95 % des médecins en Irlande refusent de pratiquer l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Voici une réaction saine de la part de médecins pour qui soigner n’est pas tuer. Une infime partie d’entre eux, par contre, est prête à commettre des avortements. Extrait de LifeNews :
Moins de 5 % des médecins irlandais ont dit au gouvernement qu’ils étaient prêts à avorter des bébés à naître.
Les avortements sont devenus légaux le 1er janvier en Irlande, mais 95 pour cent des médecins ne sont pas disposés à les exécuter, selon le Southern Star.
Alors que les activistes pro-avortement jettent le blâme sur les manifestations pro-vie qui, pour eux, inquiéteraient les praticiens faisant en sorte qu’il y ait un manque d’avorteurs, la raison la plus probable est que la plupart des médecins ne pensent pas que tuer un être humain devrait faire partie des actes posés par la profession médicale.
Les principaux groupes médicaux ont également déclaré que la loi sur l’avortement a été adoptée trop rapidement, créant un environnement « inacceptable et dangereux » pour les femmes en Irlande.
Le ministère irlandais de la Santé a déclaré que 179 médecins généralistes se sont engagés à pratiquer des avortements, mais qu’une trentaine d’entre eux ont demandé que leurs noms ne soient pas communiqués par l’intermédiaire de la ligne d’assistance téléphonique du gouvernement pour les avortements, selon l’article.
Offaly Express rapporte qu’au moins quatre comtés n’ont pas d’avorteurs : Offaly, Leitrim, Carlow et Slingo.
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Les premiers avortements de bébés à naître en Irlande devraient avoir lieu cette semaine.
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« L’Association nationale des médecins généralistes (National Association of GPs) estime que la précipitation avec laquelle les services d’interruption de grossesse sont introduits est inacceptable et dangereuse », a-t-il déclaré dans un communiqué le mois dernier.
Irlande : la loi sur l’avortement votée à la Chambre basse
Leinster House où siège l'Oireachtas, Assemblée nationale d'Irlande.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Clem/Flickr
Si le projet de loi passe la Chambre haute, le Seanad Éireann, il obligera les médecins généralistes à informer les patientes au sujet de l’avortement, de sorte qu’elles puissent s’en procurer un, s’ils refusent de l'accomplir ; le projet de loi permettra aux mineures de se faire avorter sans le consentement de leurs parents, et il autorisera l’expérimentation et la manipulation des bébés avortés. Le contribuable paiera bien sûr. Extrait de FSSPX.News :
La légalisation de l’avortement a franchi une nouvelle étape en République d’Irlande, avec le vote d’un projet de loi à la Chambre basse le 5 décembre 2018, sans que soient pris en compte les nombreux amendements déposés en faveur de la protection de la vie.
Les députés du Dáil Éireann — la chambre basse de l’Oireachtas, le parlement national — ont voté à 90 contre 15 et 12 abstentions le projet de régulation d’interruption de grossesse, c’est-à-dire l’avortement ou meurtre de l’enfant à naître.
Le texte approuvé ouvre l’accès à un avortement « sur demande » jusqu’à la 12e semaine de grossesse, en cas d’anomalie importante du fœtus ou en cas de danger pour la santé physique ou mentale de la mère. C’est une première conséquence du référendum du 25 mai 2018 ayant abrogé le 8e amendement de la Constitution.
Des médecins britanniques aident à former des médecins irlandais à l’avortement
Par Réinformation.TV — Photo : Public Domain Pictures
Manque de pratique… Les médecins irlandais ont appelé leurs collègues britanniques à l’aide, pour mener « à bien » les avortements que devra permettre l’adoption du projet de loi sur la réglementation de l’interruption de grossesse en décembre.
Ils auraient fait appel aux « compétences » du Royal College of Obstetricians and Gynecologists et de la British Association of Abortion Care Providers. Pour la première fois donc, les maternités seront autorisées à pratiquer un avortement dans lequel la santé, et pas seulement la vie d’une femme, est sérieusement menacée. Ils mettront également fin aux grossesses en cas de diagnostic d’anomalie fœtale mortelle.
Environ un tiers des omnipraticiens ont déclaré au cours de l’été qu’ils proposeraient des avortements médicaux.
Les députés irlandais refusent de protéger les bébés nés vivants d’un avortement et les enfants à naître handicapés
Par Anna Reynolds (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Quelques mois à peine après l’adoption du référendum irlandais visant à éliminer les protections légales pour les enfants à naître, ses politiciens ont rejeté les protections, découlant du bon sens, pour prévenir les avortements discriminatoires, ainsi que les protections pour les enfants nés vivants lors d’un avortement.
Les politiciens pro-vie ont présenté un amendement à la loi légalisant l’avortement qui protégerait les bébés à naître contre les avortements discriminatoires fondés sur le sexe ou le handicap, que les législateurs ont rejeté par un vote de 71 contre 21. Les législateurs irlandais ont également examiné un amendement qui exigeait que des efforts soient faits pour préserver la vie d’un bébé né vivant suite à un avortement. Cet amendement a également été rejeté par 59 voix contre 39.
