L’avortement jusqu’en cours d’accouchement ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : PxHere
C’est ce qu’apparemment propose un député démocrate de la Chambre des représentants de Virginie, qui répond aux questions qu’on lui pose que l’avortement serait encore possible au moment où la mère est en travail. Car jusque-là mène le raisonnement pro-avortement, et plus loin encore ira-t-il ; si l’enfant à naître n’est pas un être humain dès sa conception, il ne le sera pas pendant l’accouchement et ne le sera pas plus après la naissance, et nous nous dirigerons vers le meurtre (légal) des enfants nouveau-nés. Nous nous y dirigeons de toute façon avec l’euthanasie. D’après le compte Twitter, PrisonPlanet, de Paul Joseph Watson :
Lire la suiteUn député démocrate de la Chambre de Virginie propose un projet de loi qui permettrait l’avortement alors que la mère est en travail. Peu importe vos vues sur l’avortement, c’est carrément de l’infanticide. Vraiment malade.
Les députés irlandais refusent de protéger les bébés nés vivants d’un avortement et les enfants à naître handicapés
Par Anna Reynolds (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Quelques mois à peine après l’adoption du référendum irlandais visant à éliminer les protections légales pour les enfants à naître, ses politiciens ont rejeté les protections, découlant du bon sens, pour prévenir les avortements discriminatoires, ainsi que les protections pour les enfants nés vivants lors d’un avortement.
Les politiciens pro-vie ont présenté un amendement à la loi légalisant l’avortement qui protégerait les bébés à naître contre les avortements discriminatoires fondés sur le sexe ou le handicap, que les législateurs ont rejeté par un vote de 71 contre 21. Les législateurs irlandais ont également examiné un amendement qui exigeait que des efforts soient faits pour préserver la vie d’un bébé né vivant suite à un avortement. Cet amendement a également été rejeté par 59 voix contre 39.
Le ministre irlandais de la Santé, Simon Harris, a déclaré que l’amendement contre les avortements discriminatoires n’était pas nécessaire, affirmant que « la législation [légalisant l’avortement] ne prévoit pas l’interruption de grossesse pour des raisons de sexe, race ou handicap », ajoutant que ces protections « stigmatisent les femmes ». Jusqu’à présent, Harris a aussi 1) exigé que tous les avortements volontaires soient payés avec l’argent des contribuables, 2) sapé la protection de la conscience des professionnels de la santé pro-vie, et 3) l’intention d’interdire les manifestations pacifiques pro-vie devant les établissements où se font avorter les femmes, car cela pourrait « être cause d’angoisse » pour celles-ci.
Lire la suiteDes centaines de bébés au Canada sont-ils nés vivants après des avortements ratés puis laissés à mourir ?
Mike Schouten (LifeNews) — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rianer Maiores/Pixabay
En août 2018, la blogueuse pro-vie Patricia Maloney a rapporté que l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) a enregistré 766 avortements tardifs qui ont résulté en des naissances vivantes sur une période de cinq ans.
En d’autres mots, les grossesses ont pris fin assez tard par le moyen de l’avortement pour que l’enfant survive pendant un certain temps en dehors de l’utérus, mais meurt peu après en l’absence de tentatives de soins médicaux pour lui sauver la vie. Ce n’est pas la première fois que de tels cas sont rapportés.
Comme le fait remarquer elle-même Maloney, il y a beaucoup de théories sur le pourquoi et le comment de ces décès. Les sources listées sur son blogue nous donnent des chiffres, mais elles ne nous disent pas comment et pourquoi ces enfants sont morts après un avortement raté, et pourquoi cela est encore considéré comme un avortement plutôt que comme une mort à la naissance ou même un meurtre.
Mais ignorer la question à cause des zones grises ne nous apportera jamais plus de clarté. Nous avons un système de signalement assez déplorable en ce qui concerne l’avortement. Les hôpitaux déclarent leurs données sur l’avortement, mais ils ne le font que pour environ le quart des quelque 100 000 avortements qui ont lieu chaque année au Canada. Les cliniques privées s’occupent des 75 % restants, mais elles ne sont pas tenues de déclarer leurs données sur rien allant de l’âge de la gestation au moment de l’avortement aux complications qui ont suivi.
Lire la suiteLe projet de loi C-75 qui va être voté demain à Ottawa risque de réduire les peines pour des crimes très graves
Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : PxHere
Le projet de loi C-75 parrainé par le ministre de la Justice, Jody Wilson-Raybould du Parti libéral, projette de muer plusieurs actes criminels en infractions mixtes, c’est-à-dire pouvant être considérés comme infractions punissables par procédure sommaire ou comme actes criminels. (Il est question d'exceptions, mais il est difficile de savoir lesquelles.)
