La subversion du Magistère : « permettre » le mal intrinsèque au sein de l’Église
La subversion du Magistère : « Permettre » le mal intrinsèque à l’intérieur de l’Église
Par John-Henry Westen (voiceofthefamily), cofondateur et éditeur en chef de LifeSiteNews — traduit par Campagne Québec-Vie
Donné lors de l’évènement « Humanæ Vitæ à 50 ans : Définir le contexte », à l’université pontificale Saint Thomas d’Aquin de Rome, le 28 octobre 2017
Du point de vue d’un journaliste, le monde ressent en ce moment une révolution dans l’Église catholique. Les médias séculiers parlent de changements monumentaux au niveau de l’enseignement catholique sur la morale, spécialement la morale sexuelle depuis ces quatre dernières années. Déjà en 2013 un nombre incalculable de titres dans les médias référait à l’admonition du pape, qui disait de ne pas toujours parler « d’avortement, de mariage gai et de l’utilisation des méthodes contraceptives. » La nouvelle attitude « Qui suis-je pour juger » concernant l’homosexualité fut renforcée d’images d’homosexuels en train de s’embrasser et de couples transgenres.
Une nouvelle ouverture, ou miséricordieuse sensibilisation, a été observée et saluée par les médias. Éloges aux avorteurs comme Emma Bonino et invitations à parler à des ennemis historiques de la foi — des promoteurs du contrôle de la population qui proclamaient hautement que les enseignements de l’Église contre la régulation des naissances s’apparentaient au terrorisme, louent maintenant l'Église pour son ouverture au dialogue.
Certains ont tenté de comprendre ces mesures à la lumière de la tradition en supposant que l’objectif était de rencontrer les pécheurs publics comme faisait le Christ, afin de les amener à la vérité. Toutefois, même en suivant cette voie, l’évidence n’admet pas cette consolante hypothèse. Le témoignage public atteste de l’absence d’appel à la conversion.
Lire la suiteUn texte peu connu de Jean-Paul II sur la contraception et « Humanae vitae »
Par Jeanne Smits (Reinformation.tv)
Diane Montagna de LifeSiteNews propose aux lecteurs du plus important des sites pro-vie anglophones la traduction inédite d’un discours peu connu de Jean-Paul II sur la contraception — véritable défense et illustration d’Humanae vitae, d’autant plus urgente à connaître qu’un nouveau tir de barrage contre l’enseignement traditionnel de l’Eglise dans ce domaine se développe à grands pas dans certains cercles du pouvoir de l’Eglise. On peut lire à ce sujet l’analyse de Sandro Magister, traduite en français par diakonos.be.
Ledit texte de Jean-Paul II à des accents prophétiques, tant il met en évidence les sophismes contre la doctrine de l’Eglise sur la régulation des naissances qui semblent avoir aujourd’hui libre cours à Rome. Comme pour les divorcés « remariés », le discours actuel va dans ce sens : il est des circonstances où les couples se trouvent face à des exigences trop lourdes, et il faut rencontrer les gens « là où ils sont », voire affirmer que leur « bien », leur adhésion à la volonté de Dieu peut consister à devoir accomplir des actes contraires à la loi divine.
Le discours de Jean-Paul II date du 5 juin 1987 ; il s’adressait aux participants à une rencontre d’études sur la procréation responsable. Et il dit l’exact contraire de ce que prétendent les nouveaux moralistes.
Inédit en anglais, il ne semble pas non plus avoir été traduit en français — et mérite en tout cas d’être connu. Je vous en propose donc ici ma traduction. — J.S.
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