La ville de Padoue demande que les noms des « parents » non biologiques soient rayés des certificats de naissance des bébés
Valeria Sanzani.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
26 juin 2023, Padoue, Italie (LifeSiteNews) — Un magistrat du nord de l’Italie a demandé que les certificats de naissance délivrés aux couples lesbiens soient débarrassés du nom de la mère non biologique.
Au début du mois, Valeria Sanzari, procureur intérimaire de Padoue, a ouvert une procédure judiciaire pour supprimer les noms des parents non biologiques des certificats de naissance délivrés par la célèbre ville, a rapporté Reuters.
« En Italie, le mariage n’existe qu’entre un homme et une femme et, par conséquent, seul le parent biologique est le parent dont le nom de famille peut être enregistré », a déclaré Luca Ciriani, ministre des Relations parlementaires, à la radio RTL la semaine dernière.
L’affaire, qui devrait être entendue dans le courant de l’année, pourrait annuler les 33 actes de naissance d’enfants nés de parents ayant des partenaires de même sexe à Padoue depuis 2017.
La décision de modifier les actes de naissance fait suite à l’ordre donné aux conseils municipaux par le premier ministre italien Giorgia Meloni d’empêcher les non-parents d’adopter les enfants de leurs partenaires de même sexe.
Katy Faust, fondatrice et directrice de Them Before Us, et qui défend les droits de l’enfant et de la famille traditionnelle, a salué la demande de Mme Sanzari en écrivant sur Twitter : « Bravo à l’Italie. Les certificats de naissance ne sont pas pour les adultes ».
Lire la suiteL'Italie Interdit le recours aux mères porteuses à l’étranger
Par Léo Kersauzie (Médias-Presse-Info) — Photo : Tierney/Adobe Stock
Le Parlement italien a fait le premier pas pour sanctionner la pratique de la maternité de substitution à l’étranger, en amendant un projet de loi proposé par la coalition de droite qui gouverne le pays depuis octobre dernier.
La Commission Justice de la Chambre des députés a approuvé hier mercredi une série d’amendements à un projet de loi approuvé par le gouvernement de Giorgia Meloni en février et qui vise à faire de cette pratique « un crime universel ».
La maternité de substitution est déjà un crime en Italie par une loi de 2004 qui punit « quiconque, de quelque manière que ce soit, réalise, organise ou parraine la commercialisation de gamètes ou d’embryons » par des peines de prison pouvant aller jusqu’à deux ans et des amendes pouvant aller jusqu’à un million d’euros. Le nouveau projet de loi veut sanctionner également ceux qui recourent à cette pratique en dehors des frontières italiennes.
L’amendement approuvé interdit aux « citoyens italiens » d’utiliser des « utérus de substitution » également à l’étranger « pour entraver toute pratique qui pourrait être configurée comme un trafic commercial d’enfants ». Il s’agit du premier « oui » parlementaire au projet de loi Meloni, qui devrait atteindre la session plénière de la Chambre des députés le 19 juin, puis aboutir au Sénat pour approbation finale, ce qui est considéré comme acquis par la majorité de la droite.
Des partis d’opposition, comme le Parti démocrate social-démocrate (PD) ou le Mouvement 5 étoiles, ont voté contre.
La ministre de la Famille, de la Naissance et de l’Égalité des chances, Eugenia Roccella, a expliqué que la position du gouvernement est « claire et condamne absolument toutes les formes de maternité de substitution comme étant préjudiciables à la dignité des femmes et aux droits des enfants ».
Trudeau reproche au premier ministre italien les décisions de son pays par rapport aux « droits LGBT »
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie
22 mai 2023 (LifeSiteNews) — En moins de dix ans, le premier ministre Justin Trudeau a transformé le Canada en « canari dans la mine de charbon », une sorte d’avertisseur international. Les déclarations hypocrites de Justin — souvent accompagnées d’un déguisement complet — ont fait de notre pays la risée des nations plus sérieuses. L’obsession du Canada quant à l’avortement, l’euthanasie et l’agenda LGBT, tant au niveau national qu’international, en est venue à définir notre approche des relations internationales — et pire encore, Trudeau profite fréquemment de l’occasion pour réprimander d’autres dirigeants du monde d’avoir adopté des positions différentes.
