Viktor Orbán, président de Hongrie, aux groupes LGBT : « Laissez nos enfants tranquilles »
Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie.
Par Francesca de Villasmundo (Médias Presse Info)
La défense de la famille traditionnelle est une priorité pour le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán. Et gare à qui veut pervertir les enfants !
Suite à la parution d’un livre pour enfants mettant en scène des personnages homosexuels, l’homme fort de Budapest a tonné dimanche 4 octobre :
Laissez nos enfants tranquilles !
« La Hongrie a des lois sur l’homosexualité, qui reposent sur une approche exceptionnellement tolérante et patiente », a déclaré le dirigeant souverainiste lors d’une interview à la radio publique. « Mais il y a une ligne rouge à ne pas franchir », a-t-il poursuivi, fustigeant un « acte de provocation ». « Pour résumer mon opinion : laissez nos enfants tranquilles », a-t-il conclu.
Le livre en question a été publié par une association de la communauté lesbienne, gay, bisexuelle et transgenre (LGBT) et adaptant des contes et légendes célèbres avec des personnages issus de « minorités marginalisées » (handicapés, pauvres, Roms, LGBT…). Ainsi, dans une histoire, Cendrillon est lesbienne, dans une autre un tueur de dragons est transgenre.
Un mouvement spontané de la société civile a demandé le retrait du livre du marché, et une élue en a même déchiré une copie en conférence de presse.
Viktor Orbán continue sur sa lancée de restauration des valeurs chrétiennes et traditionnelles dans son pays. En 2018 il avait retiré les études de genre de la liste des enseignements universitaires. La même année, la comédie musicale Billy Elliot d’Elton John avait été déprogrammée de l’Opéra national faute de réservations après une campagne des médias progouvernementaux, qui accusaient l’œuvre de promouvoir l’homosexualité. En mai dernier, Budapest a interdit l’inscription du changement de sexe à l’état civil et la reconnaissance juridique de l’identité de genre des personnes transgenres, malgré de nombreuses protestations internationales.
Sans surprise, le Parlement européen, toujours du côté de la déconstruction de l’identité et voulant imposer son agenda arc-en-ciel aux réfractaires, a activé en septembre 2018 une procédure dans le cadre de l’article 7 du traité de l’Union pour violation des valeurs de l’UE, qui peut en théorie déboucher sur des sanctions.
L’UE veut (encore) sanctionner la Pologne sur la base d’un rapport pro-LGBT et pro-avortement
Par Olivier Bault (Visegrád Post) ― Photo (rognée) : Endzeiter/Pixabay
Union européenne — Jeudi, le Parlement européen adoptait à une large majorité la résolution contre la Pologne qui lui était proposée sur la base d’un rapport de la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (Commission LIBE). Ce rapport concernait « la proposition de décision du Conseil relative à la constatation d’un risque clair de violation grave, par la République de Pologne, de l’État de droit ». Fait caractéristique, la Commission LIBE avait choisi de confier la rédaction du rapport à charge contre un pays gouverné par une majorité conservatrice à un socialiste espagnol : l’ancien ministre de la Justice de Zapatero à l’origine du « mariage gay » en Espagne. La rédaction du rapport avait d’abord été confiée, avant les élections européennes de mai 2019, à un travailliste britannique, Claude Moraes. Nous avions déjà dévoilé dans les colonnes du Visegrád Post les coulisses de la préparation de ce rapport et la provenance de son contenu idéologique très marqué à gauche (voir : « Nouveau rapport contre la Pologne au Parlement européen : litanie de reproches et aveu d’impuissance »). À ce titre, il est frappant de voir à quel point le rapport López Aguilar contre la Pologne est, sous bien des aspects — qui vont du profil politique du rapporteur au contenu du rapport en passant par l’approche sélective adoptée pour le rédiger — similaire au rapport Sargentini contre la Hongrie adopté par le Parlement européen il y a exactement deux ans (pour les lecteurs qui lisent l’anglais, voir la comparaison des deux rapports sur la version anglophone du Visegrád Post : « A tale of two very biased reports in the European Parliament: the López Aguilar report on Poland and the Sargentini report on Hungary »).
