Persécution de la cause pro-vie et trahison
Par Liam Gibson (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Doug Mainwaring/LifeSiteNews
Alors que les premiers indices font état d’une baisse du nombre d’avortements [aux États-Unis] dans les mois qui ont suivi l’annulation de la décision Roe v. Wade par la Cour suprême des États-Unis [1], une réaction brutale à cette décision a contribué à une aggravation significative de la situation en Europe. En France, un consensus est en train d’émerger à travers l’ensemble du spectre politique pour garantir l’accès à l’avortement par le biais de la Constitution. [2] En janvier, la Chambre des députés italienne, dominée par le gouvernement de coalition de Georgia Meloni, a voté à la quasi-unanimité pour interdire l’adoption de toute mesure qui restreindrait l’accès à l’avortement, même indirectement. [3] Et en Grande-Bretagne et en Irlande, les législateurs sont en train d’introduire des « zones tampons » qui criminaliseront toute activité pro-vie à proximité des centres d’avortement. L’aspect le plus sinistre de cette politique est sans doute l’imposition d’amendes punitives pour réprimer la prière, même silencieuse. Dans leur détermination à museler le mouvement pro-vie, les partisans des zones tampons ont fait du « crime de la pensée » une réalité.
La création de telles zones tampons est un objectif de longue date de l’industrie britannique de l’avortement, mais jusqu’à récemment, elles ne pouvaient être introduites que par le biais d’ordonnances de protection de l’espace public (Public Space Protection Orders, PSPO) et par le biais du pouvoir des autorités locales à l’endroit des comportements antisociaux. Bien que ce pouvoir soit assez large, un PSPO doit être renouvelé au bout de trois ans et peut alors être contesté. Le 13 octobre 2022, le conseil municipal de Bournemouth est la cinquième autorité locale d’Angleterre à instituer une zone tampon lorsqu’il a interdit les vigiles pro-vie près des locaux du British Pregnancy Advisory Service (BPAS) sur son territoire. Outre les activités habituellement associées aux manifestations pro-vie, les termes du PSPO punissent explicitement les membres du public qui « prient de manière audible, récitent les écritures, font des génuflexions, aspergent le sol d’eau bénite ou se croisent… » [4] Toute personne enfreignant le PSPO risque une amende pouvant aller jusqu’à 1 000 £.
Le 6 décembre 2022, Isabel Vaughan-Spruce, directrice de March for Life UK, se tenait seule près des locaux de BPAS dans le quartier de Kings Norton à Birmingham. [5] Bien qu’elle n’ait donné aucun signe extérieur de ses opinions sur l’avortement, la police avait reçu une plainte d’une personne qui soupçonnait Isabel de prier en silence. Interrogée, elle a refusé de nier qu’elle avait prié dans sa tête. Elle a été arrêtée, fouillée et emmenée au poste de police pour un interrogatoire plus poussé.
Puis, en janvier, un vétéran de 49 ans, dont le fils a été tué par avortement il y a 20 ans, a été condamné à une amende pour avoir enfreint la PSPO de Bournemouth. Adam Smith-Connor se tenait debout, le dos tourné à l’installation de BPAS, et priait en silence lorsqu’il a été arrêté.
Lire la suiteUn politicien britannique cherche à introduire les avortements à domicile en Irlande du Nord
Par Right to Life UK (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : fizkes/Adobe Stock
22 juin 2022 — Le secrétaire d’État pour l’Irlande du Nord, Brandon Lewis, a indiqué qu’il souhaitait désormais imposer des services d’avortement « à domicile » en Irlande du Nord, alors qu’il s’apprête à prendre en charge l’avortement dans la région.
Le cadre initial de l’avortement qui a été imposé à l’Irlande du Nord allait bien au-delà de la législation actuelle sur l’avortement en Grande-Bretagne, mais n’imposait pas de services d’auto-avortement à domicile à la région.
Cependant, le secrétaire d’État pour l’Irlande du Nord, le député Brandon Lewis, s’apprête à commander les avortements dans toute la région et vient d’annoncer qu’il souhaite introduire les auto-avortements à domicile en Irlande du Nord.
Comparaissant devant une commission de Westminster, la semaine dernière, pour débattre d’un récent changement de loi qui lui permet de commander directement les avortements en Irlande du Nord, M. Lewis a déclaré :
Je suis conscient que la réglementation actuelle n’autorise pas directement la télémédecine, mais je vais évaluer cette question et je suis prêt à agir pour que les femmes d’Irlande du Nord y aient le même accès que les femmes du Royaume-Uni.
« Je ne m’attends pas à ce que le ministre et le ministère de la Santé fassent avancer ce dossier », a-t-il déclaré à la commission.
