Québec : plus de « père » ou de « mère », le règne de la neutralité
Par Paul-André Deschesnes ― Photo : Piqsels
Femmes, hommes, pères, mères, garçons, filles, fils, masculin, féminin, etc.
En pleine pandémie [psychotique…*] (on ne parle que de cela partout au Québec), la vie continue, même si le bon peuple en a ras le bol du confinement. Alors, on oublie des dossiers très importants.
Le gouvernement du Québec, obsédé par la rectitude politique en vigueur, et à genoux devant les minorités sexuelles, même les plus minoritaires, a décidé de passer à l’action.
Le Code civil québécois va bientôt subir toute une cure de rajeunissement pour mieux plaire à certains groupes (0,5 % de la population) qui font beaucoup de bruit depuis une décennie. Ces activistes viennent de remporter une énorme victoire. Plusieurs articles du Code sont visés et seront amendés ou rayés.
Le 28 janvier 2021, la Cour supérieure du Québec a décrété que le Code civil en vigueur est discriminatoire envers les personnes non binaires, c’est-à-dire qui ne se définissent ni comme hommes ni comme femmes. Nous sommes en route vers un nouveau Code civil très postmoderne. Le Québec va donc faire un très grand pas « en avant » !
Qui va avoir le courage d’arrêter toutes ces folies ? Nous sommes en train de déconstruire les fondements mêmes de l’humanité au nom de pseudo-droits qui contredisent la science et le bon sens.
La nouvelle mode, c’est le neutre. Quand un enfant vient au monde, il ne faut plus dire « voilà un beau garçon ou une belle fille ». Il faut plutôt dire « voilà un “beau bébé” ». Le sexe masculin ou féminin n’a plus aucun rapport avec l’anatomie humaine. Il faut bannir les terribles mots masculin ou féminin. C’est le « neutre » qui existe à la naissance ! Les certificats des nouveau-nés devront respecter cette réalité.
Lire la suiteBientôt des cartes d’identité sans mention homme-femme aux Pays-Bas
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (modifiée) : Freepik
Une étape de l’idéologie du genre qui prendra effet en 2024 ou 2025 aux Pays-Bas, selon Gènéthique :
L’inscription du sexe homme-femme devrait être supprimée des cartes d’identité pour tous les citoyens des Pays-Bas. C’est la ministre de l’Education, de la Culture, de la Science, Ingrid van Engelshoven qui vient de faire cette annonce.
Seuls les passeports seront épargnés par cette mesure sordide.
Le 1er « non-binaire » officiel des États-Unis récupère son identité masculine légale
James Clifford Shupe.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (côtés flous rajoutés) : Jamie Shupe/Wikimedia Commons
Le premier Américain à se faire reconnaître officiellement comme « non-binaire » aux États-Unis a repris son identité première, véritable et légale, la veille de Noël. James Shupe, qui avait d’abord voulu être femme il y a quatre ans, puis s’était fait reconnaître par un juge d’Oregon comme « non-binaire », pour réaliser ensuite la profondeur des erreurs qu’il avait commises, à causes des problèmes mentaux qui le tenait à l’époque de sa « transition », et pour enfin recouvrer son identité masculine légale. Quand il se disait « non-binaire » il voulait même qu’on l’appelle « Jamie ». Selon CBN News :
L'Américain, qui s'était identifié auparavant comme transsexuel et qui a été le premier à obtenir le statut de non binaire aux yeux de la loi, dit qu'il a fait une erreur.
Jamie Shupe, un vétéran de l'armée américaine à la retraite, avait fait la une des journaux il y a quatre ans lorsqu'il raconta son passage [fictif]¹ d'homme à femme dans le New York Times. Un an plus tard, Shupe se présenta devant un juge d'Oregon qui accepta de le laisser s'identifier selon un troisième sexe, ni homme ni femme.
Basic Rights Oregon proclama alors que c'était « un jour important pour les Orégoniens non-binaires. »
Maintenant, Shupe, qui est né homme [qui donc a toujours été homme]², dit qu'il regrette ce qu'il a fait et que c'était une profonde erreur. À la veille de Noël, un juge d'Oregon lui redonna son sexe masculin légal et son nom, James Shupe. Il a également reçu depuis peu un nouveau permis de conduire pour faire valoir son identité retrouvée.
Shupe a déclaré lundi au journal The Star-Banner d'Ocala, en Floride, qu'il attribue son erreur à la maladie mentale, mais aussi au système de santé mentale actuel.
Car les praticiens, les thérapeutes, les infirmières et autres craignent de se faire accuser de discrimination, de transphobie, etc. :
M. Shupe dit que la communauté médicale est tellement effrayée par l'activisme transgenre, que les infirmières, les médecins et même les thérapeutes craignent beaucoup de dire non à un patient.
Il explique que les professionnels de la santé « ignoraient que je souffrais de trouble de stress post-traumatique chronique, ayant servi dans l'armée pendant près de 18 ans ». Tous mes médecins sont d'accord là-dessus. D'autres croient que j'ai un trouble bipolaire et peut-être un trouble de la personnalité limite ».
