La réussite de Viktor Orbán : un espoir pour le peuple hongrois
Viktor Orbán, premier ministre de Hongrie.
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)
« Nous avons remporté une victoire si grande qu’elle peut être même vue de la Lune. Nous avons défendu la souveraineté et la liberté de la Hongrie », a clamé Victor Orbán à l’annonce de son quatrième mandat comme premier ministre de la Hongrie. « Le monde entier peut voir que notre marque de politique chrétienne-démocrate, conservatrice et patriotique a gagné. »
La victoire a été remportée avec 53,1 % des votes par rapport au 35,04 % des votes gagné par le parti opposant. Orbán a déclaré lors de son discours que, « Plus grande est la victoire, plus grand est le besoin d’humilité. Et avouons-le, nous avons besoin d’humilité aujourd’hui. » Et si une vertu pouvait être qualifiée comme étant absolument essentielle à un bon dirigeant, c’est bien l’humilité.
En opposition au premier ministre chrétien et pro-famille se trouvait Péter Márki-Zay, militant LGBT, et paradoxalement père de sept enfants et catholique pratiquant. Ainsi, ce n’est pas parce qu’un politicien se dit catholique qu’il n’est pas libéral, comme tant d’autres dirigeants « catholiques » le prouvent, et ce n’est pas parce qu’un candidat est libéral que la victoire lui est assurée. (Du moins en Hongrie !)
Connu pour son conservatisme et sa lutte tenace contre le militantisme LGBT, le dirigeant hongrois avait déclaré lors d’une entrevue avec Tucker Carlson en 2021 que « … nous constituons un exemple, qui montre qu’une personne ou un pays misant sur des valeurs traditionnelles, sur l’identité nationale, sur les traditions chrétiennes, peut avoir du succès, parfois même plus de succès que ceux qui avancent sous la houlette d’un gouvernement de gauche libérale. »
Même si ces valeurs traditionnelles peuvent être étiquetées « démodées » par les progressistes, certaines d’entre elles, comme la défense de la famille traditionnelle, demeurent des vérités immuables et donc, pertinentes à toutes les époques.
Viktor Orbán bat son adversaire pro-LGBT lors d’une victoire électorale écrasante
Viktor Orbán, premier ministre de Hongrie.
Par David McLoone — Traduit par Campagne Québec-Vie
4 avril 2022, Budapest, Hongrie (LifeSiteNews) — Le premier ministre hongrois pro-vie et pro-famille Viktor Orbán a remporté un quatrième mandat à la tête de la nation d’Europe centrale après l’annonce dimanche de la victoire écrasante de son parti conservateur Fidesz.
M. Orbán, 58 ans, a défait une coalition de six partis visant à le déloger et a obtenu une supermajorité au Parlement. Le Fidesz détient désormais 135 des 199 sièges disponibles, soit un peu moins de 68 %, tandis que le bloc d’opposition ne détient que 56 sièges.
M. Orbán, qui préside la Hongrie depuis 12 ans et qui est le premier ministre le plus ancien de l’Union européenne (UE), sera donc au pouvoir pour quatre années supplémentaires, alors que les premiers sondages prévoyaient son éviction.
Le premier ministre a été accueilli par une foule clamant son nom dimanche soir, alors que les résultats des sondages montraient son succès. S’adressant à ses partisans, M. Orbán a déclaré qu’ils « ont remporté une grande victoire — une victoire si grande que vous pouvez la voir depuis la lune et certainement depuis Bruxelles ».
« Le monde entier peut voir que notre marque de politique chrétienne-démocrate, conservatrice et patriotique a gagné. »
« Nous envoyons à l’Europe le message que ceci n’est pas le passé — c’est l’avenir, notre avenir européen commun. »
Le président Orbán a reçu des messages d’éloges à l’occasion de sa réélection de la part de politiciens et de commentateurs conservateurs, dont la Française Marine Le Pen, qui a déclaré que « lorsque le peuple vote, le peuple gagne ».
David Kurten, leader du parti conservateur britannique Heritage, a félicité Orbán sur Twitter après sa victoire, soutenant la position pro-famille du leader hongrois.
Congratulations to Viktor Orban on winning the Hungarian general election once again.
— David Kurten (@davidkurten) April 4, 2022
Unlike other Western leaders, he supports the traditional family, protects children from LGBTQQIAAPPP+ activists and opposes sending weapons to Ukraine.https://t.co/R9L4LDK0mn
Les six partis d’opposition, dont certains prétendent défendre des valeurs conservatrices tandis que d’autres s’alignent sur la gauche politique, avaient uni leurs forces pour tenter de mettre de côté leurs différences afin de vaincre Orbán, mais ils n’ont finalement pas réussi à persuader le peuple hongrois qu’Orbán est un « Poutine hongrois », comme l’indiquaient leurs affiches de campagne.