Alors qu’il a attaqué le Parti conservateur pour son manque d’enthousiasme lors d’un récent discours parlementaire du président Joe Biden, M. Trudeau a semblé oublier qu’il avait profité de la visite du vice-président Mike Pence en 2019 pour exprimer son inquiétude quant au « recul des États-Unis sur la question de l’avortement ». L’année dernière, il a également pris l’initiative extraordinaire de s’exprimer sur une décision judiciaire d’un autre pays, qualifiant d’« horrible » le renversement de Roe v. Wade par la Cour suprême et déclarant : « mon cœur va aux millions de femmes américaines... Je ne peux pas imaginer la peur et la colère que vous ressentez en ce moment ».
M. Trudeau a de nouveau endossé le rôle d’interpellateur progressiste lors d’une récente rencontre avec le premier ministre italien Giorgia Meloni. Comme on pouvait s’y attendre, M. Trudeau n’était pas satisfait de Mme Meloni, elle qui a affirmé son soutien aux valeurs socialement conservatrices en des termes très clairs dans un discours devenu viral l’année dernière : « Oui aux familles naturelles, non au groupe de pression LGBT, oui à l’identité sexuelle, non à l’idéologie du genre, oui à la culture de la vie, non à l’abîme de la mort ». Elle avait terminé en citant G.K. Chesterton : « Chesterton a écrit il y a plus d’un siècle : “On allumera des feux pour attester que deux et deux font quatre. On tirera l’épée pour prouver que les feuilles sont vertes en été”. Ce moment est arrivé. Nous sommes prêts. Nous sommes prêts. Merci. »
Lire la suiteRéponse au commentaire de Mgr Paglia sur le suicide assisté
Mgr Vincenzo Paglia.
Lettre ouverte publiée par l'Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille et traduite par Campagne Québec-Vie — Photo : Vatican News
Lettre ouverte
à
Son Excellence,
Mgr Vincenzo Paglia,
Président de l’Académie pontificale pour la vie
et aux
membres de l’Académie pontificale pour la vie
« Qui tacet consentire videtur ».
« Qui ne dit mot consent »
Saint Thomas More, ancien Lord Chancelier d’Angleterre, 1er juillet 1535.
« Personnellement, je ne pratiquerais pas le suicide assisté, mais je comprends que la médiation juridique puisse constituer le plus grand bien commun concrètement possible dans les conditions où nous nous trouvons. » (C’est nous qui soulignons) Mgr Paglia, Président de l’Académie pontificale pour la vie, 19 avril 2023 dans un discours au Festival international du journalisme à Pérouse, Italie.
- « Je pense que la loi 194 est désormais un pilier de notre vie sociale » (la loi 194/1978 a légalisé l’avortement provoqué en Italie)... dans une question ultérieure, le journaliste a demandé à Mgr Paglia s’il avait l’intention de remettre en question cette loi, il a répondu : « Non, absolument, absolument ! » (Soulignement ajouté) [1, 2]
- « Il s’agissait d’une tentative, certainement imparfaite, d’accepter l’invitation contenue dans Veritatis Gaudium (par. 3) à un changement radical de paradigme dans la réflexion théologique, ou plutôt — oserais-je dire — à une “révolution culturelle audacieuse” ». (Soulignement ajouté) L’archevêque Vincenzo Paglia dans une interview sur le livre Theological Ethics of Life. Écriture, tradition, défis pratiques. [3]
Mgr Paglia affirme qu’il comprend « que la médiation juridique [concernant le suicide assisté] puisse constituer le plus grand bien commun concrètement possible dans les conditions dans lesquelles nous nous trouvons ». Or, il ne sera jamais dans l’intérêt général de légaliser un mécanisme permettant à un médecin de fournir à un patient un poison avec lequel il pourra se suicider. Il n’y a pas de différence morale entre cela et le fait que le médecin ou l’infirmière donne lui-même une surdose de morphine à quelqu’un. Votre Excellence, « Tu ne tueras point » s’applique de la même manière aux deux situations. En outre, la soi-disant « médiation juridique » du suicide assisté n’est qu’une étape tactique dans le processus visant à faciliter la légalisation de l’euthanasie. Dans la pratique, le suicide assisté sera perçu par les médecins comme de l’hypocrisie morale — ce qu’il est — et frayera la voie à la pratique de l’euthanasie directe.
Lire la suiteLe président de l’Académie pontificale pour la vie doit démissionner — le projet de loi italien sur l’euthanasie doit être rejeté
Mgr Vincenzo Paglia, président de l'Académie pontificale pour la vie.
