Ce qui est en cours aux Etats-Unis, une révolution ? Un texte et un appel à la prière de Steven Mosher
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo (couleurs modifiées) : carac/Flickr
Je vous propose ci-dessous la traduction intégrale d’un tout récent article de Steven Mosher dans LifeSiteNews, où il dénonce l’utilisation d’escroqueries propres aux « Révolutions de couleur » dans l’actuelle élection présidentielle américaine, théâtre de fraudes massives où des milliers de votes « découverts » après la fin du scrutin profitent presque exclusivement à Joe Biden.
Steven Mosher est le premier sociologue américain à avoir pu se rendre en Chine pour constater l’œuvre de la révolution culturelle : il était alors athée et pro-avortement. L’assistance à un avortement forcé l’avait bouleversé ; il s’est converti à la religion catholique et, toujours spécialiste de la Chine, a également fondé le Population Research Institute qui lutte contre les entreprises malthusiennes de contrôle de la population à travers le monde. — J.S.
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Je sais que certains d’entre vous sont peut-être découragés, voire désespérés, du fait que Trump et tous ceux qui le soutiennent n’aient pas obtenu de victoire décisive le jour des élections. Mais les événements vont très vite maintenant. Nous avons besoin que chacun se remette debout et revienne dans le jeu. Votre pays a besoin de vous. Les bébés ont besoin de vous.
La première chose que chacun doit reconnaître est la gravité de la situation actuelle. Nous sommes en plein milieu de ce qu’on appelle la Révolution de couleur. Il s’agit d’un coup d’État soigneusement préparé, destiné à faire tomber notre république constitutionnelle et à la transformer en une chose qui eût été méconnaissable aux yeux de nos Fondateurs, et qui est hostile à nos libertés.
Cela signifie que ce qui vient de se passer n’était pas une élection « normale ». Il s’agissait plutôt d’une escroquerie planifiée à l’avance, utilisée par les révolutionnaires pour déterminer le nombre de voix dont ils avaient besoin pour faire pencher la balance en leur faveur. Ce nombre étant désormais connu — dans le Michigan, le Wisconsin et la Pennsylvanie — des bulletins de vote tardifs ont été « découverts » pour mettre leur candidat en tête. C’est ainsi que la gauche fonctionne dans des endroits comme le Venezuela. Il ne faut pas qu’elle puisse y réussir ici.
Lire la suiteMgr Viganò : l’imposture de l’élection de Biden, marionnette du Nouvel ordre mondial
Mgr Carlo Maria Viganò (au centre), évêque américain (au fond), Joe Biden (à gauche, bien sûr) et le président des États-Unis Donal Trump (à droite).
Par Michelle Marie (Médias Presse Info)
Ce message [ci-dessous de Mgr Carlo Maria Viganò] a été publié dans la nuit en anglais sur le site américain The Remnant. En voici une traduction :
Le monde dans lequel nous vivons est, pour reprendre une expression de l’Évangile, « in se divisum » (Mt 12, 25). Cette division consiste, me semble-t-il, en un divorce entre réalité et fiction : réalité objective d’un côté, et fiction médiatique de l’autre. Cela vaut certainement pour la pandémie, utilisée comme outil d’ingénierie sociale en vue de la Grande réinitialisation, mais encore plus pour le surréalisme de la scène politique américaine, où les preuves d’une fraude électorale colossale sont censurées par les médias, qui proclament à présent la victoire de Joe Biden comme étant un fait accompli.
La réalité du Covid est en dissonance manifeste avec ce que les grands médias veulent nous faire avaler, mais pas assez pourtant pour démanteler le grotesque échafaudage de mensonges auquel le plus grand nombre s’est résigné.
De même, le spectacle offert par les fraudes électorales, la violation flagrante des règles du vote et la falsification systématique des résultats contraste avec le discours des géants de l’information, pour lesquels Joe Biden est incontestablement le nouveau président des États-Unis. Discours univoque et ne souffrant pas la contradiction, sur la supposée fureur ravageuse d’une grippe saisonnière responsable du même nombre de décès que l’année dernière, ou sur l’inévitable élection d’un candidat corrompu et inféodé à l’État profond. Et, de fait, Biden a déjà promis de rétablir le confinement.
