Texas : un père intente une poursuite contre les femmes qui ont contribué à l'avortement de son enfant à naître
LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : kwanchaift/Adobe Stock
13 mars 2023 (Thomas More Society) — Les avocats de la Thomas More Society ont déposé la toute première poursuite pour responsabilité civile dans un décès, intentée par le père d'un enfant à naître qui a été tué lors d'un avortement illégal. Le plaignant, Marcus Silva, poursuit trois femmes — Jackie Noyola, Amy Symmank Carpenter et Aracely Garcia — qui ont aidé sa femme à avorter illégalement en lui fournissant des pilules abortives obtenues illégalement et en conspirant avec elle pour dissimuler la grossesse et l'avortement à son mari. Silva poursuivra également le fabricant de la mifepristone utilisée pour l'avortement, une fois qu'il aura été identifié dans le cadre de la procédure d'enquête. La plainte a été déposée devant le tribunal de district du comté de Galveston le 9 mars 2023.
« L'avortement nuit non seulement aux enfants à naître qui sont tués, mais aussi aux pères qui se sont vu voler leur paternité », a déclaré Peter Breen, vice-président exécutif et responsable du contentieux à la Thomas More Society. « Nous félicitons M. Silva de s'être manifesté et nous aiderons tout père qui demande justice au nom de son enfant à naître tué lors d'un avortement illégal ».
La loi texane sur les homicides impose une responsabilité civile à toute personne qui aide lors d’un avortement illégal, et l'avortement est interdit au Texas depuis le 24 juin 2022, date à laquelle la Cour suprême des États-Unis a annoncé sa décision dans l'affaire Dobbs v. Jackson Women's Health Organization. L'avortement de l'enfant de Silva a eu lieu en juillet 2022, après l'arrêt Dobbs. L'avortement autogéré était illégal au Texas même avant l'arrêt Dobbs. Les femmes qui ont participé à cet avortement illégal risquent également d'être accusées de meurtre, car la loi texane définit le crime de meurtre comme incluant le meurtre intentionnel d'un enfant à naître et le fait de participer à un avortement autogéré, conformément aux articles 1.07, 19.02 et 19.06 du code pénal du Texas. Silva ne porte pas plainte contre son ex-épouse, qui bénéficie d'une immunité civile et pénale en vertu de la loi texane.
Lire la suitePierre Poilievre soutient un projet de loi visant à empêcher l’extension de l’euthanasie
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Looker Studio/Adobe Stock
8 mars 2023, Ottawa (LifeSiteNews) — Le chef du Parti conservateur du Canada (PCC), Pierre Poilievre, déclare qu’il soutiendra un projet de loi qui empêcherait le gouvernement libéral du premier ministre Justin Trudeau d’étendre « de manière imprudente » les lois nationales sur l’euthanasie aux personnes souffrant de maladies mentales.
« Les conservateurs demandent à Justin Trudeau et à son gouvernement libéral de protéger les Canadiens vulnérables et de mettre fin immédiatement à l’extension de l’aide médicale à mourir aux personnes atteintes de maladie mentale », a déclaré le PCC dans un communiqué de presse lundi.
« Le gouvernement libéral continue d’ignorer le nombre croissant d’experts qui affirment que l’expansion de l’Aide médicale à mourir (AMM) met en danger la vie des Canadiens les plus vulnérables. »
Lors d’une conférence de presse lundi, M. Poilievre a mis l’accent sur un nouveau projet de loi présenté par le député Ed Fast il y a quelques semaines, qui annulerait l’expansion des lois canadiennes sur l’aide médicale à mourir.
M. Poilievre, qui est favorable à l’avortement, a déclaré qu’il soutiendrait le projet de loi C-314, car il supprimerait l’extension des lois canadiennes sur l’euthanasie aux personnes souffrant uniquement de maladies mentales.
