Les « valeurs » du monde moderne
Peter Singer.
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Joel Travis Sage/Wikipédia
Une autre preuve que le respect de la vie et de la famille se fait de plus en plus piétiner est l’« honneur » et la « gloire » donnés aux anti-vie et antifamille.
Pour ne citer que quelques exemples,
« Peter Singer, le père du mouvement pour les droits des animaux, qui soutient l’infanticide des nouveau-nés handicapés, a remporté le prix Berggruen, un prix d’un million de dollars décerné chaque année à un penseur dont les idées ont “profondément façonné la compréhension de soi et l’avancement dans un monde en évolution rapide” », rapporte LifeSiteNews.
Black Lives Matter (BLM), le mouvement pro-avortement qui a causé tant d’émeutes et de morts, a été proposé pour le prix Nobel de la paix 2021. (The Guardian)
« Le prix Nobel de chimie 2020 a été décerné à deux scientifiques… afin de couronner des travaux jugés décisifs en matière de manipulation génétique », rapporte FSSPX news.
Ce sont ces personnes qu’on nomme les héros d’aujourd’hui. Mais comment la manipulation génétique, le meurtre des plus vulnérables et des handicapés, et toutes les autres violations de la loi naturelle peuvent-ils être héroïques ?
Ce sont ces valeurs-là, des « valeurs » contre la famille, contre la vie, contre la loi naturelle qui définissent notre monde aujourd’hui.
La Cour interaméricaine des droits de l’homme ordonne au Salvador de diminuer les peines pour infanticide
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rawf8/Adobe Stock
La Cour interaméricaine des droits de l’homme a rendu un jugement sur le cas d’une femme qui a tué son enfant nouveau-né en le jetant dans une latrine au Salvador, en ordonnant à ce pays de diminuer les peines infligées aux auteurs (seulement les mères dénaturées ?) d’infanticide, car la condamnation et l’emprisonnement de la Salvadorienne constitueraient « une violation des droits de l’homme »…
Mais pourquoi donc le fait que c’est la mère qui commet ce geste abominable sur son enfant — facteur qui rend en l’acte encore plus révoltant — devrait-il le rendre moins condamnable ? J’en reste pantois.
Ayant à cœur d’éviter le plus possible aux auteurs d’infanticides à subir les justes rigueurs de la loi, la cour demande également de réformer ses procédures pénales relatives à cet acte, rapporte Gènéthique :
Par exemple pour empêcher les poursuites judiciaires, la Cour « exhorte le Salvador à adopter des règlements de “confidentialité” qui pénaliseraient les médecins qui signalent des cas potentiels d’infanticide ».
Curieusement, ce cas, à l’origine de ce jugement tordu, avait été apporté devant la Cour interaméricaine des droits de l’homme par des groupes pro-avortement afin d’obtenir « un droit latino-américain à l’avortement » — bien qu’il se fût agi d’un cas d’infanticide (ne cherchez pas de suite logique chez les pro-avortement…). La Cour d’ailleurs ne s’y est pas trompée et a souligné que l’affaire n’impliquait pas d’avortement.
Je me demande cependant si ce n’était pas le résultat auquel s’attendaient ces groupes pro-avortement. C’est une tactique commune des zélateurs de cette pratique barbare, dans les pays d’Amérique latine, de défendre les femmes ayant commis un infanticide comme victimes du fait de l’absence d’avortement. Cependant, en utilisant une telle méthode, on ne peut que s’attendre à ce que l’infanticide soit minimisé en tant qu’acte criminel puisque la véritable victime ne serait pas l’enfant, mais la femme — toute excusée du fait de n’avoir pu avorter l’enfant en question… Que l’infanticide soit ainsi « normalisé » amènera infailliblement la banalisation de l’avortement.
Toujours est-il que ce jugement affectera tous les pays d’Amérique latine qui condamnent l’infanticide, rajoutant un poids aux pressions exercées sur eux par les organisations pro-avortement
Flandre : 10 % des bébés qui meurent sont tués par euthanasie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : forma82/Adobe Stock
En Belgique, où l’euthanasie est largement pratiquée bien que non étendue officiellement aux enfants ne pouvant pas donner de « consentement éclairé », il se pratique des euthanasies de nourrissons à tel point que pas moins de 10 % de ceux qui décèdent dans la Région flamande ont été euthanasiés — et ce, en toute impunité pour les euthanasistes. Selon iFamNews :
Une publication médicale spécialisée et faisant autorité, l’Archives of Disease in Childhood. Fetal and Neonatal Edition rapporte que pas moins de 10 % de tous les enfants décédés en Flandre entre 2016 et 2017 avant l’âge d’un an, ont reçu des médicaments de la part de leurs médecins avec « l’intention explicite d’abréger leur vie ». C’est-à-dire qu’ils ont été tués : c’est un infanticide.
