Décret « transhumaniste » de Biden : « Nous devons programmer la biologie comme nous programmons les ordinateurs »
Joe Biden.
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Flickr
19 septembre 2022 (LifeSiteNews) — L’administration Biden a publié un décret appelant à une biotechnologie capable de « programmer de manière prévisible la biologie de la même manière que nous écrivons des logiciels et programmons des ordinateurs », une pratique transhumaniste, au service de la « santé » humaine.
Comme exemple d’une telle biotechnologie, le décret 14081 inclut implicitement les injections d’ARNm COVID-19, citant la « pandémie » de COVID-19 comme démontrant « le rôle vital de la biotechnologie … dans le développement et la production de vaccins … qui sauvent des vies et protègent les Américains et le monde ».
Les vaccins à ARNm sont un exemple de ce qui a été décrit comme « le domaine le plus important de la biotechnologie » : la « production de protéines thérapeutiques et d’autres médicaments par génie génétique. » Cependant, alors que les protéines produites par l’injection d’ARNm ont été présentées comme bénéfiques, des preuves sont apparues qu’elles sont toxiques pour les humains. En fait, comme StatNews l’a noté en 2016, les expériences d’ARNm ont été abandonnées par plusieurs groupes pharmaceutiques avant l’épidémie de COVID-19 en raison de « préoccupations concernant la toxicité ».
À l’appui de sa proposition d’utiliser la biotechnologie pour « aider » la santé humaine, le décret demande au secrétaire à la Santé et aux Services sociaux (HHS) de « soumettre un rapport évaluant comment utiliser la biotechnologie … pour réaliser des percées médicales, réduire le fardeau global de la maladie et améliorer les résultats en matière de santé ».
Les efforts visant à « programmer la biologie » des êtres humains présentent non seulement des dangers potentiels pour la santé, tels que ceux mis en évidence par les injections d’ARNm, mais ils ouvriraient également de plus en plus les possibilités d’« amélioration » eugénique, ce qui explique pourquoi l’édition de gènes a souvent été décrite comme une « boîte de Pandore », susceptible de « créer des classes de nantis et de démunis génétiques dans la société ».
En fait, l’utilisation de cette technologie est en cours depuis des années. Par exemple, l’outil d’édition de gènes CRISPR a été utilisé en Chine pour modifier l’ADN de bébés afin d’éliminer apparemment toute susceptibilité au VIH.
Selon le décret de Biden, si « la puissance » de la biotechnologie « est actuellement la plus évidente dans le contexte de la santé humaine », elle « peut également être utilisée pour atteindre nos objectifs en matière de climat et d’énergie, améliorer la sécurité alimentaire et la durabilité, sécuriser nos chaînes d’approvisionnement et développer l’économie ».
Lire la suiteMgr Naumann critique le soutien du pape François aux politiciens pro-avortement Biden et Pelosi
Mgr Joseph Naumann, archevêque de Kansas City.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Archidiocese of Kansas City
15 juillet 2022 (LifeSiteNews) — L’ancien président du comité pro-vie des évêques américains, Mgr Joseph Naumann, archevêque, a critiqué le soutien du pape François aux politiciens pro-avortement en disant qu’il « fait exactement ce qu’il avertit les autres de ne pas faire ».
S’adressant au journal allemand Die Tagespost dans une interview publiée le 13 juillet mais réalisée au début du mois, Mgr Naumann, archevêque de Kansas City, a abordé la question de l’avortement et des politiciens catholiques, notant également que « de nombreux » catholiques baptisés ne font « pas vraiment partie de l’Église ».
Ces personnes sont « façonnées par la culture et la société » plutôt que par l’enseignement catholique, a-t-il déclaré, car « même au sein de l’Église, les catholiques sont souvent plus influencés par les médias séculiers que par l’Église elle-même ».
Joe Biden utilise le catholicisme à des fins politiques
Abordant le sujet du catholique autoproclamé Joe Biden, Mgr Naumann a réitéré ses critiques antérieures à l’encontre du président, déclarant que si M. Biden « prétend être un catholique fervent... cela ne ressort pas vraiment de ses actions ».
