Le Conseil de l'Europe refuse de protéger les nouveaux nés de l'infanticide
Sur le blog de Jeanne Smits du 19 novembre 2014, un article à lire, dont voici un extrait :
(Photo : a4gpa sur flickr.com, licence creative commons)
(...)« Dans nombre de pays européens autorisant l’avortement tardif, il arrive que des fœtus humains naissent vivants, en survivant à leur avortement. Des infomations et des articles relatant des entretiens avec des travailleurs de santé révèlent qu’il n’est pas rare de trouver un fœtus avorté dont le cœur bat et qui se lutte pour respirer. Au Royaume-Uni, par exemple, il est rapporté qu’en une seule année on a laissé mourir 66 bébés dont l’avortement n’avait pas réussi. En Suède, un tel enfant a vécu de manière autonome pendant 90 minutes après l’avortement, et n’a reçu aucun soin jusqu’à sa mort. En Norvège, il existe des éléments de preuve montrant que certains de ces nouveau-nés auraient été viables s’ils avaient reçu les soins médicaux appropriés.
Quels actions spécifiques entend entreprendre le Comité des ministres pour garantir que les fœtus survivant à l’avortement ne soient pas privé des traitements médicaux auxquels ils ont droit – en tant que personnes humaines nés vivantes – aux termes de la Convention européenne des droits de l’homme ? »
Aucune. Aucune action en ce sens parce que les pays membres concernés ne veulent pas attirer l’attention du public sur le fait que des bébés nés vivants sont laissés à leur agonie, sans le moindre soin, ou qu’ils sont illégalement euthanasiés, parce que cela soulèverait la question des avortements tardifs au-delà du seuil de viabilité. (...)
Une pétition a été lancée pour exiger du Conseil de l'Europe qu'il fasse cesser ces infanticides :
pétition à l’attention du Conseil de l'Europe
Salutations,[Votre Nom]
Le European Center for Law and Justice (ECLJ) dénonce les avortements tardifs et l'infanticide néonatal au Canada
(photo : EU Humanitarian Aid and Civil Protection sur flickr.com, licence creative commons)
Le Canada passe souvent inaperçu dans les nouvelles internationales. Mais avec des politiques sur l'avortement comparables aux dictatures chinoise et nord-coréenne, il était inévitable que l'ONU soit renseignée sur notre cas. Sur le site de news.catholique.org du 14 mars 2014 :
(Au Canada, on les laisse mourir s'ils étaient destinés à l'avortement...)
Le 14 mars 2014, dans une déclaration orale prononcée devant le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, à Genève, à l’occasion du débat sur la violence contre les enfants, Grégor Puppinck, directeur du European Centre for Law and Justice (ECLJ) a dénoncé la pratique des avortements tardifs et de l’infanticide néonatal. En effet, dans une importante proportion, des enfants naissent vivants à la suite d’avortements tardifs et sont abandonnés à la mort ou tués par l’équipe médicale.
Voici le texte de la déclaration :
Infanticide et avortement tardif : violence contre les enfants
L’ECLJ souhaite attirer l’attention du Conseil sur la violence à l’égard des enfants constituée par l’infanticide et l’avortement tardif. En effet, d’une part des enfants naissent vivants après des avortements et sont abandonnés à la mort sans soins ou tués, d’autre part certaines méthodes d’avortement tardifs, extrêmement violentes, constituent de véritables actes de torture.
Avec les avancées médicales, il est possible de sauver des enfants prématurés nés à 21 semaines. (Dès 16 semaines, l’enfant peut survivre quelque temps). Or, dans certains pays comme la Suède et le Royaume-Uni l’avortement sur demande est légal jusqu’au-delà du seuil de viabilité, et même jusqu’à la fin de la grossesse en cas de malformation, comme en France. Plus un avortement est effectué tard, plus il est probable que l’enfant naisse vivant : à 23 semaines, cette probabilité est de 9,7 %. En 2005 en Angleterre, 66 enfants sont nés vivants après un avortement. Au Canada, 622 enfants sont nés vivants entre 2000 et 2011 ; tous ont été abandonnés à la mort ou tués par injection ou asphyxie. Depuis, l’Angleterre a cessé de publier ces statistiques.
Les enfants nés vivants après un avortement sont laissés seuls, jusqu’à ce qu’ils meurent, parfois au bout de dix heures ou plus. Un enfant avorté à 22 semaines a ainsi été retrouvé vivant au bout de 20 heures en Italie, il a encore vécu jusqu’au lendemain.