Le projet de loi — officiellement connu sous le nom de projet de loi C-314, Loi modifiant le Code criminel (aide médicale à mourir) — a été présenté à la Chambre des communes le 10 février 2023.
Lire la suiteLa société devrait soutenir les familles nombreuses — un législateur texan montre la voie à suivre
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
6 mars 2023 (LifeSiteNews) — Le projet de loi d’un législateur du Texas visant à offrir des allègements fiscaux significatifs aux familles nombreuses est un excellent point de départ pour un objectif plus large de la société — soutenir les familles nombreuses.
La législation du représentant de l’État, Bryan Slaton, accorderait aux familles des niveaux croissants d’allègements fiscaux en fonction du nombre de leurs enfants, les familles de 10 enfants ou plus bénéficiant d’un allègement de 100 % de l’impôt foncier.
En outre, elle affirmerait que le mariage est l’union d’un homme et d’une femme et interdirait d’accorder un crédit d’impôt à un couple dont au moins l’un des membres a déjà divorcé.
L’objectif de la politique publique étant d’encourager les choix positifs et les modes de vie bénéfiques, la législation de M. Slaton doit être soutenue.
Elle soutient trois bons choix — se marier, avoir des enfants et rester marié. Un axiome économique bien établi veut que la société subventionne ce qu’elle veut encourager et taxe ce qu’elle veut décourager ; subventionner les familles est donc une bonne idée.
En outre, c’est une bonne idée de punir le divorce, étant donné les énormes répercussions, ou conséquences, qu’il entraîne pour la société et que les contribuables doivent subventionner. Les coûts du divorce comprennent l’activité criminelle, la toxicomanie et les mauvais résultats scolaires, autant d’éléments que les entités gouvernementales et la société en général doivent payer, directement ou indirectement.
Un argument libertarien typique serait que le gouvernement devrait simplement rester en dehors du mariage — mais aucune personne ayant divorcé n’y croit vraiment. Après tout, lorsqu’un couple divorce, ce sont souvent les tribunaux, c’est-à-dire le gouvernement, qui doivent intervenir et prendre les décisions relatives à la garde des enfants.
Les parents divorcés souhaitent également que le gouvernement facilite le paiement des pensions alimentaires et fasse appliquer les décisions relatives à l’éducation des enfants et à la pension alimentaire. La société investit déjà dans les familles — il est temps de le faire de la bonne manière.
Lire la suiteCathay Wagantall dépose un projet de loi pour protéger davantage les femmes enceintes
Cathay Wagantall, député conservateur à la Chambre des communes.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : parlvu.parl.gc.ca
Le député conservateur, Cathay Wagantall, a déposé le projet de loi C-311, Loi modifiant le Code criminel (violence envers les femmes enceintes), le 31 janvier 2023 à la Chambre des communes du Canada.
Mme Wagantall déclare dans un communiqué de presse vouloir protéger les femmes enceintes, et leur enfant à naître, des violences conjugales dont un certain nombre d’entre elles ont été victimes récemment au Canada, selon le site du député Cathay Wagantall :
Lire la suite« C’est un honneur de présenter un projet de loi qui contribuera grandement à lutter contre la violence à l’égard de certaines des personnes les plus vulnérables de notre société : les femmes enceintes et les enfants qu’elles portent à terme », a déclaré Mme Wagantall. « Les femmes sont plus exposées à la violence de leur partenaire intime lorsqu’elles sont enceintes, mais les conséquences auxquelles leurs agresseurs font actuellement face ne répondent pertinemment pas aux crimes commis. »
Une fois adopté, le projet de loi C-311 ajoutera deux nouvelles circonstances aggravantes au Code criminel du Canada. Les crimes consistant à agresser sciemment une femme enceinte et à causer des dommages physiques ou émotionnels à une femme enceinte seront pris en compte par les juges en fonction de leur gravité au cours du processus de détermination de la peine.