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Par le passé, je me suis tenu à l’écart de la politique de l’Église, mais cette situation exige une réponse.
Je suis très préoccupé par les récents commentaires de Mgr Vincenzo Paglia, président de l’Académie pontificale pour la vie, concernant la décision de 2019 de la Cour constitutionnelle italienne sur le suicide assisté et la proposition de loi italienne sur le suicide assisté.
En septembre 2019, la Cour constitutionnelle italienne a ouvert la porte au suicide assisté dans le cas de Fabiano Antoniani, connu sous le nom de DJ Fabo, producteur de musique et pilote de motocross qui est devenu handicapé dans un accident de la route en 2014. En février 2017, Marco Cappato, un dirigeant de l’association de suicide assisté Luca Coscioni, a emmené Antoniani en Suisse où il est décédé dans une clinique de suicide assisté.
La décision de la Cour constitutionnelle italienne de 2019 semblait limiter le suicide assisté aux personnes maintenues en vie sous assistance respiratoire, mais des lectures plus approfondies ont indiqué que la décision était beaucoup plus large. Un article publié dans le Guardian le 25 septembre 2019 indique ce qui suit :
La Cour a déclaré que l’état d’un patient devait « causer des souffrances physiques et psychologiques qu’il ou elle considère comme intolérables ».
La formulation « causant des souffrances physiques et psychologiques qu’il ou elle considère comme intolérables » est basée sur des critères subjectifs et permet le suicide assisté à un large groupe de personnes. J’ai commenté la formulation de la décision et j’ai exprimé ma préoccupation quant au fait que la décision dévalorise la vie des personnes handicapées.
Lire la suiteDénatalité mondiale : le drame des sociétés qui poussent à ne pas avoir d’enfants
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : spyrakot/Adobe Stock
Le taux de natalité est en baisse partout dans le monde, et constitue selon Stephen S. Shaw, auteur du documentaire The Birthgap (le fossé des naissances), l’un des plus gros problèmes sociétaux et existentiels auxquels le monde contemporain est confronté. Dans une démarche de spécialiste des datas, il identifie une réalité inattendue : au cœur de l’hiver démographique bien installé dans la majeure partie de la planète on constate un facteur universel : le nombre de naissances baisse en raison du drame de l’infécondité involontaire.
La remarque est d’autant plus intéressante qu’on nous explique à longueur d’émissions et de réflexions politiques que le « dérèglement climatique » (les expressions « changement » et « réchauffement » climatique semblent avoir fait leur temps !) est le problème numéro de notre « maison commune ». Cette grande peur est même celle qui pointe la démographie, le nombre d’êtres humains sur terre, ainsi que l’activité économique et industrielle que requiert cette population en forte croissance, sont à la racine d’un avenir climatique « insoutenable ».
Que la planète se réchauffe dangereusement à cause de l’activité humaine, c’est une hypothèse, ou plutôt un faux dogme justifiant toutes sortes de sacrifices qui se révèlent tous ordonnés au recul, à divers niveaux, de la présence de l’espèce humaine sur cette terre. Mais la réalité que dessine une natalité en deçà du taux de remplacement des générations est cruelle et, s’il faut en croire Stephen Shaw, inéluctable à vues humaines.
Lire la suitePersécution de la cause pro-vie et trahison
Par Liam Gibson (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Doug Mainwaring/LifeSiteNews
Alors que les premiers indices font état d’une baisse du nombre d’avortements [aux États-Unis] dans les mois qui ont suivi l’annulation de la décision Roe v. Wade par la Cour suprême des États-Unis [1], une réaction brutale à cette décision a contribué à une aggravation significative de la situation en Europe. En France, un consensus est en train d’émerger à travers l’ensemble du spectre politique pour garantir l’accès à l’avortement par le biais de la Constitution. [2] En janvier, la Chambre des députés italienne, dominée par le gouvernement de coalition de Georgia Meloni, a voté à la quasi-unanimité pour interdire l’adoption de toute mesure qui restreindrait l’accès à l’avortement, même indirectement. [3] Et en Grande-Bretagne et en Irlande, les législateurs sont en train d’introduire des « zones tampons » qui criminaliseront toute activité pro-vie à proximité des centres d’avortement. L’aspect le plus sinistre de cette politique est sans doute l’imposition d’amendes punitives pour réprimer la prière, même silencieuse. Dans leur détermination à museler le mouvement pro-vie, les partisans des zones tampons ont fait du « crime de la pensée » une réalité.