La réalité n’a plus aucune espèce d’importance lorsqu’elle est un obstacle à la réalisation du plan ourdi. Le Covid et Biden sont deux hologrammes, deux créations artificielles, prêtes à être adaptées encore et encore aux besoins du moment ou remplacées le moment venu par le Covid-21 et Kamala Harris. Les accusations d’irresponsabilité lancées aux partisans de Trump pour avoir organisé leurs rassemblements s’évanouissent dès que ce sont les supporters de Biden qui descendent dans la rue, comme durant les manifestations du BLM. Ce qui est criminel pour les uns est licite pour les autres. Sans explication, sans logique, sans raison. Le simple fait d’être de gauche, de voter Biden, de mettre le masque est un laissez-passer pour se permettre n’importe quoi. Alors qu’être de droite ou sceptique sur l’efficacité des masques est une condamnation d’office pour les électeurs de Trump. Sans autre forme de procès, les étiquettes de fascistes, souverainistes, populistes, négationnistes leur sont collées et ceux qui sont ainsi stigmatisés doivent battre en retraite sans piper mot.
Lire la suiteMgr Viganò écrit à Trump pour lui parler du « Great Reset » qui veut en finir avec les libertés humaines
À gauche, Mgr Carlo Maria Viganò, à droite, le président des États-Unis Donal Trump.
Par Le blog de Jeanne Smits — Photo :
Mgr Carlo Maria Viganò a récemment écrit une nouvelle lettre au président des États-Unis, Donald Trump, l’encourageant à tenir ferme face à l’assaut du mondialisme antichrétien. Il faut distinguer dans la lettre de Mgr Viganò deux niveaux de fiabilité. Le premier, doctrinal et solide ; le second, politique et faillible selon sur quoi il se base. — A. H.
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Vous trouverez ci-dessous la lettre que vient d’envoyer Mgr Carlo Maria Viganò au président des Etats-Unis, Donald Trump, pour l’encourager à tenir bon face aux forces du mal qui se déploient pour mettre en place le Great Reset, la Grande réinitialisation, au moyen d’une dictature sanitaire inédite. Je remercie le lecteur de mon blog qui a bien voulu me transmettre sa traduction française du texte d’abord publié en anglais par LifeSiteNews. Cette traduction a été relue et révisée par Mgr Viganò ; il s’agit donc de la traduction officielle — J.S.
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Dimanche 25 octobre 2020
Solennité du Christ-Roi
Monsieur le Président,
Permettez-moi de m’adresser à vous en cette heure où le destin du monde entier est mis en danger par une conspiration mondiale contre Dieu et l’humanité. Je vous écris en tant qu’Archevêque, en tant que Successeur des Apôtres, en tant qu’ancien Nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique. Je vous écris dans le silence des autorités tant civiles que religieuses. Puissiez-vous accepter ces paroles qui sont les miennes comme « la voix de celui qui crie dans le désert » (Jean 1, 23).
Comme j’ai eu l’occasion de Vous écrire dans ma lettre du mois de juin dernier, ce moment historique voit les forces du Mal alignées dans un combat sans merci contre les forces du Bien ; des forces du Mal qui apparaissent puissantes et organisées dans leur opposition aux enfants de Lumière, désorientés et désorganisés, abandonnés par leurs guides temporels et spirituels.
C’est au quotidien que nous ressentons les multiples attaques de ceux qui veulent détruire les bases mêmes de la société : la famille naturelle, le respect de la vie humaine, l’amour de la patrie, la liberté de l’éducation et d’entreprise. Nous voyons les responsables des nations et les chefs religieux se diriger servilement vers le suicide de la civilisation occidentale et de son âme chrétienne, tandis que les droits fondamentaux des citoyens et des fidèles sont bafoués au nom d’une urgence sanitaire qui s’avère de plus en plus instrumentalisée dans le but d’ériger une tyrannie inhumaine et sans visage.
Lire la suiteAmy Coney Barrett confirmée juge à la Cour suprême des États-Unis !
