« Le sexe est biologique » : recul de l'idéologie du genre dans le système de santé britannique
Par Clémentine Jallais (reinformation.tv) — Photo : Pixel-Shot/Adobe Stock
Outre-Manche, les freinages d’urgence, voire les retours arrière se multiplient concernant le genre. Après avoir décidé d’interdire les bloqueurs de puberté aux mineurs qui souhaitent en changer, le National Health Service souhaite inscrire dans sa constitution que le sexe est « biologique » et donc lié à la naissance, quoiqu’il ait pu se passer par la suite. Il souhaite également retrouver un vocabulaire conforme qui n’efface plus la femme, mais la reconnaît au plein sens de sa réalité sexuelle et maternelle.
Une petite révolution dans les hôpitaux britanniques, un « retour au bon sens », selon les militants, dû à de nombreuses sonnettes d’alarme tirées avec force, comme le tout récent rapport Cass évoqué ici même.
Une « reconnaissance tardive de l’importance du bien-être et de la sécurité des femmes »
The Telegraph évoque « un changement historique contre l’idéologie du genre ». Les modifications apportées à la Constitution écrite du service de santé, proposées par les ministres, interdiront désormais aux femmes transgenres, donc aux hommes biologiques, les services réservés aux femmes et donneront à celles-ci le droit de demander un médecin (vraie) femme biologique pour les soins de toilette, nous apprend le journal.
En réalité, ce n’était que depuis 2021 que les patients trans pouvaient être placés dans des services non mixtes en fonction du sexe auquel ils s’identifiaient. Il aura fallu trois ans et nombre d’histoires de patientes confrontées à des transgenres suffisamment hommes, pour se rendre compte du non-sens absolu de ces nouvelles directives et des risques encourus, en particulier dans le partage des chambres et les soins de toilette.
Alors que les militants de droits des femmes ont salué un recul salutaire, certains dirigeants du NHS ont affiché leur crainte que le service de santé ne soit « entraîné dans un débat pré-électoral sur les guerres culturelles ». Comme si la biologie était un fait de culture… et par « culture », entendez « idéologie ».
Lire la suiteDes parents d’Ontario dénoncent le fait que les écoles favorisent secrètement la « transition de genre » de leurs enfants
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : pressfoto/Freepik
6 mai 2024 (LifeSiteNews) — Des parents de l’Ontario ont condamné les politiques scolaires pro-LGBT qui ont conduit les enseignants ne pas divulguer d’informations sur le désir de leurs enfants d’effectuer une « transition » de genre.
Selon un article publié le 30 avril par le National Post, de nombreux parents ontariens ont révélé que les écoles publiques ne demandaient pas le consentement des parents avant de procéder à la « transition de genre » sociale de leurs enfants, ce qui a eu pour effet de déchirer les relations parents-enfants.
« Je pense que les enseignants et les parents devraient être sur la même longueur d’onde et devraient communiquer davantage, et non moins, sur tout ce qui concerne l’enfant », a déclaré une mère. « C’est dommageable pour l’enfant. Je pense que c’est préjudiciable à la structure familiale ».
Dans un cas, les parents n’ont appris que leur fille Claire, âgée de 14 ans, avait subi une « transition sociale » — terme utilisé pour décrire le fait qu’une personne confuse sur le plan du genre commence à utiliser un nom et des pronoms différents — à l’école, lorsqu’un rapport scolaire de Noël a désigné la jeune fille sous le nom de « Carl ».
« Carl se débrouille très bien », avait écrit un enseignant dans un rapport de fin d’année.
« Mon mari et moi nous sommes regardés », se souvient Robin, et avons demandé « Qui est Carl ? ».
Lire la suiteUn élève catholique de 16 ans suspendu pour avoir porté un chandail portant les mots « Il n'y a que deux sexes »
Malachy O'Kane.
Par Dorothy Cummings McLean — Traduit par Campagne Québec-Vie
25 avril 2024, Sharbot Lake, Ontario (LifeSiteNews) — Un adolescent catholique a été suspendu de son école secondaire publique de l’Ontario pour avoir porté un chandail sur lequel on pouvait lire « Il n’y a que deux sexes ».*
Étonnamment, un enseignant de cette même école a appelé la Société d’aide à l’enfance au sujet de la famille ce jour-là.