Il arrive même que les enfants nés vivants soient tués par asphyxie ou injection létale. Ainsi le Royal College of Obstetricians and Gynaecologists recommande aux médecins de tuer par injection létale les bébés nés vivants après un avortement, alors que ces mêmes médecins mettent tout en œuvre pour sauver des enfants prématurés nés au même terme. Tuer un enfant né vivant est un infanticide.
Les enfants nés vivants après un avortement ont pourtant le même droit que toute autre personne. Les mêmes soins doivent être donnés à tous les enfants prématurés, quelles que soient les circonstances de leur naissance.
D’autre part, certaines méthodes d’avortement, surtout tardif, sont particulièrement cruelles. La plus utilisée dans certains pays, notamment en Angleterre et aux Etats-Unis, consiste à dilater le col de l’utérus puis à évacuer le bébé avec une pince, souvent par morceaux : le médecin attrape ce qu’il peut, tire et arrache ce qui vient. L’enfant est démembré, ce qui constitue une épouvantable torture. Des études montrent que le fœtus réagit au toucher dès huit semaines, et qu’il ressent la souffrance à partir de 14 semaines.
L’ECLJ invite le Conseil à condamner ces violations graves des droits des enfants causées par les l’infanticides et les avortements tardifs et à s’engager pour l’interdiction universelle de l’avortement au-delà du seuil de viabilité.
Une vidéo de l'intervention de l'ECLJ:
//www.youtube.com/embed/699jchXCwNw?list=UUDDw2rQ1psjjhN8HcQtun5g
« Ce n'est pas une question de légalité, ce sont des infanticides » constate l'Association des obstétriciens et gynécologues
Sur le site du Journal de Montréal du 12 novembre 2013 :
« Les avortements de troisième trimestre sont comme des «infanticides» pour les médecins, selon l’Association des obstétriciens et gynécologues du Québec (AOGQ).
«Ce n’est pas une question de légalité, ce sont des infanticides. Un enfant de 36 semaines à qui tu décides de faire une injection intracardiaque pour que le cœur arrête de battre et provoquer l’accouchement, c’est un infanticide. [...] Il aurait pu avoir une famille en adoption», souligne Isabelle Girard, la présidente de l’AOGQ.
Protéger la vie
Bien que Mme Girard reconnaisse que, légalement, on ne puisse parler d’infanticide, pour les praticiens, la perception est différente.
«Demandez à n’importe quel médecin qui le fait, il n’a pas l’impression que ce n’est pas un infanticide.»
«Ce n’est pas une question de tabou, c’est une question de responsabilité. Nous autres, on protège la vie», ajoute-t-elle.
(...)
Sur l'avortement tardif... après la naissance...
Plusieurs scientifiques ne voient pas la différence entre l'avortement et l'infanticide. Effectivement, il n'y en a pas. Ces scientifiques veulent donc que la mise à mort de jeunes enfants soit possible, comme c'est le cas en Hollande, pour certains bébés handicapés. Il y a longtemps que ce pays est la honte de l'Europe. Chantal Delsol, pour le magazine Valeurs Actuelles du 5 juillet 2012, revient sur ses questions:
Deux universitaires occidentaux, Francesca Minerva et Alberto Giubilini, l’une enseignant à Melbourne et l’autre à Milan, philosophes et spécialisés en bioéthique, réclament à présent, dans le Journal of Medical Ethics , l’avortement postnatal : oui, le lecteur ne rêve pas, cela signifie légitimer l’homicide du nouveau-né.
On dira qu’il existe partout des originaux. Jusqu’à présent, cette revendication était incarnée par le philosophe australien Peter Singer, qui affirme que certains humains sont des “impersonnes” ou non-personnes, et qu’il vaut mieux tuer un nourrisson mal portant qu’un éléphanteau bien portant. Mais cela ne s’arrête pas là. Aux Pays-Bas, le protocole de Groningen permet aux médecins de procéder à l’euthanasie des bébés handicapés, dans les cas désespérés et s’il y a consentement des parents ; et certains se lamentent que ce protocole ne soit pas assez appliqué.
L’argument avancé est impressionnant dans sa cohérence : quelle différence peut-il y avoir entre le foetus et le nouveau-né ? Tuer l’un ou tuer l’autre, n’est-ce pas la même chose ? Pourquoi dès lors la légitimité de l’IVG tardif, l’interruption médicale de grossesse, ne susciterait-elle pas la légitimité de l’infanticide ?
