Gouverneur d’Alabama : « Je crois très fermement que si le Bon Dieu vous a fait garçon, vous êtes un garçon »
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : JackF/Adobe Stock
Le gouverneur de l’Alabama, Kay Ivey, a signé vendredi un projet de loi interdisant des procédures de « transition de genre » pour les enfants rapporte LifeSiteNews.
« Nous devons particulièrement protéger nos enfants de ces médicaments et chirurgies radicales qui changent la vie, alors qu’ils sont à un stade si vulnérable de leur vie. Au lieu de cela, concentrons-nous tous pour les aider à se développer correctement pour devenir les adultes que Dieu a voulu qu’ils soient », a-t-elle déclaré.
Selon le site pro-vie, la loi sur la protection de l’enfant vulnérable, qui entrera en vigueur trente jours après la signature de Kay Ivey, n’a pas bien été reçu par l’administration de Biden et par les groupes LGBT. Le gouverneur de l’Alabama reste néanmoins ferme dans sa décision, « Notre État est prêt à défendre nos valeurs. »
Il faut du courage pour aller ainsi à contre-courant, pour défendre des valeurs intrinsèques qui ne sont plus acceptées ; mais ces valeurs valent la peine d’être défendues.
Mme Kay Ivey a affirmé que « Nos jeunes sont confrontés à des défis très réels, en particulier avec les pressions sociétales et la culture moderne d’aujourd’hui. Je crois très fermement que si le Bon Dieu vous a fait garçon, vous êtes un garçon, et s’il vous a fait fille, vous êtes une fille. »
Ces mots du gouverneur de l’Alabama reflètent tout simplement la réalité, et pourtant ils ne se font plus entendre très souvent...
Le Texas rejoint les États américains qui interdisent le passeport sanitaire et la ségrégation covidienne
Gregory Wayne Abbott (dit Greg Abbott), gouverneur du Texas.
Par Pierre-Alain Depauw (Médias Presse Info) — Photo : J Dimas/Flickr
Les Texans qui choisissent de ne pas prendre de vaccin COVID-19 ne peuvent être punis pour leur refus. Le 7 juin, le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a signé une nouvelle loi interdisant aux entreprises privées et aux bureaux du gouvernement de demander une preuve de vaccination. Il a annoncé la nouvelle loi dans un tweet qui déclarait : « Le Texas est ouvert à 100 %. Les Texans devraient avoir la liberté d’aller où ils veulent sans aucune limite, restriction ou exigence. »
Bien qu’il ait souligné « la liberté » de se rendre « sans aucune limite, restriction ou exigence », Abbott avait rendu obligatoires les masques pendant plus de huit mois.
L’article 161.0085 de la législation contient la directive selon laquelle les entreprises du Texas ne peuvent pas exiger des clients qu’ils présentent des papiers contenant la preuve qu’ils ont pris le vaccin ou qu’ils se sont remis de COVID-19.
Une entreprise dans cet État ne peut exiger d’un client qu’il fournisse des documents certifiant la vaccination COVID-19 du client ou la récupération post-transmission à l’entrée, pour accéder à ou pour recevoir un service de l’entreprise. Une entreprise qui ne se conforme pas à ce paragraphe n’est pas admissible à recevoir une subvention ou à conclure un contrat payable avec des fonds publics.
Cette section vise également les passeports de vaccination, déclarant : « Une entité gouvernementale de cet État ne peut pas délivrer un passeport vaccinal, une carte vaccinale ou tout autre document normalisé pour certifier le statut vaccinal COVID-19 d’un individu à un tiers à des fins autres que soins de santé ou publier ou partager le dossier de vaccination COVID-19 de toute personne ou des informations de santé similaires à des fins autres que les soins de santé. »
Lire la suiteHystérie médiatique autour d'une loi contre l'avortement en Alabama
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Evil Erin/Flickr
J'ai un peu de mal à comprendre ce qui a bien pu choquer à ce point les tenants médiatiques de l'avortement pour qu'ils se mettent à publier article sur article, sur une gamme de tons allant du lugubre au tragique, au sujet d'une toute récente loi, signée par le gouverneur d'Alabama le 15 mai dernier, interdisant l'avortement depuis la conception et ne l'autorisant que pour les « raisons » de danger de risque grave d’altération substantielle physique d’une fonction corporelle majeure, et de danger que pourrait représenter la grossesse pour la vie de la femme, ou d’anomalie létale chez l'enfant à naître.
