3e confinement pour les restaurants dans les régions de Québec…
Billet de blogue d’Aubert Côté ― Photo : Jason Taelliou/Flickr
Non ! Ce n’est pas un Poisson d’avril ! Oui ! C’est bien réel. Bel et bien réel. Hier soir, à l’heure où nous travaillions, nous les travailleurs de la restauration, serveuses, hôtesses, livreurs, cuisiniers, plongeurs, personnes de maintenance, concierges, gérants et propriétaires, M. François Legault et M. Horacio Arruda nous annoncent un troisième confinement en un an.
Je suis fier Québécois et franc Canadien, mais je ne suis pas « Peas Soup. » Je vais parler avec respect. Je vais dire mon désaccord avec politesse. Si nous sommes encore dans une démocratie, j’aurai le droit de manifester pacifiquement mon désaccord envers la décision de reconfiner plusieurs régions du Québec. Je vais utiliser la langue de Molière que nous aimons et je vais utiliser la langue de Shakespeare que nous respectons. En aucun cas, nous ne dirons notre opinion dans la vulgarité, ni dans la violence.
Monsieur Legault, Monsieur Arruda et Compagnie, vous vous comportez comme des « girouettes. » Il y a à peine quelques heures, vous aviez dit que nous ne reconfinerez pas les régions du Québec. Vous rendez-vous compte que fermer une troisième fois dans la même année les restaurants n’est pas une mince affaire ? Pour un ancien homme d’affaires, et pour un haut fonctionnaire, c’est le comble du ridicule. Vous êtes incohérents.
Puisque nous sommes en démocratie, Nous, les travailleurs et tenanciers de restaurants affirmons que nous prenons au sérieux les normes sanitaires quand nous sommes ouverts et nous voulons continuer à recevoir notre clientèle en obéissants aux règles d’hygiène. Nous pouvons lutter contre la Covid-19 tout en ouvrant nos restaurants, tout en vivant notre vie quotidienne. The new governement order, I desagree.
Comme travailleur de restaurant, je refuse le troisième confinement imposé au milieu de la restauration. Je ferai la grève à l’envers (Strike backwards). Je me présenterai à mon travail pour manifester mon désaccord au troisième confinement (3e confinement dans la même année) qui est un énorme coup de barre dont nos installations font les frais.
Aubert Côté, citoyen, employé de restaurant.
Références :
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1781300/francois-legault-quebec-point-pandemie-covid-19
https://www.journaldequebec.com/2021/03/31/covid-19-legault-tiendra-un-point-de-presse-a-17h
https://www.ledevoir.com/societe/sante/597948/point-de-presse-covid-17h-legault-dube-arruda-31-mars-2021
Québec : François Legault révoque la permission des rassemblements de 10 personnes pour Noël…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Hirschsprung Collection/Wikimedia Commons
Sous prétexte qu’on ne réussira pas à ralentir suffisamment la propagation du covid-19, et que le nombre de « cas » ne cesse d’augmenter (ce qui ne signifie rien), le premier ministre du Québec François Legault retire la permission qu’il avait accordé aux Québécois de se réunir jusqu’à dix personnes à deux occasions autour de Noël (de quoi se mêle-t-il !), en zone dite rouge, ce qui comprend la majorité de la population de la province. Selon Radio-Canada :
Les plans de Noël en famille vont devoir changer. Le gouvernement du Québec a confirmé l’annulation des rassemblements de 10 personnes qu’il avait initialement permis entre le 24 et le 27 décembre.
« Quand on regarde la situation, on est obligés de se rendre à l’évidence que ce n’est pas réaliste de penser qu’on va réussir à réduire la progression du virus de façon satisfaisante d’ici Noël », a expliqué le premier ministre François Legault en point de presse.
Donc, pour une grosse grippe, nous devrons célébrer Noël sans voir les autres membres de la famille, combien devront réveillonner en solitaire ? Ebenezer Scrooge n’eût pas fait mieux, le Grinch en fût laissé en reste et la Sorcière Blanche en eût verdi de jalousie.