Amy Coney Barrett prêtant serment devant le président Donald Trump et le juge Clarence Thomas.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : vidéo du HuffPost
Le soir du 26 octobre 2020, le Sénat des États-Unis a confirmé Amy Coney Barrett, catholique, mère de sept enfants, précédemment professeur à l’Université Notre Dame et juge à la Cour d’appel du 7e circuit, par 52 voix contre 48, c’est-à-dire, 52 républicains contre 47 démocrates et 1 républicain. Amy Coney Barrett a prêté serment devant le juge originaliste Clarence Thomas plus tard dans la soirée. Trump a donc gagné cette manche, à deux doigts des présidentielles américaines. Selon LifeSiteNews :
Le président Donald Trump a choisi Barrett, sa troisième personne nommée à la plus haute cour du pays, pour remplacer le juge gauchiste Ruth Bader Ginsburg, décédée le mois dernier. Les républicains au Sénat ont été vivement intimés par la droite de pourvoir le siège vacant avant l’élection présidentielle de novembre, tandis que la gauche s’y opposait farouchement et demandait que le siège restât vide afin qu’il revînt au vainqueur de l’élection d’y placer un juge.
Mère catholique de sept enfants, largement considérée comme originaliste pro-vie, Barrett était membre du groupe Faculty for Life de Notre Dame. On sait qu’elle signa une lettre, publiée par Becket Law, critiquant le mandat de l’administration Obama en matière de contraception, et signa une annonce en 2006 déclarant « nous... nous opposons à l’avortement sur demande et soutenons le droit à la vie, de la fécondation à la mort naturelle ». Elle également écrivit de nombreux articles critiquant la doctrine du stare decisis, qui accorde une importance indue aux précédents que forment les jugements passés, qu’ils aient été ou non tranchés à juste titre.
Les originalistes sont partisans d’une interprétation du droit selon l’esprit dans lequel la constitution et les lois ont été rédigées à l’époque de leur institution. Le stare decisis est une interprétation du droit selon laquelle les décisions judiciaires font toujours précédents de façon irrévocable, combien même auraient-elles été rendues de façon erronée, et forment donc le cadre intouchable des futurs jugements.
Lire la suiteLes pays que Joe Biden dénonce comme totalitaires…
Joe Biden.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Gage Skidmore/Flickr
Joe Biden, candidat démocrate aux présidentielles américaines, dépeignait lors d’une entrevue avec ABS le 15 octobre le totalitarisme qui sévirait dans certains pays de l’OTAN, comme la Pologne, la Hongrie et la Biélorussie, selon Church Militant :
« Vous voyez tout ce qui se passe de la Biélorussie à la Pologne en passant par la Hongrie et la montée des régimes totalitaires dans le monde », s’est exclamé Biden en faisant référence à l’OTAN. « Ce président [Trump] embrasse tous les voyous du monde ».
Qu’ont donc de particulier ces trois pays ? La Hongrie est dirigée par un gouvernement majoritaire démocratiquement élu. La Pologne également. La situation de la Biélorussie est sans doute beaucoup moins nette sur ce point, mais de là à mettre les deux pays précédents sur le même pied, il y a un très grand pas. Pourquoi donc cette association ? Peut-être parce que les trois pays tiennent une route différente de celle que Biden souhaiterait les voir emprunter.
La Hongrie s’oppose à l’invasion massive et aux machinations LGBT ; la Pologne fait de même et tient une route intéressante sur la question de la vie à naître ; quant à la Biélorussie, elle a signé avec les deux précédents une déclaration (ainsi que 29 autres pays), s’engageant notamment à « réaffirmer qu’il n’existe pas de droit international à l’avortement, ni d’obligation de la part des États de financer ou de faciliter l’avortement, conformément au consensus international établi de longue date selon lequel chaque nation a le droit souverain de mettre en œuvre des programmes et des activités en conformité avec ses lois et politiques ».
Autre chose intéressante sur la Biélorussie, son président Alexandre Loukachenko n’a pas mis son pays en confinement et s’est vu refuser par conséquent des sommes astronomiques, promises par le Fonds monétaire international aux pays plongeant leur population dans les mesures sanitaires radicales (et malsaines). Surprenant, non ! Par ailleurs, après que le président eût refusé les millions du FMI d’étranges manifestations surgirent, que les médias, y compris au Canada, rapportèrent pendant un temps.
Bref, si Joe Biden devient président, il faudra s’attendre à se qu’il cherche à casser les reins des pays comme ceux-là.
Joe Biden corrompu par la Chine communiste ?
Joe Biden.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Phil Roeder/Flickr
Vous avez sans doute entendu parler du scandale causé par les révélations tirées (d’une manière assez curieuse il est vrai…) du propre portable de Hunter Biden, fils du candidat démocrate aux présidentielles américaines, Joe Biden.
