Le pape François nomme Jeffrey Sachs, militant du contrôle de la population, à l’Académie pontificale des sciences sociales
Jeffrey Sachs et le pape François.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : UN
Citée du Vatican, 25 octobre 2021 (LifeSiteNews) — Jeffrey Sachs, défenseur bien connu de l’avortement et partisan des politiques des Nations Unies axées sur le changement climatique, vient d’être nommé membre ordinaire de l’Académie pontificale des sciences sociales par le pape François, une décision qui a suscité d’importantes critiques de la part des catholiques engagés.
Lors de l’annonce de cette nomination, le 25 octobre 2021, le Vatican a décrit Sachs, qui était depuis un certain temps un visiteur régulier de l’Académie, comme un professeur « distingué », tout en soulignant son travail dans le domaine du « développement durable », mais en évitant toute mention de son soutien à l’avortement.
La nomination a incité de nombreux catholiques à protester, Mgr Joseph Strickland demandant au pape de clarifier ses actions, et Restoring the Faith Media déclarant à LifeSiteNews que le domaine d’« “expertise” de Sachs est la réduction de la population humaine mondiale, une aspiration qui correspond parfaitement à la vision naturaliste du monde qui anime le programme radical et superstitieux du COVID. »
Un mondialiste pro-avortement devenu figure régulière dans les couloirs du Vatican
Sachs est à l’origine des Objectifs du Millénaire pour le développement des Nations unies (ONU) et il est l’architecte des Objectifs de développement durable (ODD) pro-avortement et pro-LGBT.
Actuellement directeur du Centre pour le développement durable de l’université Columbia à New York, l’homme de 66 ans est l’un des favoris du pape François depuis les premiers jours de l’actuel pontificat.
Lire la suiteL’impact des dangereux Objectifs de développement durable des Nations unies sur les enfants et la famille, et leur déplorable approbation par le Vatican
Par Matthew McCusker (Society for the Protection of Unborn Children) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (rognée) : Kostia/AdobeStock
Les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies, approuvés par les États membres le 25 septembre 2015, comprennent des points précis qui appellent à un « accès universel à la santé sexuelle et reproductive » d’ici 2030. Ce terme est entendu par les organes de l’ONU, de nombreux gouvernements internationaux et des agences internationales pour désigner, entre autres, l’accès à l’avortement et à la contraception. Ces objectifs favoriseront également l’imposition de « programmes complets d’éducation sexuelle » nuisibles. Dans ce document d’information, nous expliquerons comment l’approbation des ODD par le pape François en septembre 2016 et le soutien antérieur offert à ces derniers par d’autres organes du Saint-Siège ont intensifié la menace que représentent les ODD pour les membres les plus vulnérables de la famille humaine.
1. Les Objectifs de développement durable des Nations unies appellent à un « accès universel à la santé sexuelle et reproductive »
Les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies consistent en 17 objectifs et 169 points qui doivent être atteints d’ici 2030.
L’objectif 3 des ODD est d’« Assurer une vie saine et promouvoir le bien-être de tous à tout âge ».
Le point 7 de cet objectif appelle les États-nations à :
« assurer l’accès universel aux services de soins de santé sexuelle et reproductive, notamment pour la planification familiale, l’information et l’éducation, et l’intégration de la santé reproductive dans les stratégies et programmes nationaux ».
L’objectif 5 des ODD consiste à « Réaliser l’égalité des sexes et rendre autonomes toutes les femmes et les filles. »
Le point 6 de cet objectif indique que les nations doivent :
« Assurer l’accès universel à la santé sexuelle et reproductive et aux droits en matière de procréation, comme convenu conformément au Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement et au Programme d’action de Beijing, ainsi qu’aux documents issus de leurs conférences de révision. » [1]
2. L’expression « accès universel à la santé sexuelle et reproductive » inclut l’accès universel à l’avortement et à la contraception.