Peter Singer est reconnu dans son pays comme un grand humaniste. Contrairement à ce qu’on peut croire, nous ne sommes plus dans la transgression mais dans la complicité avec le nouvel esprit du temps. Les Occidentaux croient de moins en moins à la dignité de la personne humaine, comme l’indiquent les discours multiples sur les droits des animaux et la misanthropie diffuse. La notion de dignité est récupérée comme un vieux rite, et utilisée à contre-emploi, comme lorsqu’elle sert l’euthanasie : recevoir la piqûre létale, c’est “mourir dans la dignité” (même argument qu’employait Hitler quand, au début, il organisa les massacres de handicapés). À partir du moment où la dignité intrinsèque n’a plus de sens, on ne voit pas pourquoi ne réapparaîtrait pas la justification de l’infanticide. (...)
L'auteur est peut-être pessimiste un peu. Si nous avons de moins en moins conscience de la dignité humaine, il n'en va pas de même de la "dignité" animale. Aujourd'hui, au Québec, l'ambulance St-Jean peut vous donner une formation de secouriste pour chien, ce qui vous permettra de vous précipiter pour donner le "bouche à museau" à un chien à la langue pendante ou encore lui faire un massage cardiaque. En plus bien sûr d'être végétalien par respect de la dignité des ovipares... Nous démembrons des enfants sans anesthésiant, mais nous n'oserions plus jamais lever le doigt sur un oeuf d'aigle, acte sévèrement puni, ou pire encore dévorer... une omelette! C'est cela que les adeptes du nouvel-âge doivent appeler "l'éveil de la conscience"...
À force de tuer, la sensibilité s'émousse chez certains médecins...

Les deux petites chinoises
Quelle est la valeur d'une personne humaine en 2011? Nos sociétés considèrent-elles les êtres humains comme des créatures de Dieu et le corps comme le temple de l'Esprit saint?
L'histoire se passe en Chine au début d'octobre dernier (voir la vidéo ci-bas). Une fillette de 2 ans qui avait échappé à l'attention de ses parents est renversée par une camionnette. Le chauffeur freine mais redémarre aussitôt pour écraser une autre fois le corps de l'enfant.
"J'ai pensé que ça me coûterait moins cher si elle était morte", explique le chauffeur à la police. (La Presse, 19 octobre 2011). Les caméras de surveillance ont tout capté; on voit même une vingtaine de personnes qui passent à pied et en voiture à côté de la fillette agonisante sans jamais s'arrêter. Ces images insupportables ont indigné la planète entière.
Évidemment la Chine communiste et athée n'a pas beaucoup de respect pour la personne humaine. De plus, une fille ça vaut encore beaucoup moins!
Cette société est gravement malade; l'égoïsme et l'individualisme règnent en maître. L'antique sagesse chinoise semble bien s'être volatisée. Le développement économique, l'argent et l'indifférence sociale sont devenus les nouvelles valeurs à la mode. Adieu la solidarité et la charité!
Le 23 octobre 2011, la petite communauté de Chelsea en Outaouais était sous le choc. Une petite chinoise de 7 ans venait d'être assassinée par sa mère adoptive dans un épouvantable drame familial québécois. Encore un autre!
Le 17 octobre 2011, le ministre de la Santé, Yves Bolduc, annonçait en grande pompe la création d'un comité spécial chargé de trouver des "solutions" pour limiter le nombre de drames familiaux au Québec. Au printemps 2012, un rapport et des recommandations seront transmis au gouvernement. Les autorités sont très inquiètes, car le Québec aurait le championnat nord-américain en ce qui concerne les drames conjugaux où de plus en plus d'enfants perdent la vie dans des circonstances inimaginables.
Un dossier-choc du Journal de Montréal le 10 octobre 2011 nous informait qu'en 2009, il y eut 410 corps non réclamés au Québec, un triste record national. Toutes ces personnes abandonnées sont décédées dans l'indifférence la plus totale. On prévoit que ce nombre augmentera chaque année de 10% à 15%.
Le vieillissement de la population n'est pas le principal facteur pour expliquer cette catastrophe humaine. L'étude nous démontre qu'il y a d'autres raisons: l'effritement du tissu social, l'individualisme primaire de nos sociétés hyper urbanisées où l'anonymat règne en maître, la solitude et l'oubli imposés de force aux personnes âgées par des enfants qui ne veulent plus rien savoir de leurs vieux parents, etc. Dans un contexte social où le sens de la famille n'est plus ce qu'il était, on peut s'attendre au pire.
NOS SOCIÉTÉS ONT-ELLES PERDU LA TÊTE?