La création de telles zones tampons est un objectif de longue date de l’industrie britannique de l’avortement, mais jusqu’à récemment, elles ne pouvaient être introduites que par le biais d’ordonnances de protection de l’espace public (Public Space Protection Orders, PSPO) et par le biais du pouvoir des autorités locales à l’endroit des comportements antisociaux. Bien que ce pouvoir soit assez large, un PSPO doit être renouvelé au bout de trois ans et peut alors être contesté. Le 13 octobre 2022, le conseil municipal de Bournemouth est la cinquième autorité locale d’Angleterre à instituer une zone tampon lorsqu’il a interdit les vigiles pro-vie près des locaux du British Pregnancy Advisory Service (BPAS) sur son territoire. Outre les activités habituellement associées aux manifestations pro-vie, les termes du PSPO punissent explicitement les membres du public qui « prient de manière audible, récitent les écritures, font des génuflexions, aspergent le sol d’eau bénite ou se croisent… » [4] Toute personne enfreignant le PSPO risque une amende pouvant aller jusqu’à 1 000 £.
Le 6 décembre 2022, Isabel Vaughan-Spruce, directrice de March for Life UK, se tenait seule près des locaux de BPAS dans le quartier de Kings Norton à Birmingham. [5] Bien qu’elle n’ait donné aucun signe extérieur de ses opinions sur l’avortement, la police avait reçu une plainte d’une personne qui soupçonnait Isabel de prier en silence. Interrogée, elle a refusé de nier qu’elle avait prié dans sa tête. Elle a été arrêtée, fouillée et emmenée au poste de police pour un interrogatoire plus poussé.
Puis, en janvier, un vétéran de 49 ans, dont le fils a été tué par avortement il y a 20 ans, a été condamné à une amende pour avoir enfreint la PSPO de Bournemouth. Adam Smith-Connor se tenait debout, le dos tourné à l’installation de BPAS, et priait en silence lorsqu’il a été arrêté.
Lire la suiteLes partisans de l’avortement exploitent la mort d’une femme enceinte pour attaquer les droits de conscience en Italie
Valentina Milluzzo.
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Facebook
10 novembre 2022 (LifeSiteNews) — Quatre médecins italiens ont été reconnus coupables d’homicide involontaire le 27 octobre et condamnés à six mois de prison avec sursis par un tribunal de Catane, en Sicile, pour faute professionnelle après qu’une femme de 32 ans soit décédée d’une septicémie lors d’une fausse couche alors qu’elle était sous leurs soins en octobre 2016.
La victime des événements tragiques, Valentina Milluzzo, était enceinte de jumeaux ; elle est morte — si l’on en croit la presse grand public — parce que tous les médecins de l’hôpital Cannizzaro de Catane étaient des objecteurs de conscience qui n’ont pas donné à leur patiente l’avortement qui lui aurait sauvé la vie.
Depuis lors, Milluzzo a été présentée par le mouvement pro-avortement comme un emblème de sa cause, en particulier en Italie où environ 70 % des médecins refusent de pratiquer des avortements pour des raisons de conscience — avec une proportion encore plus élevée, jusqu’à 90 %, dans la moitié sud du pays. Cette instrumentalisation de la mort prématurée de la victime a été favorisée par sa famille en deuil. Elle a porté plainte contre les médecins en invoquant leur objection de conscience. La controverse a été exacerbée par les accusations portées contre l’Église catholique et son influence sur la population italienne. En effet, la foi et la morale catholiques ont été tenues pour responsables de la mort « évitable » de Valentina Milluzzo.
Mais l’histoire de Valentina Milluzzo est bien plus complexe que ne le laissent entendre ces accusations teintées d’idéologie.
Alors que le jugement du tribunal pénal de Catane n’a pas encore été entièrement mis à la disposition de la presse, il est déjà clair que les quatre médecins en service les 14 et 15 octobre 2016 dans le service où Milluzzo a perdu la vie — Silvana Campione, Giuseppe Maria Alberto Calvo, Alessandra Coffaro et Vincenzo Filippello — n’ont pas été mis en examen en raison de leur objection de conscience (qu’ils n’ont pas niée), et le fait de ne pas avoir effectué d’avortement n’a pas été la seule ou la plus importante raison pour laquelle ils ont été reconnus coupables d’homicide involontaire.
