis la légalisation de l'avortement à Mexico en 2007 sous l'égide du Parti de la révolution démocratique (PRD), 18 États ont adopté des réformes constitutionnelles protégeant la vie humaine dès sa conception.
L'article 4 proposé qui pourrait être rajouté à la Constitution de Sinaloa se lit comme suit : «Chacun a droit au respect de sa vie. L'État protège le droit à la vie à partir du moment où un individu est conçu, entre sous la protection de la loi et est considéré comme né à toutes fins et intentions légales, jusqu'à sa mort naturelle.»
Rodrigo Iván Cortés, président du Front national pour la famille, a déclaré à ACI Prensa que l'amendement avait été présenté par Juan Pablo Yumani du Parti d'action nationale (PAN).
Le parti majoritaire au congrès de Sinaloa est le Parti Révolutionnaire Institutionnel (PRI).
Pour Cortés, cet amendement à la constitution du Sinaloa «est un rayon de lumière dans cette époque très sombre», car plusieurs organisations ont récemment célébré la légalisation de l'avortement à Mexico et exigé qu'il soit étendu à tout le pays.
Parmi eux, le Mouvement national de régénération (MORENA) du président élu Andrés Manuel López Obrador, qui a annoncé lors d'une conférence de presse le 27 septembre qu'il chercherait à légaliser l'avortement dans tout le Mexique.
Cortés note que MORENA est rejoint dans son objectif par le PRD.
L'État de Veracruz, lui, subit des pressions visant à légaliser l'avortement.
M. Cortés a indiqué que le Front national pour la famille organisera des marches pro-vie dans tout le Mexique le 20 octobre.
Abrogation du 8e amendement : les trois facteurs qui ont précipité le vote proavortement en Irlande
Par Matthieu Lenoir (Réinformation.TV)
Voici bientôt trois mois que les Irlandais ont abrogé par leur vote proavortement le 8e amendement de la Constitution de l’Irlande. C’était le 25 mai et les défenseurs de la vie tentent toujours de comprendre pourquoi ce pays catholique en est arrivé là. Comment tant de citoyens opposés à l’avortement libre ont-ils rejeté le principe de protection de l’enfant à naître ? Pourquoi tant de gens ont-ils répondu aux militants d’un camp ou d’un autre qu’ils étaient pro-vie mais ont finalement voté oui à l’abrogation ? Qu’est-ce que les militants pro-vie ont pu oublier ou négliger pour que le corps électoral délivre une victoire aussi massive aux avorteurs ? Quelques réponses à ces questions commencent à se dessiner.
L’abrogation du 8e amendement a été ratifiée par 66 % des exprimés
Alors que les sondages affirmaient tous qu’environ un tiers de l’électorat se déclarait « pro-choix », l’abrogation du 8e amendement a été ratifiée par 66 % des exprimés. Ce vote a été acquis alors que les militants pro-vie ont largement prévenu la population ce que signifierait une victoire du « oui ». Life Institute, une des nombreuses organisations membres de la « Coalition pour sauver le 8e amendement » vient de publier un rapport qui cite trois facteurs clés dans le résultat du 25 mai. Ce texte dessine un état de l’opinion beaucoup plus nuancé que ce que prétendent les « pro-choix » après leur victoire « écrasante ».
Lire la suiteLe gouverneur d’Iowa signe le projet de loi interdisant l’avortement dès que le battement de cœur de l’enfant à naître est détecté
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Le gouverneur d’Iowa Kim Reynolds a signé un projet de loi historique interdisant l’avortement dès que le battement du cœur du fœtus peut être détecté, la protection la plus forte pour les enfants à naître aux États-Unis. Deux autres États, le Dakota du Nord et l’Arkansas avaient adopté des projets de loi sur la protection de l’enfant à naître au battement du cœur, les années précédentes, mais malheureusement, ces lois ont été bloquées par les tribunaux.
Mme Reynolds, qui a déclaré qu’elle est « 100 pour cent pro-vie », a réaffirmé sa position sur la question : « Je suis pro-vie. Je suis fier d’être pro-vie. J’ai été très clair à ce sujet », a déclaré Mme Reynolds au Chicago Tribune.