Malachy O’Kane, 16 ans, a été suspendu le 18 avril, le deuxième jour où il a décidé de porter son chandail critiquant le genre au centre éducatif Granite Ridge de Sharbot Lake, un village près de Kingston, en Ontario. Il a été exclu de l’école pendant six jours, à compter du vendredi 19 avril.
Le directeur adjoint de l’école, Wojtek Czermak, a d’abord demandé à Malachy d’enlever son chandail le 17 avril, après que l’adolescent a été appelé à sortir de sa classe environ 30 minutes après le début de la journée scolaire.
Lire la suiteLe gouverneur de l'Idaho signe des lois définissant le sexe comme masculin ou féminin et interdisant le « langage de genre » dans l'administration et les écoles
Brad Little, gouverneur d'Idaho.
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lt Governor Brad Little/Flickr
11 avril 2024, Bosie, Idaho (LifeSiteNews) — Le gouverneur de l'Idaho, Brad Little, a signé cette semaine deux projets de loi visant à contrer directement l'idéologie transgenre au sein de l'État. Le premier est une loi sur les pronoms obligeant les employés du gouvernement et les enseignants des écoles publiques à utiliser les pronoms qui correspondent au sexe biologique d'une personne. Le second est une définition légale du sexe qui reconnaît que « chez les êtres humains, il y a deux et seulement deux sexes : l’homme et la femme ».
Le lundi 8 avril, Little a signé la loi HB 538, qui interdit le langage obligatoire dit « de genre », protégeant ainsi les fonctionnaires et les enseignants des écoles publiques en particulier de toute mesure défavorable pour avoir utilisé les pronoms d'une personne en accord avec son sexe biologique.
La nouvelle loi stipule que « la législature constate qu'en dépit de la position claire de la Cour suprême des États-Unis selon laquelle le discours forcé est contraire à la Constitution, les acteurs gouvernementaux de l'État de l'Idaho et des États-Unis dans leur ensemble ne protègent pas vigoureusement la population contre ce discours forcé ».
Lire la suiteLes acteurs gouvernementaux de l'État exercent des pressions croissantes pour obliger les fonctionnaires, ainsi que les élèves des écoles publiques, à communiquer avec certains titres et pronoms personnels préférés que beaucoup de ces employés et élèves préfèrent ne pas utiliser. Plus précisément, il s'agit d'imposer l'utilisation de titres et de pronoms personnels préférés qui ne correspondent pas au sexe biologique de la personne souhaitant être désignée par ces titres personnels préférés.
La Cour de justice de l’Ontario déclare que les participants doivent indiquer leurs « pronoms préférés »
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : vecstock/Freepik
18 avril 2024, Toronto (LifeSiteNews) — Prêtant allégeance à l’idéologie du genre, la Cour de justice de l’Ontario exige maintenant que tous les participants au tribunal indiquent leurs « pronoms préférés » avant le début de chaque cause.
Le 11 avril, Sharon Nicklas, juge en chef de la Cour de justice de l’Ontario, a annoncé que tous les avocats, clients et témoins présents dans la salle d’audience devaient indiquer leurs « pronoms préférés » au début de chaque cause — une décision qui s’aligne sur l’idéologie radicale du genre puisqu’elle implique qu’un homme doit être appelé « Mme » et « elle » s’il en fait la demande.
« Au début de toute audience en personne, virtuelle ou hybride, lorsque les avocats se présentent, présentent leur client, un témoin ou une autre personne, ils doivent fournir au juge ou au juge de paix le nom de chaque personne, son titre (par exemple, M., Mme, Mx, l’avocat “X”) et les pronoms à utiliser lors de l’audience », a écrit Mme Nicklas.
« Si l’avocat ne fournit pas ces informations dans son introduction, il peut être invité par un greffier à le faire », a-t-elle poursuivi.
« Au début de chaque session du tribunal, la Division des services judiciaires a demandé aux greffiers d’annoncer que les parties comparaissant devant le tribunal sont invitées à fournir leur titre et leurs pronoms au tribunal », a-t-elle conclu.
