P. Acker: plusieurs vaccins covid emploient une lignée cellulaire de bébés avortés, peut-être vivants lors de la récolte des tissus
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : Freepik
A la suite de l’entretien accordé à la mi-janvier par Pamela Acker à John-Henry Westen pour LifeSite, Pamela Acker a vu certaines de ses affirmations sur l’inacceptabilité de l’utilisation de lignées cellulaires trouvant leur origine dans des fœtus avortés contestés par des lecteurs. D’autres ont demandé des éclaircissements et des précisions.
Je vous propose ci-dessous ma traduction intégrale de sa réponse publiée vendredi dernier par LifeSite, où figure la totalité des sources citées par Pamela Acker par le biais de liens actifs. Il est donc possible à chacun de vérifier le sérieux de ses dires. — J.S.
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Un certain nombre de questions ont été posées à LifeSiteNews à propos d’une interview que j’ai donnée à John-Henry Westen le 12 janvier 2021 [traduction française intégrale ici]. On m’a demandé de répondre à certaines de ces questions, en commençant par des interrogations sur l’origine de la lignée cellulaire HEK-293, qui a été utilisée dans le développement de nombreux vaccins COVID actuellement à l’essai.
Frank Graham, le chercheur qui a développé cette lignée, a tiré son nom de son origine (rein embryonnaire humain) et aussi de la méthode qu’il a utilisée pour numéroter ses expériences (c’était la 293e). Dans l’interview accordée à LifeSite, j’ai émis l’hypothèse que cette lignée cellulaire pourrait avoir été le fruit de centaines d’avortements. D’aucuns ont remis cette hypothèse en question, affirmant que Frank Graham lui-même a déclaré que ladite lignée cellulaire était basée sur un seul avortement et deux expériences. Il est allégué que par conséquent, c’est l’affirmation selon laquelle un seul avortement a été pratiqué qui est correcte, ce que cela a des répercussions sur la nature morale de la décision d’utiliser ou non ces vaccins entachés par l’avortement.
Plusieurs aspects de ce raisonnement doivent être abordés. Le premier est celui qui concerne le développement d’une lignée cellulaire.
Lorsqu’une lignée cellulaire est développée (qu’il s’agisse d’une lignée cellulaire humaine ou animale), elle est généralement produite à partir d’un échantillon de tissu provenant d’un seul individu (les lignées cellulaires hybrides font exception). Ainsi, d’une part, il est techniquement correct de dire que la lignée cellulaire a été développée en utilisant un seul bébé avorté. Cependant, cela ne donne pas une idée exacte du nombre de vies qui ont été réellement sacrifiées dans le processus de développement d’une lignée cellulaire de fœtus avorté.
Lire la suiteLes bébés avortés sont encore utilisés dans la production actuelle de vaccins, d’après un expert
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Max Pixel — Mises à jour : 26 mars 2019, 13 janvier 2021
Mise au point : les « lignées de cellules » tirées des enfants à naître ne sont pas à notre connaissance utilisées en tant qu’ingrédient desdits vaccins, mais dans le processus d’élaboration de ces derniers, p. ex., en tant que matériel fertile pour la culture de certains virus.
SIGNEZ LA PÉTITION : Non à un vaccin contre le Covid 19 cultivé sur une lignée cellulaire de fœtus avorté >>
Les vaccins ont une triste histoire derrière, actuellement et devant eux, à leur origine des centaines d’avortements forcés ont été perpétrés sur des femmes considérées à l’époque (environ cent ans, aux États-Unis) comme inadaptées, dans la mouvance du mouvement eugénique dont Margaret Sanger, cofondatrice de Planned Parenthood, était l’un des propagateurs. Des cœurs de fœtus palpitants encore étaient utilisés dans les laboratoires qui travaillaient à l’élaboration de « lignées de cellules », employées dans le processus de fabrication du vaccin contre la polio. Et on pratique toujours des avortements pour créer de nouvelles « lignées de cellules » qui sont employées dans la production de ces « médicaments ». Planned Parenthood fait partie de ces gros profiteurs d’un marché de plusieurs milliards de dollars. Extrait de LifeSiteNews :
Le 13 mars dernier, Debi Vinnedge a révélé à une salle comble dans la ville de Rome cette « histoire horrible », qui remonte aux eugénistes comme Margaret Sanger, fondatrice de Planned Parenthood. Vinnedge a séparé le mythe du fait grâce à la documentation des scientifiques impliqués dans cette recherche, et a expliqué pourquoi les bébés avortés sont encore utilisés dans la production des vaccins aujourd’hui.
LifeSite s’est entretenu avec Vinnedge, fondateur de « Children of God for Life », avant la conférence de Rome parrainée par Renovatio 21. Dans notre entrevue, Vinnedge décrit brièvement l’histoire de la recherche sur les vaccins utilisant des fœtus avortés, y compris la pratique « barbare » de s’assurer que les bébés sont avortés vivants afin que leurs organes puissent être prélevés sans anesthésie.
Entrevue de LifeSiteNews avec Debi Vinnedge, fondateur de Children of God for Life :
LSN : Les vaccins font l’objet d’un débat considérable. Certaines personnes sont tout à fait contre les vaccins, d’autres sont tout à fait pour, d’autres encore sont quelque part entre les deux. Quelle est votre position générale sur les vaccins ?
DB : Je crois que la décision de vacciner ou non appartient uniquement aux parents. Les enfants sont un don de Dieu aux parents. Ils ne sont pas la propriété de l’État, et l’État ne devrait pas non plus tenter de prendre leurs décisions médicales. Une chose que j’ai apprise au cours des 20 dernières années, c’est que les enfants ne sont pas comme le bétail. Chaque enfant se développe différemment et a des besoins différents. Il ne fait aucun doute que les vaccins peuvent avoir causé des réactions indésirables graves et des décès, comme en témoigne le versement de près de 4 milliards de dollars aux familles des enfants vaccinés par notre propre gouvernement. Ce ne sont certainement pas tous les enfants qui ont ces réactions, mais on ne peut nier le fait qu’elles existent. Je trouve tout à fait dégoûtant que des parents soient ridiculisés et persécutés simplement parce qu’ils ne veulent pas risquer les vaccins — que ce soit pour des raisons médicales ou morales.
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