Le triomphe de l’indifférence et de la pitié fallacieuse chez les catholiques du Québec…
Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) — Photo : cookie studio/Freepik
Quand on voit la force du mouvement pro-vie chez nos voisins américains, il y a de nombreuses questions à se poser.
Il y a bien sûr une question de mentalité, de tempérament. La combativité américaine est très différente de l’esprit raisonneur français, dont nous avons hérité. Mais cet argument ne tient pas dans les faits, me semble-t-il.
Lorsqu’on regarde le débat en France, en Belgique, par exemple, on constate que beaucoup de Français n’osent pas attaquer de front leurs adversaires et qu’ils ont une gêne, une honte à défendre l’enfant à naître, comme si ce qu’ils faisaient était mal… C’est ainsi qu’ils trouvent toujours que le discours de Simone Veil pour libéraliser l’avortement, un ramassis de simplisme et de fausseté en fait, a quelque chose de valable…
Au Québec, nous nous débattons avec l’image inventée par les médias, de pro-vie vociférant devant des cliniques d’avortements, accusant les femmes d’être des meurtrières et voulant les mettre en prison. Les catholiques ont peur d’être identifiés à cette image de fanatisme et font tout pour s’en dissocier. Alors, on peut entendre le discours moralisateur sur l’importance de la compassion, d’offrir des services de soutien aux femmes, discours très juste et… très creux. Parce que cette compassion et ce soutien, cela fait des décennies qu’il est offert dans la réalité par les pro-vie, qui ont fondé une multitude de centres d’aide aux femmes enceintes en difficultés, pour les accompagner pendant, et après la grossesse.
Ces catholiques désireux de montrer toujours leur grand cœur parleront alors d’avoir un discours compatissant pour ne pas meurtrir et culpabiliser les femmes qui ont avorté. Encore là, nous sommes dans l’argumentation creuse… Les pro-vie sont les seuls à offrir des services d’accompagnement pour les femmes qui ont avorté et ils ont une meilleure connaissance de ces souffrances que tous ces faiseurs de leçons qui n’ont jamais rien fait de concret pour ces femmes. Les pro-vie ont vu la souffrance des femmes qui ont avortées et offrent l’écoute, le soutien, et les démarches pour que les personnes réalisant toute l’horreur du crime qui s’est perpétré, puissent tranquillement et le moins douloureusement possible, entreprendre une démarche de pardon à soi-même et aux autres.
De plus, de nombreuses femmes ayant vécu l’avortement viennent témoigner par la suite des regrets immenses qu’elles ont, pour que d’autres femmes ne prennent pas le même chemin qu’elles.
Lire la suiteLa censure de la parole et de l’avortement par la gauche « catholique » au Québec
Par François Gilles (Campagne Québec-Vie)
De plus en plus de Québécois dénoncent la censure des idées que l’on trouve dans nos universités et dans certains médias de propagande au Québec, au Canada, dans bien des pays occidentaux. Il y a longtemps qu’est constaté le système de pensée unique qui consiste à traiter le Québec comme étant un empire colonial comme les États-Unis par exemple. Le racisme américain et québécois, même combat… Les nouvelles politiques pour faire interdire les thérapies aux personnes de même sexe désirant développer leur hétérosexualité sont du même acabit. Enfin, il est évident qu’une personnalité pour l’aide aux femmes enceintes en difficultés ne peut être candidat au fédéral, ni pour le parti libéral de Trudeau, ni pour le NPD, ni pour le Bloc Québécois. Elle ne peut parler de ses convictions si elle est une artiste, une journaliste, une quelconque personnalité connue, à moins de vouloir dire adieu à sa carrière…
Il en est de même aussi pour sa foi.
La grande noirceur disait Jacques Godbout en parlant de l’avant-Révolution tranquille ? Le grand génocide spirituel, pourrions-nous lui répondre pour l’époque actuelle. Meurtre de la liberté de pensée, à l’époque de la censure par les médias, et l’appel à cette censure érigée comme nouvelle vertu publique.
La définition du dialogue par la « gauche » étant de blablater à qui mieux mieux sur le consensus épuré… Et la preuve qu’ils ont raison, c’est qu’ils sont unanimes, les personnes évincées ne comptant pour rien…
La prise de parole est réservée aux plus forts et à ceux qui les servent.
Heureusement, le Christ et son humble serviteur saint Jean-Baptiste n’ont jamais accepté cette école.
JAMAIS. Jamais on ne verra ni le Christ, ni saint Jean-Baptiste accepter d’être censurés. Si une chose doit être dite, alors, elle est dite !
Que ce soit Hérode, Pilate, les scribes et les pharisiens, tous ont goûté à la liberté d’expression du Christ et de ses disciples ! On oublie toujours, je n’ai encore jamais vu un « bibliste » québécois le relever, toutes les insultes qu’a prononcés Dieu le fils et le plus grand des hommes. Je n’en relèverai qu’une, celle qui émanait d’une profonde colère et d’une profonde tristesse devant cet état de l’homme si misérable : « HYPOCRITES ».
Hypocrisie. C’est peut-être le péché le plus flagrant de la gauche médiatique, politique, journalistique québécoise. Hypocrisie des tentatives d’argumentations, hypocrisie dans la censure forcée, au nom d’un dialogue réservé aux adeptes de la pensée unique.
La parole du Christ et de Jean-Baptiste, pouvons-nous penser, a immunisé les chrétiens contre ce type de comportement vomitif.
Et non.
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