Victoire de Fratelli d’Italia aux élections italiennes — un espoir pour les pro-vie ?
Giorgia Meloni, chef du Parti Fratelli d'Italia.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Sky news/YouTube
Le Parti Fratelli d’Italia a remporté 26,29 % du suffrage exprimé lors des élections italiennes du 25 septembre 2022, pour la Chambre basse, et 26,26 % au Sénat. Giorgia Meloni, chef du parti Fratelli d’Italia sera sans doute le prochain premier ministre d’Italie, grâce à la coalition de son parti avec La Lega de Matteo Salvini (9 %) et Forza italia de Silvio Berlusconi (8 %), totalisant 44,08 % à la Chambre et 44,36 % au Sénat.
Le Parti de Meloni a éclipsé celui de Salvini qui a perdu de la crédibilité auprès de son électorat de « droite » (faute d'un terme adéquat) après avoir participé au gouvernement gauchiste et sortant de Mario Draghi (février 2021-septembre 2022). Ce dernier a imposé un lourd confinement à la population italienne lors de la « crise covid », ainsi que l’imposition de passeports « sanitaires » et de vaccins covid — tout en s’ouvrant à l’immigration illégale que Matteo Salvini avait tenté d’endiguer en tant que ministre de l’Intérieur durant un gouvernement précédent (juin 2018-septembre 2019).
Le parti de Giorgia Meloni a cela d’intéressant qu’il veut présenter un autre choix aux femmes qui pensent avorter. Meloni déclarait plus tôt dans le mois de septembre : « Nous voulons donner le droit aux femmes qui pensent que l’avortement est le seul choix qu’elles ont, de faire un choix différent. » Ce qui n’en fait pas forcément un parti forcément pro-vie en tant que tel, car Meloni affirmait dans les phrases suivantes :
« Nous ne retirons pas un droit mais nous en ajoutons.
Je ne veux pas abolir la loi 194 sur l’avortement, je ne veux pas la changer, je veux l’appliquer. Cela signifie aussi donner de l’espace à la prévention ».
L’affaire est à suivre.
Sinon, Giorgia Meloni s’oppose à l’invasion migratoire sans contrôle et à l’idéologie du genre. En outre, le parti Fratelli d’Italia s’est notamment opposé à la dictature sanitaire durant la « crise covid ».
L’Académie pontificale pour la vie attaque la doctrine catholique sur la vie humaine
Mgr Vincenzo Paglia, président de l'Académie pontificale pour la vie.
Par Liam Gibson (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Samedi dernier, le 3 septembre, sous le soleil de ce début d’automne, le mouvement pro-vie s’est rassemblé dans les rues de Londres pour défendre l’inviolabilité de la vie humaine, dès la conception et sans exception. On estime à 7 000 le nombre de participants à la Marche pour la vie de cette année au Royaume-Uni. Les organisateurs ont attribué cette affluence record à l’annonce par la Cour suprême des États-Unis qu’elle était revenue sur sa décision dans l’affaire Roe v. Wade — l’arrêt de 1973 qui a inventé un droit constitutionnel à l’avortement pour toute l’Amérique. Cette victoire a encouragé le mouvement pro-vie dans le monde entier en démontrant que, même après 49 ans de pouvoir incontrôlé, l’industrie de l’avortement peut être vaincue.
Il est donc d’autant plus étrange que la hiérarchie de l’Église catholique choisisse cette période de regain d’optimisme pour signaler sa capitulation devant le monde et son acceptation de l’avortement. Le vendredi 26 août, l’archevêque Vincenzo Paglia, président de la l'Académie pontificale pour la vie (APV), est apparu dans l’émission italienne de débat politique Agorà. [1] Commentant la loi 194, votée en 1978 et cause de six millions d’avortements en Italie, Mgr Paglia a déclaré : « Je pense que la loi 194 est maintenant un pilier de notre vie sociale. » Lorsque le présentateur lui a demandé s’il avait l’intention de remettre en cause cette loi, il a répondu : « Non, absolument, absolument ! »
Par la suite, un porte-parole de l'APV a déclaré que les propos de l’archevêque avaient été sortis de leur contexte. Cette affirmation serait plus convaincante s’il ne s’agissait pas simplement de l’incident le plus récent d’une série de déclarations, de conférences et de publications alarmantes qui indiquent un fossé grandissant entre la foi catholique et les points de vue défendus par l'APV. Fondée à l’origine par Jean-Paul II en 1981, l'APV a pris la tête de la défense du caractère sacré de la vie humaine par le Saint-Siège au niveau international. Cependant, des signes inquiétants indiquant qu’il avait pris une nouvelle direction ont commencé à apparaître peu après sa reconstitution par le pape François en 2017, sous la présidence de Mgr Paglia. À partir de ce moment, ses membres n’étaient plus tenus d’adhérer à l’enseignement catholique.
