Au Japon, Nagi, la ville pleine d’enfants
Par Clémentine Jallais (reinformation.tv)
De tout le pays, les touristes affluent pour voir l’inattendu, ce qu’on pensait ne plus pouvoir advenir de manière aussi flagrante : des enfants. Ce tableau fait d’ailleurs presque peur, tant l’on croit voir une scène de dystopie futuriste… Dans la ville de Nagi, petite bourgade de 6 000 âmes, près de la moitié des ménages ont trois enfants ou plus. Son taux de fécondité est plus de deux fois supérieur au taux national.
Quel est son secret, dans ce Japon qui sombre ? Il est le fruit d’un long travail : vingt ans ont été nécessaires pour contrer le sens du vent ou de l’histoire. Nagi est le témoignage que tout peut s’inverser, et non pas seulement à coups de financements mais aussi et surtout avec un réel changement d’état d’esprit, loin de tout wokisme.
Triste démographie du Japon
En 2022, le Japon a connu son taux de natalité le plus bas depuis 1899, avec un total de 800 000 naissances, soit seulement la moitié du nombre de décès enregistrés au cours de la même période. La même année, son taux de fécondité était de 1,26 enfant par femme, contre 1,8 en France (seul le taux minimal de 2,1 garantissant une population stable). La grande puissance industrielle a déjà vu diminuer sa population de 4 % depuis 2009 et tout laisse à penser que le rythme va inéluctablement s’accélérer.
Le Premier Ministre japonais lui-même a averti de cette épée de Damoclès. « C’est maintenant ou jamais pour les politiques relatives aux naissances et à l’éducation des enfants – c’est une question qui ne peut tout simplement pas attendre plus longtemps », a-t-il déclaré dans un discours politique en janvier. C’est toute la société, toute la nation qui pourrait disparaître, car la main-d’œuvre en diminution constante ne sera pas en mesure de subvenir aux besoins des personnes âgées, à mesure que leur nombre augmente.
Le mois suivant, il s’est déplacé lui-même dans cette petite ville qui montre aux Japonais que tout n’est pas perdu : Nagi.
Lire la suiteUn médecin japonais atteint d’un cancer de stade 4 s’est donné pour mission d’aider ses patients en phase terminale à « vivre dans la dignité »
Dr Fumio Yamazaki.
Par Michael Cook (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Kyodo News
22 août 2023, (BioEdge) — Fumio Yamazaki, un médecin de 75 ans spécialisé dans les soins palliatifs, se bat depuis quatre ans contre un cancer de stade 4. Mais malgré sa propre maladie, il continue d’aider ses patients en phase terminale à vivre leurs derniers jours dans la dignité.
Yamazaki a commencé à travailler comme médecin dans les années 1970, mais il a rapidement été désillusionné par la manière dont les patients mourants étaient traités. Il a constaté que les patients étaient souvent laissés dans l’ignorance de leur diagnostic et qu’ils étaient soumis à des traitements inutiles et douloureux.
En 1990, Yamazaki a publié un livre intitulé « Dying in a Hospital » (Mourir à l’hôpital), dans lequel il critiquait la
dont l’établissement médical traitait les patients mourants. Il préconise une approche plus holistique des soins de fin de vie, axée sur le confort et le soutien des patients et de leurs familles.
Lire la suiteTrudeau reproche au premier ministre italien les décisions de son pays par rapport aux « droits LGBT »
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie
22 mai 2023 (LifeSiteNews) — En moins de dix ans, le premier ministre Justin Trudeau a transformé le Canada en « canari dans la mine de charbon », une sorte d’avertisseur international. Les déclarations hypocrites de Justin — souvent accompagnées d’un déguisement complet — ont fait de notre pays la risée des nations plus sérieuses. L’obsession du Canada quant à l’avortement, l’euthanasie et l’agenda LGBT, tant au niveau national qu’international, en est venue à définir notre approche des relations internationales — et pire encore, Trudeau profite fréquemment de l’occasion pour réprimander d’autres dirigeants du monde d’avoir adopté des positions différentes.