Mgr Naumann a qualifié d’outils politiques l’utilisation par M. Biden du « rosaire et de sa participation à la messe ». L’archevêque a déclaré que le président américain « a suivi la ligne démocrate, et non l’enseignement de l’Église ».
Joe Biden, qui est un fervent partisan de l’avortement, a répondu à la récente annulation de l’arrêt Roe v. Wade en signant un décret encourageant l’avortement sur demande vendredi dernier. Mgr Naumann a déclaré en réponse que le président « est allé à l’extrême » et qu’il est « préoccupé par le nombre de personnes qu’il trompe avec cela ».
Si Biden est « intègre, il devrait s’abstenir volontairement de recevoir la communion », a ajouté le prélat du Kansas. Toutefois, Mgr Naumann s’est expressément abstenu de suggérer qu’il soit interdit à M. Biden de recevoir la communion.
« Son évêque est responsable de cette décision. Mais Joe Biden sait ce qui est juste à cet égard », a déclaré Mgr Naumann.
Lire la suiteIl n’a aucune excuse. Il ne devrait pas continuer à se présenter comme un fervent catholique. En agissant ainsi, il s’arroge le rôle des évêques. Et il enseigne aux gens : « Je soutiens les avortements légaux et je suis un fervent catholique en même temps, donc vous pouvez aussi le faire. » Les politiciens franchissent une ligne lorsqu’ils affichent leur foi catholique et prônent un tel mal.
Biden signe un décret pour promouvoir l’avortement sur demande
Joe Biden.
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Flickr
8 juillet 2022 (LifeSiteNews) — En réponse à la décision de la Cour suprême des États-Unis de renverser Roe v. Wade dans son arrêt du 24 juin Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization, le président Joe Biden a signé aujourd’hui un décret « protégeant l’accès aux services de santé reproductive ».
Ce décret, qui s’applique à tous les domaines, soutiendra l’avortement sur demande jusqu’au moment de la naissance.
Dans une fiche d’information publiée tôt vendredi matin, le Bureau ovale a indiqué qu’il demanderait au ministère américain de la Santé et des Services sociaux (HHS) de protéger et d’élargir l’accès à « l’avortement médicamenteux », tout en ordonnant au procureur général et au conseiller juridique de la Maison-Blanche de « réunir des avocats privés bénévoles, des associations d’avocats et des organisations d’intérêt public » afin de fournir des conseils juridiques aux femmes souhaitant avorter et aux médecins pratiquant des avortements.
La déclaration de la Maison-Blanche rappelle également qu’immédiatement après la décision de la Cour suprême, l’administration Biden a promis de lutter contre toute « attaque d’un fonctionnaire étatique ou local qui tenterait d’empêcher les femmes d’exercer ce droit ».
Le décret de M. Biden prévoit la création d’un « groupe de travail interagences », qui « fournira une assistance technique aux États offrant une protection juridique aux patients de l’extérieur de l’État ainsi qu’aux prestataires qui offrent des soins de santé génésique légaux ».
Biden se « concentre sur l’expansion du soin de mort qu’est l’avortement »
« Une grande victoire pour la vie a été remportée le mois dernier avec l’annulation de Roe v. Wade », a noté Alveda King, militante pro-vie et nièce de Martin Luther King, Jr.
« MAIS le président Biden et les libéraux du Congrès s’attachent à étendre les soins de mort connus sous le nom d’avortement », a poursuivi Alveda King. « Nous devons prier et nous devons agir pour sauver nos enfants à naître ! »
Lire la suiteBiden signe un nouveau décret promouvant le programme LGBT dans la loi et la société
Joe Biden.
Par Pierre-Alain Depauw (Média-Presse Info) — Photo : Gage Skidmore/Flickr
États-Unis – L’administration Biden a annoncé mercredi un décret ordonnant aux départements fédéraux de « promouvoir un accès élargi aux soins d’affirmation de genre ».