Le débat sur la Pologne du lundi : les « droits LGBT » ont pris le pas sur l’indépendance de la justice
Le « débat » du lundi 14 septembre qui a précédé le vote du jeudi 17 septembre était lui-même révélateur du combat idéologique mené par la gauche au moyen des institutions européennes. Le mot « débat » est à mettre entre guillemets puisqu’il s’agit d’une suite de courtes interventions préparées à l’avance pour présenter les positions des différents groupes, sans qu’il y ait de place pour un véritable débat qui, de toute façon, n’intéresse pas la majorité au Parlement européen. L’intitulé du débat de lundi était : « Constatation d’un risque clair de violation grave, par la République de Pologne, de l’État de droit — Zones sans LGBTI en Pologne dans le cadre de l’affaire Rete Lenford ». Une petite explication s’impose : l’affaire Rete Lenford ne concerne pas directement la Pologne puisqu’il s’agissait de l’affaire d’un avocat italien qui avait déclaré publiquement qu’il n’embaucherait pas de personnes homosexuelles pour ensuite se défendre en assurant qu’il s’agissait d’une déclaration abstraite. Sur la base de cette affaire, les institutions européennes ont interprété le principe européen de non-discrimination comme s’appliquant aussi aux situations abstraites. En l’occurrence, il s’agit de condamner les collectivités locales polonaises — et de les priver de fonds européens — lorsqu’elles ont adopté une Charte des droits des familles (comprises au sens traditionnel de la famille, conforme à la constitution polonaise) ou même des déclarations ou résolutions pour se dire libres d’idéologie LGBT, ce qui pourrait potentiellement, selon les institutions européennes, les inciter à discriminer les personnes homosexuelles. Exemple et explication sur les premières conséquences de ce procès d’intention ici sur le site de l’ECLJ : « Pologne : le chantage idéologique de la Commission européenne ».
Lire la suiteVictoire de la Hongrie et de la Pologne face à l’Union européenne
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : denzel/Pixabay
Le Conseil européen vient de voter le plan d’aide financière de l’Union européenne, destinée à relancer l’économie des pays membres après les dégâts causés par le confinement coronaviresque. Ce plan devait être, à l'origine, conditionnelle à la soumission des États aux exigences de l’UE, en termes d’« état de droit ». Cette condition visait sans doute la Pologne et la Hongrie qui sont la cible de manœuvres continuelles au sein de l'UE visant à les faire plier à coup de restrictions financières, notamment en matière de revendications LGBT auxquelles ces pays font face — notons que l'ennemi de l’état de droit est bien plutôt l'UE. Pour en revenir au plan de relance économique récemment voté par le Conseil européen, la clause sur l'« état de droit » n’a finalement pas été incluse dans le plan d’aide financière, selon Le blog d’Yves Daoudal :
C’est qu’il avait été décidé depuis des mois que désormais les aides de l’UE seraient soumises à conditions : que les Etats membres qui en sont bénéficiaires soient très obéissants à toutes les objurgations de Bruxelles concernant leurs activités législatives. Pour faire bref, la Pologne et la Hongrie devaient être exclues des aides, à moins de passer sous les fourches caudines.
[…] dans le texte final, il n’en reste rien. Parce que, selon des sources diplomatiques, le Premier ministre letton Arturs Krisjanis Karins a fait adopter « par acclamation » une proposition en ce sens appuyée par le groupe de Visegrad, mais aussi par l’Allemagne, la France […]
Le groupe Visegrad, c'est la Hongrie, la Pologne, la République Tchèque et la Slovaquie ; d'autres pays ont joint leur vote à la version finale : l'Autriche, le Danemark, les Pays-Bas, la Suède et la Finlande. Comment la république dirigée par Macron a-t-elle pu tolérer un tel débouché qui ne tiendra pas compte de la propagande LGBT ? Peut-être pour resserrer les derniers liens de l’UE qui la maintiennent encore ensemble, Macron déclarant : « [c'est] une réunion au sommet dont je suis certain que les conséquences seront historiques », rapporte Euractiv.