Lire la suiteL’Alberta soutient la Saskatchewan dans sa bataille juridique pour défendre l’autorité parentale face aux « changements de pronoms »
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
11 avril 2024, Alberta (LifeSiteNews) — L’Alberta a annoncé son soutien à la politique de la Saskatchewan exigeant le consentement parental lorsque les enfants veulent utiliser des pronoms différents à l’école, au milieu d’un procès intenté contre cette politique par un groupe d’activistes LGBT.
Le 9 avril, Mickey Amery, ministre de la Justice et procureur général de l’Alberta, et Bronwyn Eyre, ministre de la Justice et procureur général de la Saskatchewan, ont révélé que l’Alberta interviendrait dans le procès où est contestée la Loi des droits des parents de la Saskatchewan, la nouvelle loi pro-famille de cette province.
« La Saskatchewan et l’Alberta conviennent que les figures clés dans la vie des enfants sont leurs parents, et nos provinces sont toutes deux déterminées à soutenir les familles et les enfants afin qu’ils puissent faire face ensemble à leurs besoins uniques », peut-on lire dans la déclaration commune.
« Le fait d’informer les parents et d’exiger leur consentement avant que le nom ou les pronoms d’un enfant puissent être changés à l’école, et avant que des discussions en classe sur l’identité de genre et d’autres sujets sensibles aient lieu, garantit que la relation parent-enfant est respectée et primordiale », poursuit la déclaration.
La politique relative aux pronoms n’est qu’une partie des nouvelles « politiques d’inclusion et de consentement parental » de la Saskatchewan, qui comprennent également des dispositions garantissant que les parents sont autorisés à exclure leurs enfants des cours d’éducation sexuelle et que les présentations par des tiers de groupes tels que Planned Parenthood seront interdites.
Lire la suite« Des profondeurs de l’enfer » : le mal profond de l’idéologie transgenre
Par John-Henry Westen — Traduit par Campagne Québec-Vie
Note de John-Henry Westen : Il est conseillé aux téléspectateurs de faire preuve de discernement. Cette émission n’est pas destinée aux enfants. Cependant, elle est certainement destinée à vos adolescents.
4 avril 2024 (LifeSiteNews) — Si vous êtes un lecteur régulier de LifeSiteNews, vous savez à quel point l’idéologie du genre s’est emparée de notre culture. Mais beaucoup d’entre nous ne connaissent pas le côté « interne » de l’idéologie du genre — les histoires des jeunes qui ont été égarés par elle et qui en ont subi d’horribles conséquences physiques, mentales et émotionnelles.
Mon invité dans l’épisode d’aujourd’hui du John-Henry Westen Show est Brandon Showalter, journaliste au Christian Post et animateur d’une émission en ligne dénonçant les méfaits de l’idéologie du genre, intitulée « Generation Indoctrination ».
Showalter, qui dit avoir été « jeté » dans la couverture des questions LGBT lorsqu’il a commencé à travailler au Christian Post en 2016, commence par décrire la montée en flèche des « cliniques de genre » aux États-Unis et les choses « atroces » qu’elles font aux enfants. Par exemple, la combinaison de bloqueurs de puberté et d’hormones du sexe opposé « rendra presque certainement un enfant stérile [de façon permanente] ».
Lire la suiteUne tentative de remplacer Pâques par la « Journée de la visibilité des transgenres » ?
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Brielle French/Unsplash
28 mars 2024 (LifeSiteNews) — Deux célébrations — Pâques et la « Journée internationale de la visibilité des transgenres » récemment inventée — tombent le dimanche 31 mars cette année, ce qui amène certains à se demander « Est-ce que la fête de Pâques est remplacée par la “Journée de la visibilité des transgenres” ? »
La question est légitime. Pour plus d’un, c’est certainement le cas.
D’autres pourraient considérer qu’il ne s’agit que d’une coïncidence. Ce serait une erreur.
Le dernier jour de ce mois, nous assisterons à un choc des religions, car une religion séculière démoniaque et sectaire osera s’immiscer dans la plus grande fête de la chrétienté, en utilisant un mensonge pour détourner l’attention des âmes perdues de la vérité la plus importante connue de l’homme : la crucifixion et la résurrection de Jésus-Christ.
