L’auteur de la loi du Kansas sur les survivants de l’avortement: « J’ai personnellement vu un bébé survivant d’une tentative d’avortement »
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : jcomp/Freepik
13 octobre 2023 (LifeSiteNews) — Le parrain d’une loi du Kansas exigeant des soins médicaux de base pour les nouveau-nés qui survivent à des avortements ratés dit qu’il sait qu’une telle législation est nécessaire parce que, contrairement aux récits de la clique de l’avortement, il a personnellement vu un bébé survivre à une tentative d’avortement.
Au début de l’année, le corps législatif du Kansas a adopté la loi HB 2313 après le veto du gouverneur démocrate Laura Kelly. La loi exige que lorsqu’un enfant naît vivant après une tentative d’avortement, l’avorteur doit « exercer le même degré de compétence professionnelle, de soin et de diligence pour préserver la vie et la santé de l’enfant qu’un prestataire de soins raisonnablement diligent et consciencieux le ferait pour tout autre enfant né vivant au même âge gestationnel » et « s’assurer que l’enfant né vivant est immédiatement transporté à l’hôpital ».
Elle exige également que tout manquement à cette règle soit « immédiatement » signalé aux autorités chargées de l’application de la loi. Les personnes qui pratiquent quand même des avortements se rendraient coupables d’un « crime contre la personne, de niveau de gravité 1 » et pourraient être tenues responsables des dommages civils si la mère engageait une action en justice. Les établissements qui ne signaleraient pas les infractions seraient passibles d’amendes.
Le 9 octobre, le représentant républicain de l’État Ron Bryce, qui est médecin, a publié dans le Wichita Eagle une tribune détaillant un incident dont il a été témoin en 1988 alors qu’il était interne à l’hôpital John Peter Smith, au Texas. Il a été appelé pour un code bleu, généralement une alerte pour les urgences médicales, mais lorsqu’il est arrivé dans la chambre, ni la patiente ni le chirurgien traitant ne montraient de signes d’une situation d’urgence.
Bryce a alors entendu le cri d’un enfant prématuré qui « a accompli ce qui semblait impossible : il a survécu à son avortement. Bien qu’assez fort pour vivre brièvement hors de l’utérus, il était encore trop jeune pour survivre très longtemps séparé de sa mère ». Bryce a transféré le petit garçon aux soins intensifs néonatals, où il est décédé après plusieurs heures de respiration difficile.
Lire la suiteLe Kansas accorde un contrat de 2 millions de dollars à un réseau de ressources pour la grossesse
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Studio Romantic/Adobe Stock
Le Kansas a commencé à mettre en œuvre son programme « Alternatives à l’avortement » financé par l’État, qui servira à augmenter les ressources qui favorisent les options d'aide à la vie pour les femmes et leurs bébés. Selon le Kansas Reflector, l’État a attribué un contrat de 2 millions de dollars au Kansas Pregnancy Care Network (KPCN), fondé le 30 juin, afin de lancer un programme d’État visant à aider les femmes confrontées à des grossesses non planifiées à accoucher.
La Chambre et le Sénat du Kansas avaient précédemment adopté le projet de loi sur les alternatives à l’avortement, auquel le gouverneur Laura Kelly avait opposé son veto en avril. La Chambre et le Sénat ont annulé ce veto. Le trésorier de l’État, Steven Johnson, ancien membre de la Chambre des représentants du Kansas, a été désigné pour choisir un groupe chargé de mettre en place un programme de sensibilisation à l’échelle de l’État visant à aider les femmes à éviter l’avortement et à accéder aux services de prise en charge de la grossesse. Le mois dernier, un accord a été signé qui permettra à la nouvelle organisation de recevoir 50 000 dollars à titre d’avance de trésorerie pour le démarrage.
KPCN sera supervisée par des directeurs comprenant l’ancienne sénatrice de l’État Mary Pilcher-Cook, l’ancien représentant des États-Unis Tim Huelskamp, Vicki Tiahrt (l’épouse de l’ancien représentant des États-Unis Todd Tiahrt) et Ron Kelsey, président de Planned Parenthood Exposed [P.P. démasqué]. L’épouse de Ron Kelsey, Donna, est directrice générale de la Kansas City Pregnancy Clinic, qui fournit des services et des ressources aux femmes confrontées à des grossesses non désirées.
Lire la suiteUn juge du Kansas décide que les permis de conduire doivent mentionner le sexe réel et non l’« identité de genre »
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gecko Studio/Adobe Stock
12 juillet 2023, Topeca, Kansas (LifeSiteNews) — Un juge de l’État du Kansas a statué que les permis de conduire doivent indiquer le sexe réel du titulaire — et non le soi-disant « genre » auquel la personne s’identifie — conformément à la loi du Kansas, dans le cadre d’une action en justice intentée par le procureur général de l’État.
