La Haute Cour du Royaume-Uni entendra la demande des parents de Tafida Raqeeb
Tafida Raqeeb.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Famille de Tafida Raqeeb
La Haute Cour du Royaume-Uni a décidé d’entendre la plainte des parents de Tafida Raqeeb, petite fille de cinq ans en état comateux depuis une rupture d'un vaisseau sanguin dans le cerveau survenue le 9 février, que le King’s College Hospital de Londres veut débrancher, car la considérant comme incapable de sortir de son état actuel, alors que l’hôpital spécialisé pour enfants Gaslini de Gênes se propose de la soigner. L’affaire, comme elle débute, est semblable à celles de Charlie Gard et d’Alfie Evans. Extrait de CNA :
La Haute Cour a accepté d’entendre en septembre la demande des parents de Tafida Raqeeb requérant de l’emmener en Italie pour la faire soigner. La fillette de cinq ans est dans le coma depuis février, et les médecins britanniques veulent lui retirer son aide respiratoire.
Les médecins britanniques ont interdit aux parents de Raqeeb de l’emmener à l’étranger pour un traitement.
Deux médecins de l’hôpital pour enfants Gaslini de Gênes ont examiné Raqeeb par le biais d’une vidéo au début du mois, et ont accepté de la soigner en Italie. Ils ont dit qu’ils ne la croyaient pas en état de mort cérébrale [ce principe absurde qui ne signifie nullement que la personne soit morte].
[...]
Les parents de Raqeeb, Mohammed Raqeeb et Shelina Begum, ont demandé à la Haute Cour de Londres, le 16 juillet, de lui permettre de quitter le pays ; sa décision d’entendre l’affaire a été prise le 22 juillet.
Le tribunal tiendra une audience d’une semaine sur l’affaire Raqeeb. Ils examineront également le refus du Royal London Hospital de l’autoriser à être renvoyée puis emmenée en Italie.
Les origines du catastrophisme écologique : le Club de Rome
Par Eric Pilon (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : Wikipedia n° 1 et n° 2, Resilience/Voici la source de la photo : Pixabay
Rappelons que de nombreux adeptes de l'écologisme anti-changement-climatique prône entre autres, comme moyen de réduction de la production dioxyde de carbone, la réduction de la population mondiale, par le biais de l'avortement, de la contraception, etc. — A. H.
En 1972, le rapport appelé « Les Limites à la croissance », parrainé par le Club, avait secoué les colonnes du temple.
L’heure est à la prosternation devant le Dieu vert. Tous les jours, on nous bombarde de messages dont le but est de nous inciter à considérer le phénomène environnementaliste sous le seul prisme de l’urgence. Selon les plus pessimistes, l’homme n’a plus qu’une douzaine, voire une dizaine d’années pour faire marche arrière avant que la planète ne soit poussée dans ses derniers retranchements.
Or, ce n’est pas d’hier que les fantassins de la verdure fourbissent les armes pour combattre « les changements climatiques ». On oublie trop souvent que ceux-là descendent d’une lignée qui remonte à un peu plus de 50 ans. Étonnamment, cette lignée d’alors n’était pas composée de « granoles » adeptes du macramé et des Volkswagen Beetles. Au contraire : l’origine du catastrophisme écologique a plus à voir avec une certaine élite libérale.
Les limites de la croissance
En 1970, le Club de Rome, créé deux ans plus tôt, commande une étude « sur la simulation informatique de la croissance économique et démographique exponentielle avec une offre finie de ressources ». Une formule creuse que seuls des chercheurs du très libéral Massachusetts Institute of Technology (MIT) comprennent. C’est à ces chercheurs que les « clubistes » commandent la fameuse étude, à partir de laquelle, deux ans plus tard, ils accoucheront d’un monstre.