En décembre 2017, le père Maurizio Chiodi, un théologien moraliste italien nouvellement nommé à l'APV, a présenté, lors d’une conférence publique à l’Université pontificale grégorienne de Rome, une communication intitulée Re-reading Humanae Vitae (1968) in light of Amoris Laetitia (2016) [Relire Humanæ Vitæ (1968) à la lumière d’Amoris Lætitia (2016)]. Il a fait valoir que, puisque l’encyclique de Paul VI n’a pas été déclarée infaillible, elle est donc susceptible d’être modifiée. Il a même suggéré que le chapitre 8 d’Amoris Lætitia, « Accompagner, discerner et intégrer la faiblesse », non seulement permet l’utilisation de la contraception, mais, dans certaines circonstances, pourrait même l’exiger.
Les critiques de Chiodi rejettent sa thèse en la qualifiant d’historicisme et de relativisme moral. Ils soulignent son incompatibilité non seulement avec Humanae Vitae, mais aussi avec Veritatis Splendor (1993), le discours de Pie XII à l’Association italienne des sages-femmes catholiques (1951), Casti Connubii (1930) et l’enseignement pérenne de l’Église catholique tel qu’il a toujours et partout été tenu.
Lire la suiteL’Italie sur le point de pénaliser la GPA internationale ?
Par Jules Gomes — Traduit par Campagne Québec-Vie
Rome (ChurchMilitant.com) — Les couples homosexuels ont réagi avec indignation après que les parlementaires italiens eussent décidé de faire de la maternité de substitution un « crime universel » — punissable par la loi, même si les couples « louent un utérus » à l’étranger.
Vendredi, la commission de la justice de la Chambre des députés — la chambre basse du Parlement italien — a voté par 22 voix contre 12 en faveur de la criminalisation du « tourisme procréatif », interdisant aux couples italiens d’engager des mères porteuses « dans un pays étranger où cette pratique est autorisée ».
L’Italie dispose déjà d’une loi datant de 2004 qui punit toute personne qui « effectue, organise ou fait de la publicité pour la commercialisation de gamètes ou d’embryons ou la subrogation de maternité » d’une peine « d’emprisonnement de trois mois à deux ans et d’une amende de 600 000 à 1 million d’euros. »
Acheter des femmes et des enfants
La loi n’interdit toutefois pas aux couples italiens de recourir à la procréation médicalement assistée dans un pays étranger (comme l’Ukraine). Les législateurs cherchent désormais à combler cette faille juridique qui alimente une industrie mondiale dont la valeur dépasse les 6 milliards de dollars par an.
Giorgia Meloni, chef populiste du parti Fratelli D’Italia, est le fer de lance de la campagne visant à criminaliser la location d’utérus. Elle a qualifié la maternité de substitution de « forme d’esclavage du troisième millénaire, qui humilie le corps des femmes et transforme les enfants en marchandise ».
« Les bébés ne sont pas des produits en vente libre, et ils ne peuvent pas être achetés. Au sujet de l’adoption, nous réitérons également que, pour nous, l’État doit garantir le droit d’un enfant à avoir un père et une mère », a insisté Meloni.
La commission de la justice a adopté la formulation de Meloni pour la nouvelle loi proposée, tandis que le chef pro-vie a exhorté « toutes les forces politiques, quels que soient les camps et les positions » à « partager cette bataille civilisationnelle avec nous. »
Lire la suiteDe l’euthanasie « passive » à l’euthanasie « active » ?