Plusieurs de ces crimes sont très graves comme :
- Possession d’explosifs sans excuse légitime
- Fournir, rendre disponibles, etc. des biens ou services à des fins terroristes* [amendé]
- Utiliser ou avoir en sa possession des biens à des fins terroristes*
- Participation à une activité d’un groupe terroriste*
- Quitter le Canada : participation à une activité d’un groupe terroriste*
- Préconiser ou fomenter la perpétration d’infractions de terrorisme*
- Cacher une personne qui s’est livrée à une activité terroriste ; Cacher une personne qui se livrera vraisemblablement à une activité terroriste*
- Corruption d’enfants
- Gêner ou arrêter un ministre du culte, ou lui faire violence
- Tenue d’une maison de débauche
- Punition de l’infanticide [il s’agit sans doute de la peine destinée à l’infanticide]
- Négligence à se procurer de l’aide lors de la naissance d’un enfant ; Suppression de part
- Avantage matériel — traite de personnes
- Rétention ou destruction de documents — traite de personnes
- Enlèvement d’une personne âgée de moins de 16 ans
- Enlèvement d’une personne âgée de moins de 14 ans
- Avantage matériel provenant de la prestation de services sexuels
- Bigamie
- Polygamie
- Mariage forcé ; Mariage de personnes de moins de 16 ans
Il y en a bien d’autres crimes peu reluisants qui pourraient n’obtenir que 5000 $ d’amende et deux ans moins un jour de prison au maximum, d’après le site du Parlement du Canada.
Lire la suiteNée avec le spina bifida, le médecin a proposé à ses parents de la laisser mourir, aujourd'hui elle se porte très bien
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : PxHere
La majorité des diagnostics prénataux de spina-bifida se soldent par un avortement. Heureusement les parents de Misty Boyd ne savaient pas qu'elle était atteinte de cette maladie avant sa naissance, en 1983. Or ceux-ci ont tout de même dû se battre pour la vie de leur petite fille, explique Boyd dans un message publié sur Facebook à l’occasion du Mois de la sensibilisation au spina bifida.
« Lorsque je suis née on a découvert que j’avais le spina bifida, le médecin s'est confondu en excuses disant qu'il aurait pu "faire quelque chose" s'il l'avait su. On a informé mes parents que j’aurais des problèmes mentaux, que je ne pourrais jamais marcher, parler, me nourrir par moi-même, être indépendante de quelque façon que ce soit et que mon état était incompatible avec la vie. Si le médecin avait découvert mon handicap lors de l’échographie, il aurait insisté pour que je sois avorté, prétextant ma « piètre qualité de vie ». Elle ajoute « Comme mon handicap n'a été découvert qu'après ma naissance, on a offert à mes parents le choix de ne pas me nourrir et de ne pas me soigner afin de me laisser mourir. »
Ce traitement cruel et sans pitié recommandé par le médecin de Boyd était fréquent au cours des dernières décennies pour les bébés naissant avec des handicaps; un cas notoire est celui du bébé Doe, un garçon né avec le syndrome de Down en 1982. Comme ses parents ne voulaient pas de lui, son médecin leur conseilla de le laisser mourir, arguant que sa qualité de vie serait très mauvaise. Puisque bébé Doe aurait eu besoin d'une intervention chirurgicale, le médecin a recommandé aux parents de ne pas consentir à l'opération, en disant des enfants atteints d’une déficience intellectuelle : « Je crois qu'il y a des situations pires que la mort d'un enfant, et l'une d'entre elle est qu'il pourrait vivre. »
Lire la suiteDes cinémas lâchent le film Gosnell, bloquant la vente de billets malgré le succès massif du film
Affiche du film Gosnell
Par Calvin Freiburger — traduit par Campagne Québec-Vie
23 octobre 2018 (LifeSiteNews) — Les cinémas du pays lâchent le film « Gosnell: The Trial of America's Biggest Serial Killer » (Gosnell : Le procès du plus grand tueur en série des États-Unis) et en et bloquent les ventes de billets malgré ou peut-être à cause du succès du film, selon le producteur et directeur marketing du film.
Basé sur un livre, au titre éponyme, écrit par les journalistes et productrices Ann McElhinney et Phelim McAleer, le film Gosnell décrit l'arrestation du [tristement] célèbre avorteur de Philadelphie, le Dr Kermit Gosnell, son procès et sa condamnation pour les meurtres au premier degré de trois bébés nés vivants et de l'homicide involontaire d'une patiente, Karnamaya Mongar.
La procureure Christine Wechsler et le détective James Wood ont été consultés dans le film, qui était également basé « très largement sur les transcriptions judiciaires », « des dizaines d'heures dentrevues avec Kermit Gosnell » lui-même, et le rapport du grand jury de 280 pages qui révélait que Gosnell avait tué des centaines de nouveau-nés qui avaient survécu à l'avortement en leur coupant la moelle épinière.
Le film Gosnell a réalisé un bénéfice de 1 235 800 $ lors de la première fin de semaine de sortie en salles, au cours de laquelle il fût le nouveau film ayant le plus grand succès et à la 12ème place au box-office. Il [... bénéficiait récemment] d'un score d'audience de 99% sur Rotten Tomatoes, basé sur plus de 1200 évaluations d'utilisateurs. Cependant, John Sullivan affirme que les salles de cinéma ont largué le film d’une manière inouïe pour un film aussi performant.