L’expression ci-après, « santé sexuelle et reproductive et droits reproductifs » et d’autres formulations similaires sont couramment utilisées par les organes des Nations Unies et par de nombreux gouvernements nationaux et agences internationales pour désigner, entre autres, l’accès à l’avortement et à la contraception, y compris la contraception dont le mode d’action peut être abortif. Les mouvements de contrôle de la population et de « droits reproductifs » ont toujours voulu que ces termes incluent l’avortement, ainsi que la contraception, et ils les utilisent systématiquement dans ce sens ; il est toutefois important de noter que ces mouvements n’ont jamais réussi à établir un « droit à l’avortement » en droit international. [2]
Lire la suiteLes mondialistes se servent-ils de la crise du coronavirus pour détruire et recréer l’ordre mondial ?
Par Steve Jalsevac ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Image : Tumisu/Pixabay
Ce qui est à voir, c’est si le coronavirus est en soi un véritable élément de crise, et si ce n’est pas ce qu’on en fait qui est catastrophique. ― A. H.
17 avril 2020 (LifeSiteNews) — En février 2017, une vidéo de Remnant TV sur le discours d’investiture du président Trump, intitulée Here’s why they hate him (Voici pourquoi ils le détestent), m’a grandement inspiré. J’y fis suite en écrivant The surprising real reason for the hate against Donald Trump, l’un de nos articles les plus regardés en 2017. Je vous suggère de le lire pour mieux comprendre la signification de la nouvelle vidéo, Covid-19 : Globalism’s perfect storm (Covid-19 : véritable tempête des mondialistes), présentée ci-dessous, et mes profondes inquiétudes concernant un programme mondial très vaste dont la route croise certainement celle de la pandémie du virus de Wuhan. (Note : je l’appelle le « virus de Wuhan » parce que la norme générale est d’utiliser le nom du lieu d’où provient un virus pandémique dans l’attribution d’un nom à celui-ci, bien que l’OMS corrompue, en réaction aux pressions de la Chine communiste, ait insisté pour que nous utilisions tous le terme inoffensif de « covid-19 »).
Depuis ses débuts, LifeSite s’est attaché à présenter aux lecteurs une vue d’ensemble exceptionnelle des liens entre les nombreuses questions qui menacent la vie et la famille. Dans cet article et la vidéo qui l’accompagne, vous trouverez des informations et des réflexions cruciales sur les changements extraordinaires qui se produisent actuellement.
Le thème de l’article de 2017 portait sur la haine dont Donald Trump est l’objet, haït avant tout parce qu’il était considéré comme une grande menace pour les plans des mondialistes visant à instaurer leur Nouvel ordre mondial (NOM), anti-Dieu, antifamille et antivie, devant être mis en œuvre sous le Président Clinton. L’article était plus pertinent que je ne l’eusse pu imaginer.
Depuis, les mondialistes ont employé tout ce qui était possible, avec l’entière coopération de leurs vicieux alliés des médias principaux de fausses nouvelles, afin de persuader le public que Trump est un homme malfaisant, incompétent et corrompu qui doit être destitué de la présidence américaine. Il faut que cela advienne pour la continuation des plans destinés à changer définitivement les États-Unis, à détruire le système capitaliste et le remplacer par une nouvelle économie contrôlée par les mondialistes, et à changer essentiellement le monde.
Vous ne me croyez pas ? Regardez la vidéo.
Le coronavirus, un cadeau pour les mondialistes
Le virus de Wuhan semble être un bienfait incroyable et suspectement opportun pour les mondialistes, leur permettant de faire avancer leur programme d’une façon plus rapide qu’à ce que nous eussions pu nous attendre. Certains sont même allés jusqu’à sembler ne pas vouloir d’une solution rapide au virus, se moquant et essayant d’arrêter des traitements prometteurs qui sauvent déjà la vie de nombreux patients contaminés.
Voyez ci-dessous la vidéo du Remnant qui illustre ce que j’essaie de transmettre dans cet article. Il s’agit d’une vidéo percutante et directe dans le style de Remnant TV. Elle compile des séquences de vidéos étonnantes et d’autres preuves qui devraient vous amener à vous poser au moins de nombreuses questions sérieuses. Si vous ne regardez pas la vidéo, vous serez bien plus démunis pour essayer de comprendre, comme le dit Michael, « la folie imprudente et irresponsable » sous-tendant le but réel des efforts extrêmes de restriction, qui ont causé une frayeur et une dévastation économique massives, et le but réel du déferlement d’attaques médiatiques dirigées contre le président Trump.