Facebook et Twitter bondirent comme de beaux diables sur l’article du New York Post qui répandait des rumeurs de corruption, de fraudes et de conflits d’intérêts sur la famille Biden, piochés dans les courriels de Biden junior : censure, sec et net !
L’ancien maire de New York, Rudy Giuliani, ancien procureur fédéral, maintenant conseiller en sécurité informatique du président Donald Trump, se fit remettre une copie du disque dur du portable de Biden junior et en documente soigneusement le contenue — tout en relâchant quelques bribes, selon LifeSiteNews :
Lire la suiteGiuliani a publié bombe sur bombe dans une vidéo publiée mercredi soir après que les médias eussent fait de leur mieux pour censurer l’article du N.Y. Post - rendant l’évidence de la censure des médias sociaux encore plus accablante pour ceux qui essayent de la cacher au public. Depuis qu’il a reçu la copie du disque dur, Giuliani s’est mis à la parcourir, documentant et préparant soigneusement sa poursuite. Ce qu’il dit avoir trouvé, c’est la preuve réelle des paiements, du système de blanchiment d’argent qu’ils [la famille Biden] ont utilisé, « l’argent illégal pour les pots-de-vin », et comment « une partie de cet argent d’Ukraine... est allé à Joe Biden ».
Comme un procureur qui expose l’affaire, Giuliani commence sa vidéo avec ceci : « Dans les jours à venir, vous verrez des textes, des courriels et des photos qui montrent les crimes commis par la famille criminelle Biden — en Chine (probablement pour la plus grande part), en Russie et dans plusieurs autres pays ».
Joe Biden — pour que les enfants de 8 ans puissent décider d’être transgenres…
Joe Biden.
Par Pour une école libre au Québec ― Photo : Gage Skidmore/Flickr
L’ancien vice-président Joe Biden, en plein scandale de corruption, de népotisme et de censure par Facebook et Twitter, a déclaré lors d’une réunion publique complaisante organisée par ABC News jeudi soir que les enfants de huit ans devraient être autorisés à décider qu’ils sont transgenres.
Mieke Hacke, une électrice de Pennsylvanie, a posé à Biden la « question » suivante :
Lire la suiteHaeck ― Je suis la fière maman de deux filles de huit et dix ans. Ma plus jeune fille est transgenre. L’administration Trump a attaqué les droits des personnes transgenres, leur interdisant le service militaire, affaiblissant les protections contre la discrimination et même supprimant le mot « transgenre » de certains sites Web gouvernementaux. En tant que président, comment allez-vous inverser ce programme dangereux et discriminatoire et vous assurer que la vie et les droits des personnes LGBTQ sont protégés par la loi américaine ?
Biden ― Je vais carrément changer la loi. Éliminez ces décrets, d’emblée. Vous vous souvenez peut-être, je suis le gars qui a dit ― j’ai été élevé par un homme qui, je me souviens, il me déposait, mon père avait un diplôme d’études secondaires, un homme instruit qui était un gars vraiment décent, et comme il me déposait pour que je postule au centre-ville de Wilmington dans le Delaware, la capitale mondiale de l’entreprise à l’époque, et ces deux hommes sortent pour postuler au poste de sauveteur dans la communauté afro-américaine, car il y avait un grand complexe de piscines. [Biden parle vraiment comme cela…] Et ces deux hommes, bien habillés, se penchaient, se serraient dans leurs bras et s’embrassaient. Je sors de la voiture au feu, je me suis tourné vers mon père, et mon père m’a regardé, il a dit : « Joey, c’est simple. Ils s’aiment. » L’idée qu’un enfant de 8 ans, un enfant de 10 ans, décide, vous savez, « je veux être transgenre, c’est ce que je pense que j’aimerais être, ça rendrait ma vie beaucoup plus facile » — il ne devrait y avoir aucune discrimination. Et ce qui se passe, c’est que trop de femmes transgenres de couleur sont assassinées. Elles sont assassinées. Je veux dire, je pense qu’on en est maintenant à 17, enfin je ne suis pas sûr du chiffre. Mais... [Haeck fait un signe vers le haut] c’est plus haut maintenant ?
La censure médiatique, première arme contre l’enfant à naître
Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) — Photo : Ben Schumin/Flickr
Nous venons de voir le débat Trump-Biden, et comme à l’habitude, les réflexions sur le débat, tant à Radio-Canada qu’à LCN regroupaient des commentateurs qui tous, veulent l’expulsion de Trump à la prochaine élection. C’est fantastique de voir qu’il y a unanimité dans nos médias télévisuels. Mais y a-t-il vraiment unanimité sur Trump, sur ses positions pro-vie, dans la population ?
