La Haute Cour de Belfast se prononce contre les lois protégeant l’enfant à naître
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Shutterstock
L’Irlande du Nord était déjà sous la menace d’une extension de l’accès à l’avortement, de par le fait d’une loi votée par le parlement de Grande-Bretagne qui profite de ce que le gouvernement nord-irlandais ne se soit pas formé depuis 2017 pour lui imposer cette loi, si la limite de temps (autre imposition) qui est donnée au gouvernement d’Irlande du Nord pour se former d’ici le 21 octobre (tiens ! on a des élections au Canada ce jour-là !) n’est pas respectée. Maintenant, c’est la Haute cour de Belfast qui s’y met, déclarant que les lois de la nation constitutive protégeant la vie des enfants à naître violaient les droits de l’homme, selon LifeNews :
L’Irlande du Nord pourrait être forcée de légaliser l’assassinat d’enfants à naître, une haute cour ayant décrété que ses lois pro-vie violaient les droits humains.
C’est la dernière [... nation constitutive] des îles britanniques qui protège les droits des êtres humains nés et à naître. Cependant, les activistes de l’avortement ont travaillé sur plusieurs fronts pour forcer cette nation pro-vie à cesser de protéger les bébés in utero.
Jeudi, la Haute Cour de Belfast a statué en faveur d’une activiste de l’avortement lors du procès qu’elle a intenté, rapporte Reuters. Elle a jugé que les droits de Sarah Ewart, de Belfast, avaient été violés parce qu’elle n’avait pas pu avorter son enfant à naître dans son pays d’origine. Ewart s’était rendue en Angleterre pour se faire avorter en 2013, après que son bébé à naître se fût fait diagnostiquer d’une potentielle déficience mortelle.
Le juge Siobhan Keegan et sa décision, d’après LifeNews :
Elle a déclaré que sa décision suivait le précédent établi par la Cour suprême du Royaume-Uni, qui a également statué contre les droits de l’homme des enfants à naître. Selon les deux tribunaux, les lois pro-vie de l’Irlande du Nord sont incompatibles avec l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme.
20 000 pro-vie se rassemblent à Belfast contre l'avortement
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photos : SPUC/Facebook
Environ 20 000 pro-vie se sont rassemblés le 6 septembre devant l'Assemblée d'Irlande du Nord pour protester contre le coup de force du gouvernement britannique qui avait voté, le 9 juillet, une loi qui fait en sorte que si le gouvernement d'Irlande du Nord ne se forme pas d'ici le 21 octobre, celui-ci devra produire des dispositions pour l'accès à l'avortement, qui est illégal dans la plupart des cas dans sa législation. Aucun député nord-irlandais n'a voté en faveur de l'avortement, d'après la Society for the Protection of Unborn Children.
Lire la suiteIrlande du Nord : Londres vote l’imposition de l’avortement et du «mariage gay»
Westminster Palace.
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — Photo : Uncoated/Pexels
En Grande-Bretagne, crise politique rime avec pensée unique.
A Londres, mardi dernier 9 juillet, la Chambre des Communes, l’assemblée la plus importante du Parlement britannique, a approuvé à une très large majorité deux amendements pour légaliser l’avortement et le « mariage » pour les duos d’invertis en Irlande du Nord si le gouvernement nord-irlandais n’est pas rétabli d’ici le 21 octobre prochain.
Le premier amendement, proposé par une pasionaria de l’avortement, Stella Creasy, est passé avec 332 voix contre 99. Le second, présenté par Conor McGinn, a obtenu un consentement supérieur, passant avec 383 oui et 73 non.
L’Irlande du Nord, bien que faisant partie du Royaume-Uni, a une autonomie législative. Depuis deux ans et demi, elle se retrouve sans gouvernement et parlement actifs à cause d’une importante cassure entre les deux principaux partis de la coalition de la majorité, née d’un scandale financier. Depuis les dernières élections du 2 mars 2017, aucun exécutif n’a pu être formé.
Londres a profité de cette crise majeure pour faire avancer en cette Irlande du Nord la culture de mort ! Les deux amendements cités plus haut ont été insérés dans un projet de loi, intitulé Northern Ireland Executive Formation Bill, qui vise à réinstaurer le gouvernement décentralisé de l’Irlande du Nord. Le but officiel est le retour à la normalité politique et administrative pour le nord de l’Eire. Que vient faire la légalisation de l’avortement et du « mariage » pour tous dans ce projet de loi ? Rien !