Alors qu’il a attaqué le Parti conservateur pour son manque d’enthousiasme lors d’un récent discours parlementaire du président Joe Biden, M. Trudeau a semblé oublier qu’il avait profité de la visite du vice-président Mike Pence en 2019 pour exprimer son inquiétude quant au « recul des États-Unis sur la question de l’avortement ». L’année dernière, il a également pris l’initiative extraordinaire de s’exprimer sur une décision judiciaire d’un autre pays, qualifiant d’« horrible » le renversement de Roe v. Wade par la Cour suprême et déclarant : « mon cœur va aux millions de femmes américaines... Je ne peux pas imaginer la peur et la colère que vous ressentez en ce moment ».
M. Trudeau a de nouveau endossé le rôle d’interpellateur progressiste lors d’une récente rencontre avec le premier ministre italien Giorgia Meloni. Comme on pouvait s’y attendre, M. Trudeau n’était pas satisfait de Mme Meloni, elle qui a affirmé son soutien aux valeurs socialement conservatrices en des termes très clairs dans un discours devenu viral l’année dernière : « Oui aux familles naturelles, non au groupe de pression LGBT, oui à l’identité sexuelle, non à l’idéologie du genre, oui à la culture de la vie, non à l’abîme de la mort ». Elle avait terminé en citant G.K. Chesterton : « Chesterton a écrit il y a plus d’un siècle : “On allumera des feux pour attester que deux et deux font quatre. On tirera l’épée pour prouver que les feuilles sont vertes en été”. Ce moment est arrivé. Nous sommes prêts. Nous sommes prêts. Merci. »
Lire la suiteDénatalité mondiale : le drame des sociétés qui poussent à ne pas avoir d’enfants
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : spyrakot/Adobe Stock
Le taux de natalité est en baisse partout dans le monde, et constitue selon Stephen S. Shaw, auteur du documentaire The Birthgap (le fossé des naissances), l’un des plus gros problèmes sociétaux et existentiels auxquels le monde contemporain est confronté. Dans une démarche de spécialiste des datas, il identifie une réalité inattendue : au cœur de l’hiver démographique bien installé dans la majeure partie de la planète on constate un facteur universel : le nombre de naissances baisse en raison du drame de l’infécondité involontaire.
La remarque est d’autant plus intéressante qu’on nous explique à longueur d’émissions et de réflexions politiques que le « dérèglement climatique » (les expressions « changement » et « réchauffement » climatique semblent avoir fait leur temps !) est le problème numéro de notre « maison commune ». Cette grande peur est même celle qui pointe la démographie, le nombre d’êtres humains sur terre, ainsi que l’activité économique et industrielle que requiert cette population en forte croissance, sont à la racine d’un avenir climatique « insoutenable ».
Que la planète se réchauffe dangereusement à cause de l’activité humaine, c’est une hypothèse, ou plutôt un faux dogme justifiant toutes sortes de sacrifices qui se révèlent tous ordonnés au recul, à divers niveaux, de la présence de l’espèce humaine sur cette terre. Mais la réalité que dessine une natalité en deçà du taux de remplacement des générations est cruelle et, s’il faut en croire Stephen Shaw, inéluctable à vues humaines.
Lire la suiteSteven Mosher, du Population Research Institute, annonce une dénatalité inédite dans le monde entier, Afrique comprise
Par Steven Mosher (LifeSiteNews) — Traduit par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Joachim Huber/Flickr
Fondateur et président du Population Research Institute qui combat le mythe de la surpopulation, Steven Mosher vient de publier une tribune pour expliquer que The Population Bomb, le livre par lequel Paul Ehrlich annonçait l’apocalypse démographique au début des années 1970, est totalement contredit par les faits : c’est la bombe de la dénatalité et de la dépopulation qui menace aujourd’hui le monde entier, y compris l’Afrique. Pour le plus grand plaisir de certains… D’autres faisaient déjà un constat analogue en 2018. Voici la traduction intégrale de l’article de Steven Mosher.
J.S.
Steven Mosher annonce l’effondrement démographique mondial
La bombe démographique a fait pschitt.
Nous savons depuis des décennies que l’Europe et l’Amérique du Nord se mouraient et que la Chine commettait un suicide démographique en s’engageant dans une politique de l’enfant unique. Au cours du dernier quart de siècle, la plupart des pays du reste du monde, y compris l’Amérique latine et le reste de l’Asie, leur ont rapidement emboîté le pas.
