Le mouvement international de chapelet : un pas vers la restauration de la chrétienté ?
Groupe Le Québec prie à Beaumont en janvier.
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)
Avec ce mouvement international de prière à travers le monde, assistons-nous au début d’un retour de la société vers Dieu, d'un pas vers la restauration de la chrétienté ? Les sceptiques se demanderont quel impact cette initiative a réellement et concrètement sur le monde.
Regardons les faits.
Début du mois de décembre 2021 :
L’air se fait lourd. Les dégâts de la crise sociétale sonnent à la porte de nombreuses personnes. Un père de famille catholique sent l’appel d’agir face à l’isolement des personnes, face à la mort de la vie sociale, face aux difficultés dans les entreprises pour reprendre ses mots lors d’une entrevue sur Radio Courtoisie.
Louis-Pierre Laroche lance alors un appel aux Autrichiens : un simple appel de sortir, de sortir sur la place publique pour prier le chapelet fidèlement chaque semaine. L’appel allume une ardeur chez le peuple autrichien. Ils y répondent. En quelques jours, plus de 30 groupes de laïques catholiques se réunissent dans le pays pour prier le chapelet en public. La semaine d’après, une centaine d’endroits recouvrent les cartes de l’Autriche, de l’Allemagne, et de la Suisse.
Aujourd’hui :
Depuis cette première lancée, plus de 5000 endroits dans une trentaine de pays à travers le monde, de la Nouvelle-Zélande jusqu’au Canada, en passant par Dubaï et Londres, se rassemblent chaque semaine pour répondre à l’appel urgent. Un appel urgent à « prier pour la paix sociale ». Pour élever le débat. Pour prier tous ensemble. Pour renouer des vrais liens autour du chapelet, comme dit le fondateur.
Demain :
L’avenir du mouvement international est rempli d’espoir parce que dans l’ensemble, les groupes persévèrent, le nombre de personnes dans plusieurs groupes augmente, et même certains groupes doublent. Les gens continuent à être au rendez-vous.
Monsieur Laroche admet que l’homme fatigue. Mais c’est justement pour cela qu’« il faut du courage et de l’héroïsme. » Il faut de la patience et de la persévérance.
L’atteinte que peut avoir cette Croisade du Rosaire est puissante, en raison de sa qualité universelle — les jeunes enfants, les adultes, les personnes plus âges, les personnes de toute catégorie sociale peuvent y participer — de sa simplicité puisque comme l’affirme le fondateur, « Il suffit d’avoir un chapelet et un peu de courage » — et surtout de sa mission, celle de confier toutes les nations à Notre-Dame.
Aller de l’avant et continuer à propager le mouvement : l’efficacité avec laquelle les groupes de prière se sont répandus à travers le monde démontre la protection qu’ils reçoivent de Notre-Dame. Comme le faisait remarquer le père de 10 enfants, qui a déjà reçu des témoignages de conversions et de reconversions dans le cadre de son initiative, les « personnes qui prient le chapelet sont très, très calmes... et confiantes dans l’avenir ».
Pourquoi ? Tout simplement parce que quand « on prie le chapelet en public, on remet Dieu au centre de la société » et remettre Dieu au centre de la société, c’est retrouver l’ordre, la paix, et la justice.
Il ne reste plus qu’à nous demander : comment un tel mouvement qui touche tant d’individus, de familles, de villages, et de pays avec l’arme puissante prière ne pourrait-il pas alors être un pas vers la restauration de la chrétienté dans notre société ?
L’Initiative le Québec prie diffusée sur une chaîne de télévision québécoise
Centre-ville de Plessisville, avec vue sur l'église Saint-Calixte, au Québec.
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : DomLemLali/Wikimedia Commons
La télévision communautaire de Plessisville, TVCÉ, a accordé une entrevue d’une dizaine de minutes à l’organisatrice d’un chapelet public à Plessisville. La Croisade internationale du Rosaire se fait connaître !