L’étude, intitulée End-of-life decisions in infants and young children : a population-based mortality follow-up study (Décisions de fin de vie chez les nouveau-nés et les nourrissons : une étude de suivi de la mortalité au niveau de la population), couvre les décisions de fin de vie (ELD), y compris le non-traitement ou la médication pour soulager la douleur et/ou les symptômes. Le questionnaire anonyme soumis aux médecins traitants montre que dans 61 % des cas de décès d’enfants en Flandre pendant la période couverte par la recherche, une ELD a précédé le décès. Si « seulement » 10 % des cas ont reçu des médicaments dans l’intention explicite d’abréger la vie, il y a aussi des cas (jusqu’à 37 %), de non-administration ou de suspension des traitements. Cela signifie que ces enfants sont morts parce qu’on ne leur a pas offert les soins dont ils avaient besoin : on les a laissés mourir.
Ensuite, il y a un autre énorme 14 % de cas dans lesquels des médicaments ont été administrés avec des conséquences possibles, bien que non explicites, de raccourcissement de la vie.
Cela signifie que plus de la moitié des bébés et des nourrissons qui sont décédés en Flandre entre 2016 et 2017 sont morts à la suite d’un acte délibéré, ou d’une omission de la part des médecins traitants ayant l’intention — plus ou moins explicite — de mettre fin à l’existence de ces petits.
Des nouveau-nés sont tués en Belgique et aux Pays-Bas, mais les pro-mort n’appellent pas ça de l’infanticide
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel.com/AdobeStock
27 septembre 2021 (LifeSiteNews) — Depuis des décennies, les militants pro-vie préviennent que l’introduction de l’avortement et de l’euthanasie conduit inévitablement à l’infanticide post-utérin. Pendant des décennies, les militants de l’avortement ont décrié les pro-vie comme des extrémistes alarmistes qui racontent des mensonges inadmissibles. Et puis, quand cela s’est produit, ils s’en sont fait les défenseurs.
Ils l’ont défendu lorsque des avorteurs ont été pris, à maintes reprises, en train de tuer des bébés après leur naissance ou de les laisser mourir sans soins médicaux après que les petits combattants aient survécu aux premières tentatives d’assassinat. Ils l’ont défendu lorsque des organes ont été prélevés sur des bébés vivants. Et ils l’ont défendu, aux Pays-Bas, lorsque l’infanticide, déterminée par la politique de Groningue de 2004, a été étendu, l’année dernière, à d’autres enfants.
Bien sûr, la plupart des gens ne défendront pas ces pratiques comme un « infanticide » en soi. Ces meurtres sont défendus comme des sacrifices nécessaires pour la libération sexuelle, le « choix », la « science » ou la « compassion ». L’infanticide est un terme trop incendiaire pour être utilisé, c’est pourquoi les militants qui le défendent prennent toujours soin d’utiliser des termes différents. Et lorsque des chercheurs, des journalistes et des militants font la lumière sur cette pratique, elle est ignorée. Combien, par exemple, ont entendu parler de ce récent rapport de l’Institut européen de bioéthique, publié au début de l’été, qui révèle qu’un pourcentage stupéfiant de 10 % des décès de nouveau-nés en Belgique sont des décès par euthanasie ?
Selon l’étude, les nourrissons déterminés par les professionnels de la santé comme n’ayant « aucun espoir d’un avenir supportable » sont fréquemment tués par « euthanasie délibérée », touchant « 10 % des nouveau-nés (0-1 an) décédés en Flandre, entre septembre 2016 et décembre 2017 (soit 24 bébés). »
Lire la suiteSe faire vacciner pour pouvoir aller à la messe ?
Par la Revue En Route — Photo : stokkete/AdobeStock
Les aspects religieux et moraux de cette réponse ont été vérifiés et approuvés par l’abbé J.-Réal Bleau, docteur en théologie.