La Loi sur la violence envers les femmes enceintes intervient à la suite de plus de quatre-vingts cas récents au Canada de femmes qui ont été tuées, alors qu’elles étaient enceintes, par des hommes qui savaient qu’elles l’étaient. Selon Mme Wagantall, les meurtriers ont intentionnellement cherché à faire du mal à la mère ou, dans de nombreux cas, à mettre fin à la grossesse.
« Le Canada laisse tomber ses femmes enceintes et leurs enfants à naître », a poursuivi Mme Wagantall. « Les peines prononcées par nos tribunaux devraient être proportionnelles au crime. Notre pays a besoin de cette loi pour garantir que les criminels qui attaquent ou tuent une femme enceinte soient condamnés de manière appropriée par nos tribunaux. »
Le Texas a pratiquement éliminé l’avortement deux mois seulement après le jugement Dobbs
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Hollie Santos/Unsplash
5 janvier 2023 (LifeSiteNews) — Le Texas a connu zéro avortement électif légal en août 2022 et seulement trois avortements pour des menaces physiques à la vie de la mère, selon de nouvelles statistiques qui soulignent l’impact de permettre aux États de fixer [les dispositions concernant] l’avortement après environ 50 ans de Roe v. Wade.
En juin dernier, la Cour suprême des États-Unis a annulé Roe, l’arrêt de 1973 qui obligeait les 50 États à autoriser la plupart des avortements. Cela a permis à de nouvelles et anciennes lois pro-vie d’entrer en vigueur dans tout le pays, y compris une interdiction totale et directe de l’avortement datant de 1925, qui avait été temporairement bloquée après la décision d’un juge inférieur. Le Texas a également une interdiction de l’avortement basée sur le battement de cœur qui a pu entrer en vigueur avant l’annulation de Roe grâce à son mécanisme d’application unique (poursuites par les citoyens plutôt que par le gouvernement).
La loi sur le battement de cœur a été créditée d’une réduction significative des avortements dans l’État de l’étoile unique. Aujourd’hui, Texas Right to Life présente de nouvelles données du département de la santé et des services sociaux du Texas qui révèlent que la réactivation de la loi de 1923 a pratiquement éradiqué cette pratique.
Deux mois seulement après le renversement de Roe, le Texas rapporte qu’il n’y a eu aucun avortement légal électif et seulement trois avortements légaux commis pour sauver la vie de la mère. Il s’agit d’une baisse par rapport aux 67 avortements électifs du mois précédent et aux 5 706 d’août 2021.
Les experts médicaux pro-vie maintiennent que l’avortement direct n’est jamais médicalement nécessaire pour sauver la vie d’une mère ; la fiche de données du HHS du Texas ne permet pas de savoir si les trois avortements « médicalement nécessaires » étaient réellement des avortements ou plutôt des traitements de sauvetage qui ont eu pour résultat indirect et involontaire la perte du bébé. Quoi qu’il en soit, le fait qu’il n’y en ait eu que trois porte un coup sévère à la désinformation des pro-avortement sur la fréquence de telles situations et sur les lois pro-vie qui mettraient la vie des femmes en danger.
Lire la suiteÉtats-Unis : une loi fédérale interdit l’envoi de pilule abortive par la poste
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : torwaiphoto/Adobe Stock
23 août 2022 (LifeSiteNews) — Lorsque la Cour suprême des États-Unis a annulé l’arrêt Roe v. Wade en juin dernier, elle n’a pas seulement permis l’application des anciennes et des nouvelles lois pro-vie des États à travers le pays ; elle a également réactivé les interdits fédéraux sur l’envoi de médicaments provoquant l’avortement, que de nombreux militants de l’avortement considèrent comme un moyen de contourner le nouveau paysage juridique.