Un certain nombre de députés se sont prononcés contre la décision de donner ce nouveau pouvoir au secrétaire d’Irlande du Nord lors du débat en commission la semaine dernière.
La députée DUP Carla Lockhart a déclaré : « Il est clair que ces règlements vont à l’encontre de la responsabilité démocratique ».
Lire la suiteSur le plan constitutionnel, ils créent un dangereux précédent, sur le plan financier, ils n’ont pas à rendre de comptes et sur le plan politique, ils enlèvent toute responsabilité démocratique à la personne qui prend la décision et ignorent l’opinion de la population d’Irlande du Nord.
L’Irlande du Nord rend illégal d’offrir de l’aide aux femmes devant les avortoirs
Par Right to Life UK (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Les membres de l’Assemblée législative d’Irlande du Nord ont approuvé un projet de loi qui permettra l’introduction de zones de censure qui criminaliseront l'offre d’aide à l’extérieur des cliniques d’avortement de la région.
Le jeudi 24 mars, par un vote de 55 contre 29, les députés de Stormont ont approuvé le projet de loi sur les services d’avortement (zones d’accès sécurisé) présenté par le député du Parti vert, Clare Bailey. Ce projet de loi érige en infraction pénale le fait d’« influencer … une … personne [cherchant à se faire avorter], que ce soit directement ou indirectement » dans les « zones d’accès sécurisé ». Le projet de loi criminalisera effectivement les offres d’assistance et de prière dans un rayon de 150 m des cliniques d’avortement ou des hôpitaux où une zone de censure est en place.
Claire Bailey MLA a tenté d’accélérer la procédure afin que le projet de loi soit entendu plus tôt que prévu le mardi 22 mars. Cependant, les membres du TUV et du DUP se sont opposés à l’avancement de ce débat. La phase finale du projet de loi a été discutée le jeudi après-midi.
Une consultation publique sur le projet de loi a révélé que seuls 13 des 6 412 répondants étaient favorables au projet.
Elle entraînera presque certainement une longue poursuite en justice.
Au cours du débat de jeudi, un certain nombre de députés ont vivement critiqué le projet de loi. Pam Cameron, du DUP, a déclaré : « Je crois sincèrement que ce projet de loi n’aura pas l’impact que ses partisans croient qu’il aura, et il entraînera presque certainement des actions en justice prolongées. Ce projet de loi n’est pas une bonne législation. Il est vague et laisse de nombreuses zones d’ombre, notamment autour de la définition de l’“influence” en tant qu’infraction ».
Deborah Erskine MLA a critiqué la procédure accélérée du projet de loi, qui n’a pas laissé le temps d’en discuter correctement : « Si nous prenions tous du recul par rapport à la législation, je ne pense pas qu’il y aurait quelqu’un qui ne serait pas d’accord pour dire qu’il y a des choses qui doivent encore être aplanies mais qui ne l’ont pas été, en raison de la nature expéditive de la législation. Nous n’avons pas eu le temps que nous aurions pu avoir, s’il n’y avait pas eu de contraintes de temps, pour nous engager pleinement avec d’autres organisations ».
Lire la suiteDes Irlandais prient un chapelet public en réparation de l’avortement et pour la fin de la tyrannie covid
Chapelet des hommes à Belfast en réparation de l'avortement et pour la fin de la dictature sanitaire, le 4 décembre 2021.
Par Tim Jackson — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : hilton photos/YouTube
14 décembre 2021 Belfast, Irlande du Nord (LifeSiteNews) — Un chapelet public exclusivement prié par des hommes a débuté en Irlande du Nord et s’est maintenant étendu au sud de la République, alors que les catholiques de cette région prennent la responsabilité de réparer publiquement l’avortement.
Sous la direction de Patrick McCrystal de Human Life International, environ 150 hommes ont participé au dernier chapelet en Irlande du Nord le 4 décembre à Belfast, tandis qu’un autre groupe s’est réuni au même moment au sanctuaire marial de Knock dans le comté de Mayo en République d’Irlande, également pour faire réparation.
Ces hommes catholiques irlandais ont organisé un rallye du Rosaire à Belfast le samedi 4 décembre. Le mois prochain, le rallye du Rosaire aura lieu dans la ville d’Armagh.
Ayant déjà organisé des chapelets à Derry et Newry, McCrystal a déclaré à LifeSiteNews qu’un nombre croissant de villes et de villages fixent maintenant des dates pour commencer les cinq dévotions du premier samedi demandées par Notre Dame à Fatima.