Ce monstre, c’est un rapport appelé Les limites de la croissance, dont le constat est plutôt fataliste : l’humanité, selon les chercheurs, doit mettre fin à la croissance afin de préserver le système mondial d’un effondrement envisageable. Et comme il se doit, cette proclamation était accompagnée d’un sentiment d’urgence : plus la prise de décision sera tardive, plus elle deviendra difficile à mettre en place, était-il claironné.
Lire la suiteLorenzo Fontana nommé ministre des Affaires européennes d’Italie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Bonne nouvelle, le ministre de la Famille d’Italie, Lorenzo Fontana — catholique pratiquant, pro-vie signalé et homme d’État attaché à sa patrie — a été promu au ministère des Affaires européennes, selon Le Blog d’Yves Daoudal :
Le ministre italien des Affaires européennes Paolo Savona avait quitté le gouvernement en mars pour prendre la direction de la commission de surveillance de la Bourse italienne. On ne s’est pas pressé pour lui trouver un remplaçant… Manifestement on attendait les élections européennes. Matteo Salvini a choisi son ami Lorenzo Fontana, et le chef du gouvernement, Giuseppe Conte, s’est dit « content d’accepter la proposition ».
Lorenzo Fontana était jusqu’ici ministre de la Famille. Militant pour la vie, catholique pratiquant qui va à la messe de saint Pie V (il avait dit à propos du motu proprio Summorum Pontificum : « C’est un événement d’importance historique, qui marque un retour à la tradition »), il avait déclaré dès sa nomination : « Les familles arc-en-ciel n’existent pas dans la loi italienne. » « Les familles sont celles qui sont naturelles, où un enfant doit avoir un père et une mère », et « la famille naturelle est attaquée » par les militants LGBT qui « veulent nous dominer et effacer notre peuple ». Et aussi ceci qui est fort à propos ces jours-ci : « L’avortement est la première cause de féminicide au monde ».
Critique du document de la Congrégation pour l’éducation catholique sur l’idéologie du genre par le Pr Aardweg
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
La récente publication par la Congrégation pour l’éducation catholique d’un document intitulé « Il les créa homme et femme » ; pour un chemin de dialogue sur la question du « genre » dans l’éducation a suscité quelque enthousiasme du fait d’une certaine critique de l’idéologie du genre qu’on y trouve.
Ce document non magistériel, publié le 10 juin, a suscité une vague de protestations dans le monde « LGBT », notamment parce qu’il affirme clairement que les personnes humaines sont soit mâles, soit femelles. D’aucuns accusent le Vatican d’en être resté à « l’âge des ténèbres, faisant la promotion d’un enseignement erroné qui repose sur le mythe, la rumeur et les mensonges ».
Mais il ne s’agit pas là d’une garantie d’orthodoxie. Le psychiatre néerlandais Gerard van den Aardweg (membre de la nouvelle Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille), auteur d’ouvrages sur la tromperie du mariage des couples de même sexe et des revendications du lobby LGBT, estime au contraire que la Congrégation pour l’éducation catholique a publié un texte « idéologique » qui se refuse à rappeler clairement l’enseignement de l’Eglise sur la sexualité et le mariage, n’apportant aucun conseil vraiment utile aux parents catholiques qui ont le devoir d’éduquer leurs enfants aux « vertus nécessaires à la vie chrétienne ».
Comment « dialoguer », en effet, avec les tenants d’une idéologie aussi radicalement contraire à la vérité que la « théorie » (ou plutôt, l’idéologie) du genre, en opposition frontale avec la doctrine de l’Eglise, cherchant en même temps à pervertir le sens des réalités et les exigences objectives de la loi naturelle ?
Diane Montagna, correspondante de LifeSiteNews à Rome, a interrogé le Pr van den Aardweg à propos du document. Ça décape… Traduction par mes soins. — J.S.
Diane Montagna : Dr van den Aardweg, quelle impression générale vous a laissée le nouveau document du Vatican sur la théorie du genre ?