« Aujourd’hui, pour marquer le mois de la fierté, le président Biden signera un décret exécutif faisant progresser l’égalité pour les personnes LGBTQI+, et il accueillera les familles, les défenseurs, les élus et les dirigeants LGBTQI+ à la Maison-Blanche pour une réception », a annoncé la Maison-Blanche.
Le décret ordonne au Département américain de l’éducation (DOE) et au Département américain de la santé et des services sociaux (HHS) de rédiger et de publier des « exemples de politiques » pour contrer les États qui résistent à la théorie du genre et refusent que les étudiantes aient à partager les toilettes ou les casiers avec des hommes qui se disent femmes.
Le décret charge également le gouvernement fédéral de « renforcer les protections contre la discrimination LGBTQI + dans le système de placement familial » (ce qui signifie probablement à l’avenir de nouvelles contestations du droit des organismes religieux d’insister pour placer les enfants dans des foyers avec à la fois une mère et un père), « promouvoir des environnements d’apprentissage sûrs et inclusifs » et « une collecte de données fédérales élargie sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre ».
Le décret fait suite à l’approbation sans réserve par l’administration Biden des enfants « en transition », exprimée dans des documents publiés par le Bureau des affaires de la population du Département américain de la santé et des services sociaux et le National Child Traumatic Stress Network de l’administration des services de toxicomanie et de santé mentale du HHS. En avril, l’ancienne attachée de presse de la Maison-Blanche, Jen Psaki, a affirmé que « chaque grande association médicale convient que les soins de santé affirmant le genre pour les enfants transgenres sont la meilleure pratique et peuvent potentiellement sauver des vies ».
Lire la suiteCanada : 100 millions $ pour un « plan d’action » LGBT à l’échelle fédérale
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)
Le premier juin, à l’ouverture de la « saison de la Fierté », le drapeau LGBT flottait sur la Colline et le premier ministre Justin Trudeau proclamait que « C’est un moment pour célébrer nos différences et être là les uns pour les autres. C’est aussi un moment pour s’assurer qu’on bâtit un pays où chacun peut être qui il est et aimer qui il aime. Après tout, c’est ce qui fait du Canada un pays où il fait si bon vivre. »
L’acceptation inconditionnelle de l’immoralité : voilà par quoi notre premier ministre définit son pays. L’« Amour sacré du trône et de l’autel » de l’hymne national du Canada est ainsi piétiné par une fausse liberté, cette même « liberté » qu’acclamait la Révolution française, cette « liberté » qui se dit absolue mais qui enchaîne ses victimes.
Dans le même élan que le premier ministre, le ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse Marci Ien a souligné dans sa déclaration du premier juin que « 100 millions de dollars sur cinq ans » seront utilisés « afin de soutenir la mise en œuvre du prochain Plan d’action fédéral LGBTQ2 ».
Au lieu de représenter un investissement qui vaut le coup, une avancée significative pour le Canada, un « plan d’action LGBTQ2 » ne représente-il pas plutôt un plan pour bannir la Famille, pour désacraliser la Vie, et pour balancer toute notion de Foi dans un pays profondément enraciné dans un passé religieux ?
De l’autre côté de la frontière, les mêmes couleurs arc-en-ciel transmettaient le même message. Dans sa proclamation pour le mois de la fierté 2022 le président américain Joe Biden a déclaré, « En ce mois de la fierté, nous affirmons notre obligation de défendre la dignité de tous et nous nous engageons à protéger les plus vulnérables d’entre nous. »
Vous avez bien lu : « la dignité de TOUS » et « les PLUS vulnérables d’entre nous ». Dans une contradiction fracassante, Joe Biden assure la protection des plus vulnérables, tout en permettant que plus de 600 000 d’entre eux soient tués sans pitié chaque année par l’avortement.