« On a l’impression que les 20 dernières années ont été une préparation à ce qui s’est passé à Belfast samedi dernier », a déclaré McCrystal avec enthousiasme. « Cela s’étend maintenant à Athlone, Cork, Leitrim, Knock, Dublin, Limerick, Galway et Letterkenny, avec des dates déjà toutes organisées pour ces villes et villages. »
Lire la suiteIrlande du Nord : un projet de loi pourrait empêcher les pro-vie d’offrir de l’aide ou même de prier à proximité des avortoirs
Par Right to Life UK (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Bound4LIFE Fort Myers/Facebook
Un certain nombre de députés qui se disent « pro-vie » ont voté en faveur d’un projet de loi qui, s’il était adopté, rendrait illégal en Irlande du Nord le fait d’offrir de l’aide, des conseils ou même de prier devant des cliniques d’avortement et des hôpitaux proposant des avortements.
Le projet de loi, présenté par Clare Bailey, chef du Parti vert, a été adopté en deuxième lecture par 58 voix contre 29. Si le projet de loi est adopté, le fait d’« influencer une [femme souhaitant avorter], que ce soit directement ou indirectement », dans une « zone d’accès sécurisé » constituera une infraction pénale.
Contrairement à d’autres tentatives visant à créer une zone de censure autour des cliniques d’avortement, ce projet de loi ne précise pas les paramètres exacts en mètres. Il stipule que la zone de censure comprend « la zone publique située devant le [lieu où les avortements sont pratiqués] et à proximité immédiate » de ces locaux.
Les propositions de Mme Bailey ont été présentées au palais de Stormont, siège de l’Assemblée législative, dans le cadre d’un projet de loi d’initiative parlementaire et font peser sur le ministère de la Santé la responsabilité d’établir ces zones de censure qui ne permettent pas les protestations, aussi pacifiques soient-elles, ni les offres d’aide ou de conseil.
La législation visant à prévenir le harcèlement existe déjà
M. Jim Allister, membre de l’Assemblée législative (MLA) de la Traditional Unionist Voice, s’est montré très critique à l’égard de la législation proposée, arguant que la législation visant à prévenir le harcèlement existe déjà. Il a déclaré « En vertu de la législation qui existe actuellement... le harcèlement est déjà une infraction pénale, et en vertu du Public Order Order 1987, les désordres et tout ce qui l’accompagne sont déjà une infraction pénale. Où se trouve la nécessité de faire double emploi dans le projet de loi ? »
Lire la suiteLe premier ministre d’Irlande du Nord entend résister à l’ordre du gouvernement britannique d’élargir les « services » d’avortement
Par la Society for the Protection of Unborn Children (SPUC) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : standret/AdobeStock
Le Premier ministre d’Irlande du Nord, Paul Givan, déclare qu’il résistera à un ordre du gouvernement britannique imposant des « services » d’avortement dans la province.
Suite aux exigences du Secrétaire d’État pour l’Irlande du Nord, Brandon Lewis, qui indique que le gouvernement de Stormont doit augmenter le financement de l’avortement au plus tard le 31 mars 2022, M. Givan a déclaré qu’il irait en justice si nécessaire pour bloquer la directive.
Le Premier ministre a également déclaré qu’une telle directive avait « de profondes ramifications constitutionnelles et le fait de le faire sur cette question conduit à une question évidente : le fera-t-il [M. Lewis] sur d’autres questions ? »
En 2019, le gouvernement britannique a dépénalisé l’avortement en Irlande du Nord en contournant le règlement de transmission légale. Westminster a imposé une législation radicale sur l’avortement qui autorise l’avortement sur demande jusqu’à 12 semaines de grossesse, jusqu’à 24 semaines pour des raisons de santé, y compris une menace non définie pour la santé mentale de la femme, et jusqu’à la naissance si le bébé est handicapé.
En avril dernier, les députés britanniques ont voté par 431 voix contre 89 pour permettre à M. Lewis d’imposer directement des services d’avortement en Irlande du Nord, comme le rapporte la SPUC. Le vote a eu lieu le jour du 53e anniversaire de la mise en œuvre de la loi sur l’avortement de 1967, qui a entraîné la mort de plus de 9 millions de bébés à naître au Royaume-Uni.
Lire la suiteLa libéralisation de l’avortement en Irlande du Nord a entraîné une forte hausse de l'avortement
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : olinchuk/AdobeStock
En 2019, la légalisation de l’avortement a été imposée à l’Irlande du Nord par le gouvernement de Westminster au Royaume-Uni, le nouveau régime prenant officiellement effet en mars 2020. Et il n’a pas fallu longtemps pour que les avortements en Irlande du Nord montent en flèche.
