Justin Trudeau conclut un accord avec le NPD qui pourrait le maintenir au poste de premier ministre jusqu’en 2025
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie
22 mars 2022, Ottawa (LifeSiteNews) — Les libéraux du premier ministre Trudeau et le Nouveau Parti démocratique (NPD) ont conclu un accord provisoire qui pourrait permettre à Trudeau de rester au pouvoir jusqu’en 2025, date à laquelle il devra déclencher des élections.
Justin Trudeau announces deal with NDP for support on confidence votes till 2025. pic.twitter.com/0Tspa6Ks6y
— Efron Monsanto 🇨🇦🚜🚛 (@realmonsanto) March 22, 2022
Il ne s’agit pas d’une coalition officielle des partis, comme c’est le cas dans les systèmes parlementaires, mais plutôt d’une intention exprimée par le chef du NPD, Jagmeet Singh, selon laquelle son parti votera avec les libéraux sur les questions de confiance, comme les budgets. Dans le cadre de cet accord, le NPD pourrait voir ses initiatives soutenues plus fermement par les libéraux.
À l’heure actuelle, les libéraux ont un gouvernement minoritaire, et le fait que les deux partis acceptent de voter sur les motions de l’autre crée une majorité de facto — en supposant que les deux partis respectent leur accord.
JAGMOOT: NDP to prop up Trudeau until 2025 https://t.co/7PfmVMe5Ht
— Keean Bexte (@TheRealKeean) March 22, 2022
M. Trudeau a annoncé l’accord mardi matin et a tenté de le présenter comme un geste démocratique. Il a qualifié l’accord de réponse « aux défis que posent aux démocraties la partisanerie exacerbée et la polarisation toxique ».
Trudeau says his NDP deal to be in power till 2025 is the answer: "to the challenges facing democracies with hyper partisanship and toxic polarization"
— Efron Monsanto 🇨🇦🚜🚛 (@realmonsanto) March 22, 2022
See his hypocrisy at https://t.co/cTm6cKHpsA pic.twitter.com/RXVYU1W2TS
La chef intérimaire du Parti conservateur, Candice Bergen, a écrit sur Twitter ses premières réflexions sur la question : « Une coalition libérale/néo-démocrate… J’aurai beaucoup plus à dire, mais pour l’instant, tout ce que je peux penser est : que Dieu nous vienne en aide à tous. »
A Liberal/NDP Coalition.
— Candice Bergen (@CandiceBergenMP) March 22, 2022
I’ll have much more to say but right now all I can think is: God help us all. https://t.co/f9GhafXzpD
Le chef du Parti populaire du Canada, Maxime Bernier, n’a pas été surpris par cette décision, et il a fait remarquer que l’accord pourrait tomber à l’eau puisqu’il ne s’agit pas d’une coalition officielle.
This deal simply makes the current arrangement between the Libs and NDP more official. It could fall apart if the interest of one of the parties changes.
— Maxime Bernier (@MaximeBernier) March 22, 2022
However, what it confirms is that we have the most leftist government ever in Canadian history.https://t.co/ryDjJGMKqA
Les libéraux remportent les élections canadiennes, mais ne peuvent former qu’un autre gouvernement minoritaire
Justin Trudeau.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Lovers Lounge/Flickr
Les pro-avortement libéraux gagnent à nouveau un gouvernement minoritaire, suivis des conservateurs (étrange mélange de pro-avortement majoritaire avec un pourcentage significatif de pro-vie — je parle des députés), suivis du NPD et du Bloc Québécois non moins pro-avortement, à l’ombre desquels le Parti vert ne pousse pas, tandis que le Parti populaire, où l’on trouve des pro-vie parmi les candidats, s’est contenté de ramasser plus de voix que la dernière fois, selon LifeSiteNews :
La scène politique canadienne est restée largement inchangée après l’élection de lundi, puisque chaque grand parti a conservé presque le même nombre de sièges que celui acquis lors de l’élection de 2019.
Les libéraux de Justin Trudeau ont gagné un siège, tout comme le Nouveau Parti démocratique de Jagmeet Singh. Le Bloc québécois d’Yves-François Blanchet a gagné deux sièges, et le Parti vert est resté le même avec deux sièges. Le Parti conservateur d’Erin O’Toole a perdu deux sièges, et le Parti populaire du Canada de Maxime Bernier n’a pas gagné un seul siège au Parlement.