Comme vous avez pu le voir, ça n'est pas une loi extraordinairement pro-vie, par rapport à d'autre lois votées par d'autres États, vu qu'elle contient encore l'idée de santé de la femme comme raison pour justifier l'avortement. Son originalité reviendrait plutôt à ce que cette loi interdit l'avortement depuis la conception. Mais est-ce la seule raison pour laquelle les médias canadiens se lamentent ? Voyons un peu ce qu'ils disent...
Judith Lussier gémissait dans le Journal Métro... pardon, écrivait le 23 mai :
On débat encore d’avortement?
La semaine dernière, nous n’étions pas en train de parler d’avortement. C’était un droit acquis. Et tant qu’on n’en parlait pas, la menace de nous retirer ce droit semblait ne pas exister, même si les organisations de planning des naissances savent combien cette prérogative sur nos propres corps est fragile.
Ce passage me laisse songeur, cela fait depuis qu’il a été question de permettre l’avortement qu’on ne cesse d’en débattre, il est faux d’affirmer que la semaine dernière on ne parlait pas d’avortement, à moins que l’auteure de ce texte ne parlât de son propre journal. Par ailleurs, tant qu’à évoquer le concept de « droit acquis » les esclavagistes pouvaient aussi dire que c’était un droit acquis de posséder des esclaves, ce qui ne le rendait pas l’affaire plus morale pour autant. De plus, il est évident que la meilleure méthode pour faire en sorte que l’avortement reste en place, c’est de ne pas en parler, ça s’appelle cacher la tête dans le sable ou jeter de la poudre aux yeux. Enfin, je ne sais pas si le « droit » à l’avortement est fragile ou non, mais ce qui est sûr c’est que l’avortement tue un enfant à naître et que le droit de disposer de notre corps ne saurait justifier le meurtre d’un innocent.
La semaine dernière, la Fédération du Québec pour le planning des naissances soulignait que les débats sur l’avortement aux États-Unis trouvaient des échos chez nous.
Continue plus loin Judith Lussier. Sans doute, mais ce n'est le pas le principal moteur du mouvement pro-vie au Canada. Au passage, une citation savoureuse du même article :
Au Québec, une médecin de Laval s’est rendue en Cour supérieure pour demander la révocation de l’interdiction de manifester devant les cliniques d’avortement. Les femmes qui ont eu recours aux procédures d’IVG savent à quel point il s’agit d’une technique passive-agressive d’intimidation.
Il faudrait que l’on m’explique en quoi le fait de se tenir paisiblement avec des pancartes pacifiques devant un avortoir, au milieu de passants hostiles puisse être une « technique passive-agressive ». Mais cela ne nous explique pas pourquoi ce subit intérêt pour la question.
Lire la suiteLa gouverneure d’Alabama : « Chaque vie est précieuse et chaque vie est un don sacré de Dieu »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Hier, la gouverneure d’Alabama Kay Ivey signait le projet de loi sur la Protection de la vie humaine en Alabama (Alabama Human Life Protection Act), l’une des lois les plus strictes aux États-Unis en matière d’avortement. Matthew Michael rapporte sur son compte Twitter :
Le projet de loi de l'Alabama est signé, devenant loi. Déclaration de la gouverneure : « Aujourd'hui, j'ai signé la loi sur la Protection de la vie humaine en Alabama. Chaque vie est précieuse et chaque vie est un don sacré de Dieu. »
Une femme pro-vie