Le ministre irlandais de la Santé, Simon Harris, a déclaré que l’amendement contre les avortements discriminatoires n’était pas nécessaire, affirmant que « la législation [légalisant l’avortement] ne prévoit pas l’interruption de grossesse pour des raisons de sexe, race ou handicap », ajoutant que ces protections « stigmatisent les femmes ». Jusqu’à présent, Harris a aussi 1) exigé que tous les avortements volontaires soient payés avec l’argent des contribuables, 2) sapé la protection de la conscience des professionnels de la santé pro-vie, et 3) l’intention d’interdire les manifestations pacifiques pro-vie devant les établissements où se font avorter les femmes, car cela pourrait « être cause d’angoisse » pour celles-ci.
Lire la suiteLes bébés qui gigotent dans le ventre de leur mère dressent une carte mentale de leur corps
Il peut être nécessaire de donner des coups de pied dans le ventre de sa mère [quand on est dedans, s’entend] pour une cartographie cérébrale convenable.
Par la Society for the protection of Unborn Children (SPUC) — traduit par Campagne Québec-Vie
La vie avant la naissance est incroyable.
En mars de cette année, nous avons rendu compte d’une étude du Trinity College de Dublin qui a révélé que les bébés se déplacent en tous sens dans le ventre de leur mère parce qu’ils essaient de développer des os et des articulations solides. Maintenant, les scientifiques de l’University College de Londres ont peut-être découvert une autre raison pour laquelle les bébés à naître donnent des coups de pied.
Une étude publiée dans la revue Scientific Reports suggère que les mouvements fœtaux permettent aux bébés de construire un réseau cérébral de base, le rendant ainsi capable de comprendre quelle partie du corps est en mouvement et comment il est touché.
Sensation d’environnement
L’équipe a analysé les ondes cérébrales de 19 nourrissons de deux jours, dont certains étaient prématurés et dont on a donc présumé qu’ils agiraient comme s’ils étaient encore dans le ventre de leur mère. À l’aide de l’électroencéphalographie non invasive, les chercheurs ont découvert que lorsque les bébés donnaient un coup de pied, une région de leur cerveau qui est liée à la zone sensorielle, appelée cortex somato-sensoriel, était activée.
Lire la suiteIrlande : Les sages-femmes et les infirmières refusent aussi de participer à l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixabay
Espérons qu’ils seront assez nombreux pour embarrasser le gouvernement irlandais. Ces infirmières et sages-femmes refusent tout comme les médecins de participer aux avortements de quelque façon que ce soit, y compris référer une femme voulant se faire avorter à un autre professionnel de la santé enclin à le réaliser. Extrait de Gènéthique :
En Irlande, un groupe d’infirmières et de sages-femmes a rejoint les médecins et déclare ne pas vouloir participer aux services d’avortement. Elles expliquent que dans le cas d’avortements par méthode chirurgicale, elles devront donner les soins préopératoires, ce qu’elles refusent.
Le mois dernier, des centaines de médecins ont élevé la voix contre l’avortement et ont manifesté leurs préoccupations à propos de la nouvelle loi. Ils ont demandé au ministre de la Santé, Simon Harris, de ne rien précipiter.
Un politicien hongrois : « Le problème principal de l'Europe n'est pas L'Islam, c'est le rejet du Christianisme »
Màrton Gyöngyösi.
Par Lianne Laurence — traduit par Campagne Québec-Vie
Dublin, Irlande, 17 septembre 2018 (LifeSiteNews) — L'Europe s'effondrera sous la crise actuelle de l'immigration si elle ne se réclame pas de son identité chrétienne, avertit un membre de l'assemblée nationale de la Hongrie.
« Le Christianisme est au centre de notre culture et de notre civilisation, » a affirmé Màrton Gyöngyösi aux participants de Lumen Fidei, une conférence sur la Famille catholique à Dublin le mois dernier [en août]. La conférence a eu lieu les 22-23 août et incluait des conférenciers tels le Cardinal Raymond Burke (présent sur la vidéo), le Père Thomas Weinandy, Le Docteur Robert Royal, Le Docteur Gerard Van Den Aardweg, John-Henry Westen de LifeSiteNews, John Smeaton, Edward Pentin, L'Évêque Athanasius Schneider (présent sur la vidéo), et plusieurs autres.
« Je peux affirmer que l'histoire de l'Europe est l'histoire du Christianisme, et que la « res publica Christiana » est ce qui caractérise le plus notre civilisation, » a-t-il ajouté.
Et « Bien que l'immigration islamique massive de l'Europe soit une large part de la crise, le problème le plus important demeure l'incapacité des dirigeants européens à reconnaître ce qui arrive présentement, » a-t-il affirmé.
Il est évident que « l'apparition d'une religion étrangère à la frontière d'une civilisation est une menace, » a poursuivi Gyöngyösi, mais « l'expansion de L'Islam n'est qu'une conséquence négative du nihilisme occidental. »
Lire la suiteLa Commission irlandaise rejette l'amendement exigeant des enterrements dignes pour les bébés avortés
L'Oireachtas (assemblée nationale d'Irlande), Dublin.