Le Sénat confirme la candidate de Biden, Ketanji Brown Jackson, à la Cour suprême des États-Unis
Ketnaji Brown Jackson et Joe Biden.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : The White House/Flickr/Wikimedia Commons
7 avril 2022, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Le Sénat américain a voté jeudi la confirmation de la candidate de Biden, Ketanji Brown Jackson, à la Cour suprême des États-Unis, après un processus de confirmation controversé au cours duquel les sénateurs républicains ont examiné le dossier judiciaire de l’ancienne juge de la Cour de circuit et ont critiqué ses peines prétendument clémentes pour les délinquants de pornographie infantile.
Le Sénat a voté 53-47 jeudi après-midi pour confirmer Jackson, avec l’aide des sénateurs républicains de gauche Susan Collins (Maine), Lisa Murkowski (Alaska) et Mitt Romney (Utah).
La présidente du Comité national républicain (RNC), Ronna McDaniel, a publié une déclaration immédiatement après la confirmation du choix du président américain Joe Biden pour la Cour suprême, qualifiant Jackson de « juge radical et activiste ».
« Le choix de Biden, Ketanji Brown Jackson, est un juge radical et activiste, qui n’a pas répondu à des questions simples sur son dossier, y compris son indulgence envers les délinquants pédophiles et son soutien à la Théorie critique de la race », a déclaré Mme McDaniel. « Jackson a prouvé qu’elle était en phase avec l’agenda politique d’extrême gauche, refusant même de définir ce qu’est une femme. Le RNC demandera des comptes aux démocrates en novembre pour avoir soutenu le choix radical de Biden. »
Mme Jackson remplacera le juge libéral et pro-avortement Stephen Breyer à la Cour, qui a annoncé son intention de prendre sa retraite au début de l’année. Breyer, 83 ans, a toujours voté avec les libéraux de la Cour et s’est opposé à plusieurs reprises à la législation pro-vie.
Au cours des audiences de confirmation, qui ont débuté le 21 mars, Mme Jackson a exprimé sa gratitude d’avoir été proposée pour ce rôle et a signalé son intention de suivre les traces de son prédécesseur.
« C’est une grande leçon d’humilité que d’être proposée pour le siège du juge Breyer, et je sais que je ne pourrai jamais le remplacer. Mais si ma candidature est confirmée, j’espère perpétuer son esprit », a déclaré Mme Jackson, qui a travaillé comme assistante juridique pour M. Breyer en 2000, lorsqu’il s’est prononcé contre une loi pro-vie du Nebraska qui aurait interdit les horribles avortements par naissance partielle.
Lire la suiteLe Sénat américain confirme Ketanji Brown Jackson comme première femme noire à la Cour suprême des États-Unis
– Bloomberg (@business) 7 avril 2022
Déclaration de Mgr Carlo Maria Viganò, archevêque et ancien Nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique, sur la crise russo-ukrainienne
Publié en français par Fabien Laurent sur Médias-Presse Info
Appel à la création d’une Alliance Anti-Mondialiste pour unir
les peuples en opposition à la tyrannie du Nouvel Ordre Mondial
« Rien n’est perdu avec la paix. Tout peut l’être avec la guerre. Que les hommes recommencent à se comprendre. Qu’ils recommencent à négocier. En faisant ces pourparlers avec bonne volonté et dans le respect des droits réciproques, ils s’apercevront qu’un succès honorable n’est jamais exclu des négociations loyales et actives. Ils se sentiront grands — de la véritable grandeur — si, faisant taire les voix de la passion, aussi bien collective que privée, et faisant droit à la raison, ils épargnent le sang de leurs frères et soustraient leur Patrie a la ruine. »
Ainsi Pie XII s’adressa, le 24 août 1939, aux gouvernants et aux peuples dans l’imminence de la guerre. Ce n’étaient pas des paroles de pacifisme vide, ni de silence complice sur les nombreuses violations de la justice qui avaient lieu en de nombreux endroits. Dans ce message radio, qu’encore certains se souviennent d’avoir entendu, l’appel du Pontife romain invoquait le « respect des droits réciproques » comme prémisse à des négociations de paix fructueuses.