Gerard van den Aardweg : Il s’agit essentiellement d’un document idéologique. Il n’est pas spécifiquement catholique, en dépit de quelques vœux pieux. Il s’agit essentiellement d’un plaidoyer en faveur d’une sorte d’éducation sexuelle athée, humaniste et socialiste, présentée comme plus ou moins catholique. Il s’extasie sur les avantages d’un modèle social d’éducation sexuelle contrôlé par des « experts professionnels » sur le fondement d’une vision de la sexualité de la part des sciences humaines actuelles qu’il suppose naïvement toujours plus approfondie. Ce document est un exemple du genre de discours illusoire et sentimental sur l’éducation et l’« affectivité » caractéristique de la psychologie humaniste immature et superficielle des années 1960 : la voici élevée au rang de « sagesse supérieure » par une Congrégation du Vatican dont les membres ont cinquante ans de retard. On en revient une nouvelle fois au « dialogue », a l’« écoute », à l’« ouverture ». Mais il n’est pas question d’écouter les enseignements divins de l’Eglise catholique sur la sexualité, le mariage et la famille (car ceux-ci semblent avoir besoin d’une « restructuration »). Enseigner et prêcher ces enseignements à un monde paganisé ne serait pas, semble-t-il, la voie à suivre. Le grand rêve est celui d’une « alliance » avec le néo-paganisme qui caractérise l’idéologie sexuelle, conjugale et familiale de l’ONU et des pays européens anti-chrétiens.
Lire la suiteMédecins et universitaires réfutent la « mort cérébrale » comme critère légitime de la mort réelle
Stephen Kokx ― traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : marionbrun/Pixabay
Rome, Italie, 22 mai 2019 (LifeSiteNews) ― Un groupe international d'éminents médecins et universitaires a réfuté la « mort cérébrale » comme critère légitime pour déterminer la mort réelle, lors d'une conférence de deux jours à Rome.
Cet événement du 20 au 22 mai, intitulé « A Medicolegal Construct: Scientific & Philosophical Evidence » (Un construit médicolégal : Témoignages scientifiques et philosophiques) a été organisé par la John Paul II Academy for Human Life and the Family (Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille), dirigée par des laïcs, à l'Hôtel Massimo d'Azeglio, quelques jours seulement après le Rome Life Forum (Forum de Rome sur la Vie) de 2019 et la Marche italienne pour la Vie.
Certains des titres d’allocutions données lors de la conférence comprenaient « “La mort cérébrale” n'est pas la mort : Évidences philosophiques et scientifiques en résumé », « “La mort cérébrale” n'est pas la mort : Expérience clinique » et « Erreurs philosophiques fondamentales et caractère non-thomique du raisonnement pro-“mort cérébrale” de Lee et Grisez. »
De nombreux participants et conférenciers, incluant le philosophe catholique autrichien Dr Josef Seifert, étaient d'anciens membres de l'Académie pontificale pour la Vie, fondée par Jean-Paul II en 1994 pour combattre la « culture de la mort ». Le pape François a remanié l'Académie en 2017 en remplaçant ses membres conservateurs et en émettant un nouveau mandat qui exige un soutien à l'immigration et à l'environnement. Un engagement qui exigeait auparavant que les membres soutiennent les enseignements pro-vie de l'Église a également été supprimé. Les actions de François ont influé sur la décision de Seifert de fonder l'Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille en 2017.
Lire la suiteQu'est la société humaine sans le Christ ?
Par Edward Pentin (National Catholic Register) ― traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
Rome ― Les dangers et les conséquences dévastatrices de l’édification de nations et de sociétés humaines sans le Christ comme fondement ont été discutés lors d’une conférence de deux jours qui s’est tenue à Rome dans la semaine du 12 au 18 mai.