Dans certaines circonscriptions aux marges très étroites, les bulletins de vote par correspondance pourraient changer le résultat actuel, car ils ne seront comptés que mardi. Les bulletins de vote par correspondance ne devraient pas aider les candidats conservateurs, car les tendances observées tout au long des élections provinciales ont montré que les progressistes votent plus souvent par correspondance. En outre, dans certaines circonscriptions, très peu de voix séparent les candidats, et certains bureaux de vote n’ont pas fini de compter les bulletins. On ne s’attend pas à de grands changements, mais un siège ici ou là pourrait basculer au cours du prochain ou des deux prochains jours.
Les conservateurs sont restés le parti le plus populaire, selon le décompte du vote populaire, obtenant 34 %, contre 32,2 % pour les libéraux.
[…]
Un changement notable dans la composition démographique du vote a été observé dans la hausse du soutien populaire au naissant PPC, qui est passé de 1,62 % en 2019 à 5,1 % en 2021. Cela changera la situation monétaire du CPP, car il n’avait pas reçu suffisamment de fonds lors de la dernière élection pour des remboursements importants. Selon les lois électorales canadiennes, les candidats des partis politiques qui reçoivent soit 2 % du vote national, soit 5 % du vote dans les circonscriptions où ils se sont présentés récupèrent 50 % de l’argent qu’ils ont dépensé.
Dans de nombreuses circonscriptions, les candidats conservateurs ont perdu la course par un nombre égal, ou proche, du pourcentage de votes exprimés en faveur du candidat du PPC dans la même circonscription. Tout au long de la campagne, les conservateurs n’ont pas pris position contre les mesures oppressives de confinement et de ségrégation vaccinale. Le PPC a attiré des électeurs centristes et de droite qui ne soutiennent pas les restrictions du covid.
Le PPC espérait remporter son premier siège, mais Maxime Bernier est resté positif lorsque les résultats sont tombés. Il a déclaré que son parti « avait fait l’histoire ». Bernier a de nouveau perdu sa circonscription de Beauce, au Québec, mais a déclaré : « Je préfère perdre debout, plutôt que de perdre à genoux sans principes. »
En outre, le Parti vert a perdu plus de trois quarts de million de voix, soit environ 75 % de la base électorale.
Hélas, Derek Sloan, ancien ex-député pro-vie du Parti conservateur, n’a pu remporter le siège qu’il briguait, tandis que son ex-concurrente à la course à la chefferie du Parti conservateur, que l’on pourrait aussi qualifier de pro-vie, a remporté son premier siège de député.
Sinon, A mari usque ad mare, tout reste semblable, les libéraux pourront continuer leur œuvre de destruction de la société avec l’appui du NPD, du Bloc, des verts, sinon du Parti conservateur, en promulguant passeport « sanitaire », ségrégation covid-19, financement de l’avortement, avancement de l’euthanasie, restriction des libertés des chrétiens, interdiction des thérapies réparatives, promotion de l'idéologie LGBT, censure, etc.
La position des chefs de partis canadiens sur la vie, la famille et la liberté
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ishmael n. daro/Flickr
Ottawa, Ontario, 16 septembre 2021 (LifeSiteNews) — Les élections fédérales canadiennes approchent à grands pas et les Canadiens se demandent peut-être quelle est la position des différents candidats sur les questions relatives à la vie, à la famille et à la liberté. Cet article donne un aperçu des idées et des votes des chefs des partis fédéraux les plus en vue.
L’actuel premier ministre a constamment pris des positions contraires aux valeurs des Canadiens pro-vie et, bien qu’il soit un catholique baptisé qui s’est marié dans l’Église, il a admis être en décalage avec la foi catholique. En 2009, Justin Trudeau a déclaré : « En tant que politicien, j’ai des positions politiques sur le mariage gay et sur l’avortement qui ne ressemblent pas du tout à celles de l’Église catholique. »
Trudeau a constamment défendu des positions anti-vie, concernant à la fois l’avortement et l’euthanasie, et a même qualifié l’avortement de « droit fondamental » en faisant référence à son opposition à la motion d’un député conservateur visant à condamner l’avortement sélectif en fonction du sexe.
Sous la direction de Trudeau, l’euthanasie a été officiellement légalisée et il a voté pour étendre la portée de l’euthanasie en appuyant le projet de loi C-7. Ce projet de loi permet aux Canadiens d’être plus facilement tués par des médecins, même s’ils sont malades mentaux.