Le gouvernement britannique a décrété que l’avortement est désormais autorisé jusqu’à 12 semaines de grossesse, quelle qu’en soit la raison, bien que l’avortement soit autorisé à tout moment de la grossesse en cas d’invalidité, de viol ou d’inceste, et de soi-disant « risque pour la vie ou la santé de la mère ». Toutefois, à l’instar des lois sur l’avortement aux États-Unis, la formulation de la loi est vague et permet essentiellement l’avortement sur demande, pour n’importe quelle raison.
Aux États-Unis, l’arrêt Roe v. Wade a fait de l’avortement un « droit » dans tout le pays en vertu du « droit à la vie privée » du quatorzième amendement, permettant aux femmes d’avorter jusqu’au point de viabilité, un critère essentiellement dénué de sens. Cependant, la décision renforçant Roe, Doe v. Bolton, a permis à une femme de se faire avorter pour des raisons de « santé », mais avec une interprétation extrêmement large. Le texte de l’arrêt Doe permet de commettre un avortement après la viabilité de l’embryon, en précisant que « ... le jugement médical peut être exercé à la lumière de tous les facteurs — physiques, émotionnels, psychologiques, familiaux et l’âge de la femme — pertinents pour le bien-être de la patiente. Tous ces facteurs peuvent concerner la santé... »
Au Royaume-Uni, un pourcentage incroyable de 98 % des avortements sont commis pour des raisons de « santé mentale ». Pourtant, malgré tous les efforts du lobby pro-avortement, une grande partie de l’Irlande du Nord reste pro-vie, et les médecins refusent de pratiquer des avortements. Les législateurs britanniques sont donc revenus à la charge en faisant pression sur le ministère de la Santé d’Irlande du Nord pour qu’il augmente le nombre d’avortements pratiqués.
Lire la suiteUne famille fait l’éloge du personnel médical qui a sauvé leur bébé prématuré de 24 semaines en Irlande du Nord
Bonnie McGuinness.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (côtés flous rajoutés) : YouTube
Une famille d’Irlande du Nord fait l’éloge du personnel médical du Royal Victoria Hospital et de l’hôpital de Craigavon qui a sauvé et soigné leur petite fille prématurée, les qualifiant de « faiseurs de miracles ».
La petite Bonnie McGuinness est née en mai 2020 à seulement 24 semaines de grossesse. Elle avait cessé de se développer dans l’utérus et les médecins l’ont mise au monde pour tenter de la sauver. Elle ne pesait que 680 grammes et les médecins ont dit à ses parents de s’attendre au pire.
« Elle était si fragile que nous ne pouvions pas lui tenir la main », a déclaré sa mère Claire à UTV.
« Elle avait la taille de votre main, elle était si petite et si fragile », a-t-elle ajouté. Mais le personnel médical qui s’est occupé d’elle était « absolument incroyable ».
Son père Jonny a déclaré que lorsqu’il est allé voir Bonnie dans l’unité néonatale, il ne savait pas à quoi s’attendre. « Je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait », a-t-il expliqué. « Nous ne savions pas à quel point elle allait être petite. Marty, l’un des médecins, tenait sa tête dans sa main et je ne peux pas décrire ce que j’ai ressenti en voyant ça. » Cliquez ici pour regarder une vidéo sur les premiers jours de Bonnie.
Lire la suiteEn Irlande du Nord, une mère est « heureuse que l'avortement ait été illégal » pendant sa grossesse imprévue
Par Right to Life UK (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WavebreakMediaMicro/AdobeStock
Une maman d'Irlande du Nord a déclaré qu'elle est « heureuse que l'avortement ait été illégal » lorsqu'elle est devenue enceinte de façon inattendue en 2016.
L'avortement a été introduit en Irlande du Nord par les députés de Westminster en 2019. Mais quand Yvonne Morgan a découvert qu'elle était enceinte en juillet 2016, l'avortement était encore illégal.
Après son divorce, Yvonne s'est retrouvée à partager une chambre avec ses deux jeunes fils dans la maison de sa mère. Elle avait programmé une stérilisation pour ne pas avoir d'autres enfants.
« J'avais décidé que je ne voulais plus d'enfants », dit-elle. « Puis, le matin de l'opération, j'ai découvert que j'étais enceinte. J'ai failli avoir une crise cardiaque. L'opération a dû être annulée. »
« Je me disais : "Comment vais-je loger mes enfants, sans parler d'amener un autre bébé dans la maison de ma mère, dans la chambre de mon frère, moi et mes enfants partageant un seul lit ?" »
« J'ai eu la peur de ma vie. »
Elle a ajouté : « Je ne savais pas ce que j'allais faire, j'ai paniqué et c'est pourquoi j'ai pensé : "J'ai besoin d'un avortement ; je ne peux pas faire face à cela ; je n'ai même pas de toit au-dessus de ma tête" ».