Lire la suiteLes évêques du Québec ont obtenu d’avoir 250 personnes dans les églises, autant que les cinémas, en « zone orange »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : magdiel macoqui/Pixabay
À vrai dire, ce sont les « leaders religieux » membres de la Table interreligieuse de concertation, dont les évêques catholiques du Québec font (malheureusement) partie, qui ont obtenu ce matin une audience auprès du directeur national de la santé publique, Horacio Arruda, et, au débouché de celle-ci, de pouvoir recevoir jusqu’à 250 personnes dans les lieux de cultes en zone déclarée orange par le gouvernement provincial, au lieu du ridicule nombre de 25 personnes quand les cinémas pouvaient en accueillir jusqu’à 250. Il sera également encore possible de recevoir 25 personnes dans les lieux de cultes, en « zone rouge », tandis que les cinémas seront fermés. Selon le site de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec (AÉCQ) :
Les leaders religieux prennent acte de l’annonce faite hier par le Premier ministre qui rétablit la limite de 250 personnes admises dans les lieux de culte pour les régions qui ne sont pas en zone rouge.
Ils saluent également le fait que dans les zones rouges, il sera possible de continuer d’accueillir 25 personnes à la fois pour leur offrir ainsi le soutien spirituel dont elles ont besoin.
Par contre, c’est un peu une victoire à la Phyrrus, étant donné qu’une bonne partie de la population québécoise se trouve placée par l’État en « zone rouge ». Du moins, les personnes qui sont en « zone orange », et autres, pourront aller sans trop d'obstacles à l'église, tandis que les habitants des zones vues rouges par le gouvernement ne seront pas privés de messe.
Plusieurs évêques du Québec acceptent plus de 50 personnes dans les églises
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Magdiel-lacoquis/Pixabay
Apparemment, plusieurs évêques du Québec s’attachent à suivre plutôt l’esprit du déconfinement que sa lettre, enfin, l’esprit que l’on pourrait tirer de la volonté du gouvernement en lui attribuant de bonnes intentions. Ainsi donc, Mgr Denis Grondin, archevêque de Rimouski, a permis à ses curés, le 30 juin dernier de ne pas s’occuper de la limite de 50 personnes imposée par le gouvernement aux églises, peu importe leur taille. C’est même Mgr Pierre Murray, secrétaire général de l’Assemblée des Évêques catholiques du Québec (AÉCQ), qui a informé ses confrères que la limite de 50 personnes ne s’appliquait pas aux églises.
La position officielle de l’AÉCQ s’appuie sur les propos d'Arruda, notre directeur de la santé publique, que ce dernier a tenus le 29 juin, selon Radio-Canada :
La position officielle de l’Assemblée des évêques repose essentiellement sur les propos tenus par le directeur national de la santé publique, le 29 juin lors d’une conférence de presse tenue à Québec.
Questionné sur un rassemblement de 150 fidèles dans une église de Québec, le Dr Horacio Arruda avait alors mentionné que dans les églises, les chiffres vont monter sous peu. Il avait aussi laissé entendre que le nombre de 50 personnes maximum n’était pas un réel enjeu si les autres règles étaient respectées.
C’est le curé Pierre Gingras de l’église Saints-Martyrs-Canadiens, dans le quartier de Montcalm à Québec, qui eut le courage d’accueillir 150 personnes dans un édifice qui pouvait contenir 1000 individus assis. Radio-Canada continue :
Lire la suiteCes propos ont été vus comme un feu vert donné aux églises pour tenir des rassemblements de plus de 50 personnes, soutient le secrétaire général de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec, Mgr Monseigneur Pierre Murray, qui a aussitôt passé le mot à tous les diocèses.
Dénoncer la tromperie pour regagner sa liberté : Libre opinion sur la pandémie 2020
Par Vincent Mathieu, Ph. D.