Trudeau a même voté contre le projet de loi C-510, qui visait à protéger les femmes enceintes contre la coercition à l’avortement.
Trudeau a soutenu publiquement diverses causes LGBT et a été le premier premier ministre canadien à défiler dans un défilé de la fierté.
Trudeau a soutenu le projet de loi C-10, qui permettrait au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes de réglementer l’Internet et les médias sociaux conformément à sa réglementation sur les services de radiodiffusion.
Récemment, Trudeau a également alimenté la peur et inculqué une mentalité de ségrégation aux Canadiens en diabolisant les Canadiens qui choisissent de ne pas prendre les nouveaux vaccins COVID-19 comme des « anti-vaxx », un danger pour la société.
Lire la suiteAnalyse du résultat des élections fédérales 2019
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Adobe Stock
La victoire de Justin Trudeau est malheureusement une défaite pour le mouvement pro-vie et pro-famille. Malgré la baisse de sa popularité, le premier ministre du Canada le plus favorable à l’avortement et le plus zélé à cette (mauvaise) cause a été réélu, prenant 157 sièges (manquant de 13 pour la majorité) à la Chambre des communes et formant un gouvernement minoritaire ; tandis que les conservateurs ont dû se contenter de 121 députés soit 22 de plus qu’aux dernières élections il est vrai ; le Bloc québécois, lui, peut maintenant se pavaner (inutilement) avec ses 32 sièges ; le NPD n’a pu conserver que 24 députés (l’inénarrable chef Jagmeet Singh ne voyant pas son turban honoré par les votes de sa propre circonscription) ; l’étrange Parti vert a gagné son troisième député le 21 octobre ; quant au légendaire Parti populaire, il devra attendre à d’autres élections pour espérer de prendre place au Parlement canadien.
Ce qui reste à voir, c’est si le Parti libéral s’arrange à gouverner avec les « progressistes » des autres partis, et combien de temps durera ce gouvernement minoritaire, formation qui est généralement dissoute en dedans de deux ans.
Le groupe pro-vie Campaign Life Coalition (CLC), agissant dans le domaine politique, a récemment publié une analyse des élections du 21 octobre, soulignant divers aspects à prendre en ligne de compte, commençant d’abord par les pertes et les gains de sièges fédéraux pour les pro-vie. Précisons que tous les députés élus le 21 octobre et réputés être pro-vie sont conservateurs :
Lire la suiteDes pertes douloureuses
Au cours de ce cycle électoral, nous avons été attristés par la perte du député Harold Albrecht (Kitchener — Conestoga), un fervent pro-vie qui a été défait par seulement 365 voix, face à son rival libéral. CLC avait endossé Albrecht comme seul pro-vie de la circonscription.
Albrecht était un député audacieux et doté de principes qui, depuis sa première élection en 2006, possède un dossier de vote parfait sur les questions de vie et de famille. Il a pris la parole lors de la Marche nationale pour la Vie chaque année, s’est levé pour parler de la vie et de la famille à la Chambre des communes et dans sa région, et il a été l’hôte d’activités de CLC sur la Colline du Parlement. Sa défaite est une perte majeure sur la Colline.
Nous sommes consternés de ce que d’anciens députés pro-vie héroïques qui avaient été balayés du pouvoir en 2015 n’aient pas réussi à se faire réélire. Stephen Woodworth (auteur de la motion pro-vie M-312), Wladyslaw Lizon (qui a demandé à la GRC d’enquêter sur les meurtres potentiels d’enfants ayant survécu à un avortement), Pierre Lemieux (qui, avec Brad Trost, s’est présenté à la direction du Parti conservateur avec un programme social-conservateur) et Stella Ambler (qui a un dossier de vote parfait).
Sous le règne de Trudeau II
Justin Trudeau, à nouveau Premier ministre du Canada.
Par Paul-André Deschesnes — Photo : Shutterstock
Le lundi 21 octobre 2019, Justin Trudeau a gagné les élections fédérales. Le Parti libéral du Canada, gauchiste et très socialiste a été réélu minoritaire. Il va gouverner avec l’aide de son ami Jagmeet Singh, chef du NPD, un gauchiste de tendance communiste. Au Québec, c’est le Bloc québécois, un parti séparatiste gauchiste qui a fait élire le plus de députés. Une véritable Tour de Babel.