Le Rome Life Forum (Forum de Rome sur la Vie), un événement annuel du mouvement pro-vie international, avait pour thème « City of God vs. City of Man — Global One World Order vs. Christendom. » (Cité de Dieu contre Cité de l’Homme ― l’ordre mondial global contre la chrétienté).
La rencontre des 16 et 17 mai, qui s’est tenue à l’Université pontificale Saint-Thomas d’Aquin, a culminé avec la Marche pour la vie dans les rues de Rome le 18 mai.
Dans son discours, le Cardinal Willem Eijk, archevêque d’Utrecht, aux Pays-Bas, a mis l’accent sur la théorie du genre, avertissant que celle-ci oppose l’humanité à la foi chrétienne.
Cardinal Willem Jacobus Eijk.
Il a expliqué de quelle façon le féminisme radical et l’« hyperindividualisme », qui ont commencé dans les années 1960, ont conduit les individus à ne pas accepter les rôles sociaux et biologiques liés au sexe qui étaient autrefois acceptés.
Les médias et la publicité ont exacerbé cette tendance, et aujourd’hui, l’« égalité des sexes » est promue dans le monde entier, ce qui mène à une plus large acceptation de la chirurgie de modification du genre et d’autres conséquences néfastes. Le cardinal Eijk a noté que ceci est « particulièrement dominant dans le monde anglophone ».
Le cardinal néerlandais s’est référé à l’enseignement du Pape Jean-Paul II sur la complémentarité des sexes comme remède contre le féminisme radical et la théorie du genre.
En ce qui concerne la façon dont la théorie « contredit radicalement » l’enseignement de l’Église, le cardinal Eijk a déclaré que la séparation des relations sexuelles et de la procréation a conduit à la promotion de l’avortement légalisé et à l’affaiblissement des rôles et des relations dans la famille, tant au niveau parental que conjugal, et entre parents et enfants. La séparation du genre et du sexe biologique « endommage » l’analogie entre le Christ et son Épouse, l’Église, disait-il, et rend « immatériel » le fait qu’un « prêtre soit homme ou femme ».
Montrer les erreurs de la théorie du genre « est de la plus haute urgence », a-t-il conclu, parce que « non seulement la morale sexuelle mais aussi la proclamation de la foi chrétienne en elle-même est en jeu ».
Lire la suiteLes partis nationalistes européens, complaisants lorsqu’il s’agit d’avortement
Par Stefano Gennarini, J.D. (C-Fam) — Photo : Leewarrior/Pixabay
New York, 24 mai — Les partis nationalistes européens tentent de paraître pro-vie et pro-famille dans le but de prendre le pouvoir, mais ne manifestent pas la volonté de mettre fin à la promotion européenne au niveau international de l’avortement et des droits LGBT.
La politique européenne a été secouée ces dernières années par des partis nationalistes qui revendiquaient des prérogatives de souveraineté sur et contre les institutions de l’Union européenne, en particulier en matière de contrôle des frontières. Un fait moins connu est que beaucoup de ces partis, y compris en Hongrie, en Pologne et en Italie, s’étaient lancés sur thèmes pro-vie et pro-famille.
Bien que les [partis] nationalistes hongrois, polonais et italiens se soient emparés du vote pro-vie et pro-famille dans leurs pays respectifs, une fois élus, ils n’ont daigné défier la politique de l’UE qu’en matière de contrôle des frontières et autres questions internes. En ce qui concerne la promotion de l’avortement et des groupes LGBT par l’UE sur la scène internationale, ils ont surtout permis aux Allemands et aux Français de faire ce qui leur a plu.
C’est ce qui ressort clairement des résolutions adoptées chaque année par le Conseil de l’UE pour guider la politique étrangère de l’UE. Les résolutions ont souligné à maintes reprises « la santé et les droits sexuels et reproductifs », euphémisme connu et utilisé pour le soutien politique et financier direct des groupes supportant l’avortement. Ils ont aussi récemment inclus « l’orientation sexuelle et l’identité de genre » comme catégories de non-discrimination au même titre que le sexe, la race et la religion.