Lire la suiteLe Pacte éducatif mondial au service d’un étrange humanisme : entretien avec Mgr Vincenzo Zani
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
LifeSiteNews vient de publier un entretien réalisé par Diane Montagna lors de l’atelier en vue du Pacte éducatif mondial à Rome, les 6 et 7 février derniers. Mgr Vincenzo Zani, secrétaire de la Congrégation pour l’Education catholique, chargé de l’organisation de l’événement du 14 mai prochain à Rome — et des rencontres et manifestations qui l’accompagnent — a présenté le « nouvel humanisme » que le pape veut promouvoir par le biais de ce Pacte proposé à de multiples acteurs en provenance de la société civile, multiculturelle et plurireligieuse.
Je vous propose ci-dessous ma traduction intégrale de cet entretien, non sans relever quelques points très révélateurs. On y apprend par exemple que selon cet archevêque, Dieu se « retire » de l’histoire après la Création : « Dieu crée mais se retire ensuite. Il quitte l’homme en disant : “Va !” »
Dans cette curieuse conception de la liberté, quid de l’action surnaturelle de Dieu dans le monde ? Interpellé sur ce point par Diane Montagna, Mgr Zani a un peu aménagé son propos pour rappeler que Dieu intervient pour dire (à Caïn) : « Où est ton frère ? » « Par conséquent, Dieu ne se retire pas. Il est là, mais Il ne veut pas remplacer l’homme. » Tout cela ne brille pas par la clarté, mais on retiendra que la notion du péché originel est absente du propos de Zani, qui interprète d’ailleurs l’Incarnation à cette sauce étrange :
« Et donc, au moment de la Création — ceci est un point de vue chrétien, car le christianisme a sa propre vision spécifique — à un certain moment, Dieu voit l’homme désorienté, et il envoie son Fils — l’Incarnation. » L’Incarnation n’est plus la venue du Messie et du Sauveur, promise depuis l’origine pour racheter l’humanité privée du salut éternel par la faute des premiers parents, mais une espèce de séance de rattrapage au moment où l’homme ne sait plus où il va.
Parmi les propos plus ou moins classiques de Mgr Zani, on retiendra aussi ceux-ci : le pacte éducatif mondial veut se mettre « au service de toute l’humanité dans la liberté », sans qu’il ne soit jamais question de mission, de conversion, d’attirer les jeunes à la vérité. Le premier objectif commun n’est d’ailleurs pas de prêcher la vraie foi, mais de « prendre soin de la création et de l’avenir du monde » – ce n’est pas pour rien que l’affaire s’inscrit dans la logique de Laudato si' et qu’il est placé sur un pied d’égalité avec la COP qui se déroulera en décembre à Glasgow.
Je note aussi avec intérêt que Mgr Zani a refusé catégoriquement de révéler les noms de ceux qui selon lui travaillent déjà depuis un an à l’élaboration du « Manifeste » qui sera signé le 14 mai sous l’égide du pape François : on sait seulement que plusieurs religions sont représentées et que les experts sont de variétés diverses. Pourquoi cette culture du secret ? Qu’y a-t-il à cacher ?