Victoire pour la Hongrie et la Pologne, selon Le Salon Beige :
Viktor Orbán s’est ouvertement réjoui de la chose, lors d’une conférence de presse commune avec… le Premier ministre polonais
Dix ans de gouvernements Orbán en Hongrie
Viktor Orbán, président de Hongrie.
Par Olivier Bault (Présent)
Il y a dix ans, le 29 mai 2010, Viktor Orbán et son parti, le Fidesz, formaient un gouvernement après huit ans passés dans l’opposition. Auparavant, Orbán avait déjà occupé le poste de Premier ministre pendant quatre ans, de 1998 à 2002. Le tournant qui conduisit à la victoire éclatante du Fidesz en 2010 s’opéra en 2006, quand, un mois après les élections à nouveau remportées par la gauche et les libéraux, un enregistrement du Premier ministre hongrois Ferenc Gyurcsány fut diffusé à la radio dans lequel on entendait cet ex-communiste devenu oligarque dire : « Nous n’avons rien fait pendant quatre ans. Rien. Vous ne pouvez pas me citer un seul exemple d’une action sérieuse du gouvernement dont nous pourrions être fiers, si ce n’est que nous avons repris le pouvoir avec de la merde. […] Depuis un an et demi, nous mentons matin, midi et soir. » S’ensuivirent des manifestations qui furent brutalement réprimées par les autorités et tournèrent à l’émeute, conduisant même à l’assaut d’une foule excédée contre le siège de la télévision publique. Puis vint la crise financière de 2007 alors que la Hongrie affichait déjà un déficit budgétaire de 9,6 % du PIB en 2006, année électorale oblige, et ensuite les plans de rigueur sous la coupe du FMI.
Arrivés au pouvoir avec une majorité constitutionnelle des deux tiers au Parlement, le Fidesz et son chef allaient mener les réformes au pas de charge, ce qui leur vaudra très rapidement les attaques de l’UE et des médias européens. Cela commença par une nouvelle constitution pour remplacer celle rédigée par Staline en personne, toujours en vigueur sous une forme modifiée. Le préambule de la nouvelle constitution commençant par les mots « Dieu, bénis les Hongrois », la mention du mariage en tant qu’union d’un homme et d’une femme, et le rappel de la présence de Hongrois au-delà des frontières de la Hongrie — héritage du traité de Trianon — suffirent pour que la nouvelle loi fondamentale fût considérée comme imprégnée de cléricalisme, d’homophobie et de nationalisme.
Evitant toujours la confrontation frontale, sachant reculer d’un pas après avoir avancé de trois, fort de ses excellentes relations avec des personnalités européennes de premier plan, Viktor Orbán s’est montré un adversaire redoutable et il a jusqu’ici remporté toutes les manches. Lui et son parti, le Fidesz, ont su, à partir de la défaite de 2002 et après le retour au pouvoir en 2010, imposer un vrai pluralisme médiatique — chose insupportable pour les partisans de la pensée unique et du politiquement correct — et modifier ainsi durablement le rapport de force. Affichant de bons résultats économiques avec des déficits en baisse malgré des politiques natalistes très volontaristes, ayant réduit le chômage à presque rien et redonné à la Hongrie une des plus fortes croissances du continent avant la crise sanitaire actuelle, ayant su également défendre les frontières contre l’assaut migratoire en 2015-2016, l’homme d’Etat hongrois a conduit son parti conservateur et ses alliés chrétiens-démocrates à deux nouvelles victoires écrasantes, en 2014 et 2018.
En 2012, venu répondre aux reproches du Parlement européen, Orbán avait résumé ainsi son programme : « Nos idéaux sont chrétiens. Ils s’appuient sur la responsabilité de l’individu, les sentiments nationaux positifs sont pour nous importants et nous considérons la famille comme le fondement de l’avenir. » Lucide, il avait encore ajouté : « Peut-être sommes-nous minoritaires en Europe, mais nos convictions sont malgré tout européennes et nous avons le droit de les défendre. » Les défendre, c’est ce qu’il fait depuis maintenant dix ans avec le soutien d’une large majorité d’électeurs hongrois.