En vertu de l’article 1461 du code des États-Unis, est puni d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à cinq ans (dix ans en cas de récidive) le fait d’« utiliser sciemment le courrier pour l’envoi, le transport ou la livraison » de certains documents « indécents » « de nature à inciter à l’incendie, au meurtre ou à l’assassinat », y compris tout « article, instrument, substance, drogue, médicament ou objet dont la publicité ou la description est faite de manière à inciter autrui à l’utiliser ou à l’appliquer pour provoquer un avortement », ainsi que des informations sur la manière de se les procurer.
L’article 1462 du 18 USC impose des sanctions similaires pour « l’introduction aux États-Unis […] pour le transport dans le commerce interétatique ou étranger » tout « drogue, médicament, article ou chose conçu, adapté ou destiné à produire un avortement, ou pour tout usage indécent ou immoral ; ou tout carte écrite ou imprimée, lettre, circulaire, livre, brochure, publicité ou avis de toute sorte donnant des informations, directement ou indirectement, sur où, comment, ou de qui, ou par quels moyens l’un de ces articles, matières ou choses mentionnés peut être obtenu ou fabriqué. »
La chute de l’arrêt Roe ayant soudainement rendu les avortements chirurgicaux illégaux dans de nombreux États, les militants de l’avortement ont suggéré d’envoyer par courrier des pilules abortives des États favorables à l’avortement aux États favorables à la vie, comme moyen de contourner les interdictions d’avorter. En juin, le secrétaire américain à la santé et aux services sociaux, Xavier Becerra, a déclaré qu’il était d’un « impératif national » de protéger et d’accroître « l’accès » aux pilules abortives.
Lire la suiteLes femmes qui se font avorter illégalement devraient être poursuivies : voici pourquoi
Photo des « Petits pieds » prise par le Dr Russel Sacco.
Par Jenny Hay — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Dr Russel Sacco
2 août 2022 (LifeSiteNews) — Il est difficile d’imaginer une position moins populaire que celle-ci, mais oui, les lois de l’État devraient permettre de poursuivre la femme adulte qui se procure un avortement illégal, pour le bien de la femme elle-même et pour le bien de ses enfants plus âgés. Ma sagesse vient de 15 ans d’expérience en tant que parent d’accueil pour l’État du Tennessee.
Cet article est une réfutation de la chronique du professeur David Bonagura intitulée « Ne criminalisez pas les femmes qui avortent », publiée par The Catholic Thing le 21 juillet 2022.
Le professeur Bonagura part du postulat que la femme qui se procure un avortement n’est pas une menace pour le public en général. Sa naïveté est compréhensible ; la plupart des gens ne comprennent pas la manière insidieuse dont l’avortement affecte les enfants plus âgés de la femme qui avorte.
Qu’est-ce qui peut pousser une femme à chercher désespérément un avortement illégal et dangereux ? Je vais vous le dire : son désir de conserver la garde de ses enfants plus âgés.
Tous les hôpitaux américains testent systématiquement les nouveau-nés pour des drogues illicites. Si le test est positif, l’hôpital envoie le bébé aux services de l’enfance. L’État prend alors la garde du bébé et des enfants plus âgés de la femme. Si aucun membre de la famille n’est disponible pour les accueillir, tous les enfants sont placés dans une famille d’accueil jusqu’à ce que la femme prouve qu’elle a renoncé à la drogue et qu’elle est capable de s’occuper de ses enfants.
La femme qui est enceinte et qui consomme des drogues illicites sait tout cela. Elle sait que si elle accouche à l’hôpital, elle perdra son bébé ainsi que ses enfants plus âgés. Elle avorte donc. L’État n’en sait rien, et ses enfants plus âgés risquent d’être négligés et maltraités. Cela arrive souvent. La femme qui se procure un avortement peut très bien être une menace pour ses enfants à charge plus âgés, sans parler des futurs enfants qu’elle pourrait concevoir.
L’utilisation de l’avortement pour cacher les mauvais traitements et la négligence à l’égard des enfants plus âgés se poursuivra sans relâche dans les États où l’avortement reste légal, mais dans les États pro-vie, nous avons la possibilité d’intervenir. Au minimum, chaque avortement illégal doit être transmis aux services de l’enfance, afin que les autorités compétentes puissent vérifier le bien-être des autres enfants à charge.