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo : Gorodenkoff/Adobe Stock
Dans les colonnes de La Croix, Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme-Lejeune, met en garde : les lois Leonetti et Claeys-Leonetti mènent inexorablement vers la légalisation du suicide assisté.
Il explique qu’« En France, les lois Leonetti et Claeys-Leonetti de 2005 et 2016 (…) ont créé un contexte juridique nouveau. Présentée comme “un progrès” pour les malades et les professions de santé, la loi Leonetti […] a permis au Conseil d’État de juger légale la décision médicale de provoquer la mort par arrêt de l’hydratation et de l’alimentation artificielles d’un homme placé dans l’impossibilité d’exprimer ses volontés, et qui n’était pas en fin de vie. »
« Au regard des souffrances provoquées par l’arrêt de la nutrition et l’hydratation, la loi Claeys-Leonetti a associé systématiquement le protocole à une sédation profonde et continue jusqu’au décès. Une pratique qui vise à accélérer, voire à provoquer la survenance de la mort du patient », précise-t-il.
Mais, « Devant cette situation, les partisans de l’euthanasie ont beau jeu de dénoncer l’hypocrisie d’un système qui conduit à faire mourir une personne consentante dans un délai qui peut aller jusqu’à trois semaines, alors que quelques heures suffisent. […]
Pourquoi le suicide assisté continuerait-il à être pénalisé alors que l’arrêt des traitements […] suivi d’une sédation profonde et continue jusqu’à la mort ne l’est pas ? »
Jean-Marie Le Méné reprend l’exemple italien : face à la même problématique, « le Parlement italien a été conduit à envisager une proposition de loi relative au suicide assisté qui reprend les conditions permettant l’arrêt des soins aux patients présentant une pathologie irréversible, une souffrance intolérable, bénéficiant d’un traitement de maintien en vie et capables de prendre une décision libre. »
« On le voit, le glissement d’un arrêt des soins avec sédation — type loi Claeys-Leonetti — vers l’euthanasie dite “active” est en marche parce que le continuum est inéluctable », déplore-t-il.
« La seule manière efficace de combattre la légalisation de l’euthanasie est le développement des soins palliatifs, mais en excluant clairement de son contenu tout arrêt des soins, et ceci afin de rompre un continuum inexorable, comme le montre l’exemple italien. » « Anticiper la fin de vie par l’arrêt des soins ou précipiter la mort par l’euthanasie ne sont pas des actes médicaux. Les disciples d’Hippocrate le savent.
Les politiques n’ont pas à leur imposer la mise en œuvre de lois sociétales qui n’ont rien à voir avec l’exercice de leur art », conclut-il.
Vérone, en Italie, propose une « Journée nationale de la vie à naître » pour encourager la société à valoriser les enfants
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : pressmaster/Adobe Stock
Le maire de Vérone, en Italie, veut créer une Journée nationale de la vie à naître en mars pour aider la société à reconnaître que « les enfants sont une richesse ».
Gript rapporte que le maire Federico Sboarina a proposé l’idée lors d’une réunion du conseil municipal le 2 février, alors que les dirigeants italiens débattent de la façon de combattre un taux de natalité en déclin rapide et d’encourager davantage de jeunes couples à avoir des enfants.
« La Journée de la vie à naître est le premier pas concret vers un changement culturel radical, pour donner à la parentalité et à la famille un rôle central dans la société », a déclaré M. Sboarina. « Les enfants sont une richesse, tout d’abord pour les parents qui ont la chance de pouvoir ressentir un amour sans pareil, mais aussi pour l’ensemble de la société ».
Il a demandé au Parlement italien de reconnaître le 25 mars comme Journée nationale de la vie à naître dans une lettre adressée aux présidents des deux chambres, selon l’article.
« L’Italie n’a plus d’enfants. C’est un problème national que nous devons affronter de toute urgence et avec la plus grande unité, car les répercussions de la baisse de la natalité nous concernent immédiatement mais surtout dans le futur, avec de graves conséquences pour les nouvelles générations », a déclaré le maire.
De nouvelles statistiques sanitaires montrent que le taux de natalité en Italie n’a jamais été aussi bas depuis plus d’un siècle. De nombreux autres pays européens et asiatiques s’inquiètent également de leur faible taux de natalité.