Note de la rédaction : Depuis plusieurs semaines des populations entières sont réduites à un confinement forcé, seule solution, nous affirment les gouvernements de bien des pays, ou du moins seule solution en attendant le vaccin qui nous sauvera tous. Avec le temps qui s’est écoulé depuis l’annonce de la « pandémie » du coronavirus, on a pu étudier, comparer, constater les pour et les contre des tenants de cette situation catastrophique.
Le confinement a condamné l’économie de nombreuses nations à un avenir peu reluisant, toute activité « non essentielle » a été interrompue, la liberté de circuler a été plus ou moins restreinte selon les endroits, on a quasi séquestré les personnes âgées, ne leur permettant même pas le réconfort de voir leurs proches, visites souvent essentielles pour leur santé. Les gouvernements augmentent de façon hallucinante leur dette. Et par-dessus tout cela, on a matraqué les populations par un battage médiatique monstrueux, transmettant les nouvelles morbides de l’État ; depuis, la peur du virus règne dans les cités...
Mais les conséquences des mesures prises à travers le monde sont-elles justifiables ? La santé publique était-elle à ce prix, encore incalculable, et surtout, les futures mesures que l’on prévoit nous imposer sont-elles raisonnables ?
De nombreuses questions valaient largement la peine que l’on se penchât dessus, davantage même devant les incohérences des gouvernements et des instances internationales qu’il fallait gober jour après jour ; le confinement était-il vraiment la seule solution ? Le confinement n’est-il pas au contraire nuisible ? Le coronavirus est-il aussi dangereux que l’on nous l’a décrié ? Et si les règlements mis en place étaient vains, pourquoi les avoir érigés ? Pourquoi inspirer la peur à tant de peuples ?
Vincent Mathieu, psychologue, tente d’éclaircir les tenants de cette crise, qui paraît de plus en plus en être une du mensonge, dans un texte fortement documenté et fermement appuyé.
Vincent Mathieu est psychologue et thérapeute de groupe. Il a fait un doctorat en psychologie en 2019 à l’Université de Laval et s’est spécialisé au cours de son doctorat sur les questions de l’empathie et des pathologies antisociales et narcissiques. Il a travaillé à l’Institut Philippe-Pinel de Montréal pendant deux ans au cours de la rédaction de sa thèse.
Une version PDF de cet article est disponible, ici. — A. H.
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Libre opinion sur la pandémie 2020
L’éclosion de la Covid-19 qui est d’abord survenue en Chine à l’automne 2019 ne semblait pas, à ce moment, annoncer une crise d’une telle ampleur en Occident. Au Québec, on parlait du nouveau coronavirus (Sars-Cov-2) comme d’un virus certes contagieux, mais qui ne menaçait pas la santé des Québécois plus qu’il n’en faut. Divers experts relayés dans les journaux indiquaient que la grippe saisonnière faisait plus de morts que ce nouveau virus, que le Sars-Cov-2 était moins à craindre que l’influenza avec laquelle nous avons à composer cycliquement et qui mène annuellement à environ 3500 décès au Canada, 295 000 à 600 000 dans le monde. [1] [2]
Tout à trac, au début du mois de mars, le narratif a changé. À la suite de l’annonce de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui déclarait l’état de pandémie, la plupart des pays occidentaux ont réagi en contraignant la circulation aérienne et en fermant les frontières. S’en sont suivi les déclarations d’urgence sanitaire qui ont mené à la prise du pouvoir par les directions de santé publique (DSP). Ce dernier aspect est primordial, car de cette prise de pouvoir a découlé la mise à l’arrêt de la plupart des secteurs économiques et de la vie sociale. Au cours de cette période, il est important de bien réaliser que les rênes de l’état étaient données aux DSP (Dr Horacio Arruda au Québec). Autrement dit, la loi d’urgence sanitaire dépossède, à même titre que la loi martiale, les citoyens de leurs droits et libertés en vue de les protéger d’une situation de crise majeure. Il va sans dire que la mise en place de ces lois opposées à la démocratie et au droit civil ne doit se faire que dans des situations d’urgence extrême. On nous a donc dit, sur la base de chiffres donnés par l’OMS [3], que la situation était d’une urgence extrême. Les courbes statistiques basées sur ces données prévoyaient par exemple la mort d’environ 60 000 Québécois et 2 millions d’Américains si nous ne procédions pas aux mesures de confinement. Des chiffres qui donnent froid dans le dos et qui auraient justifié les mesures d’urgence sanitaire prises par les gouvernements. Le problème, c’est que ces prédictions se sont avérées exagérées. Plusieurs spécialistes ont effectivement mis en cause la crédibilité des données de l’OMS en ce qui a trait au taux de mortalité sur la base de deux grandes questions : quel est le nombre de cas réellement atteints du coronavirus et combien de personnes en meurent directement.