Mais les partisans de la pensée unique et du sexuellement correct ont profité de cette occasion unique pour faire avancer l’agenda de la révolution arc-en-ciel, contre-civilisation inhumaine, sur deux sujets qui entrent dans la compétence de l’Irlande du Nord. Où l’avortement est interdit dans la plupart des cas, sauf un danger grave pour la vie ou la santé de la mère. Quant aux soi-disant « noces gay », elles ne sont pas prévues, nonobstant les continuelles pressions subies ces dernières années par l’Irlande du Nord.
Insérer ces deux amendements dans le projet de loi est un évident coup d’État pour imposer la culture de mort dans un pays qui n’en veut pas. Creasy, McGinn et ses comparses se justifient en expliquant que les deux amendements prévoient qu’un futur parlement nord-irlandais pourra les abolir ou les modifier. Une justification hypocrite puisqu’est déjà prévue, en ces matières, l’autonomie de l’Irlande du Nord, dans ce cas évidemment piétinée. D’autre part, si ces deux amendements décidés par Londres entrent en vigueur, les dommages seront considérables, quel que soit le laps de temps au cours desquels ils seront actifs. Et en outre, dans le climat culturel et politique actuel, facilitant les compromissions quand il s’agit de morale naturelle, une fois des lois de ce genre approuvées il n’est guère facile de revenir en arrière et de trouver une majorité parlementaire disposée à les abolir. Elles font figure d’« acquis » sacro-saints !
Les parlementaires anglais, jamais en reste pour soumettre l’Irlande à leur vision du monde, ont continué sur leur route. Et manifesté ainsi à quel point est fausse la fameuse « liberté » affichée par les paladins de l’avortement et de l’agenda gay qui procèdent d’imposition en imposition, révélant un visage toujours plus totalitaire […]
La mère d’un bébé ayant vécu seulement deux minutes dit que sa fille « était absolument parfaite »
Erin O’Hara avec son bébé Freya.
Par la Society for the Protection of Unborn Children — traduit par Campagne Québec-Vie
L’avortement « n’a jamais été une option pour nous, pas même une seconde. »
La mère d’un enfant à naître atteint d’une malformation congénitale mortelle a décrit comment leur rejet de l’avortement leur a donné, à son mari et à elle, des moments précieux avec leur fille.
L’histoire de bébé Freya et de ses courageux parents a attiré l’attention des médias en octobre, lorsque la mère a parlé de leur décision de garder Freya jusqu’à sa naissance, malgré son diagnostic d’anencéphalie. Ce couple d’Irlande du Nord, Erin O’Hara et Jamie McCormick, a reçu de nombreux messages d’amitié et d’encouragement de partout dans le monde.
« Je referais la même chose, sans hésitation »
Erin a expliqué que sa fille, Freya Anne O’Hara-McCormick a vécu deux minutes après sa naissance prématurée, le 7 décembre 2018.
L’état de Freya a causé des complications à sa mère pendant sa grossesse et beaucoup de douleur durant les dernières semaines. « La douleur était terrible, mais je referais la même chose, sans hésitation, si je savais que je verrais Freya de nouveau », a dit Erin.
La mère en deuil a aussi raconté les minutes précieuses de la vie de sa fille. « Elle était absolument parfaite, en tout. Nous aurions tout donné pour la garder plus longtemps, mais je suis heureuse qu’elle n’ait pas souffert et qu’elle soit partie en paix. »
« Dans ces derniers moments, elle m’a regardé avec un œil ouvert, fixant mon œil, tenant le doigt de son père, et écoutant le son familier de mes battements de cœur. Je garderai ce souvenir d’elle pour toujours. »
Lire la suiteLes pâtissiers refusant de fabriquer un gâteau célébrant le « mariage "gay" » gagnent leur procès
Daniel et Amy McArthur, le jeune couple qui dirige la pâtisserie Ashers Baking Compagny.
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Une victoire pour ce couple de chrétiens, les cinq juges de la Cour suprême de Grande-Bretagne ont unanimement donné raison à l'entreprise familiale de pâtisseries qui a refusé de faire un gâteau portant les personnages de Sesame Street, Ernie et Bert accompagnés de la phrase « Supportent le mariage Gay ».
Le client porta plainte prétendant que ce refus le faisait se sentir comme une « personne moindre ».