Si la tendance se poursuit, les experts estiment que la population de l’Italie diminuera d’environ un tiers (environ 20 millions de personnes) d’ici 2050, poursuit l’article.
Lors de la réunion du conseil municipal, plusieurs membres du conseil de Vérone ont pris la parole pour soutenir la mesure pro-vie et pro-enfants, notamment Paola Bressan, rapporte le média italien Verona Sera.
« Une société ne peut pas être fondée sur l’individualisme mais sur nous, sur la famille et sur la parentalité », a déclaré Mme Bressan. « Il faut donc valoriser la maternité pour arrêter l’hiver démographique ».
Lire la suiteDes catholiques canadiens lancent une croisade de prière publique pour mettre fin aux mandats covid
Groupe de chapelet dans le cadre de l'initiative « Le Québec prie » à Beaumont.
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie
Note : Campagne Québec-Vie a lancé l’initiative Le Québec prie, avec un groupe Telegram pour s’inscrire ou indiquer le lieu d’un groupe de prière, ainsi qu’une carte pour trouver l’emplacement d’un groupe de prière à proximité. — A.H.
25 janvier 2022 (Campaign Life Coalition) — Les catholiques du Canada se tournent vers la Sainte Vierge Marie en récitant chaque semaine le chapelet en public afin d'implorer son intercession pour la fin des confinements draconiens, l'abolition des mandats de vaccination COVID qui bafouent la liberté, et le rétablissement de la paix et de l’ordre dans les foyers, les villes et les provinces du pays.
La campagne de prière, organisée par Le Canada Prie, débute le mercredi 26 janvier, à 18 h. Les catholiques, partout dans le pays, prieront le chapelet en public lors de l’événement en des lieux désignés [par les participants eux-mêmes]* pour confier le pays à la Très Sainte Vierge Marie et l’implorer de venir en aide au peuple canadien.
La récitation publique du chapelet aura lieu chaque semaine, le même jour et à la même heure, jusqu’à ce que la crise soit résolue et que la paix et la liberté reviennent dans le pays.
« Le Canada prie, qui fait partie d’une initiative mondiale, a pour objectif immédiat de mettre fin au régime politique indûment restrictif et injuste mis en place sous le prétexte du covid, un régime qui rend obligatoires les injections contenant l’avortement et punit l’objection de conscience à ces injections par des amendes, des restrictions de mouvement ou la perte d’emploi », a déclaré Georges Buscemi, organisateur de l’initiative, à Campaign Life Coalition.
M. Buscemi a déclaré que la crise est devenue si grave que le moment est venu de « placer le domaine public sous la protection de la Sainte Vierge » en faisant « un acte public de prière et de témoignage de notre foi et donc en récitant le chapelet en public partout au Canada ».
Alors que le Canada a vu des figures protestantes et évangéliques héroïques comme le pasteur Artur Pawlowski et le pasteur James Coates lutter contre les mandats COVID, il y a eu très peu de résistance de la part des instances catholiques. Pour les catholiques qui cherchent à s’impliquer, cette initiative est la bienvenue.
L’initiative Le Canada prie fait suite à des initiatives similaires qui ont vu le jour un peu partout dans le monde, notamment en Autriche, où elle a vu le jour, et en Allemagne, en Suisse, en Italie, aux États-Unis, en Ouganda, en Belgique, au Royaume-Uni, au Portugal, au Liban, en Irlande, en France, en Espagne, en Croatie, en République tchèque et en Roumanie [ainsi qu’au Québec]*.
Lire la suiteL’Italie autorise le suicide assisté d’un homme handicapé
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WaveBreakMediaMicro/Adobe Stock
Les autorités italiennes ont approuvé le suicide assisté d’un homme de 43 ans, identifié seulement comme Mario, qui est tétraplégique. Contrairement à de nombreux autres cas dans le monde où le suicide assisté n’est autorisé que pour les malades en phase terminale, Mario n’est pas atteint d’une maladie mortelle ; sa demande a été approuvée parce qu’il souffre beaucoup.
