Liste non exhaustive des demandes faites auprès du pape François de clarifier son enseignement
Extrait d'un article de Maike Hickson (LifeSiteNews)
1. En octobre 2014, une grande paroisse catholique américaine — Saint Jean-Baptiste (Front Royal, Virginie) a publié une déclaration de foi concernant le mariage et la famille, qui a recueilli plus de 1 000 signatures de paroissiens et a été envoyée au pape François.
2. Le 16 avril 2015, le journal catholique The Wanderer a publié une lettre ouverte au pape François dans laquelle les signataires demandaient au pape François de « célébrer la conclusion du Synode de la famille avec une réaffirmation claire et forte des enseignements intemporels de l’Église l’indissolubilité du mariage, la nature nuptiale et la définition du mariage et de l’amour conjugal, ainsi que la vertu de chasteté, telles que présentées dans le Catéchisme de l’Église catholique. »
3. Après le premier synode troublant, en décembre 2014, l’auteure Maike Hickson du site LifeSiteNews a tenté de défendre les enseignements de l’Église sur le mariage en écrivant une lettre ouverte au pape François (publiée le 10 décembre 2014), en argumentant de sa propre expérience en tant qu’enfant de divorce. Cette lettre a été envoyée au pape François, mais on n’y a jamais répondu. Elle a également été envoyée au Secrétariat du Synode des Évêques, mais n’a pas non plus reçu de réponse.
4. En octobre 2015, au début du deuxième synode sur la famille, 13 cardinaux ont écrit une lettre au pape François, demandant au pape une procédure équitable pendant le synode et soulignant le danger d’adapter l’enseignement de l’Église sur le mariage au courant mondain et à la culture ambiante.
5. En novembre 2015, le professeur Paolo Pasqualucci a publié une lettre ouverte au pape François, lui demandant de ne pas autoriser la communion pour les divorcés « remariés » et de ne pas annuler la procédure canonique de déclaration de mariage de l’Église.
6. Le 24 avril 2016, peu de temps après la publication du document Amoris Laetitia, Mgr Athanasius Schneider a publié une critique claire et charitable de ce document, parlant de la confusion et des « interprétations contradictoires, même parmi l’épiscopat » découlant de ce texte papal, et appelant à la hiérarchie de l’Église et aux laïcs de demander au pape des éclaircissements et une interprétation officielle d’Amoris Laetitia, conformément à l’enseignement constant de l’Église.
7. Le 13 juillet 2016, dans un esprit d’amour, d’humilité et de fidélité, 16 personnalités pro-vie et pro-famille ont demandé au pape François, dans un puissant « appel au pape », de dire sans ambiguïté la vérité de la foi catholique, de mettre fin à la confusion doctrinale, pour rétablir la clarté et pour être le Saint-Père dont les catholiques ont besoin.
Lire la suiteMédecins et universitaires réfutent la « mort cérébrale » comme critère légitime de la mort réelle
Stephen Kokx ― traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : marionbrun/Pixabay
Rome, Italie, 22 mai 2019 (LifeSiteNews) ― Un groupe international d'éminents médecins et universitaires a réfuté la « mort cérébrale » comme critère légitime pour déterminer la mort réelle, lors d'une conférence de deux jours à Rome.
Cet événement du 20 au 22 mai, intitulé « A Medicolegal Construct: Scientific & Philosophical Evidence » (Un construit médicolégal : Témoignages scientifiques et philosophiques) a été organisé par la John Paul II Academy for Human Life and the Family (Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille), dirigée par des laïcs, à l'Hôtel Massimo d'Azeglio, quelques jours seulement après le Rome Life Forum (Forum de Rome sur la Vie) de 2019 et la Marche italienne pour la Vie.
Certains des titres d’allocutions données lors de la conférence comprenaient « “La mort cérébrale” n'est pas la mort : Évidences philosophiques et scientifiques en résumé », « “La mort cérébrale” n'est pas la mort : Expérience clinique » et « Erreurs philosophiques fondamentales et caractère non-thomique du raisonnement pro-“mort cérébrale” de Lee et Grisez. »
De nombreux participants et conférenciers, incluant le philosophe catholique autrichien Dr Josef Seifert, étaient d'anciens membres de l'Académie pontificale pour la Vie, fondée par Jean-Paul II en 1994 pour combattre la « culture de la mort ». Le pape François a remanié l'Académie en 2017 en remplaçant ses membres conservateurs et en émettant un nouveau mandat qui exige un soutien à l'immigration et à l'environnement. Un engagement qui exigeait auparavant que les membres soutiennent les enseignements pro-vie de l'Église a également été supprimé. Les actions de François ont influé sur la décision de Seifert de fonder l'Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille en 2017.
Lire la suiteUn universitaire défend la lettre accusant le Pape d’hérésie : L’Église fait face à sa « crise la plus grave » de l’histoire
Le professeur Claudio Pierantoni.
Par Diane Montagna — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : UANDES/YouTube
Rome, le 7 mai 2019 (LifeSiteNews) — La récente lettre ouverte à tous les évêques catholiques, accusant le Pape François d’hérésie et exhortant l’épiscopat du monde à enquêter sur les chefs d’accusation, a suscité l’admiration et l’opposition parmi les catholiques les plus éminents, éveillé une grande attention dans la presse laïque.
De notables réponses à la lettre sont venues de la part des Pères Joseph Fessio, S.J., Brian Harrison, O.S., et Thomas Weinandy, O.F.M. capucin.