¹Fictif puisqu'il est impossible de changer de sexe.
²Commentaire d'A. H.
L’Office québécois de la langue française dérange… euh… dégénère... ah oui ! «dégenre» le français
Billet de blogue d’augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : jcomp/freepik
L’Office québécois de la langue française (OQLF), créé en 1961 par le gouvernement du Québec, est un organisme chargé de veiller à la pureté de la langue française, spécialement devant l’insidieuse langue anglaise qui a par trop la tendance à s’infiltrer dans le langage courant. L’on doit quelques heureuses inventions à cet organisme, comme « courriel » pour le néologisme anglait « email ».
Mais, comme l’explique Denise Bombardier dans Le Journal de Montréal :
Or sous la pression du lobby LGBTQ+, l’OQLF s’est fait piéger […] mine de rien, l’OQLF a décidé de se plier aux exigences du lobby LGBTQ+ en dégenrant le français. C’est ainsi qu’il cautionne toutes les théories non scientifiques opposant sexe et genre, comme on le fait dans les pays anglo-saxons.
Il faut dire que la Chambre de commerce LGBT du Québec (qu’est-ce que c’est que ça !), soutenue financièrement par l’OQLF, s’est incrustée dans l’Office et est parvenue à amener celui-ci à introduire des mots neutres qui ne sont en fait que des combinaisons androgynes… monstrueuses, au détriment du masculin et du féminin, seuls genres du français.
Mme Bombardier note donc :
Ainsi l’OQLF approuve-t-il en quelque sorte la rédaction bigenrée en proposant l’usage de termes qui combinent le masculin et le féminin. Par exemple, pour remplacer les mots frère et sœur, il propose frœur ou freureen et tancle pour désigner tante ou oncle. Ne reculant devant aucun obstacle ou aucune absurdité, l’OQLF suggère aussi qu’on remplace les pronoms ceux et celles par ceuzes et celleux et ils et elles par yels ou illes.
« frœur » et « freureen », je ne sais à quel sabir ces « mots » sont supposés ressembler, mais certainement pas à la langue française. Ne fût-ce que pour la violence qui est faite au français par cette mutation artificielle, français qui cessera bientôt de l’être, ces ajouts sont inacceptables, sans compter le côté idéologique qui se cache derrière…
Mme Bombardier souligne la participation active de l’UQUAM dans cette neutralisation du français (j’y mets ici les deux significations du mot) depuis des années. Et c’est sous l’œil bienveillant du gouvernement (tant) fédéral (que provincial) que la dénaturation s’accomplit :
Le gouvernement Trudeau est exemplaire en faisant preuve d’une tolérance sans réserve quant aux exigences transgenres. Le passeport canadien offre désormais trois options : homme, femme ou autre.
Quoi qu'il en soit, ressortez vos vieilles grammaires, car maintenant les organismes supposés préserver le français le détruise.
Crash mental : Air Canada abandonne «Mesdames, messieurs» !
Par Antoine Béllion (Avenir de la Culture) — Photo : Bill Abbott
La dictature LGBT se sent pousser des ailes au Canada et c’est tout le pays qui entre en zone de turbulences dans son sillage… Dernier exemple en date : la compagnie Air Canada a annoncé qu’elle supprimait la formulation « Mesdames, messieurs » à bord de ses appareils afin de ne pas offenser les personnes qui ont choisi le genre « X » — comprenez : « ni homme ni femme » — désormais reconnu par l’état civil canadien.
« On est en 2019, tout le monde a le droit de se sentir bien dans sa peau et de ne pas vouloir se faire appeler Monsieur ou Madame », tente de justifier une hôtesse de la compagnie nationale. Oui, en 2019, au Canada, il y a les hommes, les femmes et les « X » ! II ne faudrait surtout pas que ces derniers se sentent discriminés !
Le personnel navigant devra donc s’adapter à la novlangue et utiliser des expressions « non genrées » comme « tout le monde ». Selon un communiqué interne consulté par le quotidien québécois La Presse, « le changement se reflétera prochainement dans la transmission de l’Onboard Announcement Manual [l’annonce faite à bord de l’avion, NDLR] dans le cadre de notre engagement de respecter l’identité sexuelle, la diversité et l’inclusion ».
Le métro de Londres a fait de même en 2017, en congédiant la formule « ladies and gentlemen ». Au Canada, on peut aussi indiquer le sexe neutre sur son passeport. Au Québec, il n’est plus nécessaire d’avoir une opération de changement de sexe pour changer son identité sexuelle à l’état civil.
Interrogés par La Presse, des membres d’Air Canada affirment que le personnel navigant aura besoin de temps pour changer ses habitudes. « Certains n’aiment pas le changement. Il y a des gens habitués à faire la même annonce depuis 30 ans, il y aura donc une période d’adaptation pour eux », explique ainsi une hôtesse de l’air. Et après cette période de tolérance, une période de rééducation ? Il serait temps que les Canadiens débarquent Justin Trudeau et reprennent un peu d’altitude, car le crash mental n’est pas loin…