Le gouvernement hongrois dépose un projet de loi qui éliminerait le « genre » des documents officiels
Viktor Orbán, premier ministre de Hongrie.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le gouvernement de Viktor Orbán se décide enfin à déposer un projet de loi visant à définir le sexe indiqué sur les documents officiels uniquement d’après le sexe (je ne dirais pas « biologique »* ce serait redondant) de la personne, et non éventuellement selon un certain « genre ». LifeSiteNews rapporte :
Le gouvernement hongrois a déposé un projet de loi qui définirait le genre uniquement comme « sexe biologique* basé sur les caractéristiques sexuelles primaires et les chromosomes ».
Cette mesure proposée par le parti au pouvoir Fidesz limiterait l’identification des personnes sur les documents officiels à leur sexe enregistré à la naissance — une classification qui serait alors légalement impossible à changer.
Ce projet de loi substituerait le « mot hongrois « nem », qui peut signifier à la fois "sexe" et "genre", par "szuletesi nem", qui signifie "sexe de naissance" », selon LifeSiteNews.
*Remarquez que puisqu’un homme l’est du fait de sa biologie, de sa génétique même, il ne peut donc pas devenir femme, d’où il est absurde de parler d’« homme biologique » quand on veut mentionner un vrai homme, car en fait d’homme, il n’y a que des hommes biologiques. La même chose est vraie pour les « femmes biologiques ». — A. H.
Politiques familiales : hausse des naissances de 9 % en Hongrie, nombre des mariages double
Par Pour une école libre au Québec — Photo : prostooleh/Freepik
Le déclin de la population de la Hongrie a ralenti de 47 % en janvier 2020, après 9,4 % de naissances supplémentaires et 17 % de décès en moins par rapport à la même période l’an dernier, a déclaré vendredi le Bureau central des statistiques (KSH).
L’indice de fécondité hongrois de 1,6 enfant/femme est désormais le même que celui du Québec, sans aucune politique migratoire.
Le nombre de mariages a presque doublé, avec 2863 couples mariés, par rapport à la même période l’an dernier, et le nombre le plus élevé de janvier depuis 1982.
Au premier mois de l’année, 8 067 enfants sont nés, soit 694 de plus qu’à la même période l’an dernier, tandis que 11 553 personnes sont décédées, 2 356 de moins qu’en janvier 2019. Le communiqué expliquait qu’en janvier, 8 067 enfants étaient nés, ce qui représente de manière significative, 694 nouveau-nés de plus qu’au premier mois de 2019, la valeur la plus élevée de janvier depuis 2009. À titre de comparaison, il est né 6 850 enfants au Québec en janvier 2020. La population du Québec était estimée à 8, 485 millions en juillet 2019 alors que celle de la Hongrie était de 9, 773 millions au 1er janvier 2019.
La valeur mensuelle estimée de l’indice synthétique de fécondité par femme était de 1,60 contre 1,44 pour la même période de l’année précédente.
Le taux de déclin naturel de la population est tombé à 0,42 % contre 0,79 % en janvier 2019, a indiqué le KSH.
Pour relancer la natalité, le premier ministre hongrois avait décidé d’attribuer en 2019 une aide de 30 500 euros (44 500 $ canadiens) à chaque couple qui se mariait avant le 41e anniversaire de la femme.
Lire la suiteL’un des défenseurs de la civilisation occidentale est décédé : Sir Roger Scruton
Sir Roger Scruton.
Par Stephen Kokx — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : pete helme/Wikimedia Commons
Sir Roger Scruton, né le 27 février 1944 à Buslingthorpe au Royaume-Uni, était l’un des philosophes conservateurs les plus connus, défenseur (peut-être pas le plus orthodoxe) du Beau et du Bien, voici qu’il est décédé le 12 janvier 2020. Il a d'abord été dans sa jeunesse un admirateur de Sartre avant de s'en détourner et devint conservateur pendant les émeutes de 1968 en France, après avoir vu des étudiants à qui rien ne manquait se révolter afin de détruire l'ordre établi, sans idée de remplacement précise. J’ai traduit ici un article de LifeSiteNews qui relate l’une des péripéties que lui ont values ses discours et commentaires sur la décadence occidentale. — A. H.