Toutefois, les taux de natalité en Afrique subsaharienne sont restés élevés, et les adeptes du Population Bomb se sont emparés de ce fait pour justifier la poursuite de leur guerre contre les êtres humains. Ce rassemblement hétéroclite de partisans du contrôle des populations avides d’argent, d’écologistes radicaux et de féministes antinatalistes s’est appuyé sur les taux de natalité élevés dans des pays comme le Nigeria pour affirmer qu’il fallait continuer à faire avorter, à stériliser et à répandre la contraception dans le monde entier.
Leur argumentaire de levée de fonds était très simple : à moins de vouloir deux milliards d’Africains de plus sur la planète, il fallait continuer à injecter des milliards dans leurs programmes. Le racisme implicite était palpable.
Le seul problème que pose leur discours est celui-ci : le taux de natalité, même sur le continent africain, est en train de chuter plus fortement et plus vite qu’on ne l’aurait jamais imaginé. Même le plus excessif des prophètes de la surpopulation commence aujourd’hui à tempérer son discours.
Prenez le Club de Rome. Il n’y a pas si longtemps, ce groupe maçonnique, basé dans la capitale italienne, avertissait que la fin était proche. La croissance démographique et la consommation des ressources incontrôlées allaient conduire à un effondrement économique en l’espace de quelques décennies, prédisait le Club dans son best-seller de 1972, The Limits to Growth (Les limites de la croissance).
Lire la suiteUn professeur de l’Université de Yale suggère que les personnes âgées au Japon se suicident en masse
Par Francesca de Villasmundo (Médias-Presse-Info) — Photo : glowonconcept/Adobe Stock
Le Japon est un pays vieillissant. Payer les retraites de tous ces « inactifs » devient un réel problème qu’un professeur de Yale a résolu de manière définitive. Que les vieux se suicident est la solution miracle qu’il préconise pour sauver le Japon du vieillissement et diminuer également les coûts élevés en matière de sécurité sociale et de santé, tout en permettant le renouvellement du marché du travail.
Comment faire face au vieillissement rapide de la population japonaise ? La proposition-choc du professeur Yusuke Narita
Il y a beaucoup trop de gens inutiles dans le monde selon Yusuke Narita, un professeur d’économie de 37 ans à Yale, dont la solution au soi-disant problème est le « suicide de masse » forcé ou « seppuku » des personnes âgées. Parlant de l’euthanasie forcée des personnes âgées pour dépeupler le monde, Narita a déclaré que d’une manière ou d’une autre, les personnes âgées doivent mourir. Soit elles feront ce qu’il faut et commenceront à se suicider en masse, soit la « possibilité de le rendre obligatoire à l’avenir [fera] l’objet de discussions ».
Au Japon, le nombre de personnes qui se suicident est déjà parmi les plus élevés au monde. La recette du professeur de Yale se base sur une vieille recette japonaise : la mise en place du « seppuku », le rituel du suicide obligatoire imposé dans le Japon du XIXe siècle aux samouraïs qui ont déshonoré le pays.
Ces propos choquants ont été rapportés par le New York Times et relancés par tous les médias internationaux. Ils ne cessent de susciter l’étonnement mais l’assistant en économie de la prestigieuse université américaine a défendu ses positions.
Lire la suiteLe premier ministre du Japon estime qu’il est urgent de relancer la natalité pour la survie de son pays
Par Pierre-Alain Depauw (Médias-Presse-Info) — Photo : ic36006/Adobe Stock
Fumio Kishida, premier ministre du Japon, a fait de l’augmentation du taux de natalité une priorité pour son gouvernement. Si cela n’est pas réalisé, le pays sera voué à un vieillissement radical qui menacera sa survie même.
Lors de la nouvelle session du parlement japonais, qui a commencé aujourd’hui, le premier ministre Kishida a prononcé un discours liminaire décrivant les priorités du gouvernement pour la nouvelle année. Le problème majeur signalé dans son discours est le déclin démographique qui sévit dans le pays depuis des décennies et qui, selon les mots de Kishida, pousse le Japon « au bord de ne plus pouvoir continuer à remplir ses fonctions sociales ». La hausse de la natalité sera donc au centre de l’action du Gouvernement en 2023.