Selon Politico, Mario a été blessé de façon permanente dans un accident de la route il y a dix ans et il plaide depuis lors pour le droit à la mort. Il avait initialement prévu de se rendre en Suisse pour mettre fin à ses jours, mais il a préféré plaider pour la mort dans son pays d’origine, l’Italie.
Le comité gouvernemental qui a approuvé la demande de Mario est un comité d’éthique qui a conclu qu’il était sain d’esprit et qu’il souffrait énormément. Selon Reuters, le panel a décrété que Mario remplissait les conditions d’une décision de 2019 qui a déterminé qu’une personne doit être dans une souffrance chronique et intolérable afin d’être potentiellement admissible au suicide assisté.
« Je me sens plus léger, je me suis libéré de toutes les tensions que j’ai accumulées au fil des ans », a assuré Mario, selon le groupe de défense du droit à la mort Associazione Luca Coscioni.
Lire la suiteLe Sénat italien bloque le projet de loi sur l’« homophobie »
Forum de Rome.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Ipictures/adobestock
Par un vote de 154 voix contre 131 et deux abstentions, le Sénat italien a bloqué le projet de loi « Zan », du nom de son auteur, qui prévoyait condamner les actes de « discrimination » ou de « violence » contre les gens se revendiquant d’une des catégories comprises dans le sigle LGBT(+) — une tentative en fait d’imposer l’idéologie LGBT à toute l’Italie, car tous les citoyens italiens sont protégés par la loi (sauf certains enfants à naître, bien sûr…).
Le projet de loi sera suspendu durant une période de six mois et ne pourra être représenté qu’après modification. Le suspens de ce projet a été voté à l’instigation du Parti Fratelli d’Italia. Matteo Salvini, chef du Parti Lega, s’est félicité pour sa part de la mise en échec de la législation douteuse.
Un projet de loi qui menaçait d’insinuer la propagande LGBT dans les écoles, d’imposer l’idéologie LGBT à l’Italie et censurer les défenseurs de la famille naturelle, selon la FSSPX.News :
Le Sénat italien, lors d’un vote à bulletin secret, a donné son approbation à la « coupe » proposée par la Ligue et Frères d’Italie (Fratelli d’Italia) pour le projet de loi Zan : cette qui loi visait à imposer l’idéologie du genre dans tout le pays est donc paralysée.
Le projet de loi « Zan », du nom du député Alessandro Zan du Parti démocrate (PD, centre-gauche), visait à punir les actes de discrimination et d’incitation à la violence à l’encontre des gays, des lesbiennes, des transgenres et des personnes handicapées. Elle avait été approuvée par le Parlement en novembre dernier.
En juin, le Vatican avait déposé une note diplomatique officielle contre la loi, estimant qu’elle violait le Concordat, le traité bilatéral entre l’Italie et le Saint-Siège. Le Vatican s’inquiétait notamment du fait qu’en vertu de la loi sur l’homophobie, les catholiques pouvaient être poursuivis pour avoir exprimé des opinions en faveur des structures familiales hétérosexuelles traditionnelles.
Les détracteurs de la loi estimaient également […] qu’elle aurait ouvert la voie à la propagande homosexuelle dans les écoles.
La République de Saint-Marin légalise l’avortement par referendum
Par Francesca de Villasmundo (Médias Presse Info) — Photo : chika milan/AdobeStock
A Saint-Marin, le Oui à l’avortement remporte le referendum avec 77 % des voix. Avec 59 % d’abstentionnistes, dans un Etat où 98 % de la population se déclare catholique et grâce à une question qui peut être étendue à tous les cas, la République sérénissime de Saint-Marin a décidé qu’il sera possible d’avorter même jusqu’au neuvième mois, créant les conditions d’un « tourisme eugéniste » depuis l’Italie. Pour le moment, l’objection de conscience est exclue.
Dimanche 26 septembre avait lieu un referendum sur l’avortement à Saint-Marin. Le résultat annoncé à la télévision d’État est très clair : 59 % des citoyens vivant à Saint-Marin n’ont pas participé au vote ; le Oui à la dépénalisation et à la libéralisation de l’avortement a obtenu plus de 77 % du consensus, le Non un peu plus de 22 %. Une part importante des électeurs catholiques, 98 % des citoyens se déclarant comme tels, ont choisi de ne pas participer au vote.