La présidente de Live Action, Lila Rose, a fait l’éloge de l’adoption du projet de loi, notant que la mesure est conforme à la science et à la raison :
Lire la suiteLe gouverneur du Kentucky signe un projet de loi protégeant les enfants à naître à partir de vingt semaines
Par Micaiah Bilger (LifeNews) - traduit par Campagne Québec-Vie
Le gouverneur du Kentucky, Matt Bevin, s’est joint à une immense foule en célébration en février lors de la signature de deux lois pro-vie historiques. Le journal Northern Kentucky Tribune rapporte que les militants pro-vie, réunis à l’occasion du Rally for Life, remplissaient tous les trois étages de la rotonde du Capitole Kennedy, le Congrès des représentants de l’État. Mais ce janvier, le rassemblement annuel qu’organise la Kentucky Right to Life Association [Association Droit à la vie] avait un caractère spécial : la signature de deux projets de loi visant la protection des enfants à naître.
« Nous avons l’occasion de nous convertir en chefs de file d’une perspective morale et spirituelle pour ce grand pays qui en a tant besoin, déclare Bevin en présence d’une douzaine de législateurs d’État. Il faut continuer de lutter contre ce fléau qui ne cesse de ravager des vies innocentes. Les États-Unis en valent la peine, et le Kentucky indique le chemin à prendre. »
Une des nouvelles lois, la Pain-Capable Unborn Child-Protection Act [Loi de protection des enfants à naître susceptibles de douleur], interdit l’avortement après une vingtaine de semaines. C’est à partir de ce moment-là, le démontrent des études scientifiques fiables, qu’un enfant peut ressentir la douleur.
Lire la suiteFERMÉ: Un avortoir au Nouveau-Mexique ferme ses portes suite aux prières de partisans pro-vie
Par Lauren Enriquez (LiveActionNews) - traduit par Campagne Québec-Vie
En 2014, la chaîne de l'avortement Whole Woman's Health a ouvert une entreprise d'avortement juste à la frontière du Texas, à Las Cruces, au Nouveau-Mexique. Le mouvement était un effort indéniable pour échapper à la fameuse législation sur la sécurité des femmes de House Bill 2, l'omnibus pro-vie (dont les dispositions ont été finalement discutées devant la Cour suprême en 2016) de la session législative du Texas. Immédiatement, les habitants pro-vie ont pris des mesures - à savoir, sous forme de prière.
Mark Cavaliere, un partisan pro-vie local a dirigé plusieurs campagnes de 40 jours pour la vie à l'extérieur de l'usine d'avortement. Les guerriers de la prière des 40 jours pour la vie ont ensuite formé la Coalition pour la vie de Las Cruces et ont été heureux de rendre compte via un courriel national de 40 jours pour la vie qu‘ après plus de deux ans de prière constante et d’activisme, tout l’affichage de la clinique a été enlevé, leur bureau a été vidé, et leur centre d'appel basé au Texas confirme que leur emplacement de Las Cruces a été fermé!
Dans un appel au numéro de téléphone de Whole Woman’s Health, du site Web, Live Action News a appris que l'établissement avait fermé au début de janvier et qu'il n'y avait pas d'autres entreprises de Whole Woman‘s Health dans la région .Mark Cavaliere était enthousiaste au sujet de la situation et a dit que la communauté locale a l'intention de poursuivre ses efforts pro-vie à la suite de la fermeture.
Lire la suiteLe congrès des États-Unis vote pour interdire de façon permanente le financement de l’avortement par les contribuables
Par Claire Chrétien (LifeSiteNews) - traduit par Campagne Québec-Vie
Le congrès des États-Unis vote pour interdire de façon permanente le financement de l’avortement par les contribuables
Washington, DC – La Chambre des Représentants a voté par 238 votes contre 183 afin d’interdire de façon permanente le financement de l'avortement par les contribuables.
Introduite par le Représentant Républicain du New Jersey Chris Smith, la loi sur le non financement de l'avortement par les contribuables (HR 7) rend permanent l’Amendement Hyde. Jusqu'à présent, cet amendement qui interdisait que les fonds fédéraux soient utilisés pour financer des avortements par le biais du système Medicaid, était renouvelé annuellement.
L’Institut Charlotte Lozier estime que l’Amendement Hyde a sauvé plus de deux millions de vies depuis qu’il avait été déposé en 1976.
Lire la suite