Viktor Orbán : « La politique démocratique chrétienne signifie protéger les mœurs et coutumes issues de la culture chrétienne. »
Victor Orbán, premier ministre de Hongrie.
Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Source du billet de blogue : About Hungary
C’est ce qu’affirmait le premier ministre de Hongrie dans un discours donné lors de la 29e Université ouverte d’été-camp d’étudiants de Bálványos. L’allocution portait principalement sur l’avenir de la Hongrie, ce qui ne manqua pas de mener au sujet du christianisme :
« Bien sûr, en Europe centrale, il existe de nombreuses idées fausses liées au christianisme et à la politique, et je dois donc faire ici une observation connexe. Le but de la démocratie chrétienne n’est pas de défendre des articles religieux de foi — dans ce cas, les articles chrétiens de foi. Ni les États ni les gouvernements n’ont compétence en matière de damnation ou de salut. La politique démocratique chrétienne signifie protéger les mœurs et coutumes issues de la culture chrétienne. »*
Victor Orbán déclara plus loin que la démocratie chrétienne ne peut se réclamer du libéralisme :
« Proclamons avec confiance que la démocratie chrétienne n’est pas libérale. La démocratie libérale est libérale, alors que la démocratie chrétienne n’est pas, par définition, libérale : elle est, si vous voulez, illibérale. Et nous pouvons le dire spécialement en rapport avec quelques questions importantes [...] La démocratie libérale est favorable au multiculturalisme, tandis que la démocratie chrétienne donne la priorité à la culture chrétienne... »
*Bien que prônant le christianisme, ce discours n’est pas d’une grande précision théologique. S’il est vrai que ce n’est pas à l’État de définir les articles de foi, il peut, il doit les défendre et défendre l’église, détenant la vérité, les ayant fixés, donc l’Église catholique. De plus, l’État doit utiliser la raison pour reconnaître la véracité de l’Église catholique.
Les échecs de M. Soros
George Soros.
Par Eric Pilon (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : The New York Times / Voici la source de la photo : Niccolò Caranti, Wikimedia, CC BY-SA 3.0
Bien qu’il soit riche, George Soros, sur le plan politique, avoue qu’il est en train de perdre son pari.
La nouvelle pourrait en réjouir plus d’un : le milliardaire George Soros croit qu’il est en train de perdre son pari, celui de créer un monde libéral, dépourvu de frontières. « Je défends des principes, que je gagne ou que je perde. Mais malheureusement, je perds à de trop nombreux endroits en ce moment », a-t-il récemment déclaré au journaliste Michael Steinberger du New York Times.
Cet aveu peut surprendre, mais il décrit une certaine réalité : de nombreux chefs politiques de par le monde acceptent de moins en moins les contraintes exigées par les préceptes du mondialisme et du multiculturalisme, si chers aux yeux de M. Soros.
Oui, George Soros a fait beaucoup d’argent : un milliard et demi en une seule journée lorsqu’il avait spéculé sur la livre anglaise en 1992. Mais ses objectifs sont, désormais, plus politiques que financiers. Et c’est à titre de financier des grandes causes libérales qu’il voit le tapis lui glisser sous les pieds.
Lire la suiteLa Hongrie voit le nombre d’avortements diminuer suite à l’instauration de politiques familiales
Extrait d’un article de Lisa Bourne, traduit par Campagne Québec-Vie
Rome, Italie. 1er juin 2018 (LifeSiteNews) — Le soutien du gouvernement hongrois aux familles s’affermit de plus en plus, créant un environnement où les mariages et familles sont en plein essor et les avortements en baisse, a affirmé l’un des ministres du pays lors d’une récente conférence internationale sur la vie et la famille.
Ce même soutien a fait chuter la quantité d'avortements de plus d’un tiers de ce qu’ils étaient en 2010 (40 449 à 28 500). Il a également contribué à réduire le nombre de divorces (23 873 en 2010 à 18 600 en 2017) et à augmenter le nombre de mariages (35 520 en 2010 et 50 600 en 2017).
« Une condition préalable au développement social à moyen et long terme, et de la durabilité de la Hongrie est un redressement durable des tendances démographiques », a déclaré Katalin Novàk ministre de l’État pour la famille, la jeunesse et les affaires internationales.
« L’objectif peut être réalisé avec une politique familiale stable, complexe, ciblée et flexible, capable de s’adapter au changement des besoins et conditions, » a-t-elle ajouté.