Cette décision a été prise trois jours après que le procureur général républicain, Kris Kobach, a poursuivi l’administration du gouverneur démocrate, Laura Kelly, pour avoir refusé de suivre et d’appliquer une loi de l’État qui est entrée en vigueur le 1er juillet. Avant l’entrée en vigueur de la loi, le gouverneur libéral avait annoncé que la division des véhicules automobiles de l’État ignorerait la loi et continuerait à changer les permis de conduire des personnes s’identifiant comme « transgenres », une décision que la juge de district Teresa Watson a jugée « préoccupante pour la sécurité publique ».
« Les permis de conduire sont utilisés par les forces de l’ordre pour identifier les suspects, les victimes, les personnes recherchées, les personnes disparues et d’autres personnes », a écrit Watson dans sa décision. « Le respect des exigences légales de l’État en matière d’identification des détenteurs de permis est une question de sécurité publique ».
La loi SB 180, appelée Charte des droits de la femme, a été adoptée au début de l’année. Elle établit une définition biologique de la « femme », empêche les hommes biologiques d’accéder aux toilettes et aux vestiaires des femmes et interdit aux personnes souffrant d’un trouble du genre de modifier leur sexe sur les documents officiels du gouvernement.
En juin, le bureau de M. Kobach a publié des orientations officielles sur l’interprétation juridique de la loi, affirmant qu’elle « exige du ministère des Finances du Kansas qu’il inscrive le sexe biologique des individus à la naissance sur les permis de conduire. Elle oblige le ministère de la Santé et de l’Environnement du Kansas à indiquer le sexe biologique d’une personne à la naissance sur les certificats de naissance, et elle exige que seules les femmes biologiques soient hébergées dans une partie spécifique du centre correctionnel de Topeka ».
Lire la suiteLe Kansas passe outre le veto du gouverneur démocrate à une loi pro-vie protégeant les bébés de l'infanticide
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Tobilander/Adobe Stock
27 avril 2023, Topeka, Kansas (LifeSiteNews) — Les Républicains du Kansas ont voté pour passer outre le veto du gouverneur démocrate Laura Kelly à une loi exigeant des soins médicaux de base pour les bébés ayant survécu à des avortements ratés, de sorte que la nouvelle protection devienne une loi de l'État, malgré ses objections.
La loi HB 2313 exige qu'en cas de naissance d'un enfant vivant après une tentative d'avortement, l'avorteur « exerce le même degré de compétence professionnelle, de soin et de diligence pour préserver la vie et la santé de l'enfant qu'un prestataire de soins raisonnablement diligent et consciencieux le ferait pour tout autre enfant né vivant au même âge gestationnel » et « s'assure que l'enfant né vivant est immédiatement transporté à l'hôpital ».
La loi exige également que tout manquement à cette obligation soit « immédiatement » signalé aux forces de l'ordre. Les personnes qui pratiquent des avortements seraient quand même coupables d'un « crime personnel de niveau de gravité 1 » et pourraient être tenues responsables des dommages civils si la mère engageait une action en justice. Les établissements qui ne signaleraient pas les infractions seraient passibles d'amendes.
Mme Kelly a opposé son veto à cette mesure au début du mois, sous prétexte qu'elle « interférerait dans des décisions médicales qui devraient rester entre les médecins et leurs patients » et que la loi existante protège déjà les nouveau-nés. Les partisans de la vie ont qualifié ce geste de « sans cœur » et d' « inhumain ».
Lire la suiteL’amendement constitutionnel pro-vie « Value Them Both » sera soumis aux électeurs du Kansas en août
Par Bridget Bryan (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
Le Kansas aura la possibilité de protéger à la fois la mère et l’enfant d’une industrie de l’avortement non réglementée lors d’un vote culminant sur l’amendement « Value Them Both » [Valorisons-les tous deux] prévu en août. Ceci grâce à une coalition pro-vie qui a cherché à répondre rapidement à la décision de la Cour suprême du Kansas en 2019, selon laquelle l’avortement est un droit fondamental au sein de la constitution du Kansas.
La menace qui pèse sur la vie de citoyens du Kansas non encore nés nécessitait un tel amendement pour les protéger lorsqu’en 2019, « la Cour s’est saisie de la question d’un droit constitutionnel à l’avortement après que les médecins Herber Hodes et sa fille, Traci Nauser, aient contesté l’interdiction des avortements par dilatation et évacuation adoptée par la législature en 2015 », rapporte NPR. Au cours d’une D&E ou procédure de démembrement, un enfant à naître est tué lorsque l’avorteur arrache ses bras et ses jambes de son torse avant d’écraser son crâne [et de le sortir de l’utérus]. Les dangers pour les femmes incluent un utérus perforé et des hémorragies.
Selon un document du tribunal, les juges ont qualifié l’avortement D&E de « procédure la plus sûre pour les avortements du deuxième trimestre ». « Sûr » est un oxymore lorsqu’il est utilisé avec l’avortement ; considérez les mots du Dr McArthur Hill à propos de la méthode d’avortement D&C [Dilatation et curetage] au premier trimestre : « J’ai pris la vie de bébés innocents, et je les ai arrachés du ventre de leur mère avec une puissante machine à succion ».