La lettre a également laissé de nombreux catholiques avec des questions : les signataires accusent-ils le Pape François d’être un hérétique formel ? Contreviennent-ils au Droit Canon ? Quel en sera l’effet maintenant que le mot « hérésie » a été ouvertement utilisé à l’égard du Pape François ? Et pourquoi n’ont-ils pas d’abord cherché à lui faire part de leurs préoccupations en privé, avant de prendre cette mesure historique ?
LifeSite s’est entretenu avec le professeur Claudio Pierantoni, l’un des universitaires laïcs qui ont aidé à rédiger la lettre ouverte. Le professeur Pierantoni, né à Rome, est professeur de philosophie médiévale à la Faculté de philosophie de l’Université du Chili (Santiago). Il possède deux doctorats : l’un en histoire du christianisme et l’autre en philosophie.
Dans cette vaste entrevue, le Pr Pierantoni aborde ces questions, répondant aux critiques de la lettre ouverte et expliquant pourquoi il croit que l’Église traverse actuellement « la crise la plus grave, non seulement depuis la Réforme protestante, mais de toute son histoire ».
Lire la suiteLa subversion du Magistère : « permettre » le mal intrinsèque au sein de l’Église
La subversion du Magistère : « Permettre » le mal intrinsèque à l’intérieur de l’Église
Par John-Henry Westen (voiceofthefamily), cofondateur et éditeur en chef de LifeSiteNews — traduit par Campagne Québec-Vie
Donné lors de l’évènement « Humanæ Vitæ à 50 ans : Définir le contexte », à l’université pontificale Saint Thomas d’Aquin de Rome, le 28 octobre 2017
Du point de vue d’un journaliste, le monde ressent en ce moment une révolution dans l’Église catholique. Les médias séculiers parlent de changements monumentaux au niveau de l’enseignement catholique sur la morale, spécialement la morale sexuelle depuis ces quatre dernières années. Déjà en 2013 un nombre incalculable de titres dans les médias référait à l’admonition du pape, qui disait de ne pas toujours parler « d’avortement, de mariage gai et de l’utilisation des méthodes contraceptives. » La nouvelle attitude « Qui suis-je pour juger » concernant l’homosexualité fut renforcée d’images d’homosexuels en train de s’embrasser et de couples transgenres.
Une nouvelle ouverture, ou miséricordieuse sensibilisation, a été observée et saluée par les médias. Éloges aux avorteurs comme Emma Bonino et invitations à parler à des ennemis historiques de la foi — des promoteurs du contrôle de la population qui proclamaient hautement que les enseignements de l’Église contre la régulation des naissances s’apparentaient au terrorisme, louent maintenant l'Église pour son ouverture au dialogue.
Certains ont tenté de comprendre ces mesures à la lumière de la tradition en supposant que l’objectif était de rencontrer les pécheurs publics comme faisait le Christ, afin de les amener à la vérité. Toutefois, même en suivant cette voie, l’évidence n’admet pas cette consolante hypothèse. Le témoignage public atteste de l’absence d’appel à la conversion.
Lire la suitePourquoi le Mouvement Pro-Vie devrait-il supporter la Correction Filiale ?
Par John Smeaton (voiceofthefamily) — traduit par Campagne Québec-Vie. John Smeaton est directeur général de la Society for the Protection of Unborn Children (Société pour la protection de l'enfant à naître) et co-fondateur de Voice of the Family (Voix de la famille).
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Je lance un appel à mes compagnons de travail du mouvement pro-vie pour qu'ils s'expriment en faveur de la correction filiale adressée à Sa Sainteté le Pape François, laquelle a été rendue publique... par 62 universitaires [et prêtres catholiques], avec présentement plus de 233 signataires. Je considère cela d'une extrême importance pour l'avenir du mouvement pro-vie et l'ultime succès de nos efforts pour l'obtention d'une protection légale complète pour tous les enfants à naître.
Le mouvement pro-vie, qui défend le droit fondamental à la vie de tout membre innocent de la famille humaine, a obtenu, depuis plus de 50 ans, le soutien d'hommes et de femmes de toutes les religions et cultures. Il y a toutefois peu de personnes qui nieraient que les catholiques ont fourni, en une large mesure, la structure de notre mouvement. La foi catholique a été, pour plusieurs de nos partisans, la source de leur clarté au sujet de la valeur de chaque vie humaine et du devoir conséquent de protéger tous les enfants à naître sans exception. J'aimerais rendre hommage ici aux centaines de prêtres catholiques, et aux milliers de laïques catholiques, qui ont été le fondement de notre résistance pro-vie ici au Royaume Uni. Nous avons été rendus plus forts par la clarté de l’enseignement catholique sur la loi morale, lequel a été confirmé par l'autorité de l'enseignement papal à travers ces temps tumultueux.
Notre mouvement pro-vie, qui inclut des gens de toute foi et des gens sans foi, a joué un rôle unique dans la défense de la loi naturelle pendant les 50 dernières années. Il continue d'avoir un rôle unique à jouer. Nous avons gagné plusieurs victoires et sauvé des vies. Pourtant, la réalité demeure que malgré nos efforts, le nombre des avortements à lui seul dépasse de loin tous les décès de toutes les guerres de l'histoire de l'humanité, et ceci avant même de prendre en considération le nombre d'innocents tués par euthanasie, contraceptifs aux effets abortifs, et méthodes de reproduction artificielle.
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