Lire la suiteL'infanticide en milieu médical en Europe
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Capture d'écran de la vidéo
Voici les témoignages émouvants d'infirmières et de médecins de France et de Grande-Bretagne qui racontent les infanticides auxquels ils ont assisté, sidérés. Vidéo du Centre européen pour la loi et la justice :
L’hôpital Alder Hey de Liverpool a dépensé au moins 150 000 livres pour faire mourir Alfie Evans
Par Jeanne Smits (reinformation.tv)
« Furieuse, en colère, écœurée » : la sœur de Tom Evans, le père d’Alfie, ce petit garçon victime d’une maladie cérébrale non identifiée qu’on a fait mourir en Angleterre en prétextant son « intérêt bien compris », vient de faire part sur Facebook de sa réaction indignée, alors que l’hôpital pédiatrique d’Alder Hey de Liverpool a enfin répondu à la question de savoir combien de fonds publics avaient été dépensés dans les affaires judiciaires qui ont abouti au débranchement du respirateur d’Alfie et à sa mort, cinq jours plus tard. Près de 150 000 livres sterling – 145 354,77 livres hors taxes, très exactement – ont été dépensées en frais de justice, avouent les autorités hospitalières. « Plus de 145 k£ pour tuer mon neveu ?!?!?!?!? Ai-je besoin d’en dire plus ! », écrivait Sarah Evans sur la page Alfie’s Army sur Facebook le 15 juin.
Alfie Evans : 150 000 livres au moins en frais judiciaires pour obtenir sa mort
La somme annoncée correspond à la date de la demande d’information, déposée par une certaine Alison Stevens le 23 mars dernier, un peu plus d’un mois avant le décès d’Alfie le 28 avril 2018. Les frais judiciaires engagés ont donc été en réalité encore plus importants, ceux avoués par l’hôpital correspondant au recours à des conseillers juridiques internes et aux frais de justice proprement dits avant les derniers recours en Angleterre et devant la Cour européenne des droits de l’homme.
Lire la suiteUn petit trisomique a gagné le concours d’une compagnie célèbre. Malheureusement beaucoup d'handicapés comme lui sont avortés
Par John Stonestreet et Stan Guthrie (LifeSiteNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
20 février 2018 (BreakPoint) — Un magnifique petit garçon ayant la trisomie 21 a été choisi pour être le bébé Gerber de cette année. C’est une excellente nouvelle. Mais il faut se souvenir que son importance ne vient pas du fait qu’il est mignon!
Depuis les années 1920, le Bébé Gerber est devenu un symbole culturel de la représentation enfantine au dessin à la main. En 2010, la compagnie vendant de la nourriture de bébé a commencé un concours annuel pour trouver de vrais bébés Gerber. Cent quarante mille familles ont participé au concours de cette année-là et le gagnant fut Lucas Warren, alors âgé d’un an. Une fois que vous aurez vu son sourire magnifique, vous comprendrez pourquoi.
En plus d’être l’ambassadeur Gerber — ce qui évidemment n’est pas complètement fidèle à la réalité puisqu’il ne peut pas encore parler — le petit Lucas profite d’un autre honneur. Il est le premier enfant ayant la trisomie 21 à être nommé gagnant.
Lire la suiteMourir dans la dignité ? Repensez-y bien. Vos enfants sont dans le collimateur des militants pro-suicides
Par Jonathon Van Maren — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixabay
27 octobre 2017 (LifeSiteNews) — Lorsque l’ordre de légaliser l’euthanasie fut donné par la Cour Suprême du Canada, les militants pro-suicide étaient fous de joie. Les gens en état de souffrance extrême, dirent-ils, pourront enfin « mourir dans la dignité » – c’est-à-dire, se tuer. Mais pas seulement. Ils pourront se tuer avec l’aide d’un praticien et l’acte sera de surcroît financé par le gouvernement. C’est une avancée, nous a-t-on dit. Ce droit inaliénable, mais récemment découvert, de ne plus exister était enfin respecté par les tribunaux.
Mais bien entendu, la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté pour les personnes en fin de vie – ou du moins pour ceux dont la mort pouvait être « raisonnablement prévisible », ce qui a permis aux militants Orwelliens d’étiqueter injections létales et assistances au suicide de « soin de fin de vie » – n’a pas suffi. Et cela en dépit du fait que le nombre de personnes ayant eu recours à ce service soit incroyablement élevé : 1982 morts entre le 17 juin 2016 et le 30 juin 2017.
Il n’est pas surprenant de constater à quel point l’acte suicidaire s’est banalisé. Un juge canadien a déjà indiqué qu’un patient n’a pas besoin d’être en phase terminale pour être éligible à sa mort – et l’une des femmes euthanasiées n’avait peut-être qu’une infection urinaire. Il y a eu d’autres morts suspectes. Une femme handicapée a même fait l'objet de pression pour qu'elle accepte l’euthanasie. Personne ne parle de ces cas évidemment. Les dommages collatéraux sont des effets secondaires prévisibles des régimes d’euthanasie. Il y en aura beaucoup, beaucoup plus dans les années à venir.
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