Lire la suiteFinanciers potentiels du Pacte pour l’éducation du pape François selon Jeffrey Sachs : ONU, FMI, UE, Bill Gates et autres
Jeffrey Sachs.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo (rognée) : G20 Argentina/Flickr — Une petite remarque incidente, je me demande si la corrélation qu’établissent les malthusiens entre éducation et réduction du nombre d’enfants ne serait pas tout simplement fausse ou exagérée, pour la bonne raison que l’éducation, qu’ils promeuvent dans les pays pauvres, est flanquée d’une « éducation sexuelle » qui comprend la contraception, l’avortement et autres comportements contre nature et infertiles (sans les deux premiers l’« éducation sexuelle » en question ne serait pas terriblement efficace pour éviter la grossesse aux adolescentes, notamment, bien au contraire…), pratiques qui, elles, réduisent à coup sûr la natalité. D’ailleurs, on n’a qu’à regarder les pays occidentaux pour se convaincre du manque de corrélation entre l’éducation, ou même l'« éducation sexuelle », et le fait d’être enceinte, vu qu’on y perpètre des avortements à tour de bras, et que des femmes hautement instruites ont heureusement une nombreuse famille (l'« éducation sexuelle » n'ayant rien à voir avec ce dernier cas). Peut-être faut-il comprendre que pour le malthusien « éducation » veut dire enseigner le malthusianisme. — A. H.
L’économiste américain, Jeffrey Sachs, partisan avoué du contrôle de la population, a annoncé au Vatican le nom de certains partenaires financiers potentiels du Pacte mondial pour l’éducation que le pape François lancera le 14 mai prochain en vue de créer un « nouvel humanisme ». Sur la liste — présentée sur écran lors d’un atelier sur ledit Pacte organisé à l’Académie pontificale des sciences les 6 et 7 février derniers — figurent le milliardaire américain Bill Gates, le magnat des affaires le plus riche de Chine, Jack Ma, Mukesh Ambani, patron de la plus grosse société pétrochimique de l’Inde et l’homme le plus riche d’Asie, l’UNESCO et plusieurs autres agences des Nations Unies, ainsi que la Banque islamique de développement.
Une grande partie des informations et des développements de cet article sont repris dans l’excellent article publié hier par Diane Montagna sur LifeSiteNews, en particulier le compte-rendu de son très révélateur entretien avec Mgr Sanchez Sorondo, organisateur de l’atelier.
Entre l’éducation et la réduction de la fertilité, il y a un lien que les malthusiens contemporains soulignent volontiers. Le propre chancelier de l’Académie pontificale des sciences, Mgr Marcelo Sanchez Sorondo, avait affirmé lors d’un précédent colloque sur la biodiversité — où il n’avait pas hésité à inviter des partisans de premier plan de la contraception et de l’avortement — que les femmes ayant un plus haut degré d’instruction ont en moyenne moins d’enfants que les autres. Il présentait cela comme une sorte de solution éthique pour que les femmes « aient un ou deux enfants au lieu de sept ».
Notez qu’un tel taux de fécondité serait globalement suicidaire : pour remplacer les générations dans les pays développés, il faut 2,1 enfants par femme, nettement plus dans les pays pauvres. Même là où mortalité maternelle et infantile sont peu importantes, ce sont les familles nombreuses qui doivent compenser l’absence d’enfants chez les femmes qui pour diverses raisons ne peuvent ou ne veulent en avoir.
Sachs et plusieurs de ces bailleurs de fonds potentiels mettent également l’éducation en avant comme un moyen essentiel pour réduire à terme la population mondiale, au motif que les couples — et surtout les femmes — instruits ont des bébés plus tard et comprennent l’avantage matériel qu’il peut y avoir à avoir moins d’enfants.
Les ambitions du Pacte mondial pour l’éducation sont extrêmement élevées. Jeffrey Sachs a ainsi déclaré qu’il avait « parlé avec certaines des personnes les plus riches du monde » : il se dit convaincu de la possibilité de faire abonder un fonds pour l’éducation à hauteur de 26 milliards de dollars par an.
« Voici où nous allons trouver les fonds », a-t-il proclamé en présentant une diapositive intitulée « Partenaires pour le Pacte mondial pour l’éducation et un nouveau fonds pour l’éducation ». En voici la transcription :
- Gouvernements donateurs
- L’Union européenne
- Les grands philanthropes (Bill Gates, Jack Ma, Mukesh Ambani)
- Banque islamique de développement
- UNESCO, UNICEF, autres agences des Nations unies
- Fonds monétaire international
- Les promoteurs des ODD du Secrétaire général de l’ONU
- L’ONG Global Citizens
- « Youth for the Future »
Vatican : Le mondialiste Sachs désigne Trump comme «dangereux» pour le «grand consensus» mondial
Mgr Marcelo Sorondo (à gauche), Jeffrey Sachs (à droite).