La victoire du Oui oblige le Conseil général (parlement) et le Conseil des régents (gouvernement) dans les six prochains mois à suivre la volonté des citoyens et à approuver une loi qui la mettra en œuvre. Le texte de la question était très clair :
« Voulez-vous que la femme soit autorisée à interrompre volontairement la grossesse dans la douzième semaine de gestation, et aussi par la suite s’il y a danger pour la vie de la femme ou s’il y a des anomalies et des malformations du fœtus qui comportent un risque grave pour la santé physique ou psychologique de la femme ? ».
Le texte de la question ne laisse planer aucun doute : l’avortement libre toujours (bien au-delà de 12 semaines) y compris l’avortement eugénique. En effet : le « risque grave pour la santé psychologique d’une femme », pour un médecin favorable à l’avortement, est toujours diagnostiquable même lorsque l’enfant qu’elle porte est diagnostiqué avec une simple fente labiale, un spina-bifida, une trisomie 21… Tout cela sans considérer que le referendum reposait sur un mensonge : « l’avortement pour une mère en danger de mort était déjà possible » en République de Saint-Marin, comme l’indique le site Internet du comité « Uno di Noi » (L’Un de Nous).
Lire la suiteConférence sur le climat : sauver la planète en multipliant les avortements…
Par Francesca de Villasmundo (Médias Presse Info) — Photo : AS Photo Project/AdobeStock
Planète contre enfants : le nouveau Moloch est arrivé !
Moloch, ce dieu des Cananéens lié aux sacrifices d’enfants par le feu, a repris vie. L’idole païenne s’est mise à la mode, en harmonie avec le ton de la bien-pensance, en symbiose avec la pachamama louée par François et la Terre mère des écolos-gauchos. Dans l’olympe des ayatollahs du réchauffement climatique devenu par des voies mystérieuses un dérèglement climatique, il y a la Planète, divinité mangeuse d’hommes, des bébés des hommes plus précisément… qui a ses prêtres fidèles, les ONG pseudo humanitaristes. Soixante ONG internationales promouvant l’avortement ont lancé un appel aux gouvernements en vue de la conférence sur le climat de novembre prochain qui se tiendra en Ecosse, à Glasgow : l’objectif est d’inclure les programmes de contraception et d’avortement parmi les mesures à financer contre le changement climatique. Une vieille histoire des mondialistes bobo-radical-chics qui ont une drôle de façon de montrer leur amour de l’humanité…
Après la peur covidienne, revoilà donc la peur climatique… l’une et l’autre maintenant les peuples dans la peur tout court, dans une peur messianique, en marche vers un Nouvel Ordre Mondial, un futur bâti sur les espérances planétariennes d’une clique de puissants…
Pour l’un d’eux, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, cette année sera l’année du « maintenant ou jamais » dans la lutte contre le changement climatique. Lors du Sommet des Nations Unies sur le climat nommé COP26 (26e Conférence des Parties des Nations unies sur le changement climatique), les multinationales de l’avortement demandent que « les droits reproductifs et la contraception » soient inclus dans les engagements climatiques, montrant ainsi pleinement le visage malthusien du néo-environnementalisme.
La conférence, reportée l’année dernière en raison du covid-19, sera coorganisée par le Royaume-Uni (26 COP actuelle à Glasgow du 1er au 12 novembre) et l’Italie (les sommets pré-COP à Milan du 28 septembre au 2 octobre) et les pays participants, bien au-delà de 190, devraient annoncer de nouveaux objectifs climatiques.
En toile de fond, ce sont toujours les mêmes affirmations alarmistes qui ont été pourtant démenties à plusieurs reprises et le même objectif, atteindre la neutralité carbone dans le monde d’ici 2050 (ou 2030, comme beaucoup le souhaiteraient), pour éviter, selon ces Khmers verts, une augmentation de la température supérieure à 1,5 °C par rapport à la fin du XIXe siècle. Que cela soit irréaliste et profondément injuste pour des milliards de personnes et des dizaines de pays en développement ne rentre pas en ligne de compte pour la conscience morale universelle aux manettes de la COP26.
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