Les juges ont respectivement noté dans le jugement sur le refus de l'entreprise familiale et le mécontent que « L'objection portait sur le message du gâteau, et non sur les caractéristiques personnelles du messager, ni sur quelqu'un à qui il était associé, » rapporte LifeSiteNews.
Après le Rosaire aux frontières en Pologne, l’Irlande organise un Rosaire sur les côtes pour la foi catholique et pour la vie
Par Olivier Bault (Reinformation.tv)
Le Rosaire aux frontières qui a rassemblé un très grand nombre de catholiques le samedi 7 octobre en Pologne fait des émules. Après une prière du Rosaire nationale en Italie le vendredi 13 octobre, « pour suivre les enseignements de Marie et pour suivre le très bel exemple donné par nos frères polonais », c’est en Irlande qu’avait lieu ce dimanche, jour de la fête du Christ Roi (dans le Nouvel Ordo), un « Rosaire sur les côtes pour la foi et pour la vie ». Pourquoi ce jour ? Tout simplement, expliquent les organisateurs, parce que l’Irlande a été le premier pays consacré au Christ Roi, dans les années 1940. Dimanche, tout le long des côtes irlandaises, la prière du Rosaire a donc été dite à partir de 14 h 30, suivie du Chapelet de la Divine Miséricorde à 15h. Plus de 250 lieux de prières avaient été déclarés aux organisateurs tout le long des côtes d’Irlande, y compris en Irlande du Nord, alors que l’objectif initial était de 53.
Le Rosaire sur les côtes pour protéger l’Irlande du mal
Au moins quatre évêques et de nombreux prêtres avaient annoncé qu’ils y prendraient part. L’intention de cette grande prière nationale, comme le nom donné à cette initiative l’indique, était la restauration de la foi catholique en Irlande et la protection des enfants dès la conception. Les organisateurs rappellent les mots de Pie IX : « Donnez-moi une armée qui récite le chapelet et je ferai la conquête du monde. » Ils avaient demandé aux fidèles d’amener avec eux leurs médailles miraculeuses pour les faire bénir par les prêtres et les enterrer sur le bord de mer en demandant à la Vierge Marie d’intercéder pour protéger l’Irlande contre le mal. Ils disent ouvertement s’être inspirés du centenaire des apparitions de la Vierge Marie à Fatima et aussi de l’initiative « Rosaire aux frontières » polonaise.
Lire la suiteLe Sinn Féin interdit à ses membres de voter en conscience sur la question de l’avortement
Par Reinformation.tv
Allant à l’encontre de la volonté du chef du parti, Peadar Toibin, personnellement et ouvertement opposé à la modification de la constitution irlandaise pour en faire disparaître la protection des enfants conçus, l’assemblée du Sinn Féin a voté pour le soutien à l’abolition du Huitième amendement et à l’autorisation de l’avortement en cas de danger pour la santé physique ou mentale de la mère.
De très nombreux avortements parmi les quelque 200.000 interventions par an réalisées dans la Grande-Bretagne voisine, sont « justifiés » précisément par des questions de santé mentale.
Cette politique s’imposera au Sinn Féin aussi bien en Irlande du Nord qu’en Irlande, une motion proposant de laisser à chaque élu la liberté de vote en la matière ayant été rejetée dimanche soir.
Des milliers prieront le rosaire sur les côtes de l’Irlande pour la protéger de l’avortement
Rosaire sur les côtes pour la Vie et la Foi
Par Dorothy Cummings McLean — traduit par Campagne Québec-Vie
Cork, Irlande, 31 octobre 2017 (LifeSiteNews) — Un petit groupe de jeunes et un « dinosaure » auto-désigné organisent une récitation collective du rosaire qui se passera sur le long des côtes irlandaises, unissant spirituellement l'Irlande du Nord et la République d'Irlande dans leur amour commun de la vie et de la foi.
Le “Rosary on the Coast for Life and Faith” (Rosaire sur les côtes pour la Vie et la Foi) d’Irlande se déroulera le long des côtes de l'île, le dimanche, 26 novembre 2017, fête catholique du Christ-Roi. Ceux qui se rassembleront prieront pour un renouveau de la foi chrétienne en Irlande et pour la préservation des lois pro-vie en Irlande du Nord et dans la République.
« Nous sommes dans une lutte entre la vie et la mort », a expliqué l'organisatrice Kathy Sinnott (le dinosaure auto-désigné) à LifeSiteNews, « à la fois dans le nord et le sud ».
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