La crise de la natalité est un phénomène bien connu au Japon, issu d’un modèle socio-économique dépassé. Cependant, la gravité de la situation s’est aggravée au fil des années, et la chute de la natalité l’an dernier a été un signal d’alarme : pour la première fois, le nombre de nouveau-nés est passé sous la barre psychologique des 800 000 enfants. C’est un seuil qui selon les estimations n’aurait pas dû être franchi avant 2030, ce qui signifie que le pays vieillit beaucoup plus vite qu’on ne l’imaginait.
De plus, en décembre dernier, un comité d’experts créé par le gouvernement avait publié un rapport très inquiétant, dans lequel il était prévenu que la natalité concernait « la survie même de la nation ».
Par conséquent, Kishida, s’exprimant devant le parlement, a exhorté les législateurs à faire plus, même en utilisant un langage fort. Les politiques visant à faciliter l’éducation des enfants sont « l’investissement le plus efficace pour l’avenir ». Pour inverser la baisse du taux de natalité, Kishida s’est engagé à « créer une économie et une société où les enfants passent avant tout ».
Après avoir créé la tant attendue Agence de l’enfance et de la famille en avril, Kishida a nommé Masanobu Ogura au poste de ministre responsable de la mise en œuvre de ces politiques afin de lancer un plan d’action.
Lors de la conférence de début d’année, le premier ministre japonais a annoncé trois domaines sur lesquels les interventions seront concentrées. Le premier concerne le soutien économique direct aux familles avec enfants à charge ; le second vise à renforcer les services de garde d’enfants ; le troisième fait référence à la réforme des habitudes de travail pour permettre aux parents qui travaillent d’avoir un meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle.
Les propositions à élaborer par le groupe de travail doivent être soumises avant le mois de mars afin d’être intégrées dans le document de politique économique et budgétaire publié chaque année en juin.
Le Japon ajoute une mise en garde contre les inflammations cardiaques sur les étiquettes du vaccin covid
Par Pierre Boralevi — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : xreflex/Adobe Stock
13 décembre 2021, Tokyo, Japon (LifeSiteNews) — Les autorités japonaises ont approuvé un plan visant à imprimer une liste d’« effets secondaires graves », dont la myocardite, sur les étiquettes du vaccin COVID-19.
La décision a été prise au début du mois par un groupe d’experts du ministère japonais de la Santé et s’appliquera aux étiquettes des vaccins COVID-19 de Pfizer et Moderna.
Le ministère japonais de la Santé exige également que les hôpitaux procèdent à un signalement détaillé et rigoureux de tout événement indésirable dans les 28 jours suivant la vaccination.
Les vaccins à ARNm de Pfizer et Moderna soulèvent l’inquiétude au Japon quant aux risques de myocardite chez les jeunes hommes suivant leur injection, et les experts de ce pays ont averti que les vaccins présentent un risque de décès sept fois plus élevé que le virus lui-même pour les personnes dans la vingtaine.
Le Japon a également fait preuve d’une plus grande transparence sur le contenu des prétendus vaccins que les autres pays jusqu’à présent. Les instructions relatives à la vaccination aux produits Pfizer, AstraZeneca et Moderna publiées sur le site web du ministère de la Santé comportent un avertissement indiquant que ces produits « contiennent un additif qui n’a jamais été utilisé dans un vaccin auparavant ».
Bien que le ministère japonais de la Santé encourage toujours les citoyens à se faire vacciner, le pays a adopté une approche plus nuancée de la question des vaccins que de nombreux pays occidentaux, en soulignant l’importance du consentement éclairé.
Lire la suiteUn premier « transgenre » à participer aux Jeux olympiques de Tokyo dans la section féminine
Par Pierre-Alain Depauw (Médias Presse Info) — Photo : Piqsels
Nouvelle-Zélande – L’haltérophile néo-zélandais Gavin « Laurel » Hubbard, un homme qui prétend être une femme, sera le premier haltérophile « transgenre » à participer aux Jeux olympiques dans la catégorie des super-lourds féminins.
L’athlète né à Auckland prétend être une femme depuis l’âge de 35 ans. Il a maintenant été sélectionné pour participer aux Jeux olympiques de Tokyo le mois prochain après avoir satisfait aux qualifications pour les athlètes transgenres, avec des niveaux de testostérone inférieurs à un seuil fixé par le Comité international olympique.