Justin Trudeau, beau, jeune, cool, flyé, professeur de théâtre, peu instruit ou cultivé, ridiculisé au plan international par ses homologues, obsédé par son image, boxeur durant ses loisirs, drogué par ses milliers d’autoportraits, excentrique avec ses nombreux déguisements, champion du multiculturalisme et de l’« immigration » massive sans aucun contrôle, va continuer de nous en faire voir de toutes les couleurs pendant quatre ans. Justin Trudeau a été réprimandé, pour des magouilles, à trois reprises par le commissaire à l’éthique du Canada. Une femme l’a accusé d’agression sexuelle [ce qui ne veut pas forcément dire que c’est vrai]. À plusieurs reprises, il s’est présenté devant les médias en pleurant, en s’excusant et en s’autoflagellant. Il a fait le gros show durant quatre ans. Le bon peuple décadent lui a tout pardonné ! On adore les spectacles ! Au niveau de la diplomatie internationale et de la gouvernance intérieure, il avait la réputation d’être incompétent et très médiocre. Au niveau des finances, il a dépensé notre argent comme jamais auparavant. Pendant la campagne électorale, il a promis de dépenser encore beaucoup plus.
Les chiffres sont éléphantesques. Trudeau, avec le sourire, nous a annoncé pour 2020 un déficit de 30 milliards de dollars, et pour chacune des 3 autres années de son mandat des déficits semblables. En 2023 la dette du Canada à la sauce Trudeau va atteindre les 900 milliards de dollars. Et le bon peuple a dit Bravo ! Notre homme n’a pas peur de la récession, de la dépression, de la crise économique majeure qui pointe à l’horizon, et de l’augmentation des taux d’intérêt à venir. Comme notre population décadente, il fonctionne avec ses nombreuses cartes de crédit… et tout le monde est très content !
Actuellement au Canada, tous nos partis politiques sont idéologiquement très à gauche, sauf le Parti conservateur [encore que…] du méchant et époustouflant Andrew Scheer. Justin Trudeau a diabolisé ce chef pendant six semaines, l’accusant d’être un effrayant personnage de droite, parce qu’il est pro-vie [« personnellement pro-vie »]. Trudeau lui a crié à répétition qu’il est le champion de l’avortement-sur-demande-sans-aucune-balise et de l’euthanasie de plus en plus facile d’accès. Les médias, tous gauchistes, ont démonisé le Parti conservateur en présentant son chef comme un curé de droite des années 1940. Le dimanches 20 octobre, la veille du vote, on a ridiculisé Andrew Scheer, un catholique pratiquant, père de 5 enfants, car, il aurait perdu son temps en allant à la messe, plutôt que de faire campagne. Trudeau a annoncé la fin du monde avec un éventuel gouvernement conservateur, en répandant un tsunami de peur dans le bon peuple, qui a gobé le bobard, en fumant le cannabis légalisé par notre cool Justin Trudeau.
Les valeurs fondamentales n’ont plus droit de cité au Canada. Il faut être postmoderne ou se taire. Seule la gauche peut s’exprimer et gouverner. Le bon peuple a maintenant le cerveau très bien javellisé et il crie Bravo !
Au lendemain de ces élections historiques, les médecins gauchistes et athées annoncent avec joie et satisfaction qu’on s’est débarrassé du Parti conservateur et que son chef, qui refuse d’être cool, doit démissionner. Pour gagner une élection au Canada, surtout au Québec, il faut être très moderniste et s’ajuster aux idées à la mode. À tous les niveaux : moral religieux, économique, social, familial, etc. Pour se moquer d’Andrew Scheer, on a claironné sur toutes les tribunes « que sa campagne a avorté ». Nous venons de faire un très grand pas en « avant ». De plus en plus d’avortement, d’euthanasie, de drogues, de dettes et de déficits, de socialisme, de mollesse au niveau du système judiciaire, de tolérance face à l’« immigration » massive illégale, de promotions et d’argent pour tous les LGBTQ, de dépenses folles et irresponsables, etc. Le bar est grand ouvert, et c’est gratuit !
On juge un arbre à ses fruits empoisonnés, Justin Trudeau va nous offrir une panoplie de fruits pourris et le bon peuple va lui dire merci et bravo. Vive la décadence… Bientôt on va frapper le mur !