Se faire vacciner pour pouvoir aller à la messe ?
Question : Jusqu’à maintenant, j’ai refusé le vaccin anti-Covid. Mais on parle de plus en plus de l’obligation d’être vacciné pour pouvoir accéder aux églises, à la Messe, aux sacrements. Dans ce cas, ne serait-il pas permis de me faire vacciner, même si je sais que ce vaccin est mauvais ? Si j’en meurs ou que j’ai des séquelles graves, ne serait-ce pas considéré par Dieu comme un martyre, puisque je me serai fait vacciner pour pouvoir continuer à pratiquer ma religion ?
Réponse : La situation semble ne nous laisser le choix qu’entre deux maux : nous faire vacciner sachant que cela est immoral, ou ne plus avoir accès aux sacrements.
Cependant, pour qu’il y ait péché, il faut que la volonté participe au geste. Donc, à moins que l’on ne me force physiquement à recevoir la piqûre, si j’accepte de me faire vacciner j’engage ma volonté.
Par contre, si on me prive injustement de l’accès aux sacrements parce que je refuse de poser un geste qui va contre ma conscience (me faire vacciner), sachant très bien que s’il n’en dépendait que de moi j’irais à la Messe, me confesser… : dans ce cas, il n’y a pas de péché de ma part puisque cette situation se produit contre ma volonté. Dieu le sait et Il n’est pas offensé du fait que je ne reçoive pas les sacrements ni ne participe à la Sainte Messe.
Dans ce cas, Il passe par d’autres voies pour m’octroyer ses grâces.
Il faut distinguer entre martyre et suicide ! Le martyre est agréable à Dieu, pas le suicide. Ici, c’est la privation injuste des sacrements qui constitue le martyre des fidèles et non pas le fait d’accepter un « vaccin » immoral et nocif.
Il faut garder à l’esprit que l’on ne peut pas honorer Dieu — le Bien suprême — en commettant le mal.
Dans l’Ancien Testament, et chez les Aztèques, des gens immolaient leurs propres enfants aux idoles, pour obtenir leurs faveurs. Plus tard, les cathares ont prétendu plaire à Dieu en pratiquant le suicide par la faim… Lors de la Révolution française, des prêtres ont prêté un serment schismatique pour pouvoir continuer leur ministère… L’histoire regorge de déviations similaires.
« Il n’est pas permis
de faire le mal
pour qu’il en résulte
un bien. »
(CEC n°1756)
L’avorteur ordonnait d’ignorer un survivant de l’avortement : « À toutes fins utiles, c’est mort »
Par Sarah Terzo (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : jcomp/Freepik
Plusieurs États ont légalisé l’avortement avant la décision de la Cour suprême dans l’affaire Roe v. Wade en 1973. New York était l’un de ces États, légalisant l’avortement en 1970. Un livre pro-vie de 1972 documente des cas où des bébés sont nés vivants pendant des avortements à New York et ailleurs. La plupart de ces naissances vivantes ont eu lieu à la suite d’avortements par solution saline ou par prostaglandine.
Les avortements salins sont pratiqués en injectant une solution saline caustique dans l’utérus de la femme. La solution saline brûle la peau et les poumons de l’enfant, l’empoisonnant lentement. La femme accouche ensuite d’un enfant mort (ou mourant). Les avortements salins ont provoqué tellement de naissances vivantes et étaient si dangereux pour les femmes que la plupart des avorteurs ont cessé de les pratiquer depuis plusieurs années.
Les avortements par prostaglandine sont pratiqués en provoquant le travail avec des médicaments à base de prostaglandine, et d’innombrables bébés ont survécu à cette procédure.
On pensait généralement que ces méthodes d’avortement horribles étaient des reliques du passé. Mais un article de Carole Novielli, paru dans Live Action News, montre que ces avortements sont encore pratiqués aujourd’hui. Les recherches montrent que 121 avortements par solution saline et 68 avortements par prostaglandine ont été commis à New York en 2018.
En outre, en 2020, deux avortements par solution saline ou par prostaglandine ont été pratiqués dans le Michigan. En 2019, quatre avortements par solution saline ou par prostaglandine ont été pratiqués dans le Missouri et trois en Pennsylvanie.
