Un catholique pro-vie, chef de la Chambre des communes du Royaume-Uni
Jacob Rees-Mogg, chef de la Chambre des communes et Lord président du Conseil du Royaume-Uni.
Par Martin M. Barillas ― traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo :
Londres, Angleterre, 25 juillet 2019 (LifeSiteNews) — Jacob Rees-Mogg, ce député connu pour aimer la messe latine traditionnelle et défendre la vie et le mariage, sera chef de la Chambre des communes britannique pendant que Boris Johnson assumera son rôle de nouveau Premier ministre du pays.
M. Rees-Mogg est membre du Parti conservateur et défenseur du Brexit. Mercredi, il a déclaré à SkyNews que son nouveau rôle est « un travail très intéressant à remplir » et « quelque chose qui m'intéresse beaucoup parce que j'ai consacré beaucoup de temps à la procédure et aux pratiques parlementaires. »
M. Rees-Mogg a décrit le premier ministre Johnson comme « un homme avec une mission », ajoutant : « Boris réalisera le Brexit et ensuite d'importantes politiques nationales. Le soleil brillera. »
Rees-Mogg est un catholique pratiquant qui s'est attiré les foudres des LGBT et des défenseurs de l'avortement pour avoir soutenu le mariage de entre homme et femme, et le droit à la vie.
« Jacob Rees Mogg, qui s'oppose à l'avortement en cas de viol et qui s'oppose ardemment aux droits des LGBTQ, est maintenant l'un des politiciens les plus puissants de Grande-Bretagne », a tweeté un chroniqueur socialiste du The Guardian.
Lire la suiteJacob Rees-Mogg, conservateur, catholique et pro-vie, élu président d’un groupe parlementaire de veille sur le Brexit
Jacob Rees-Mogg président de l’European Research Group
Par Anne Dolhein (Reinformation.tv)
On a dit que Jacob Rees-Mogg ne pouvait avoir d’avenir politique pour cause de franchise sur le chapitre de l’avortement. Et du « mariage » gay. Pensez : il se déclare, en tant qu’être humain et catholique, opposé à l’« IVG » même en cas de viol. Et pourtant cette star montante du parti conservateur britannique, qui a fait campagne pour le Brexit, vient d’être élue président d’un important groupe de parlementaires conservateurs eurosceptiques qui se sont engagés à demander des comptes au gouvernement à propos de la sortie du Royaume-Uni de l’UE.
Tel est le charisme de ce père de six enfants, heureusement marié avec la même femme depuis de longues années, que d’aucuns lui ont prédit qu’il deviendrait un jour le leader des tories. Jacob Rees-Mogg a toujours répondu qu’il n’avait pas cette ambition. Mais sa nomination montre que d’autres pourraient bien le pousser dans cette direction.
Quoi qu’il en soit, l’élection du parlementaire au poste de chef de l’European Research Group (ERG) s’est faite de manière toute naturelle, sans que personne ne lui dispute la place, tant il est apparu comme le candidat idéal. Son atout, selon ses partisans : il « croit véritablement » au Brexit et aux bienfaits que celui-ci peut apporter au Royaume-Uni.
Lire la suiteLevée de boucliers contre Jacob Rees-Mogg, élu conservateur britannique inébranlable sur l’avortement et le « mariage » gay
Photo de famille avec les prénoms des enfants et de sa femme.
Par Jeanne Smits (reinformation.tv)
On moque son accent d’Oxford, incroyablement upper class (des hautes sphères de la société), son mariage traditionnel – il vient d’avoir son sixième enfant – et la « nanny », la bonne d’enfants qui s’occupe de sa famille depuis deux générations. Aujourd’hui, il est la cible d’une campagne de haine de la part d’une bonne partie du monde politico-médiatique britannique, puisqu’il a « avoué » lors d’une émission de télévision très regardée, Good Morning Britain sur ITV, qu’il adhère à l’enseignement de l’Eglise catholique sur le mariage et qu’il est personnellement opposé à l’avortement en toutes circonstances.
Face aux critiques virulentes dont il a fait l’objet il a posté un tweet avec le passage controversé de l’entretien, simplement légendé : « … Et unam, sanctam, catholicam et apostolicam Ecclesiam. » En tant que membre du Parlement de Sa Majesté, député de l’arrière-ban comme on le dit en Angleterre des élus de second plan, Rees-Mogg n’a que peu de chances de devenir un jour le leader du parti conservateur. Mais son nom circule de plus en plus alors que Theresa May déçoit. Interrogé sur le fait de savoir s’il briguait la tête des Tories, il a affirmé être sûr à 99 % qui n’occuperaient jamais ce poste et que d’ailleurs, il soutenait Mme May. Mais il a refusé d’exclure totalement cette possibilité.
Lire la suite