Des militants américains incitent le Honduras à légaliser l’avortement, mais un groupe pro-vie riposte
LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Camfer03/Wikimedia Commons
12 septembre 2024, Front Royal, Virginie (Human Life International) — Luis Martinez, de Human Life International, milite aux Nations Unies pour aider les pays qui défendent la vie à résister aux pressions extérieures qui les poussent à légaliser l’avortement.
Les 11 et 12 septembre 2024, un comité des Nations Unies s’est réuni pour discuter de neuf pays différents, dont la République centraméricaine du Honduras, qui subit des pressions de la part de groupes extérieurs — dont Human Rights Watch, basé aux États-Unis — afin qu’il abandonne ses protections de longue date en faveur des enfants à naître.
En tant que directeur des organisations intergouvernementales et des missions diplomatiques pour Human Life International, M. Martinez note que sur les six soumissions énumérées provenant d’organismes de service public, cinq d’entre elles demandaient au comité de l’ONU de faire pression sur le Honduras pour qu’il légalise l’avortement.
« Le Honduras, qui bénéficie d’une protection constitutionnelle pour les enfants à naître, est dirigé par un gouvernement qui s’aligne généralement sur les principes pro-vie », explique M. Martinez. « À l’ONU, le Honduras a rejoint d’autres nations en votant contre ou en exprimant des réserves sur les résolutions qui contiennent des termes en faveur de l’avortement. La position générale du Honduras a été de mettre l’accent sur la santé maternelle et infantile, en privilégiant des approches centrées sur la famille qui valorisent la vie des femmes et de leurs enfants ».
Lire la suiteLes mondialistes s’attaquent aux familles africaines, mais cet homme catholique est dans leur passage
Emil Hagamu.
Publié sur LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Human Life International
9 juillet 2024, Front Virginia (Human Life International) — Pendant trois décennies, Emil Hagamu s’est efforcé de défendre les valeurs communes de la foi et de la famille parmi les quelque 70 millions d’habitants de la Tanzanie. En tant que directeur régional de Human Life International pour l’Afrique anglophone, M. Hagamu a dirigé les activités de ce ministère catholique pro-vie mondial dans 19 des 26 régions de cette nation d’Afrique de l’Est où 30 groupes ethniques différents vivent pacifiquement les uns à côté des autres.
Human Life International Tanzania travaille avec les écoles, les églises, les individus et les familles pour promouvoir une culture de vie. Hagamu supervise la formation des prêtres, des séminaristes, des infirmières, des sages-femmes, des éducateurs et des laïcs. Ces programmes leur inculquent une compréhension de ce que la parole de Dieu et l’Église catholique enseignent sur la vie et la famille et leur donnent les moyens de transmettre ce message dans leurs communautés.
Hagamu a commencé ce ministère sous le nom de Pro-Life Tanzania en juillet 1994. Rapidement placé sous l’égide de l’organisation Human Life International, basée aux États-Unis, Pro-Life Tanzania a commencé à contrer et à réparer les dommages causés aux familles par les centres communautaires d’avortement et de contraception. Ces centres, gérés par Marie Stopes (aujourd’hui connue sous le nom de MSI Reproductive Choices) et UMATI — organisation affiliée à International Planned Parenthood en Tanzanie — exerçaient une influence négative sur les communautés.
La Tanzanie, comme le reste de l’Afrique subsaharienne, est souvent la cible d’efforts de contrôle de la population, ce qui, selon Human Life International, porte atteinte à l’amour et au respect traditionnels des Africains pour la famille.
Hagamu a raconté de nombreuses histoires de familles ravagées par la culture de mort qui promeut l’avortement et la contraception comme « la solution » à la pauvreté. Il raconte que dans toute l’Afrique, les enfants sont toujours très bien accueillis.
Lire la suite10 000 séminaristes africains ont été formés pour contrer les campagnes d’avortement soutenues par l’Occident
Par LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Seventyfour/Adobe Stock
15 novembre 2023, Front Royal, Virginie (HLl) — L’avenir est prometteur pour les catholiques pro-vie d’Afrique, grâce à la formation spéciale des séminaristes assurée par Human Life International, une organisation catholique pro-vie basée aux États-Unis. L’Afrique est une lueur d’espoir pour ceux qui défendent une culture de vie. Alors que Human Life International poursuit sa contre-offensive contre les campagnes occidentales de promotion de l’avortement, les programmes de formation de l’organisation, qui ont touché plus de 10 000 séminaristes africains au cours des 20 dernières années, constituent l’un des nombreux champs fertiles qui portent leurs fruits en Afrique.
Le taux d’avortement en Afrique subsaharienne est en augmentation, même dans les pays où la loi n’autorise l’avortement que pour sauver la vie de la mère. Le nombre annuel d’avortements en Afrique subsaharienne a presque doublé entre 1995 et 2020, passant de 4,3 millions à 8 millions. Sur près d’un million de grossesses surprises signalées rien qu’au Bénin, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, près de 40 % se sont terminées par un avortement. Human Life International s’efforce de réduire ce taux dans ces trois pays et dans 12 autres pays subsahariens par le biais de programmes de promotion, d’éducation et d’aide à la grossesse.