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : capture d'écran vidéo
Au Vatican, lors d’une conférence de l’Académie pontificale des sciences sociales, dirigée par son chancelier Mgr Marcelo Sorondo, le mondialiste grand contrôleur des populations (promoteur de la contraception, avortement et « éducation sexuelle ») Jeffrey Sachs a donné un petit discours dans lequel il a montré les États-Unis comme un danger, notamment sous la direction de Donald Trump son président, pour le mondialisme et ses objectifs de développement durable. Donald Trump a déjà largement taillé dans le financement des États-Unis à l'étranger de l'avortement. Selon LifeSiteNews :
Sachs était l'orateur principal de la conférence du 5 février sur les « Nouvelles formes de solidarité : Vers l'inclusion fraternelle, l'intégration et l'innovation » à l'Académie pontificale des sciences sociales.
Le correspondant du National Catholic Register à Rome, Edward Pentin, a rapporté les propos de Sachs desquels il a pris une vidéo.
L'évêque argentin Marcelo Sanchez Sorondo, Chancelier des Académies pontificales des sciences et des sciences sociales, souriait et hochait de la tête avec approbation pendant les dix minutes du discours de Sachs. Mgr Sorondo a déjà préconisé que les catholiques n'aient pas plus d'un ou deux enfants, et l'Académie pontificale des sciences, qu'il dirige, est passée sous le feu roulant des critiquée ces dernières années pour avoir accueilli des orateurs pro-avortement et pour le contrôle de la population, en lien avec les Nations unies.
Ainsi, Sachs l'orateur, peu à sa place dans une conférence d’une Académie pontificale (ce n'est pas la première fois qu'il vient), critiquait-il Trump qui se met en travers des beaux projets de M. Sachs et de ses semblables :
Lire la suiteLe thème récurrent du discours de Sachs était que Trump et les États-Unis sont une menace pour le « multilatéralisme », c'est-à-dire la poursuite d'objectifs communs par diverses nations.
[...]
Sachs a commencé son discours en disant que « le multilatéralisme n'est pas menacé, en soi, dans la plus grande partie du monde. Il est menacé à cause des États-Unis, et je tiens à le dire clairement parce que ce n'est pas un jeu ».
11 000 scientifiques exigent un contrôle de la population pour «urgence climatique»
Par Claire Chretien ― traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Capture d'écran d'une vidéo du CELJ
5 novembre 2019 (LifeSiteNews) ― 11 000 scientifiques ont signé un article déclarant que « la population mondiale doit être stabilisée et, idéalement, progressivement réduite », car une « urgence climatique » menace « le destin de l'humanité ».
Rédigé par l'Alliance of World Scientists et rempli d'un langage alarmiste et apocalyptique, l'article a été publié aujourd'hui dans BioScience.
« Toujours augmentant d'environ 80 millions de personnes par an, soit plus de 200 000 personnes par jour... la population mondiale doit être stabilisée, et, idéalement, progressivement réduite, dans un cadre qui assure l'intégrité sociale », ont écrit les auteurs.
« Il existe des politiques éprouvées et efficaces qui renforcent les droits de l'homme tout en abaissant les taux de fécondité et en atténuant l'impact de la croissance démographique sur les émissions de gaz à effet de serre et la perte de biodiversité. Ces politiques rendent les services de planification familiale accessibles à tous, éliminent les obstacles à leur accès et accomplissent une pleine équité entre les sexes, y compris l'éducation primaire et secondaire comme norme mondiale pour tous, en particulier les filles et les jeunes femmes », poursuivaient-ils, citant une étude réalisée par John Bongaarts, un activiste en faveur du contrôle démographique qui a pris la parole au Vatican en 2017.
Le PDG et milliardaire de Tesla, Elon Musk, a cependant publiquement déclaré que le « plus grand problème » auquel le monde est confronté n'est pas l'explosion démographique, mais l'« effondrement de la population » dû à la chute libre des taux de natalité.