La narration médiatique
Si l’on observe ce qui se passe en Ukraine, sans se laisser abuser par les falsifications macroscopiques des grands médias, on se rend compte que le « respect des droits mutuels » a été complètement ignoré ; au contraire, on a l’impression que l’Administration Biden, l’OTAN et l’Union européenne veulent délibérément maintenir une situation de déséquilibre flagrant, précisément pour rendre impossible toute tentative de règlement pacifique de la crise ukrainienne, provoquant la Fédération de Russie pour déchaîner un conflit. Là réside la gravité du problème. C’est le piège tendu à la fois à la Russie et à l’Ukraine, les deux étant utilisées pour permettre à l’élite mondialiste de mener à bien son plan criminel.
Que l’on ne soit pas étonné si le pluralisme et la liberté d’expression, tant vantés dans les pays qui se prétendent démocratiques, soient quotidiennement désavoués par la censure et l’intolérance à l’égard des opinions qui ne sont pas conformes au récit officiel : les manipulations de ce type sont devenues la norme pendant la soi-disant pandémie, au détriment des médecins, des scientifiques et des journalistes dissidents, qui ont été discrédités et ostracisés simplement parce qu’ils ont osé remettre en question l’efficacité des sérums expérimentaux. Deux ans plus tard, la vérité sur les effets indésirables et la gestion peu judicieuse de l’urgence sanitaire leur donne raison, mais elle est obstinément ignorée parce qu’elle ne correspond pas à ce que le système voulait et veut encore aujourd’hui.
Si les médias du monde entier ont pu jusqu’à présent mentir sans aucune honte sur une question de stricte pertinence scientifique, en répandant des mensonges et en dissimulant la réalité, nous devrions nous demander pourquoi, dans la situation actuelle, ils devraient soudainement retrouver l’honnêteté intellectuelle et le respect du code de déontologie qu’ils ont largement répudiés avec la Covid.
Lire la suiteBiden veut empêcher le Texas de restreindre les « transitions » chez les enfants
Joe Biden.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Flickr
4 mars 2022, Washington DC (LifeSiteNews) — L’administration Biden a annoncé mercredi plusieurs actions visant à empêcher le Texas de restreindre les médicaments et les chirurgies transgenres pour les enfants, après que le gouverneur du Texas Greg Abbott eût ordonné la semaine dernière des enquêtes sur les parents qui soumettent leurs enfants à ces procédures expérimentales et dangereuses.
Dans une déclaration de la Maison-Blanche mercredi, Joe Biden a dévoilé une liste de mesures prises par le département américain de la santé et des services sociaux (HHS) pour contrer l’ordonnance du gouverneur Abbott qui a déclaré que les pratiques de « transition de genre » constituent des abus à l’égard des enfants en vertu de la loi de l’État.
« Parce que le département des services familiaux et de protection du Texas est responsable de la protection des enfants contre les abus », a écrit Abbott dans sa directive, « je demande par la présente à votre agence de mener une enquête rapide et approfondie sur tous les cas signalés de ces procédures abusives dans l’État du Texas ».
« Il s’agit de la pire forme d’excès de pouvoir de la part du gouvernement [du Texas] », a répliqué M. Biden, dont l’administration se bat actuellement devant les tribunaux pour obliger les médecins à pratiquer des opérations de « changement de sexe » contre leur conscience. Il a ajouté que son administration « mettait l’État du Texas en demeure ». Le catholique autoproclamé [Biden] a également décrit « l’affirmation de l’identité d’un enfant transgenre » comme « l’une des meilleures choses qu’un parent, un enseignant ou un médecin puisse faire » et a déclaré que les enfants dits « transgenres » « sont faits à l’image de Dieu ».
La déclaration de M. Biden était liée à une annonce distincte du secrétaire du HHS, Xavier Becerra, menaçant les prestataires de soins de santé de leur retirer le financement fédéral s’ils dénoncent les parents qui ont recours à des procédures transgenres pour leurs enfants. « Le HHS prendra des mesures immédiates si nécessaire », a déclaré Becerra.