Royaume-Uni, 8 novembre 2018 (LifeSiteNews) — L’un des philosophes conservateurs les plus influents du monde occidental pourrait bientôt perdre son poste.
Sir Roger Scruton avait été sollicité par le ministre britannique du Logement samedi pour présider un comité gouvernemental dont le but est de défendre les beaux bâtiments.
Presque immédiatement après l’annonce de la nomination de Scruton, plusieurs députés travaillistes ont commencé à demander sa révocation de ce poste non salarié, affirmant qu’il a l’habitude de faire des remarques antisémites, islamophobes et homophobes « offensantes ».
M. Scruton, qui a enseigné à Princeton, Oxford et St. Andrews, entre autres lieux d’enseignement supérieur, a 74 ans et est l’auteur de plus de 30 livres sur des sujets allant de l’art et l’architecture à la littérature et la musique. Il reçut la Médaille du mérite de la République tchèque en 1998 pour avoir lutté contre le communisme en Europe de l’Est dans les années 1980. En 2016, il fut fait chevalier par la reine Elizabeth II pour services rendus à la philosophie et à l’éducation. Actuellement, il est membre senior de l’Ethics and Public Policy Center, basé à Washington.
Le secrétaire d’État fantôme pour les collectivités et les gouvernements locaux, Andrew Gwynne, et les députés d’arrière-ban Wes Streeting et Luciana Berger, présidente parlementaire du Mouvement travailliste juif, veulent que Scruton soit évincé, en partie pour les commentaires qu’il a faits lors d’une conférence de 2014 intitulée « The Need for Nation » (Le besoin de nations) en Hongrie.
Les députés ont également sorti des déclarations passées où M. Scruton, qui s’oppose à l’adoption pour les couples de même sexe, a qualifié l’homosexualité de « non normale » et a qualifié l’islamophobie de « mot de propagande » destiné à intimider les gens pour qu’ils se taisent, comme exemples de son inaptitude à diriger la commission.
Dans sa conférence de 2014, M. Scruton s’est demandé si l’État-nation était incompatible avec l’islam. Il s’est également plongé dans les complexités des relations internationales et a discuté de l’influence des Juifs et de ce qu’il a appelé « l’empire Soros » en Europe.
Scruton est un ami de l’actuel Premier ministre hongrois Viktor Orbán depuis 1987 et a souvent visité ce pays de plus en plus chrétien et opposé aux frontières ouvertes.
Au cours des dernières années, Orbán a réussi à chasser de sa nation l’influence de George Soros, un natif hongrois qui dépense des millions pour imposer son programme libéral au monde. À cause de ses efforts patriotiques, Orbán a été injustement accusé d’antisémitisme par un certain nombre de journalistes et de politiciens mondialistes.
Lire la suiteAugmentation de 20 % des mariages en Hongrie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : a4gpa/Flickr
Suite aux subventions que le gouvernement hongrois avait annoncées en juillet pour les mariés, on a pu constater une augmentation de 20 % des mariages dans le pays. Le système d’avantages fiscaux, mis en place pour combattre la dénatalité sans passer par l’immigration, présente plusieurs aspects, selon Valeurs Actuelles :
Un nouveau système offre aux couples qui se marient avant le 41e anniversaire de la femme des prêts subventionnés, pouvant atteindre 10 millions de forints, soit 30 500 euros. Un tiers de cette dette sera annulée si le couple a deux enfants et la totalité s’ils en ont trois. Selon le bureau central des statistiques (KSH), le nombre de personnes mariées a ainsi déjà augmenté de 20 % au cours des neuf premiers mois de cette année. Le nombre de mariages enregistrés est le plus élevé depuis 1990. Pour le seul mois de septembre 2019, la Hongrie a enregistré 29 % de mariage de plus que l’année précédente sur la même période.