George Wirnkar, directeur régional de Human Life International pour l’Afrique francophone, a formé des milliers de jeunes hommes appelés à la prêtrise au cours des 25 années qu’il a passées au sein de l’organisation catholique mondiale pro-vie. Chaque année, Human Life International forme 4 500 prêtres et séminaristes dans le monde entier.
Lire la suiteTexte de la Prière de réparation pour l’avortement et l’exploitation des enfants à naître
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
L’organisation pro-vie catholique Human Life International (HLI) appelle en ce 31 mai, fête de la Visitation dans le nouveau calendrier (et celle de Marie, Reine, dans le calendrier traditionnel) à participer à une Journée internationale de prière de réparation pour le meurtre et l’exploitation des enfants à naître par l’avortement et l’utilisation de leur corps pour diverses industries, en particulier l’industrie pharmaceutique.
Cette initiative se rapporte à l’utilisation de lignées cellulaires obtenues à la suite de prélèvements sur des fœtus avortés pour la réalisation de la plupart des vaccins anti-COVID (et la totalité de ceux distribués en France), mais pas seulement : de nombreux vaccins, médicaments, et même l’industrie alimentaire font appel à ces lignées, que ce soit pour les essais préalables, la production ou les tests de contrôle de qualité.
Voici la présentation de l’initiative par HLI :
L’avortement a ouvert la porte au développement d’une industrie macabre : le commerce de parties du corps de fœtus pour la recherche médicale. Il nous faut faire connaître et dénoncer ce mal et y mettre fin. La vie humaine est sacrée, elle n’est pas une marchandise manufacturée.
La seule force humaine ne pourra pas chasser les ténèbres de cette industrie répugnante. Nous devons nous mettre à genoux et prier.
C’est pourquoi Human Life International inaugure une Journée de prière de réparation pour le meurtre et l’exploitation des enfants à naître.
En ce jour de visite, le lundi 31 mai, nous vous invitons à vous joindre à nous pour réciter la Prière de réparation pour le meurtre et l’exploitation des enfants à naître.
Soyons unis par cet acte de prière et de réparation, en étant solidaires contre le mal de l’avortement et de son industrie mortifère. Avec la grâce de Dieu, nous mettrons fin à ces crimes contre la dignité humaine et nous instaurerons une culture de la vie.
Pour lire les explications et les commentaires du P. Shenan Boquet, cliquez ici.
Et voici la prière en format image (imprimable), avec ma traduction légèrement amendée par rapport à celle fournie par le site HLI :
31 mai : Journée de prière et de réparation pour le meurtre et l’exploitation des enfants à naître
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Voici ma traduction intégrale du communiqué du P. Shenan Boquet, président de Human Life International, sur la Journée de prière et de réparation pour le meurtre et l’exploitation des enfants à naître en ce 31 mai.
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« Dans l’annonce de cet Evangile, nous ne devons pas craindre l’hostilité ou l’impopularité, refusant tout compromis et toute ambiguïté qui nous conformeraient à la mentalité de ce monde (cf. Rm 12, 2). Nous devons être dans le monde mais non pas du monde (cf. Jn 15, 19 ; 17, 16), avec la force qui nous vient du Christ, vainqueur du monde par sa mort et sa résurrection (cf. Jn 16, 33). »
Evangelium vitæ, n° 82
Notre époque est confrontée à une violence généralisée, à « une conspiration contre la vie humaine ». La culture de mort est « activement encouragée par de forts courants culturels, économiques et politiques, porteurs d’une certaine conception utilitariste de la société » (EV, n° 12). La recherche des plaisirs de la vie terrestre a provoqué une guerre des puissants contre les vulnérables. Dès lors que d’aucuns identifient le but de l’existence humaine comme étant limité à ce monde temporel, toute personne — c’est-à-dire l’enfant à naître, les personnes âgées, les malades, les handicapés et les mourants — qui se trouve sur leur chemin constitue une menace, et doit être éliminée.
Cette situation est favorisée et encouragée par l’affaiblissement progressif des consciences individuelles et de la société, qui a perdu le sens de la valeur incomparable de la personne humaine. Par conséquent, beaucoup sont incapables de discerner ce qui est bon, vrai et beau de ce qui est mauvais, faux et grotesque. Les lignes ont été tordues. Beaucoup déclarent désormais que ce qui est bon est mauvais et que ce qui est mauvais est bon. De plus, l’affaiblissement moral de notre résistance à la culture de la mort a rendu la plupart des gens insensibles, aveugles aux crimes et à la violence de l’avortement, de l’euthanasie, de la recherche sur les cellules souches embryonnaires, de la traite des êtres humains, de la pornographie, de l’exploitation et de la commercialisation des enfants à naître.
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