Lire la suiteLe Sénat américain, dont un démocrate, rejette un projet de loi autorisant l’avortement à la demande jusqu’à la naissance
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Alexandre/Adobe Stock
1er mars 2022, Washington DC. (LifeSiteNews) — Le Sénat américain a rejeté un projet de loi qui visait à incorporer l’avortement sur demande jusqu’à la naissance dans la législation fédérale.
La loi sur la protection de la santé des femmes a été rejetée par le Sénat, dominé par les démocrates, lors d’un vote de blocage par 48 voix contre et 46 pour le lundi 28 février. Quarante-sept républicains du Sénat ont été rejoints par le sénateur démocrate Joe Manchin (démocrate-Virginie-Occidentale) pour voter contre la loi, qui aurait eu besoin de 60 voix pour surmonter l’obstruction parlementaire.
La loi avait déjà été approuvée de justesse par la Chambre en septembre de l’année dernière, par un vote de 218 voix contre 211. Joe Biden a également fait part de son soutien personnel à la loi, s’engageant dans son manifeste préélectoral à codifier Roe v. Wade.
La loi mal nommée « Women's Health Protection Act » est née de la crainte des démocrates que la Cour suprême ne finisse par annuler Roe v. Wade à la suite de l’affaire Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization. Si la WHPA avait été adoptée, elle aurait effectivement rendu caduque toute décision de la Cour suprême contre l’avortement, puisque l’avortement jusqu’à la naissance, pour quelque raison que ce soit, serait ainsi inscrit dans la loi fédérale.
Le projet de loi, qui a été présenté à plusieurs reprises au fil des ans sans succès, établirait un droit statutaire fédéral de pratiquer et d’obtenir des avortements, y compris après la viabilité du fœtus (sous la large couverture de la « santé »), et interdit spécifiquement aux États de soumettre l’avortement à des exigences d’échographie (même si celles-ci sont standard pour discerner l’âge du fœtus), à des périodes d’attente obligatoires, à des exigences de consentement éclairé et à d’autres règlements de santé et de sécurité, tels que les privilèges d’admission.
Lire la suiteIl se passe beaucoup de choses dans le monde en ce moment, et chez nous, les démocrates du Sénat votent un projet de loi qui déclarerait l’avortement illimité comme un droit fondamental et annulerait les lois pro-vie des États dans tout le pays. Un extrémisme total, présenté comme une nécessité totale.
— Alexandra DeSanctis Marr (@xan_desanctis) 28 février 2022
Peut-on être catholique et pro-avortement ?
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock
La veille de la Marche pour la Vie à Washington DC, un graffiti a été projeté sur la Basilique de l’Immaculée Conception « Pro-choice Catholics, you are not alone », « Catholiques pro-choix, vous n’êtes pas seuls. »
Mais des catholiques peuvent-ils se considérer pro-avortement ?
La position de l’Église Catholique est claire : elle défend fermement la vie humaine depuis la conception et elle excommunie automatiquement tous ceux qui recourent à l’avortement ou qui le soutiennent politiquement.
D’un autre côté, de nombreux politiciens (tel que notre premier ministre) qui se disent catholiques appuient fermement l’avortement. Aux États-Unis, selon Catholic Accountability Project, 57 % des membres « catholiques » du Sénat et de la Chambre des députés sont pro-avortement et Biden l’est aussi.
Mais peut-on vraiment...
Être pro-avortement et croire à la dignité de la vie humaine ?
Être pro-avortement et adhérer au cinquième commandement, « tu ne tueras pas » ?
Être pro-avortement et dire « Je crois en Dieu » alors que Dieu est l’auteur de la vie ?
L’avortement est tout simplement incompatible avec le catholicisme. Et le fait que des catholiques sont parfois persécutés pour leur opposition à l’avortement vient confirmer cette opposition. Crux rapporte que deux ecclésiastiques au Mexique ont « été inculpés après avoir encouragé les catholiques à voter pour la défense de la vie, de la famille et du bien commun lors des élections fédérales de 2021. »