« La plupart des gens pensent que nous sommes trop sur la planète, mais en fait c'est une vision dépassée », déclarait M. Musk lors d'un débat en direct en direct le 19 août avec Jack Ma, président d'Alibaba Group Holding Ltd à la World Artificial Intelligence Conference de Shanghai.
Depuis des années déjà, les démographes mettent en garde les pays occidentaux, dont le taux de natalité est inférieur au taux de remplacement, contre ce que certains appellent « l'hiver démographique ». Dans un tel effondrement, les personnes âgées sont plus nombreuses que les jeunes, ce qui crée de graves déséquilibres. Les économies en souffrent. Certaines pourraient même s'écrouler. Le résultat pourrait avoir un impact négatif sur certaines des principales infrastructures — comme les systèmes financier et de soins de santé — qui contribuent à la vie de la démocratie occidentale.
Lire la suiteL’ancien chef de la Banque du Vatican : Les auteurs de l’effondrement démographique influencent le Vatican
Ettore Gotti Tedeschi, ex-banquier en chef du Vatican.
Par Diane Montagna — traduit par Campagne Québec-Vie — Image : capture d'écran vidéo
Rome, 7 juillet 2018 (LifeSiteNews) — L’effondrement démographique de l’Occident survenu au cours des dernières décennies a été planifié afin de créer les conditions nécessaires à l’avènement d’un Nouvel ordre mondial, et les auteurs de cet effondrement influencent maintenant le Vatican aux plus hauts niveaux, déclara l’ancien président de la Banque du Vatican.
Lors de la première conférence internationale de l’académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille, l’économiste banquier italien Ettore Gotti Tedeschi affirma que les élites mondialistes ont déclenché une série de catastrophes économiques, géopolitiques et sociales prévisibles et voulues, destinées à « persuader » les peuples du monde entier à accepter une « vision politique » globale qui éliminerait la souveraineté nationale et instituerait « l’environnementalisme gnostique » comme sa « religion universelle ».
Les thèmes récurrents du pontificat actuel sont la pauvreté, l’immigration et l’environnement, et on nous amène à croire que ces problèmes sont causés par « l’avidité des banquiers », la guerre et l’homme, le « cancer de la nature », expliqua-t-il. Mais ce sont de « fausses nouvelles » selon Gotti Tedeschi. Pour lui, la cause de tous ces fléaux est « l’effondrement des naissances ».
Lire la suite« Vous êtes répugnant ! », hurle Jeffrey Sachs en voyant John-Henry Westen de LifeSiteNews
John Henry Westen.
Par Jeanne Smits (Reinformation.tv)
La scène se déroule dans la Casina Pio IV qui abrite l’Académie pontificale des sciences, au cœur des jardins du Vatican. Nous sommes le 5 novembre ; là énième rencontre de grands [de] ce monde à propos du « changement climatique », cette fois sous l’angle de la santé, a commencé et John Henry Westen, fondateur et rédacteur en chef du plus important des sites pro-vie et pro-famille, LifeSiteNews, est assis dans un couloir aux abords de la salle de réunion. Jeffrey Sachs, conseiller spécial du secrétaire général de l’ONU pour les Objectifs du développement durable (ODD), l’avise. Et se met à hurler : « Vous êtes répugnant ! Vous êtes répugnant, répugnant ! » En cause ? Un article publié la veille par LifeSite qualifiant Sachs de « globaliste pro-avortement ».
Jeffrey Sachs ne l’a pas supporté, non pas parce que ce n’est pas vrai, mais en raison des mots choisis semble-t-il. Car il ne fait pas de doute que l’économiste, directeur de l’institut de la Terre de l’université de Columbia, conseiller de nombreux gouvernements à travers le monde au nom de sa lutte contre la « pauvreté » et contre le « réchauffement », est notamment favorable à un contrôle de la population fondée sur la contraception dont les « ratés » doivent selon lui pouvoir être compensés par l’avortement légal. Il fait de ce dernier point une condition du développement durable, comme nous l’écrivions ici le 25 juillet 2016.
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