Malgré sa peur initiale, Yvonne a pu trouver du soutien auprès du groupe pro-vie Precious Life qui a su lui offrir le réconfort dont elle avait besoin.
Elle a ensuite donné naissance à des jumelles, Eden et Erin.
« Je suis tellement heureuse que les lois aient été encore en place lorsque j'ai eu mon moment de crise, ma grossesse non planifiée », a-t-elle déclaré.
Lire la suiteMalte, île pro-vie battue par la tempête
Port de La Valette à Malte.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie
24 juin 2020 (LifeSiteNews) — En deux ans, deux des refuges pro-vie européens sont tombés aux mains de l’industrie de l’avortement.
En République d’Irlande, une campagne médiatique féroce visant à faire passer la mort de Savita Halappanavar comme conséquence du 8e amendement aboutit au vote en faveur de son l’abrogation en 2018 ; Westminster imposa l’avortement à l’Irlande du Nord peu de temps après. Le Parti démocrate unioniste y réagit en rejetant les nouvelles lois sur l’avortement à Stormont au début du mois dans une motion qui fut adoptée par 46 voix contre 40, mais la Chambre des Lords approuva ce régime d’avortement au mépris des vaillants efforts des politiciens pro-vie du Parti démocrate unioniste.
À l’insu de la plupart des gens, il reste encore plusieurs pays pro-vie européens, en difficulté. La petite nation du Liechtenstein a tenu bon, la famille royale rejetant systématiquement toute tentative de légalisation. Malte, elle aussi, a jusqu’à présent conservé ses lois pro-vie. Ces derniers jours, des reportages de médias pro-avortement comme The Guardian ont commencé à attirer l’attention sur le régime pro-vie de Malte. Les médias commencent à réclamer un changement, et les pro-vie maltais sont outrés par les préjugés et la fourberie dont ils sont victimes.
Pour mieux comprendre la situation à Malte, j’ai contacté mon amie le Dr Miriam Sciberras, qui est présidente de Life Network Foundation Malta. Conférencière, chercheuse pro-vie et chirurgien dentaire, elle a été vice-maire de sa ville natale, Zabbar, et obtint un diplôme d’études supérieures en bioéthique à l’Université d’éthique sur la thèse « Le droit des nouveau-nés prématurés aux soins palliatifs ». Depuis lors, elle est l’une des plus importantes militantes pro-vie de Malte.
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LifeSiteNews : quel est le statu quo en matière d’avortement à Malte ?
Dr Miriam Sciberras : Le meurtre délibéré d’enfants à naître dans le ventre de leur mère par avortement, sous quelque forme que ce soit, est illégal à Malte, tout comme l’homicide. La position actuelle de Malte en juin 2020 est celle d’un bastion pour la vie, une position solitaire très courageuse que nous devons aux dirigeants politiques passés et présents, qui malgré la multitude des pressions politiques ont toujours maintenu notre droit en tant que pays souverain de défendre la vie dès la conception.
Cette position se reflète dans les lois de Malte. Nous avons actuellement la chance d’avoir en la personne du Dr Robert Abela un Premier ministre résolument pro-vie. L’actuel chef du parti d’opposition, le Dr Adrian Delia, est lui aussi fièrement pro-vie, quant au président actuel, Son Excellence le Dr George Vella, il est publiquement pro-vie. Le président George Vella a déclaré publiquement qu’il ne signerait aucune loi sur l’avortement sous sa présidence. Il y a évidemment des groupes de pression qui sont en désaccord avec cette position, et qui soutiennent que Malte devrait se joindre au mouvement pro-avortement.
À Malte, les femmes enceintes et les enfants qu’elles portent sont protégés par la loi. Les femmes enceintes sont en sécurité et on prend soin d’elles, tout comme de leur enfant à naître. Les soins prénataux sont axés sur la santé de la mère et de l’enfant, en tant que patients distincts. Toutefois, dans les cas médicaux difficiles, si une femme enceinte a besoin d’un traitement médical pouvant sauver sa vie, elle a toujours la possibilité de se faire soigner, même si cela peut entraîner la perte inévitable de la vie de son enfant à naître. Nous suivons le principe du double effet dans ces cas, et nous nous efforçons toujours de sauver l’enfant prématuré chaque fois que cela est possible. Nous n’avons pas besoin de l’avortement pour que les femmes se sentent en sécurité. Les femmes méritent bien mieux que l’avortement.
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