Dans son message au monde entier du 2 septembre 2011, la Vierge de Medjugorje s'écriait: "Tout s'écroule, seule la Gloire de Dieu reste; renoncez à TOUT ce qui vous éloigne du Seigneur".
Le 2 août 2011, elle disait haut et fort: "Un peuple qui perd Dieu, il se perd lui-même; les forces du mal désirent actuellement gouverner le monde et le détruire; renoncez à TOUT ce qui vous éloigne du Seigneur".
Toutes les tragédies qui frappent notre monde païen sont le résultat du vide spirituel qui déstabilise l'homme et le tue à petit feu. Il n'y a pas cinquante solutions pour sortir de ce marasme. Dans ses messages, la Vierge répète ad nauseam qu'il faudrait METTRE DIEU À LA PREMIÈRE PLACE, trouver du temps pour prier, miser sur ce qui ne passe pas et refaire le plan de nos vies trop souvent influencé par le monde décadent qui nous entoure.
Le 25 juin 2011, La Vierge Marie ajoutait: "Soyez forts et décidés; dites oui au Seigneur. J'attends et je recherche tous les cœurs endormis afin qu'ils se réveillent du sommeil de l'incrédulité".
Voilà le remède pour changer notre société malade. Si les gens entendaient, écoutaient et acceptaient l'appel du Christ et de la Vierge, il n'y aurait plus de ces insupportables tragédies humaines où les personnes sont considérées comme de vulgaires amalgames de cellules que l'on peut jeter à notre convenance.
(Citations tirées du bulletin "Les enfants de Medjugorje" No.97 automne 2011).
http://www.youtube.com/embed/rfCH6zXpBFw?rel=0
Le sénateur Gerry St-Germain s'attaque à l'absence de lois canadiennes sur l'avortement
L'infanticide
"L'honorable Gerry St. Germain : Honorables sénateurs, une décision rendue récemment par la Cour d'appel de l'Alberta dans une affaire d'infanticide crée un troublant précédent.
Il y a six ans, une jeune femme a accouché seule dans le sous-sol chez ses parents. Elle a ensuite étranglé le nouveau-né avant de jeter le corps de l'enfant par-dessus la clôture d'un voisin pour s'en débarrasser.
Honorables sénateurs, c'est une bien triste histoire. Il est inconcevable qu'une jeune femme puisse atteindre un niveau de détresse tel que sa seule option est de commettre un acte pareil.
Pourtant ce qui est encore plus troublant, ce sont les raisons qu'a données la juge quand elle a prononcé la peine. Avant l'appel, deux jurys distincts avaient, dans des tribunaux d'instance inférieure, rendu un verdict de meurtre au second degré en vertu du Code criminel. La condamnation pour meurtre a été annulée et remplacée par une condamnation pour infanticide, moins grave. La juge de la Cour d'appel a indiqué dans son jugement que, comme le Canada n'a aucune loi régissant l'avortement, les Canadiens sympathisent avec les mères qui accouchent seules, sans soutien; ils éprouvent une profonde tristesse à la fois pour le décès de l'enfant et pour la mère.
Ce jugement laisse entendre que la société accepte de considérer ce cas d'infanticide comme un avortement, un geste au sujet duquel le Canada ne s'est doté d'aucune loi. La façon dont la cour d'appel provinciale a traité cette cause, et surtout, les raisons données pour justifier le jugement démontrent ce qui peut se produire lorsque le Parlement décide de ne pas se pencher sur les questions de morale, préférant s'en remettre à notre système juridique pour que ce dernier résolve les problèmes en se fondant sur des lois qui sont vagues, ou dans le cas de l'avortement, inexistantes.
À ce sujet, le Parlement a décidé de ne pas fournir les directives nécessaires pour protéger les intérêts et les valeurs de notre société. Lorsqu'on décide de ne pas débattre des questions de morale et de ne pas les résoudre, on risque de ne plus respecter le caractère sacré de la vie ainsi que d'autres valeurs communes.
Honorables sénateurs, nous avons le devoir de préserver l'intégrité de notre société et de veiller à ce que les plus vulnérables reçoivent la protection dont ils ont besoin."
Texte tiré du débat au parlement du 28 septembre 2011.
L'infanticide de compassion?
Une réflexion sur l'autisme qui pourrais s'appliquer à tous les handicaps. Parmi quelques bêtises, de magnifiques témoignages et, prenez le temps de regardez la vidéo mise dans la discussion par Béatrice Bolling. Magnifique, elle dit tout, pour tout les handicaps.
http://www.youtube.com/embed/z2B1FeS5VX4