Lire la suiteÉtats-Unis : vente et trafic d’organes de bébés, le nouveau scandale de l’avortement
Par Francesca de Villasmundo (Médias Presse Info)
La crise du covid-19 a révélé au commun des mortels que Big Pharma se sert de cellules de fœtus volontairement avortés pour le développement de ses vaccins ou injections géniques anti-coronavirus. Des scientifiques comme l’Américaine Pamela Hacker soutiennent que le trafic d’organes et de cellules de fœtus avortés fait partie intégrante de la recherche actuelle dans certains grands laboratoires et que ces cellules sont prélevées sur des fœtus vivants. Des documents publiés récemment par la fondation américaine Judicial Watch épaulée par le Center for Medical Progress viennent confirmer ces trafics sur des fœtus encore vivants.
Quelques années auparavant, c’était la machine à avorter Planned Parenthood qui se retrouvait au centre d’un scandale de vente et trafic d’organes de bébés avortés.
Aujourd’hui, c’est l’université de Pittsburgh et le département pour la santé humaine des Etats-Unis qui sont sur le banc des accusés grâce au travail d’investigation et de recueil de données mené par l’association américaine Judicial Watch et le Center for Medical Progress, peut-on lire sur le site Blondet and Friends.
Début août, ces deux organismes ont annoncé avoir reçu 252 pages de nouveaux documents du département américain de la Santé et des Services humains révélant que près de 3 millions de dollars de financement fédéral ont été dépensés pour la recherche de l’Université de Pittsburgh pour devenir un « pôle tissulaire » pour les tissus fœtaux humains allant de 6 à 42 semaines de gestation.
Le Center for Medical Progress a publié un communiqué intitulé La racialiste université de Pittsburgh met en avant dans sa demande de subvention au NIH que les enfants avortés aient encore le sang qui circule avec le sous-titre suivant :
Lire la suite« Les dossiers publics FOIA récemment publiés obtenus par le Center for Medical Progress indiquent que le prélèvement d’organes se fait sur des nourrissons avortés livrés vivants, et ciblés par race ».
L’Université de Pittsburgh prélève les reins sur des bébés avortés dont le cœur palpite probablement encore
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Selon le Center for Medical Progress, l’Université de Pittsburgh a peut-être fourni cette semaine, par inadvertance, de nouvelles preuves que des bébés avortés sont mis au monde vivants afin que leurs organes puissent être prélevés pour la recherche scientifique, ce dont ils meurent ensuite.
Comme LifeNews.com l’a largement rapporté, en début de semaine l’organisme Judicial Watch et le Center for Medical Progress ont exposé des preuves de bébés nés potentiellement vivants lors d’avortements et d’autres pratiques inquiétantes ; ces preuves se trouvent dans des documents qu’ils ont obtenus suite à une demande en vertu de la Loi sur la liberté d’information auprès du ministère de la Santé et des Services sociaux des États-Unis.
Les documents montrent que le gouvernement fédéral a versé à l’Université de Pittsburgh au moins 2,7 millions de dollars provenant des impôts fédéraux au cours des cinq dernières années, afin qu’elle devienne un « Centre de tissus », c’est-à-dire d’organes — et autres morceaux — de bébés avortés destinées à la recherche scientifique.
Dans une entrevue accordée à Fox News, un porte-parole de l’université de Pittsburgh a défendu ses pratiques. Toutefois, le Center for Medical Progress a fait observer que les déclarations de l’université confirment que le cœur des bébés avortés bat toujours alors que leurs reins sont prélevés pour la recherche scientifique.
« Pitt [c’est-à-dire l’Université de Pittsburgh] admet maintenant aux médias que les bébés avortés sont encore vivants au moment où leurs reins sont prélevés, afin de bénéficier des subventions [des Instituts nationaux de la santé] », a déclaré David Daleiden, fondateur et président du Center for Medical Progress.