« Nous reconnaissons que l’identité de genre dans le sport est une question très sensible et complexe nécessitant un équilibre entre les droits de l’homme et l’équité sur le terrain de jeu », a déclaré Kereyn Smith, chef du Comité olympique néo-zélandais.
« En tant qu’équipe néo-zélandaise, nous avons une forte culture de manaaki (attention) et d’inclusion et de respect pour tous », a-t-elle déclaré.
Hubbard, qui est le fils de l’ancien maire d’Auckland Dick Hubbard, est devenu éligible pour participer aux Jeux olympiques après que le Comité international olympique a modifié ses règles en 2015, permettant aux personnes qui se disent transgenres de concourir contre des athlètes du sexe opposé.
Hubbard a longtemps affirmé qu’il n’avait aucun avantage sur les concurrentes féminines.
« Écoutez, j’ai entendu cela et je pense que c’est incroyablement irrespectueux envers les autres concurrents », a-t-il déclaré en 2017.
« Je ne pense pas qu’il y ait de différence fondamentale entre moi et les autres athlètes, et suggérer cela est légèrement humiliant pour elles », a-t-il ajouté.
Lire la suite« Éduquer » à l’avortement, une priorité du G7
Par Francesca de Villasmundo (Médias Presse Info) ― Photo : wavebreak3/AdobeStock
La culture de mort à ses instigateurs, ses propagateurs, ses propagandistes, les pays du G7.
Lors de la réunion à Londres des ministres du Développement économique et des Affaires étrangères du G7, en vue du prochain sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays les plus industrialisés du monde (11-13 juin), parmi les priorités dont il a été question, celle concernant l’éducation des filles partout dans le monde en y incluant l’avortement.
Les ministres du Développement et des Affaires étrangères des sept pays (Canada, France, Allemagne, Italie, Japon, Royaume-Uni et États-Unis d’Amérique) sont particulièrement déterminés à « travailler en collaboration avec des partenaires des pays en développement, des institutions multilatérales, de la société civile, des groupes dirigés par des filles et de jeunes leaders, pour éliminer les obstacles à l’éducation ». Plus précisément, d’ici 2026, les pays les plus développés du monde représentés dans le G7, dont l’Inde, le Brésil, la Russie et la Chine sont exclus, souhaitent étendre les initiatives éducatives qui favorisent une éducation accélérée en cette période de « pandémie » et « post-pandémie » covid, y compris par la fourniture de technologies permettant l’apprentissage à distance, l’augmentation des programmes d’alphabétisation et de mathématiques précoces et, last but not the least, « accroître l’accès à une éducation sexuelle complète, en promouvant la santé et les droits sexuels et reproductifs ».
Normalement, si tout procède comme décidé, la réunion des chefs d’État et de gouvernement de juin prochain réaffirmera donc l’engagement total du G7 en faveur de la santé et des droits sexuels et reproductifs (SDSR) de tous les individus. Engagement qui se concrétise financièrement.
Or les jours qui ont précédé le sommet des ministres du G7, auquel le nouveau secrétaire d’État Antony Blinken, grand promoteur de la nouvelle politique étrangère américaine pro avortement et pro LGBTI, participait activement, le gouvernement de Boris Johnson avait annoncé une réduction drastique de l’aide aux pays les moins avancés du monde, une coupe nette qui affectera de nombreux programmes d’appui à l’avortement, notamment par l’intermédiaire de l’agence UNFPA des Nations Unies. La réduction du financement des programmes internationaux par le Royaume-Uni est de 85 %, passant de 154 millions de livres à 23 millions de livres en 2021.
Cette nouvelle a suscité l’ire de la directrice exécutive de l’UNFPA, Natalia Kanem : « La décision de Londres va dévaster nos plans de planification familiale et de santé reproductive dans le monde… avec cet argent, nous aurions pu payer des services de santé pour 4,3 millions d’avortements », tout autant que celle de Marie Stopes International et de l’IPPF qui s’inquiètent de la possible réduction des avortements dans le monde. Les pressions des multinationales et des agences onusiennes ont donc trouvé un écho dans le document sur l’éducation et l’avortement.
L’excuse du « réchauffement climatique anthropique » où bien-être environnemental rime avec plus d’avortements est venu également soutenir cette « priorité » éducative des pays les plus puissants du monde…