Inspirée par le mouvement mondial de chapelets publics, une habitante de Plessisville avec une amie avait lancé un chapelet public tous les mercredis devant l’église locale, créant le groupe « Plessisville Prie ». Mais l’initiatrice ne s’était pas arrêtée là... voulant faire connaître davantage le mouvement de prière, elle a ensuite participé à une entrevue à sa télévision locale.
L’organisatrice a souligné lors de l’entrevue la puissance du Rosaire, « la mitraillette du Bon Dieu », et l’importance de tout confier à la Sainte Vierge, invitant ses co-citoyens à se joindre au chapelet public hebdomadaire.
L’entrevue a visiblement porté fruit. « ... la Sainte Vierge nous a ouvert des portes... Depuis la diffusion de cette entrevue, la paroisse a accepté de l’annoncer régulièrement dans le feuillet paroissial. Nous avons même pu distribuer des feuillets d’invitation aux gens à la sortie de l’église lors du dimanche des Rameaux, sans compter que le prêtre qui disait la messe ce dimanche-là à l’église... l’a annoncé au micro à la fin de la messe ! » rapporte l’inspiratrice du groupe « Plessisville prie ».
Retrouvez l’entrevue ici (vers la 18e minute).
Le groupe s’est ainsi agrandi et continuera, espérons-le, à grandir ! « Le mercredi suivant nous étions 22 personnes (malgré la pluie !) et hier, nous étions 15. Je pense qu’avec le retour du beau temps, cela en incitera d’autres à se joindre à nous... » ajoute l’initiatrice avec espoir.
Pour ceux qui désirent participer à ce mouvement international de prière publique, rejoignez-nous sur le groupe télégramme Le Québec prie et découvrez l’ampleur de la Croisade du Rosaire sur Public Rosary. Le Québec et le Canada ont besoin de vos prières ! Lancez un chapelet vous-mêmes ou joignez-vous à un groupe existant.
Tout ce qu’il vous faut, c’est un chapelet !
Lancement de l’Initiative Le Québec prie — des dizaines de groupes le 19 janvier !
Groupe de chapelet tenu, dans le cadre de l'Initiative Le Québec prie, devant l'église Saint-Charles-Borromée à Saint-Charles-de-Bellechasse, le 19 janvier 2022.
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)
Pour une première lancée, elle était puissante ! Mercredi soir l’Initiative Le Québec prie a donné son premier coup d’envoi de chapelets publics au Québec, confiant la situation actuelle de la société à Notre-Dame.
La carte des chapelets indique maintenant 43 chapelets au Québec !
Selon les messages sur le groupe Telegram émis tout au long de la soirée, environ 175 personnes se sont unies à travers le Québec en priant publiquement le chapelet le 19 janvier.
Certaines personnes priaient seules « en union avec tout le Québec », d’autres en famille, et d’autres par groupes allant jusqu’à trente participants ; des groupes différents séparés par la distance, réunis dans des régions différentes, mais unies par la même Foi.
Un membre a témoigné, « Au Petit Sanctuaire de Notre-Dame du Cap (l’église où la statue de la Sainte Vierge a ouvert les yeux devant le bon Père Frédéric... C’était une joie d’être unis à chacun pour demander de nouvelles grâces dans ce lieu bénit qui en a reçu tant par la Sainte Vierge. »
Comme l’a partagé l’un des membres du groupe, l’expérience a permis aux membres de réaliser « que le Catholicisme est encore bien en vie au Québec » !
Après ce premier succès, le groupe continue à s’agrandir et à étendre son ardeur, ayant comme objectif de « doubler le nombre d’endroits chaque semaine ! » Aidez-nous à atteindre cet objectif en rejoignant le groupe Telegram Initiative Le Québec prie.
« Persévérons ! Le ciel nous fera miséricorde et donnera la paix à notre pays » a encouragé un membre.
À Gatineau.
Devant l'église Saint-Gérard-des-Laurentides, Shawinigan.
Devant l'église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours, Sherbrooke.
Notre-Dame-du-Bon-Conseil.