« Nous n’avons pas besoin d’une censure de la presse. Nous avons une censure par la presse » (Chesterton).
Il y a des décennies que la gent médiatique a expulsé tout journaliste qui oserait faire mal paraître l’unanimité médiatique sur l’avortement, comme cela a été fait également en politique par le parti libéral canadien, le NPD, le Bloc Québécois, le Parti Québécois, la CAQ, etc.
On appelle cela le débat et la liberté d’expression. Pour qu’il y ait débat, les médias alternatifs ont pris le relais. Et les réseaux sociaux. Pour combien de temps, la surveillance du type Big Brother laissera-t-elle les gens parler, tout en attribuant à leur parole le titre de fausses nouvelles, avant de simplement supprimer la possibilité de s’exprimer à ces personnes ? Car pour ce qui est des grands médias, il y a longtemps que la censure a été faite.
Nous en avons un excellent exemple avec le plus grand événement annuel devant le parlement canadien, amenant chaque année plus de 20 000 personnes sur la Colline parlementaire, la Marche pour la vie. Aucune interview des marcheurs ni des conférenciers ne paraît dans les journaux, à la radio, à la télévision. Pas seulement aucune interview, mais aucun reportage. Tout au plus indiquera-t-on dans la presse locale que les rues sont fermées pendant la marche, on dénoncera les politiciens qui y ont participé et rapportera la marche et l’événement des heures après qu’il soit terminé.
A-t-on assez conscience que les grands journaux québécois, les chaînes de nouvelles, ne dépêchent personne sur les lieux pour faire des interviews de la plus grande manifestation devant le parlement canadien ?
Lire la suiteMgr Viganò : « Le soi-disant catholique Joe Biden, qui soutient l’avortement… n’est pas catholique »
Joe Biden, ex-vice-président des États-Unis et candidat aux présidentielles américaines.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Gage Skidmore/Flickr
Une tactique semble être assez commune ces temps-ci chez les politiciens : se réclamer d’une identité particulière, sans en embrasser les particularités essentielles, afin de s’attirer les bonnes grâces d’un groupe important, à savoir dans le cas particulier, d’électeurs. Prenez François Legault, qui s’était prétendu nationaliste dans le but d’attirer le vote nationaliste des Québécois, pour enlever peu après le crucifix du Salon bleu que son prédécesseur Maurice Duplessis, un vrai nationaliste lui, avait installé. Prenez Justin Trudeau, qui se dit, ou du moins disait, catholique sans en présenter les fruits. Joe Biden est un cas typique de catholicisme de façade, comme le souligne Mgr Carlo Maria Viganò, ex-nonce apostolique aux États-Unis.
En effet, un politicien réellement catholique doit suivre l’enseignement de l’Église catholique, affirme Mgr Viganò dans une entrevue avec le vaticaniste Marco Tosatti, selon le site d’Edward Pentin :
M.T. : Au-delà de la situation actuelle, dans laquelle les candidats catholiques du Parti démocrate ne respectent manifestement pas le Magistère de l’Église, comment doit être un vrai homme politique catholique ?
C.M.V. : Pour être catholique, il faut non seulement être baptisé, mais aussi vivre en accord avec la Foi qu’on a reçue à la Fontaine sacrée. La foi va de pair avec les bonnes œuvres, comme nous l’enseigne la Sainte Écriture : sans la mise en pratique du fait que nous sommes devenus enfants de Dieu par l’incorporation au Corps Mystique, nos paroles sont vides et notre témoignage est incohérent, voire scandaleux pour les fidèles et ceux qui ne croient pas. Le Père James Martin, S.J. a donc tort de se limiter à l’aspect purement bureaucratique ; ses paroles sont réfutées par celles du Sauveur : « Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande » (Jn 15, 14). L’amitié avec Dieu — qui consiste en ce que l’âme est en état de grâce — dépend de notre obéissance aux ordres de Notre Seigneur. Pas de suggestions ou de conseils : des ordres ! Il dit encore : « Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le royaume des cieux, mais bien celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Mt 7,21).