Daleiden poursuit : « Dans sa demande de subvention pour le GUDMAP, Pitt annonçait au gouvernement fédéral que des avortements par induction du travail, où le bébé est expulsé entier de la mère, seraient “utilisés pour obtenir les tissus”. Le sens évident de la demande de subvention GUDMAP, et de la déclaration de l’Université de Pittsburgh l’expliquant, est que Pitt et les prestataires d’avortement de Planned Parenthood responsables de ses avortements “de recherche” font en sorte que des bébés, dont certains ont atteint l’âge de la viabilité, soient mis au monde vivants, et ils les tuent ensuite en leur coupant les reins. »
Lire la suiteG.-B. : un plan secret en cas de pandémie prévoyait de refuser les soins aux bébés prématurés et aux personnes âgées
Par Right to Life UK (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Des plans secrets du National Health Service, élaborés trois ans avant la pandémie de COVID-19, recommandaient aux médecins de refuser des soins aux bébés prématurés, aux personnes âgées et à celles souffrant de « conditions limitant la durée de vie », comme la paralysie cérébrale.
Le rapport du NHS England, envoyé aux conseillers du gouvernement en 2016, exposait d’éventuels « scénarios de triage des patients » en cas de pandémie de grippe, dans lesquels certaines personnes se verraient refuser un traitement en raison de ressources limitées.
Ces documents confidentiels ont été obtenus par le Dr Moosa Qureshi dans le cadre de la loi sur la liberté d’information avec l’aide des avocats de Leigh Day. Pendant plusieurs mois, le ministère de la Santé et des Affaires sociales a refusé de divulguer ces plans.
Le document explique que « le passage au triage de la population nécessiterait l’approbation du ministre » et ne serait mis en œuvre que « lorsque toutes les capacités du NHS seraient épuisées ».
En cas de pandémie grave, un processus connu sous le nom de « triage de la population » serait donc utilisé : « les patients seraient évalués en fonction de leur probabilité de survie plutôt que de leurs besoins cliniques ».
Dans un tel scénario, la décision de ventiler un bébé né à 26 semaines « dépendrait de la disponibilité locale de personnel de soins spécialisés », alors que, sans ces soins, la probabilité de survie de l’enfant pourrait chuter de 90 % à 1-15 %.
Catriona Ogilvy, présidente de The Smallest Things, une association caritative dirigée par des mères de bébés prématurés, a déclaré : « Si les parents de bébés prématurés savaient que des plans de triage comme celui-ci ont été rédigés et discutés au niveau du gouvernement, ils seraient horrifiés ».
« En 2018, si vous prenez des décisions concernant les bébés que vous allez ventiler, envisageons plus de personnel infirmier, plus de ventilateurs et plus de soutien. »
Lire la suiteJuste avant la naissance, des médecins demandent à la mère si elle veut qu’on laisse mourir son bébé trisomique…
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Avoir un enfant trisomique est apparemment devenu plus difficile que jamais en Nouvelle-Zélande, car les parents subissent une pression énorme pour avorter après un diagnostic prénatal. Un nouvel article d’investigation de Stuff affirme que l’industrie médicale pousse activement les parents à choisir l’avortement.
Karen Loo a raconté son expérience à Stuff : [sa grossesse] a commencé par une grande excitation qui s’est rapidement transformée en peur lors de son échographie à 12 semaines. On y a découvert que son bébé avait un pli nucal épais ─ c’est-à-dire que le pli situé à l’arrière de son cou était épais, un signe courant de la trisomie 21.
« Ils m’ont presque brisée »
« J’étais complètement bouleversée », a-t-elle déclaré. « Mon monde venait de changer complètement. Je suis passée d’une situation brillante, optimiste et impatiente de rencontrer notre bébé ─ à, soudainement, “Oh, mon Dieu, quelque chose pourrait être radicalement mauvais” ».
Malgré ses craintes, Loo a répété à son obstétricien qu’elle ne souhaitait pas avorter, mais qu’elle voulait tout de même procéder à des tests prénataux plus nombreux. « D’emblée, il m’a dit : “À quoi bon faire le test si vous ne voulez pas avorter ? J’étais choquée”, se souvient-elle. J’ai répondu : “Parce que nous devrons peut-être nous préparer à un avenir très différent”. Mais à partir de ce moment, j’ai eu l’impression de me battre pour la vie de mon fils. »
Cette impression de se battre pour la vie de son fils s’est révélée vraie. Bien que Loo et son mari, Leon, aient reçu la confirmation du diagnostic de trisomie 21 à 14 semaines, ils étaient déterminés à choisir la vie. Pourtant, on les a continuellement poussés à accepter d’avorter, l’échographiste refusant même à un moment donné de leur donner des photos de leur enfant à naître.
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