La dépravation augmente, privant l’humanité de la vérité de l’Évangile
Cette collision des religions semble être un moment culminant de Romains 1. Saint Paul explique :
« Ainsi, en disant qu’ils étaient sages, ils sont devenus fous, et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible contre une image représentant l’homme corruptible … eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur ... C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ».
Ne sous-estimez pas la volonté et la force de Satan pour supplanter le christianisme par cette religion perverse et fictive à travers laquelle il cherche à éclipser la vérité. Son but est d’affamer l’humanité de la vérité de l’Évangile.
Lire la suiteDes hommes qui se disent « transgenres » ont remporté près de 300 titres dans les sports féminins
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Tierney/Adobe Stock
2 avril 2024 (LifeSiteNews) — Selon le site internet SheWon.org, les hommes confus quant au genre ont remporté près de 300 titres dans les sports féminins.
Mais l’un des principaux membres démocrates du Congrès nie non seulement la réalité biologique, mais aussi cette réalité.
« Les hommes ne participent pas aux compétitions sportives féminines », a déclaré Jerry Nadler, député démocrate d’extrême gauche de New York, lors d’une audition au Congrès il y a plusieurs semaines. « Les femmes transgenres peuvent participer à des compétitions sportives féminines », a-t-il déclaré. Cependant, c’est un fait biologique et une vérité morale que personne ne peut changer de sexe.
Il a ajouté qu’il s’opposait à l’inscription de « fausses vérités » dans le compte rendu du Congrès.
La députée républicaine Harriet Hageman, du Wyoming, voulait faire figurer dans le compte rendu des statistiques sur les femmes blessées par des athlètes masculins ainsi que sur les titres volés. SheWon.org a répertorié les titres volés, prouvant que les hommes concourent bel et bien dans les sports féminins.
Lire la suiteJustin Trudeau promeut sans vergogne la « Journée de la visibilité des transgenres » le dimanche de Pâques
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Twitter
2 avril 2024 (LifeSiteNews) — 2023 a vu surgir la première réaction significative à l’idéologie du genre au Canada, des manifestations à grande échelle dans les principales villes canadiennes et des politiques pour les droits parentaux menées par des premiers ministres.
Au début de l’année, le premier ministre de l’Alberta, Danielle Smith, a poussé cette opposition encore plus loin en annonçant un projet de loi interdisant les bloqueurs de puberté et les chirurgies de « changement de sexe » pour les mineurs. On peut supposer que d’autres politiciens canadiens attendent de voir si la politique de Mme Smith aboutira — le chef du parti conservateur fédéral, Pierre Poilievre, a déclaré qu’il s’opposait à de tels « traitements ».
Bien que les politiques de Mme Smith reflètent un consensus croissant — au Royaume-Uni, le Service national de santé vient d’interdire la prescription de bloqueurs de puberté aux enfants en dehors des essais cliniques — les élites canadiennes ont réagi avec férocité. Le dimanche de Pâques, le premier ministre Justin Trudeau a publié cette déclaration sur les réseaux sociaux :
Un message à tous les Canadiens transgenres en ce jour de visibilité transgenre : Vous comptez. Vous avez votre place. Et c’est grâce à vos revendications que nous avons adopté des lois pour rendre notre pays plus inclusif, qu’il s’agisse d’interdire les thérapies de conversion ou de renforcer les protections contre la haine envers les trans. Alors, merci. Merci d’être authentique et d’aider à construire un monde où chacun peut se sentir en sécurité et fier d’être aussi.
Megan Murphy, une militante canadienne, a répondu : « Être son “moi authentique” ne devrait pas nécessiter des bloqueurs de puberté, des traitements hormonaux et des interventions chirurgicales expérimentales, nocives et inutiles. Ce que vous appelez “thérapie de conversion” consiste en fait à “laisser les enfants être eux-mêmes” et à “ne pas détruire leur corps pour la vie alors qu’ils sont mineurs et ne comprennent pas les effets à long terme de ces médicaments”. » La plupart des commentaires sous l’article de Trudeau vont dans le même sens.
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