Le bureau de Novàk est responsable de la gestion de la politique familiale du pays d’Europe centrale. Intitulée « La politique familiale hongroise dans l’esprit d’Humanæ Vitæ et de Veritatis Splendor, » Novàk donna un discours à Rome le 21 mai dernier lors d’une conférence ayant comme thème la « Vie humaine, famille et splendeur de la Vérité : Dons de Dieu ».
Lire la suiteLa réunion du Groupe de Visegrad à Budapest défend les valeurs chrétiennes et la natalité
Crédit photos : Ferenc Almássy
Par Olivier Bault (Reinformation.tv)
Réunis à Budapest le vendredi 2 mars, les représentants des parlements du V4, ou Groupe de Visegrád (Hongrie, Pologne, Slovaquie, Tchéquie), ont confirmé leur intention de prendre ensemble la défense d’autres politiques pour l’Union européenne en redonnant un rôle accru aux parlements nationaux, en défendant les valeurs européennes comprises comme étant les valeurs chrétiennes et en promouvant des politiques favorisant la natalité plutôt que l’immigration de masse voulue par Bruxelles, Paris et Berlin en réponse à la crise démographique. Pour compenser le départ du Royaume-Uni, leur allié traditionnel avec lequel ils veulent un accord garantissant les meilleures relations possibles tout en respectant le résultat du référendum sur le Brexit, les quatre pays militent en faveur d’un nouvel élargissement de l’UE vers l’Est (Moldavie) et dans les Balkans occidentaux. Néanmoins, les participants aux rencontres parlementaires de Budapest ont mis en garde contre une reproduction par l’UE du modèle yougoslave dans cette région : les identités et les particularités nationales doivent être respectées.
Lire la suitePromouvoir la famille pour assurer la survie de la nation : la politique nataliste de la Hongrie
Katalin Novák, secrétaire d’Etat à la famille et à la jeunesse en Hongrie.
Par Olivier Bault (Reinformation.tv)
Avoir plus d’enfants est la seule manière d’assurer notre survie en tant que société, a expliqué Katalin Novák, secrétaire d’Etat à la famille et à la jeunesse en Hongrie, dans un entretien au journal espagnol ABC. Ce discours inspirera-t-il une inflexion des politiques de l’autre côté des Pyrénées ? Il serait grand temps, car le taux de fécondité en Espagne continue de baisser et n’était plus que de 1,33 en 2016. Certes, le gouvernement hongrois ne peut pas non plus crier victoire avec un taux de 1,5 enfant par femme, mais à l’inverse de l’Espagne et de la plupart des pays européens, la tendance est à la hausse. Les Hongroises n’avaient plus que 1,23 enfant en moyenne avant l’arrivée du Fidesz au pouvoir en 2010 ! Depuis la fin 2015, la Pologne dirigée par le PiS prend exemple sur les politiques natalistes hongroises, ce qui s’est traduit par une inversion modeste de tendance, puisque le taux de fécondité des Polonaises est passé en peu de temps de 1,28 enfant par femme à 1,36 parallèlement à une hausse de la part des dépenses pour les politiques familiales de 1,8 % à 3,1 % du PIB. La Hongrie, elle, y consacre désormais 5 % de son PIB. Soutenir la famille, explique Katalin Novák dans le grand quotidien espagnol de centre-droit, c’est renforcer la nation.
Avoir plus d’enfants, la seule solution pour assurer la survie de la nation
« C’est la seule voie viable pour survivre en tant que société. Il n’y a pas d’alternative. Si nous continuons ainsi, si nous sommes toujours moins nombreux, nous allons voir tout simplement les nations disparaître », a-t-elle prévenu sans ambages ses interlocuteurs espagnols. Une déclaration qui fait écho au discours sur l’état de la nation prononcé dimanche dernier par le Premier ministre Viktor Orbán. Un Viktor Orbán qui prédit la chute prochaine des nations de l’ouest du continent sous l’effet du remplacement de population en cours. « Le christianisme est le dernier espoir », a notamment clamé l’homme d’État en dénonçant le danger que font courir à toute l’Europe les politiques menées à Bruxelles, Berlin et Paris.
Lire la suiteUne loi hongroise vise à protéger la famille et les enfants depuis le moment de leur conception
Le site Zenit.org du 18 avril nous apporte la nouvelle de cette excellente initiative du gouvernement hongrois, confirmée par le Centre européen pour le droit et la justice:
(Grégor Puppinck)
ROME, mercredi 18 avril 2012 (ZENIT.org) – La nouvelle loi hongroise pour la famille est une « réponse légitime » à la crise actuelle, déclare Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le droit et la justice.
