Les écoles publiques canadiennes endoctrinent les enfants dans le transgenrisme sans le consentement des parents
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
11 janvier 2023 (LifeSiteNews) — Le 5 janvier, le National Post a publié un reportage extraordinaire qui a suscité très peu d’attention — une réaction révélatrice. Écrit par Tom Blackwell, il est intitulé « Voici comment les écoles canadiennes aident à la transition de genre des étudiants sans le consentement des familles », et il expose les détails de ce qui devient une pratique courante dans les écoles publiques canadiennes à travers le pays. Nous publions ici des articles sur cette tendance depuis plusieurs années, mais le reportage de Blackwell comprend des histoires vraiment étonnantes.
L’article commence par décrire comment un enseignant de Calgary a dit à une classe de 6e année que leur camarade avait dévoilé son identité transgenre, mais qu’ils « ne devaient pas révéler la nouvelle identité de genre de leur camarade à ses parents », qui ne savaient pas que l’élève avait commencé à s’identifier de cette manière. En bref, une mère a déclaré à Mme Blackwell : « On apprend aux enfants à mentir à leurs parents » — des enfants de 11 ans. Ce scénario, cependant, est en fait maintenant une pratique courante dans le système scolaire public, a noté Mme Blackwell :
Lire la suiteMais d’une certaine manière, l’enseignement découlait naturellement de ce qui est devenu une politique commune dans tout le Canada. Les conseils scolaires, les ministères de l’Éducation et même l’Agence de la santé publique du Canada incitent les écoles à honorer automatiquement la demande d’un élève en transition de changer son nom et ses pronoms, et à ne pas communiquer cette information aux parents qui le demandent.
Ce n’est là qu’une des façons dont le système d’éducation est devenu intimement lié au processus de transition, qui touche un nombre de jeunes Canadiens en croissance « exponentielle ». Les écoles acceptent les préférences en matière de noms et de pronoms, fournissent des toilettes non sexistes et enseignent dès le plus jeune âge l’identité sexuelle. Dans certains cas, elles peuvent même orienter les élèves directement vers des cliniques de traitement de l’identité sexuelle.
Les principes LGBT de Black Lives Matter
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Lorie Shaull/Flickr
Le monde ces temps-ci parle de manifestations et d’émeutes antiracistes, auxquelles participe entre autres le mouvement Black Lives Matter (BLM). Mon intention ici n’est pas de me prononcer sur la teneur de ces événements, sur le racisme, l’antiracisme, ou les moyens employés et les revendications des manifestants ou émeutiers. Certes, le meurtre doit être puni par l’État, quelle que soit la victime et quel que soit le meurtrier, que ce geste violent soit perpétré par racisme ou non, ou par « antiracisme »…
Savez-vous pourquoi vous ne devriez faire partie du mouvement BLM ou le soutenir, que vous soyez chrétien ou simplement opposé à la destruction de la famille et de la saine raison ? BLM prend pour principe, dans un esprit marxiste, la perturbation de la famille normale ainsi que l’encouragement du transgenrisme et de l’homosexualité. Jonathon Van Maren écrivait dans LifeSiteNews en 2016 :
C’est lorsque j’ai commencé à parcourir les « Principes directeurs » de Black Lives Matter que j’ai réalisé à quel point l’idéologie de ce mouvement était complètement incompatible avec les principes chrétiens. Voici quelques exemples :
« Nous sommes engagés dans la perturbation de l’exigence de structure familiale nucléaire prescrite par l’Occident en nous soutenant mutuellement en tant que familles plus larges et “villages”, qui s’occupent collectivement les uns des autres, et en particulier de “nos” enfants dans la mesure où les mères, les parents et les enfants sont à l’aise. »
Je ne suis pas sûr que de s'engager dans la « perturbation » de la « structure familiale nucléaire » aidera au fonctionnement des « villages » ou à la prise en charge collective de ceux qui se trouvent dans ces villages, surtout parce qu’une unité familiale stable est le principal moyen d’assurer que les mères, les parents et les enfants soient bien en premier lieu. Et comme environ deux tiers, des enfants noirs sont élevés sans la présence de leur père (du moins, depuis le début des années 1990), il semble évident que la « structure familiale nucléaire » a déjà été profondément perturbée, de toute façon. Il est stupéfiant de voir comment Black Lives Matter se penche sur les problèmes de la communauté africaine d’Amérique et décide qu’une nouvelle attaque contre la famille est la solution.
En outre :
« Nous sommes dédiés à l’accueil aux frères et sœurs transgenres afin qu’ils puissent prendre part [au mouvement] et diriger. Nous sommes attachés à l’autoréflexion et au travail nécessaire pour démanteler le privilège cisgenre et pour l’avancement des personnes trans noires, en particulier les femmes trans noires qui continuent d’être touchées de façon disproportionnée par la violence transantagoniste. »
Ainsi, en plus de démanteler la structure familiale, Black Lives Matter veut également démanteler le « privilège cisgenre », tout en travaillant à affermir l’étrange idéologie irréaliste du transgenrisme, qui trouve de nombreux opposants même dans le féminisme. Encore une fois, ce n’est pas quelque chose que les chrétiens peuvent soutenir.
« Nous sommes dédiés à la promotion d’un réseau de soutien aux homosexuels. Lorsque nous nous réunissons, nous le faisons dans l’intention de nous libérer de l’emprise de la pensée hétéronormative ou, plutôt, de la croyance que tous les gens dans le monde sont hétérosexuels, à moins qu’ielles [s/he] ou ils n’indiquassent autrement le contraire. »
En résumé, Black Lives Matter semble croire que le remède aux problèmes rencontrés par la communauté noire consiste, en premier lieu, en l’adoption du transgenrisme, l’attaque de la structure familiale déjà affaiblie (et donc l’élimination de l’endroit le plus sûr pour élever et aimer les enfants) et la « libération » de la communauté noire de l’emprise de la « pensée hétéronormative », qui a présumément installé la structure familiale oppressive et la cis-suprématie transphobe. Il est également paradoxal de constater que dans tous leurs principes directeurs, ils ne mentionnent même pas l’opposition à l’ordre public qui caractérise une grande partie de leurs manifestations et de leur discours public. Apparemment, la famille hétéronormative représente un danger encore plus grand pour les familles noires que le prétendu racisme institutionnalisé.