Lire la suiteConsécration du Brésil et de l’Italie au Cœur immaculé de Marie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Diana Ringo/Wikimedia Commons
Deux consécrations consécutives sont arrivées respectivement le 20 et 21 mai, plus exactement, la consécration de l’Italie au Cœur immaculé de Marie par Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur de l’Italie, au beau milieu d’une réunion politique, sans doute à la plus grande surprise de l’assemblée et à la plus grande joie des catholiques alors présents ; la seconde est plutôt le renouvellement de la consécration du Brésil de 1946 en présence du Président Jair Bolsonaro qui, bien que baptisé catholique, est assez proche des évangéliques brésiliens (ce qui explique sans peut-être la position en retrait qu'il tiens lors de la cérémonie).
Toujours est-il que ce sont deux gestes importants, tant il est vrai que les gouvernements ont l’obligation morale de reconnaitre le règne de Jésus-Christ, en l’occurrence à travers la consécration à Sa sainte Mère. Extrait de LifeSiteNews :
Lire la suiteAu cours d’un rassemblement politique samedi, auquel ont participé des dizaines de milliers de personnes sur la Piazza del Duomo à Milan, Salvini a invoqué les six saints patrons de l’Europe, rapporte The Tablet, les Saints Benoît de Nursie, Brigitte de Suède, Catherine de Sienne, Cyrille et Méthode, et Thérèse Bénédicte de la Croix (Édith Stein).
Salvini embrassa alors son chapelet, leva les yeux vers la statue de la Sainte Mère sise au sommet de la cathédrale de Milan (XIVe siècle) et dit : « Je confie l’Italie, ma vie et vos vies au Cœur immaculé de Marie, qui nous mènera sûrement à la victoire ».
Matteo Salvini, ministre de l'Intérieur d'Italie. — Source (capture d'écran)
Le Cardinal Burke à la tête de milliers de personnes lors de la 9e Marche pour la Vie de Rome
9e Marche pour la Vie de Rome.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Stephen Kokx/LifeSiteNews
Il y a quelques jours à peine, des milliers de pro-vie ont marché dans les rues de la ville des Papes, participant à la neuvième Marche pour la Vie de Rome, qui réunit depuis neuf années consécutives des personnalités pro-vie du monde entier. Cet événement fait suite au Rome Life Forum, autre rencontre d’ampleur pour les défenseurs de la vie, depuis la conception jusqu’à la mort naturelle. Le Président de Campagne Québec-Vie y était présent.
Cardinal Raymond Burke et Roberto de Mattei.
Extrait de LifeSiteNews :
Des milliers d’allègres pro-vie, jeunes et moins jeunes du monde entier, ont pris part le 18 mai à la Marche pour la Vie de Rome sous un ciel ensoleillé et à la suite du cardinal catholique Raymond Burke, qui a mené cette manifestation animée par la prière et les chants dans les rues bourdonnantes de l’une des plus belles villes du monde. Le cardinal néerlandais Willem Eijk était également présent au début de l’événement.
Européennes : Viktor Orbán se tourne vers les partis souverainistes
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.Info)
Le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, se rapproche des souverainistes, notamment Matteo Salvini. A quelques semaines des élections européennes, le Hongrois a reçu le ministre de l’Intérieur italien, jeudi 2 mai. En invitant Salvini, Orbán montre qu’il se tourne vers des formations politiques qui lui sont plus proches politiquement.
C’est aussi le signal que le bras de fer engagé par le PPE, le Parti populaire européen, afin d’exclure le Fidesz, le parti d’Orbán, arrive à sa conclusion. Le PPE, cette fausse droite européenne, a fait son choix : Soros plutôt qu’Orbán !
Orbán a fait le sien : Salvini et leurs valeurs communes anti-immigration et en défense de la civilisation chrétienne d’Europe.