Lire la suiteUne compagnie d’assurance texane offre à ses employés une aide à l’adoption après l’interdiction de la plupart des avortements dans l’État
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Volodymyr/Adobe Stock
6 juillet 2022, Southlake, Texas (LifeSiteNews) — Une compagnie d’assurance texane offre un soutien financier à ses employés pour aider ceux-ci au moment de la naissance et de l’adoption, dissipant le mythe selon lequel les pro-vie ne se soucient que de la vie avant la naissance.
Alors que de nombreuses sociétés libérales offrent un financement pour les avortements, le 27 juin, Buffer Insurance, une petite société dont le siège est à Southlake, au Texas, a annoncé un financement pour aider les parents à la naissance et à l’adoption.
« Buffer paiera les frais médicaux de nos employés qui donnent naissance à des bébés [et] offrira des congés payés aux employés pour qu’ils puissent avoir un congé de maternité et de paternité », a promis l’entreprise. « Buffer paiera les frais médicaux liés à l’adoption d’un bébé ».
L’article poursuit : « Employeurs : si vous souhaitez savoir comment vous pouvez offrir ces avantages à vos employés, faites-le nous savoir. Nous avons des politiques prêtes à l’emploi que vous pouvez ajouter à vos manuels d’employés. »
Cette décision est contraire à celle de nombreuses entreprises gauchistes, qui proposent au contraire de financer des avortements hors de l’État. Ces entreprises pro-avortement comprennent Amazon, Disney, Apple, Starbucks, Levi’s, Tesla et DICK'S Sporting Goods.
Alors que ces entreprises se présentent comme soutenant le « choix de la femme », les avortements sont financièrement rentables pour les entreprises.
Si une employée porte son bébé à terme, elle aura besoin d’un congé de maternité. Son employeur devra probablement embaucher et former un autre employé pendant l’absence de la nouvelle mère.
Lire la suiteGrâce à la loi du Texas, des femmes n'ont pu avorter leurs bébés — elles ne le regrettent pas
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Marira Korneeva/Adobe Stock
Cela fait près de dix mois que le Texas a réussi à mettre en vigueur une loi protégeant l’enfant à naître dès que leurs battements de cœur sont détectables. Malgré toutes les poursuites dont elle a fait l’objet elle est toujours en place, sauvant des bébés de l’avortement. Mais qu’en disent les femmes qui, pour certaines, ne peuvent se rendre à l’avortoir le plus proche ou trouvent que cela présente trop d’inconvénients ? Certaines ont décidé de ne pas mettre fin à leur grossesse devant la longueur du voyage à faire, des centaines de dollars à dépenser, ou tout simplement qu’elles ne pussent pas s’absenter de leur travail.
L’une d’elles, Brooke Alexander, voulait un avortement, mais voyant son bébé sur l’échographe, ou plutôt ses bébés puisqu’il s’agissait de jumelles ! elle changea tout à fait d'avis. Elle ne peut qu’être effrayée maintenant à la pensée qu’elle aurait pu perdre les deux trésors qu’elle chérit, si la loi ne l’en avait empêchée. Selon Le Salon Beige :
Brooke a eu une paire de jumelles. En regardant ses filles, Brooke a du mal à exprimer ses sentiments sur l’avortement. D’un côté, dit-elle, elle croit absolument que les femmes devraient avoir le droit de choisir ce qui est le mieux pour leur propre vie. D’autre part, elle savait que, sans la loi texane, ses bébés ne seraient peut-être pas là.
« Qui peut dire ce que j’aurais fait si la loi n’avait pas été en vigueur ? Je ne veux pas y penser. » « C’est vraiment effrayant de penser que je ne les aurais pas ».