Lire la suiteLa ville de San Francisco interdit à ses fonctionnaires de faire affaire avec 22 États pro-vie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le conseil de municipal de San Francisco a tant à cœur la défense de l’avortement, qu’il pousse son soutien à cette répugnante pratique jusqu’à mettre en place une « liste noire » de 22 États américains ayant passé des lois pro-vie, et qu’il interdit à ses fonctionnaires d’avoir des relations d’affaires avec les États en question. On fait difficilement plus ridicule que ça… extrait de LifeSiteNew :
Dans sa dernière déclaration de soutien à l’avortement -sur-demande, et de mépris pour ses opposants, la ville de San Francisco, solidement gauchiste, a annoncé une liste noire pour les fonctionnaires qui font affaire avec un des États ayant des lois « restrictives » pro-vie, ou qui s’y rendent pour des raisons professionnelles ; ce geste, qui s’élève contre près de la moitié du pays, proteste contre lesdites lois.
« Tout comme nous avons limité nos dépenses dans les États qui ont des lois discriminatoires à l’égard des personnes LGBTQ, nous nous dressons contre les États qui mettent la santé des femmes en danger et qui s’efforcent activement de limiter les libertés en matière de reproduction », a déclaré le maire de San Francisco, London Breed, selon Fox News. « En limitant les voyages et les contrats avec certains États, nous envoyons un message clair aux États qui ne respectent pas le droit à l’avortement. »
À compter du 1er janvier 2020, la liste noire s’appliquera à l’Alabama, à l’Arkansas, à la Floride, à la Géorgie, à l’Indiana, à l’Iowa, au Kansas, au Kentucky, à la Louisiane, au Massachusetts, au Mississippi, au Nebraska, au Nevada, au Dakota du Nord, à l’Ohio, à l’Oklahoma, à la Pennsylvanie, à la Caroline du Sud, au Dakota du Nord, au Texas, à la Virginie-Occidentale et au Wisconsin, qui, selon les dirigeants de la ville, ont tous « des politiques anti-choix sévères » dans les registres.
Un bébé atteint de spina-bifida et opéré avant sa naissance peut maintenant marcher
Roman Dinkel, dont les chances de marcher ont été grandement augmentées grâce à une opération prénatale, fait quelques-uns de ses premiers pas. Devant lui se trouve le chien de la famille, Maggie.
Par Dorothy Cummings McLean — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/YouTube
Kansas City, 5 octobre 2018 (LifeSiteNews) — Des médecins ont dit à une mère enceinte que son fils avait le spina-bifida et pourrait ne jamais marcher. Mais, grâce à l’amour de ses parents et à une opération prénatale, le charmant bambin, Roman Dinkel est devenu, avec ses premiers pas, une célébrité sur internet.
Une vidéo mettant en scène Roman faisant ses premiers pas, avec l’aide de béquilles minuscules, a eu un succès fou, et a été visionnée des millions de fois. En septembre, l’émission de télé Good Morning America montre le petit avec sa mère Whitney, son père Adam, ainsi que Maggie, le chiot de la famille. La vidéo montre Roman appelant joyeusement Maggie en lui disant : « Regarde Maggie, je marche ! »
Des milliers de personnes ont posté des messages sur la page Facebook de la famille Dinkel et en dessous de leur vidéo YouTube pour leur dire combien Roman les a inspirés et les a rendus joyeux.
Lire la suiteUn évêque offre une messe à l’extérieur d’une clinique notoire d’avortements tardifs
L’évêque de Witchita, Carl Kemme, marchant en procession avec l’Eucharistie dans un événement à l’extérieur de la célèbre clinique d’avortements tardifs de George Tiller.
Par Lisa Bourne — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Diocese of Wichita
Wichita, Kansas, 10 novembre 2017 (LifeSiteNews) — L’évêque de Wichita, au Kansas, Mgr Carl Kemme, accompagné de sept prêtres de son diocèse, a célébré une messe pour la vie le dernier samedi du mois d’octobre, à l’endroit où George Tiller, célèbre pour ses avortements tardifs, exerçait ses activités.
Mgr Kemme a remercié les centaines de personnes présentes à la messe venues prier pour les enfants à naître. « [Ce sont] les dons de Dieu les plus précieux et uniques, la vie humaine », a rapporté le journal Catholic Advance. Mgr Kemme a dit qu’ils faisaient quelque chose de mystique, qu’ils entouraient la clinique d’avortement de grâce sacramentelle et sanctifiante.
« Ici, dans des lieux comme celui-ci, partout au pays et dans le monde, le prince des ténèbres et de la mort est honoré et adoré », a dit Mgr Kemme. « Ici et dans les autres bâtiments comme celui-ci, les démons se réjouissent lorsque les ténèbres deviennent encore plus noires et que la mort est rendue plus horrible, à cause du choix de détruire une vie créée à l’image et à la ressemblance de Dieu. »
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