J’ajoute que l’enfer n’est pas réservé aux non-catholiques : parmi les flammes éternelles, il y a beaucoup d’âmes baptisées, même des religieux, des prêtres et des évêques, qui ont mérité la damnation à cause de leur rébellion contre la volonté du Seigneur. Les soi-disant catholiques adultes et leurs mentors doivent y penser avec soin, avant qu’ils n’entendent résonner les paroles du Christ : « Je ne vous ai jamais connus. Retirez-vous de moi, ouvriers d’iniquité » (Mt 7, 23).
Un catholique qui soutient l’avortement ou l’idéologie du genre nie non seulement le Magistère, mais aussi la loi naturelle, base morale commune à tous les peuples, de tous les temps et de tous les lieux. La gravité de l’incohérence [d’une distinction] entre l’appartenance à l’Église et la fidélité à son enseignement reflète la dichotomie artificielle entre doctrine et pastorale, qui s’est insinuée depuis Vatican II et a atteint sa formulation la plus claire dans Amoris lætitia. D’autre part, à y regarder de plus près, la « laicità dello Stato » [nature laïciste de l’État] pose également de sérieux problèmes, car elle reconnaît le droit à la société civile de nier la royauté divine du Christ et de rejeter sa Loi, tout en demandant aux laïcs de donner un témoignage de Foi dans lequel la primauté de la Vérité catholique est abaissée au même niveau que l’erreur.
Et comme Joe Biden soutient l’avortement et l’idéologie LGBT, les catholiques ne peuvent pas voter pour lui, affirme Mgr Viganò :
Ce qui est clair, c’est que les catholiques ne peuvent pas voter pour un homme politique « catholique » qui ne met pas en pratique l’intégrité de la doctrine de l’Église, la hiérarchie peut encore moins l’approuver. Le soi-disant catholique Joe Biden, qui soutient l’avortement par naissance partielle, c’est-à-dire l’infanticide, et qui, avant même Obama, soutenait l’idéologie du genre et a célébré le « mariage » de deux hommes, n’est pas catholique.
Une question se pose naturellement, si les catholiques ne peuvent pas voter pour un faux catholique comme Joe Biden, peuvent-ils davantage voter pour un non catholique comme Donald Trump, qui ne souscrit pas à toute la doctrine de l’Église (comme la reconnaissance de la primauté de cette dernière) ? La réponse, sans doute, est que les catholiques américains devraient voter pour le moins mauvais des deux, et dans ce cas je pense que ce sera Trump, car il défend l’enfant à naître.
Objectifs pro-vie de Trump pour son éventuel second mandat
Donald Trump, président des États-Unis.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Sheilah Creighead/White House/Flickr
Le président des États-Unis Donald Trump a formulé plusieurs projets pro-vie pour son éventuel second mandat dans un document de campagne, selon LifeSiteNews :
Le président Donald Trump a formellement précisé ce qu’il entend faire pour les enfants à naître s’il remporte un second mandat, à la suite de la controverse suscitée par la publication, au cours de sa campagne, de son programme pour le second mandat qui ne mentionnait pas l’avortement.
« Alors que je cherche à être réélu en novembre prochain, j’ai besoin de votre appui pour mettre en contraste ma direction pro-vie audacieuse avec celle de l’extrémisme Joe Biden en matière d’avortement », déclare Trump dans une lettre à ses partisans pro-vie.
« Le Parti démocrate soutient sans équivoque l’avortement à la demande, jusqu’au moment de la naissance, et même l’infanticide — laissant les bébés mourir après un avortement raté. L’adhésion de Joe Biden à cette position extrême se manifeste surtout par son soutien au financement de l’avortement électif avec l’argent des contribuables. Forcer les contribuables à payer pour les avortements est une position odieuse qui doit être rejetée aux urnes. Joe Biden a redoublé son engagement envers ces positions en choisissant l’extrémiste de l’avortement Kamala Harris comme second ».
Plus précisément, M. Trump s’engage à « poursuivre la transformation du système judiciaire fédéral » par l’intermédiaire des juges conservateurs nommés à la Cour suprême ; à « surmonter l’obstruction des démocrates au Congrès pour enfin adopter et signer une loi » interdisant l’avortement tardif et le financement de l’avortement par les contribuables, et à renforcer la protection des nourrissons nés vivants après un avortement raté ; et à « cesser totalement le financement avec l’argent de nos impôts des grandes industries de l’avortement tel que Planned Parenthood ».