Par contre, il est trop tôt pour pouvoir dire si la politique familiale du Premier ministre Orbán fonctionnera. Les nouveaux mariés auront-ils plus d’enfants ? Toujours est-il que le taux d’enfants par femme est passé de 1,49 à 1,48 depuis le début de l’année.
La Hongrie se retire du concours Eurovision, car celui-ci est trop LGBT
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Framing the World/Flickr
La télévision publique hongroise s’est officiellement retirée d'Eurovision, concours de chansons télévisé, et ce, sans en avoir donné la raison. Le Journal The Guardian, qui s’est penché sur la question, pense avoir trouvé la réponse : ce serait parce que le gouvernement hongrois trouverait le concours trop LGBT… ce qui est une excellente raison.
CNEWS rapporte donc, avec un large penchant en faveur des homosexuels, des travestis et des transgenres, et un vocabulaire bien à la mode, que la raison du retrait est la suivante :
Elle est résumée dans les mots d’un commentateur proche du Premier ministre d’extrême-droite Viktor Orbán, un certain Andras Bencsik, qui après le retrait de la Hongrie du concours, a dépeint l’Eurovision comme un « repaire » de la communauté homosexuelle.
Admirez au passage l’emploi du mot « extrême-droite ». CNEWS continue :
Toujours selon le Guardian, l’homme aurait même très exactement comparé le concours à « une flottille homosexuelle ».
Un vocabulaire issu de l’armée — et plus exactement de la marine — faisant dire à Andras Bencsik, que l’Eurovision met à mal « la santé mentale de la Hongrie », qui « serait meilleure si le pays ne participait pas au concours. »
« Beaucoup de jeunes pensent que c’est une émission tout public mais durant ce show, le goût du public est détruit à coups de travestis hurlants et de femmes à barbe », a-t-il ajouté.
Bref, encore un geste sensé de la Hongrie.
Premier ministre de Hongrie Orbán : le salut de l’Europe est dans le secours aux chrétiens persécutés
Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
À Budapest en Hongrie a eu lieu la seconde conférence Internationale sur la persécution chrétienne (ceux qui sont persécutés sont les chrétiens, s’entend) qui a commencée le 26 novembre, et est supposée se terminer le 28 du même mois. Plusieurs personnalités y sont présentes : Premier ministre de Hongrie Viktor Orbán, le cardinal Gerhard Ludwig Müller, ex-préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Péter Erdõ, primat de Hongrie et bien d’autres encore, d’après Church Militant.
Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie, y a donné un discours le 26 novembre, émettant l’idée selon laquelle le salut de l’Europe reposait, en partie du moins, sur le secours que l’on porte aux chrétiens persécutés, dénonçant au passage l’inertie et l’indifférence des gouvernements européens devant les tribulations des chrétiens. Extrait de LifeSiteNews :
Lire la suiteSelon Edward Pentin du National Catholic Register, Orbán a déclaré : « Je suis convaincu que ceux qui pourraient sauver l’Europe et nous apporter la plus grande aide, sont ceux que nous aidons en ce moment. Nous semons une graine, donnons aux persécutés ce dont ils ont besoin et recevons en retours la foi chrétienne, l’amour et la persévérance. »
Le Premier ministre hongrois a également expliqué que l’identité chrétienne de son pays l’obligeait à aider les autres communautés chrétiennes.
« Les Hongrois croient que les valeurs chrétiennes mènent à la paix et au bonheur, et c’est pourquoi notre Constitution stipule que la protection du christianisme est une obligation pour l’État hongrois », dit-il.
« Cela nous oblige à protéger les communautés chrétiennes persécutées du monde entier. »
Orbán a souligné le grand nombre de chrétiens parmi ceux qui souffrent pour leur foi, face à l’indifférence de la majeure partie de l’Europe.
« Quatre personnes sur cinq persécutées pour leur foi sont des chrétiens et quelque 245 millions de chrétiens dans le monde sont victimes de persécutions extrêmes », clama-t-il.
« Et pourtant, l’Europe reste silencieuse ! » poursuit-il.