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Jean Housen/Wikimedia Commons
Les partisans de l'avortement ne veulent même pas accepter un amendement à leur projet de loi sur l'avortement qui exigerait l’inhumation ou l'incinération (la seule façon digne de traiter le corps d'un défunt c'est de l'enterrer sans être brûlé auparavant) des enfant à naître tuer par avortement. LifeSiteNews rapporte :
Les dernières progressions du nouveau régime d'avortement de l'Irlande révèle qu'il se transforme en quelque chose de plus radical que ce que les militants de la légalisation avaient laissé entendre; un comité de l'assemblée législative irlandaise a rejeté mercredi un amendement qui aurait exigé des funérailles dignes pour les enfants tués par avortement.
Un comité mixte de la santé de l'Oireachtas (assemblée législative) examinait un amendement au projet de loi sur la Réglementation de l'interruption de grossesse, qui établira les nouvelles lois du pays en matière d'avortement suite à la révocation de mai du huitième amendement qui protégeait le droit à la vie des enfants à naître.
Pro-life TDs cherchaient à obtenir que les bébés avortés soient enterrés ou incinérés plutôt que d'être traités comme des déchets médicaux, a rapporté The Journal. Ils ont fait valoir que la loi actuelle ne donne pas de directives au personnel médical quant à la manipulation des fœtus morts, ce qui peut aggraver le stress des mères post-abortives.
Par ailleurs, toujours selon LifeSiteNews :
L'Irish Pro-Life Campaign a également publié un sondage selon lequel 80 % de la population s'opposent à ce que les médecins et autres travailleurs de la santé soient forcés de pratiquer des avortements, 79 % sont pour que l'on fournisse des échographies aux femmes avant un avortement, 69 % désirent que les médecins soignent les enfants survivants à l'avortement, et 60 % sont contre les subventions publiques, et une faible majorité est contre la redirection obligatoire [si le médecin refuse] d'une demande d'avortement.
Les médecins irlandais se plaignent d'avoir été ignorés par le ministre de la Santé au sujet de l'avortement
Extrait d'un article de CNA — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : newyorkupstate.com
Dublin, Irlande, 8 novembre 2018 (CNA/EWTN News) — Quelque 640 médecins généralistes d'Irlande ont signé une pétition dans laquelle ils affirment que leurs préoccupations n'ont pas été entendues concernant le projet du gouvernement de confier la direction des services d'avortement aux médecins généralistes.
« Au lieu de tendre la main aux centaines de médecins généralistes, le ministre Harris a adopté un ton tout à fait dédaigneux dès le départ, » a déclaré le Dr Aisling Bastible, selon The Irish News.
Le projet de loi 2018 sur la santé (réglementation de l'interruption de grossesse) proposé par le ministre de la Santé, Simon Harris, prévoit la création d'un service d'avortement dirigé par un médecin généraliste. Il exigerait que les professionnels de la santé pro-vie réfèrent les femmes à d'autres médecins pour un avortement, bien non obligés de les pratiquer.
« Quelle que soit votre position sur l'avortement, vous vous attendez certainement à ce que le ministre consulte les médecins généralistes sur le terrain avant de légiférer, » a déclaré le Dr Andrew O'Regan.
« Le domaine de la médecine générale est au maximum de ses capacités, nous avons un gros problème pour recruter des médecins généralistes et maintenant le gouvernement dit : "Nous voulons que vous le fassiez aussi," mais c'est tout simplement impossible. »
[...]
L'Irlande fait face à une pénurie potentielle de médecins disposés à exécuter des avortements ; une enquête menée en mars auprès des professionnels de la santé irlandais a révélé qu'environ sept médecins généralistes sur dix en Irlande ne sont pas disposés à pratiquer l'avortement.
En Irlande, une ligne 24h/24 et 7j/7 pour demander un avortement
Par Réinformation.TV
Les femmes qui recherchent un avortement médicamenteux pourront appeler une ligne téléphonique 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 pour être conseillées et dirigées vers le médecin généraliste participant le plus proche, a appris l’Irish Independent. Seuls les médecins généralistes qui consentent à ce que leurs noms et adresses soient divulgués seront identifiés par téléphone (et seulement par téléphone). Les noms des généralistes qui décident de se retirer du service ou ne souhaitent pas être identifiés en tant que fournisseur d’avortement ne seront pas publiés sur cette ligne.
De nombreux généralistes s’inquiètent de la manière dont le service fonctionnera et de l’assistance dont les usagères bénéficieront…
Un certain nombre d’amendements ont d’ores et déjà été proposés au projet de loi autorisant l’avortement en Irlande, qui est examiné depuis un mois par le Parlement irlandais. Entre autres, la suppression de la pause de trois jours pour les femmes qui ont reçu l’autorisation de se faire avorter. Vite et loin, c’est l’état d’esprit du lobby proavortement.