La directrice générale du Pregnancy Center of the Coastal Bend, un centre pro-vie où Brooke s’est présentée lorsqu’elle était enceinte, raconte que Brooke, accompagnée de sa mère, était en colère. Mais dès qu’elles ont vu l’échographie, tout a changé.
« Le moment où nous avons posé la baguette sur son joli ventre et où deux bébés sont apparus… ça les a fait fondre. »
L’année dernière, 583 femmes désireuses d’avorter ou vulnérables à l’avortement ont choisi de poursuivre leur grossesse après avoir visité leur établissement.
Brooke ne regrette pas : elle a deux bébés qu’elle aime plus que tout au monde.
Et cela parce que des législateurs pro-vie ont cru en l’humanité de l’enfant à naître et de son droit à la vie.
Une nouvelle loi de Virginie-Occidentale interdit l’avortement des bébés trisomiques
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Cavan for Adobe/Adobe Stock
Une nouvelle loi de la Virginie-Occidentale entre en vigueur le 10 juin et interdit l’avortement des bébés atteints de trisomie 21.
En mars, le gouverneur de la Virginie-Occidentale, Jim Justice, a signé un projet de loi pro-vie qui constitue une nouvelle étape pour mettre fin aux avortements et protéger les enfants à naître contre l’avortement.
Les législateurs de l’État ont approuvé un projet de loi qui interdirait les avortements pratiqués sur des bébés atteints de trisomie ─ qui sont souvent la cible d’avortements lorsque les tests prénataux indiquent que le bébé pourrait être atteint de cette maladie. À cinq minutes de la fin de la session ordinaire de 60 jours, la loi sur la protection et l’éducation des enfants à naître atteints de trisomie (SB 468), un projet de loi soutenu par West Virginians for Life (WVFL), a été adopté par le Sénat de Virginie-Occidentale par un vote bipartite de 27 à 5, après un vote de 81 à 17 à la Chambre des délégués plus tôt dans la journée.
La nouvelle loi protégera les bébés à naître contre l’avortement en raison d’un diagnostic de handicap et obligera les médecins à fournir du matériel éducatif et des informations sur les systèmes de soutien disponibles pour les familles qui élèvent des enfants handicapés.
La justice a déclaré que cette loi était nécessaire en raison de la manière discriminatoire dont certains bébés sont ciblés par les avortements.
« Selon moi, cela semble terriblement discriminatoire », a-t-il déclaré.
Le juge a signé le projet de loi lors de la Journée mondiale de la trisomie 21qui est célébrée le 21 mars pour plaider en faveur de la pleine intégration dans la société des personnes atteintes de trisomie.
Le groupe pro-vie Susan B. Anthony List a applaudi la signature et sa présidente Marjorie Dannenfelser a déclaré à Lifenews : « La Virginie-Occidentale fait aujourd’hui un pas en avant audacieux dans la lutte contre la discrimination eugénique en Amérique. Les recherches montrent que 99 % des personnes atteintes de trisomie 21 mènent une vie heureuse, mais au lieu d’être chéries et incluses, elles sont trop souvent la cible d’une destruction dans l’utérus, là où elles sont le plus vulnérables. Nous sommes fiers de nous tenir aux côtés des Virginiens de l’Ouest, de la communauté des défenseurs de l’autonomie et de leurs proches pour demander à notre nation d’embrasser, et non d’effacer, la trisomie 21. »
« Nous sommes reconnaissants de l’action rapide du gouverneur Justice et de tous nos alliés pro-vie locaux, en particulier les membres du National Pro-Life Caucus, Del. Kayla Kessinger et Sen. Patricia Rucker, qui ont travaillé sans relâche jusqu’aux dernières minutes de la session pour que ces protections vitales soient inscrites dans la loi. Dans l’attente d’une décision dans l’affaire historique Dobbs, nous espérons que les citoyens de chaque État auront bientôt la possibilité de moderniser nos lois. »
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