Lire la suiteItalie : 400 000 € pour aider les femmes enceintes dans le Piémont
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : gpointstudio/Adobe Stock
Le conseiller régional pour le Piémont, Maurizio Marrone, du parti Fratelli d’Italia, a annoncé la subvention de 400 000 € aux associations de défense de l’enfant à naître, avec pour but de soutenir économiquement les femmes renonçant à avorter, rapporte Le blog d’Yves Daoudal :
En quelque sorte ministre des Affaires sociales du Piémont (« assessore » de la « giunta » régionale), membre éminent de Fratelli d’Italia, Maurizio Marrone annonce le versement de 400 000 € aux associations de défense de la vie. Cette subvention doit permettre d’« organiser le soutien économique, pendant 18 mois », des femmes qui renoncent à avorter. Concrètement, l’argent servira à payer les loyers, les factures ou les produits pour nourrissons.
Il est également prévu par la région d’ouvrir des guichets de ces associations dans les centres de « planification familiale », à l’instar de leur présence dans les hôpitaux.
Le 25 septembre dernier, le parti Fratelli d’Italia s’est retrouvé gagnant des élections italiennes, à la tête d’une coalition comprenant la Lega et Forza Italia. Giorgia Meloni, chef de Fratelli d’Italia, et maintenant premier ministre d’Italie, a exprimé sa volonté d’aider les femmes enceintes de sorte qu’elles choisissent de garder leur bébé plutôt que de l’avorter ; le geste de Maurizio Marrone est donc en droite ligne de cette pensée.
Italie : le pro-vie Lorenzo Fontana élu président de la Chambre des députés
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Bonne nouvelle, suite aux élections italiennes du 25 septembre, le député de La Lega, Lorenzo Fontana, a été élu à la majorité absolue (c’est-à-dire, avec plus de la moitié des voix de la Chambre) président de la Chambre des députés d’Italie, ouvrant ainsi la possibilité au prochain gouvernement de se former avec probablement Giorgia Meloni de Fratelli d’Italia comme premier ministre. Selon Le Salon Beige :
La Chambre des députés italienne a élu vendredi Lorenzo Fontana, membre de la Ligue de Matteo Salvini à sa présidence, ouvrant la voie à la formation d’un nouveau gouvernement en Italie après les élections législatives du 25 septembre. Âgé de 42 ans, Lorenzo Fontana, est un catholique bien connu de nos lecteurs. Pro-famille et eurosceptique, il a été élu à la majorité absolue par la Chambre des députés, recueillant 222 voix sur les 400 élus de cette chambre.
Lorenzo Fontana est catholique traditionnel et se déclare pro-vie, il n’hésite pas à « se dire fier de “ne pas avoir peur” de se dire “chrétien” et “d’être pour la vie” », et de se faire le défenseur de la famille naturelle, rapportions-nous d'après Le blog d'Yves Daoudal :
Lorenzo Fontana était jusqu’ici ministre de la Famille. Militant pour la vie, catholique pratiquant qui va à la messe de saint Pie V (il avait dit à propos du motu proprio Summorum Pontificum : « C’est un événement d’importance historique, qui marque un retour à la tradition »), il avait déclaré dès sa nomination : « Les familles arc-en-ciel n’existent pas dans la loi italienne. » « Les familles sont celles qui sont naturelles, où un enfant doit avoir un père et une mère », et « la famille naturelle est attaquée » par les militants LGBT qui « veulent nous dominer et effacer notre peuple ». Et aussi ceci qui est fort à propos ces jours-ci : « L’avortement est la première cause de féminicide au monde ».
Lorenzo Fontana, alors ministre de la Famille en 2018, battant pavillon de La Lega, avait affirmé que la seule et vraie famille était celle de fondement naturel :
« Nous avons affirmé des choses que nous pensions normales, presque évidentes : qu’un pays pour croître a besoin d’enfants, que la maman s’appelle maman (et non parent 1), que le papa s’appelle papa (et non parent 2). »
En poste au ministère de la Famille, Lorenzo Fontana était résolu à faire respecter l’interdiction de la reconnaissance des enfants conçus à l’étranger par le biais de la GPA :
Lire la suite« Nous ne pouvons pas reconnaître les enfants des couples de même sexe nés à l’étranger grâce à des pratiques interdites en Italie comme la GPA. Il faut respecter l’interdiction, en évitant que le recours à ces pratiques à l’étranger se traduise par un contournement de l’interdiction en Italie. »