Le Centre européen pour le droit et la justice (European Centre for Law and Justice, ECLJ) vient de publier un mémorandum pour la Commission de Venise, sur la loi hongroise pour la protection des familles, qui est actuellement à l’étude.
Le 23 décembre 2011, le Parlement hongrois a ratifié la loi Act CCXI de 2011 sur la protection des familles, avec l’objectif de remédier à la crise démographique actuelle : avec 1,33 enfant par femme, la Hongrie détient en effet le 3etaux de fécondité le plus bas des pays membres de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE).
Cependant, cette loi a été fortement critiquée, en particulier pour sa définition de la famille « fondée sur le mariage d’un homme et d’une femme » et pour sa protection de la vie humaine « depuis sa conception ». Suite à ces critiques la Commission européenne pour la démocratie par le droit (Commission de Venise) a reçu la mission d’étudier la loi. Elle publiera un avis lors de sa prochaine session plénière, en juin 1012.
Pour l’ECLJ, cette loi « respecte l’esprit et la lettre des traités internationaux sur la famille » et suit l’« objectif légitime » du « rétablissement » du pays à travers la protection de la vie et la famille.
Il est question en effet de la « survie » de la nation, ce qui est de la « responsabilité » de l’Etat, souligne le ECLJ, ajoutant que « le soutien des familles, la réconciliation entre travail et famille et la promotion de la parentalité » sont nécessaires pour garantir des conditions satisfaisantes pour la mise au monde et l’éducation des enfants.
Par conséquent, « les critiques à propos de cette loi sont injustifiées et fondées seulement sur des préjugés idéologiques concernant l’avortement et l’homosexualité ».
La loi hongroise en question précise par ailleurs que « la famille est une communauté autonome établie dans l’histoire humaine avant la naissance de la loi et de l’Etat, qui repose sur des raisons morales » et elle considère la famille comme « la plus importante ressource nationale de la Hongrie ».
Le ECLJ constate que cette loi « que ce soit dans ses fondements philosophiques et ses mesures concrètes, est en accord avec la loi internationale et Européenne », en particulier avec la Charte sociale européenne et la Convention des Droits de l’Enfant de 1989 qui établit que « la famille, unité fondamentale de la société et milieu naturel pour la croissance et le bien-être de tous ses membres, et en particulier des enfants, doit recevoir la protection et l'assistance dont elle a besoin pour pouvoir jouer pleinement son rôle dans la communauté ».
La Commission de Venise avait déjà reconnu, dans un avis de 2011 sur la nouvelle Constitution de la Hongrie, que le pays respecte la loi européenne et internationale en définissant le mariage comme union entre un homme et une femme et en protégeant la vie humaine depuis la conception.
Ces derniers mois, rappelle Grégor Puppinck, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) a adopté plusieurs résolutions soulignant l’importance des « familles stables » en temps de crise : « l’évolution démographique, la faible natalité, le vieillissement de la population et le taux croissant des femmes dans la vie active sont quelques-uns des facteurs qui incitent les sociétés à investir dans le capital humain en adoptant des politiques familiales dynamiques ».
Le Centre européen pour le droit et la justice est une ONG internationale, dédiée à la promotion et la protection des droits de l’homme en Europe et dans le monde. L'ECLJ est titulaire du statut consultatif spécial auprès des Nations-Unies/ECOSOC depuis 2007.
Un texte savoureux sur la Hongrie!
Le président hongrois, qui a promu au sein de son gouvernement la promulgation d'une constitution pro-vie, est présenté par nos médias nationaux comme un dictateur en puissance. Quels sont ses fautes réelles? Un article paru dans la Revue critique des idées et des livres nous en donne un bon aperçu:
"« En vertu d’un curieux credo nationaliste, M. Orban semble avoir décidé que son pays, pourtant gravement atteint par la crise, pouvait s’en sortir seul. Il refuse de se plier aux conditions posées par l’UE et le FMI pour accorder leur aide»… Ah ! il refuse de subir les diktats de ces messieurs de Francfort et de New York ? Ceux là même qui viennent de saigner à blanc la Grèce et qui s’apprêtent à mettre à plat l’Italie, l’Espagne et le Portugal ? C’est entendu !
Comme le dit l'auteur de l'article, aujourd'hui, "Nous sommes tous des patriotes hongrois!"