Le règne de Justin Trudeau continue
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Après une campagne électorale, en partie passée à discréditer des pro-vie, ceux qui se disent « personnellement pro-vie », ceux qui avaient un passé lointain vaguement « pro-vie », les libéraux sont à nouveau au pouvoir, avec à leur tête, Justin Trudeau, « digne » fils de son père. Extrait de LifeSitenews :
Justin Trudeau, qui a légalisé l’euthanasie et étendu l’accès à l’avortement au Canada et dans le monde, a été réélu Premier ministre lundi avec un gouvernement libéral minoritaire.
Les libéraux ont remporté 157 des 338 sièges, soit 27 de moins qu’en 2015, et leur plus proche rival, le Parti conservateur du Canada d’Andrew Scheer, 121, un gain de 26.
Le Bloc québécois d’Yves-François Blanchet s’est classé troisième avec 32 sièges, un gain de 22, tandis que le Nouveau parti démocratique de Jagmeet Singh en a remporté 24, une perte de 20. Les Verts d’Elizabeth May ont remporté trois sièges, et l’ancienne procureure générale libérale Jody Wilson-Raybould, qui a quitté les libéraux à la suite du scandale SNC-Lavalin, a remporté la circonscription de Vancouver Granville et siégera comme seule députée indépendante à la Chambre des communes.
Le Parti populaire du Canada de Maxime Bernier n’a remporté aucun siège [...]
Les conservateurs ont remporté 34,4 % des suffrages populaires et les libéraux, 33,3 %.
L’ancien député pro-vie conservateur Pierre Lemieux n’a pu, pour la seconde fois, remporter son comté. Il avait concouru lors de la course à la chefferie du Parti conservateur.
Il est vrai que les libéraux n’ont qu’un gouvernement minoritaire, ce qui pourrait être une légère consolation si ce n’était que Justin trouvera facilement assez de « progressistes » dans les rangs des autres partis, y compris chez les conservateurs, pour faire avancer ses projets malfaisamment absurdes, comme l’euthanasie. Et avec les antécédents de notre Premier ministre réélu, on ne peut s’attendre à rien de bon. Extrait de LifeSiteNews :
Au cours de ses quatre années au poste de Premier ministre, le plus favorable à l’avortement au Canada, Trudeau a légalisé l’euthanasie et le suicide assisté, a exercé une discrimination contre les Canadiens qui n’adhéraient pas à son point de vue favorable à l’avortement, a interdit aux groupes qui n’avaient pas signé son attestation d’avortement de recevoir des subventions d’Emplois d’été Canada et a accru l’accès à l’avortement au Canada, a affecté des milliards de dollars au financement à l’avortement outremer.
Si Andrew Scheer avait été plus franc sur sa position « personnellement pro-vie » (indépendamment de ce que ça puisse signifier), s’il s’était défendu fermement, il aurait moins déplu aux électeurs tant pro-vie que ceux plus ou moins proavortement, ou indifférents à cet égard. Trop de faux-fuyants nuisent, et sa position littéralement conservatrice de l’héritage Trudeau en matière d’avortement (si ce n'était que ça...) ne pouvait que fortement déplaire aux pro-vie.
Quelques chiffres sur les candidats pro-vie ayant participé aux élections et les députés qui ont été élus, selon LifeSiteNews :
Campaign Life a félicité les 44 candidats socialement conservateurs élus que le mouvement a appuyés [...]
« En mobilisant notre base de données de 200 000 partisans pour faire du bénévolat et voter, nous avons aidé de nombreux candidats pro-vie à gagner, y compris dans des courses serrées où nos partisans engagés et dévoués ont fait la différence, » ajouta-t-il [Jeff Gunnarson].
De plus, Campaign Life Coalition avait identifié 147 candidats pro-vie à l’élection, le nombre le plus élevé en plus de vingt ans.
Élections Canada 2019 : Pour qui voter ?
Par l’historien Jean-Claude Dupuis, Ph. D. ― Photo : Capture d'écran du dernier débat des chefs 2019
Les élections, c’est comme la lutte. C’est arrangé, mais c’est amusant. Toutefois, la présente campagne fédérale est un spectacle raté. Aucun thème majeur, aucune idée nouvelle, aucune personnalité d’envergure. Je n’y ai pas porté beaucoup d’attention. Néanmoins, j’ai fait mon devoir de bon citoyen en écoutant le dernier débat des chefs. Voici mes impressions.