Tout d’abord, le nombre de cas atteints du virus est sous-estimé. Des données chinoises [4], allemandes [5] et américaines [6] [7] suggèrent que le nombre de cas infectés à la Covid-19 était, dès le début de la pandémie, de beaucoup supérieur à celui rapporté par les autorités de santé publique. Si l’on se fie à ces données, les personnes infectées par le Sars-Cov-2 étaient donc probablement déjà nombreuses dans la « population saine » lorsque les premiers taux de mortalité et les premières prédictions alarmistes ont été dévoilés à la population. Puisque les diverses DSP nationales, avec l’OMS comme chaperon, ont calculé les taux de mortalité en fonction du nombre de cas confirmés ou en fonction d’un nombre de cas inférieur au nombre de cas réels (c’est-à-dire en excluant bon nombre de cas asymptomatiques ou des personnes qui développent des formes bénignes de la Covid-19 sans jamais se faire tester), il va de soi que le taux de mortalité en ait été gonflé. Voici ce que déclarait le Dr Antony Fauci et ses collaborateurs dans une note éditoriale du New England Journal of medecine publiée le 28 février 2020 [8] :
Lire la suiteSi l’on suppose que le nombre de cas asymptomatiques ou peu symptomatiques est plusieurs fois plus élevé que le nombre de cas signalés, le taux de létalité peut être considérablement inférieur à 1 %. Cela suggère que les conséquences cliniques globales de COVID-19 pourraient finalement être plus proches de celles d’une grippe saisonnière sévère (qui a un taux de létalité d’environ 0,1 %) ou d’une grippe pandémique (similaire à celles de 1957 et 1968).
Entre 0,31 % et 0,16 % de mortalité parmi les malades du coronavirus au Québec ?
Billet de blogue d’augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
Le 23 avril, on rapportait que le Dr Horacio Arruda, directeur national de la santé publique au Québec, estimait au Québec « qu’entre 5 % et 10 % des Québécois ont été atteints par le coronavirus », d’après les mots de TVA Nouvelles.
Par conséquent, si 10 % de la population environ a été atteinte, cela signifie qu’environ 853 767,4 personnes ont été contaminées sur les quelque 8 537 674 Québécois, population estimée par Statistique Canada pour le 1er trimestre de 2020.
Donc :
8537674 ÷ 10 = 853 767,4
On n’a plus qu’à mettre le nombre de personnes supposées être mortes du coronavirus, ou 1340 le 24 avril 2020 à 13 h 15 selon le site du gouvernement du Québec, dans le calcul du pourcentage :
1340 ÷ 853767,4 x 100 = 0,156 951 413
Pour plus de simplicité, nous arrondissons au deuxième chiffre après la virgule, ce qui donne 0,16 ou 0,16 % des personnes contaminées qui mourraient.
Si nous prenons l’estimation la plus basse de M. Arruda, ou 5 % de la population contaminé, cela nous donne (rappelons-nous que 5 % c’est 5 pour 100 ou un vingtième) :
1340 ÷ (8 537 674 ÷ 20) x 100 = 0,313 902 826
Arrondissons de même et nous obtenons 0,31 ou 0,31 % des personnes contaminées qui mourraient.
Par conséquent, d’après les aveux mêmes de M. Arruda, entre 0,16 % et 0,31 % des gens atteints de coronavirus mourraient, ce qui est bien proche du taux de mortalité de la grippe.