Justin Trudeau a mal paru. Son « charme » est usé. Le beau Brummel n’arrive plus à séduire. Il a défendu son bilan sans conviction, notamment dans l’affaire SNC-Lavalin. Il est toujours incapable de structurer correctement une phrase.
Andrew Scheer n’a pas eu peur, cette fois, de s’afficher pro-vie. Il a réparé la gaffe du premier débat. Mais en répétant, sans preuve convaincante, que Trudeau est un « menteur », il donne l’impression de vouloir cacher le fait que son programme n’est pas différent de celui de son adversaire. Néanmoins, il s’est démarqué sur la question de l’euthanasie en parlant de « protéger les plus vulnérables », alors que tous les autres chefs offraient une mort immédiate à la pauvre dame atteinte de sclérose en plaque qui posait la question. « Oui, ont-ils dit en chœur, nous élargirons la loi, car la vue de votre souffrance nous est insupportable. »
Jagmeet Singh m’a impressionné. Il est sympathique, il parle bien et il dit certaines vérités. Il faut du courage pour faire au Canada une carrière politique avec un turban sur la tête. Je lui accorde ce bon point. Mais il s’est trompé de pays. Il ferait mieux d’aller se battre pour l’indépendance du Pendjab.
Lire la suiteQuébec : le nombre d’euthanasies a doublé cette année
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Shutterstock
Et ça ne manquera pas d’augmenter avec Justin Trudeau, Jagmeet Singh et Yves-François Blanchet clairement prêts à refondre la présente loi sur l’euthanasie, que la Cour supérieure du Québec par sa décision aura rendue invalide d’ici six mois, sans même aller en appel.
Voici quelques chiffres, d’après Gènéthique :
Sur l’ensemble des personnes ayant demandé l’aide médicale à mourir cette année, 65 % l’ont effectivement reçue et 19 % ont finalement retiré leur demande. Le nombre de personnes ayant eu recours à l’aide médicale à mourir s’élève à 1279 cette année, en augmentation de 51 % par rapport à l’année précédente.
Le débat des chefs et l’avortement
Andrew Scheer et Justin Trudeau.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photos : Capture d'écran d'une vidéo de TVA Nouvelle
Le Face-à-face 2019, le débat des chefs en langue française, s’est ouvert sur la question de l’avortement, au détriment d’Andrew Scheer, chef du Parti conservateur, qui était sur la défensive, notamment sur sa position personnelle qu’il a refusé de répéter à ce débat, répondant à côté de la question en répétant, avec la constance d’un supplicié ne voulant pas révéler un secret, d'après TVA Nouvelle, « comme chef du Parti conservateur je vais voter contre les mesures de [sic] rouvrir ce débat », ou comme le rapporte le Journal de Montréal, « "Rien n’a changé sous un gouvernement conservateur et rien ne va changer sous un [prochain] gouvernement conservateur", s’est contenté de répondre M. Scheer. »
Les autres chefs étaient à fond la caisse pour l’avortement, Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, et Jagmeet Singh ayant déclaré qu’ils étaient pour ce « droit » des femmes de « disposer » de leur corps, et Justin Trudeau, chef du Parti libéral, s’étant fait présenter quasi dès le départ comme n’autorisant pas les candidats pro-vie dans son parti. Tous ont attaqué Scheer sur la question de l’avortement.
Sur la question de l’euthanasie (« aide médicale à mourir ») la position la moins mauvaise était encore celle de Scheer qui disait que comme gouvernement il irait en appel de la décision de la Cour supérieure du Québec, qui a récemment exigé des gouvernements fédéraux et provinciaux de revoir leurs lois sur le sujet, pour qu’une instance plus haute se prononce (quoique ça pourrait donner quelque chose de pire). Ce n’est sûrement pas M. Scheer qui ferait activement avancer une loi étendant l’accès à l’euthanasie.
Au milieu des diverses bouffonneries des chefs de parti, ceux qui ont remporté le palmarès des déclarations les plus « progressistes » étaient Jagmeet Singh et Yves-François Blanchet au sujet du « mariage gay » et de l'euthanasie.
Mais au fait et pour finir, qu’est-ce que cela pouvait bien faire aux autres chefs que Scheer fut « personnellement pro-vie » ? Et qu’est-ce que ça pouvait bien faire à Scheer de dire qu’il l’était ? Bien sûr, s’il l’avait avoué, les autres en auraient profité pour lui tomber dessus, mais pourquoi ne se serait-il pas défendu en défendant la position pro-vie ?