Lire la suiteBonne nouvelle — victoire écrasante d'un premier ministre pro-vie
Viktor orbán, premier ministre de Hongrie.
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Une bonne nouvelle pour vous en ce début de semaine : le parti de Viktor Orbàn, premier ministre de la Hongrie, que les lecteurs de nos pages connaissent très bien, a obtenu en fin de semaine une victoire écrasante lors de l’élection générale dans ce pays. Ce parti pro-Dieu, pro-famille et pro-vie obtient un 4e mandat avec une majorité des deux tiers des sièges. Qui plus est, un autre parti pro-famille et anti-propagande LGBT a réussi à faire élire 7 députés. La Hongrie est donc en de très bonnes mains. Voici ci-dessous un extrait d’article que j’ai écrit sur la résurrection de cette nation de près de 10 millions d’âmes :
Viktor Orban et la « démocratie chrétienne »
Tournons-nous vers un autre peuple jadis opprimé, le peuple hongrois, qui a su, avec la grâce de Dieu, se libérer de son état d’esclavage mental et spirituel pour devenir un modèle pour l’Europe et pour le monde.
Les Hongrois, aujourd’hui un peuple fier de 10 millions d’âmes, gémissaient sous la botte du communisme dès la fin de la 2e guerre mondiale. Ils avaient plus que les médias de masse tordus qui pesaient sur eux : ils souffraient du joug du tyran Stalin et de ses successeurs. En bref, la Hongrie était victime de l’athéisme total, imposé à tous les niveaux, spécialement en politique.
En 1989, l’URSS s’effondra et la Hongrie se trouva libre. Par contre, ce pays risquait de tomber dans un mal plus grand, celui de se vouer à l’argent et au confort, comme le font tant de pays occidentaux.
C’est pourquoi en 2010 le peuple hongrois s’est doté d’un chef, Viktor Orban, et d’une Loi fondamentale (une constitution), pour le protéger des dérives. Les Hongrois ne voulaient être ni communistes, ni libéraux (c’est à dire indifférents au bien et à Dieu), mais chrétiens !
Lisons une petite partie de cette « Loi fondamentale », et voyons si nous, Québécois et Canadiens, pouvons en tirer quelque chose.
Loi fondamentale de la Hongrie le 25 avril 2011 :
Bénis les Hongrois, ô Seigneur!
PROFESSION DE FOI NATIONALE
NOUS, MEMBRES DE LA NATION HONGROISE, à l’aube de ce nouveau millénaire, déclarons avec responsabilité pour tous les Hongrois ce qui suit : nous sommes fiers que notre roi Saint Étienne ait placé l’État hongrois sur des fondations solides en faisant entrer notre patrie dans l’Europe chrétienne. Nous sommes fiers de nos ancêtres qui se sont battus pour la survie, la liberté et la souveraineté de notre nation. Nous sommes fiers des remarquables créations intellectuelles des Hongrois. Nous sommes fiers que notre peuple se soit battu pendant des siècles pour défendre l’Europe, contribuant aux valeurs communes de celle-ci par son talent et son assiduité. Nous reconnaissons la vertu unificatrice de la chrétienté pour notre nation. (…)
La dignité humaine est inviolable. Toute personne a droit à la vie et à la dignité humaine ; la vie du fœtus doit être protégée dès sa conception.
Voilà une Constitution digne de ce nom; voilà un peuple engagé sur la bonne voie !
Depuis 2010, fidèle à sa Loi fondamentale, la Hongrie a valorisé son patrimoine chrétien, implanté des politiques familiales et a fermé ses frontières à des migrations abusives, et voilà le résultat :
La quantité d’avortements a diminué de plus d’un tiers de ce qu’ils étaient en 2010 (40 449 à 28 500).
Le nombre de divorces est nettement réduit (23 873 en 2010 à 18 600 en 2017) et…
Le nombre de mariages a augmenté (35 520 en 2010 et 50 600 en 2017).
Encore une fois, nous voyons là un pays engagé sur la bonne voie !
Le Québec profiterait de s’inspirer de l’exemple de la Hongrie des derniers temps et de son formidable chef, Viktor Orbàn !
Nous sommes à la fin de notre campagne de financement pour le Carême 2022 ; nous sommes à 93 % de notre objectif. Merci, du fond du cœur, à tous ceux et celles qui ont contribué. Il nous reste cependant 698 $ à recueillir. C’est maintenant le temps de donner si vous n’avez pas encore eu la chance de contribuer.
Pour la Vie,
Georges Buscemi, président
La Pologne et la Hongrie sanctionnées pour leurs politiques pro-vie — même si elles accueillent des Ukrainiens…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Sara Kurfess/Usnplash
L’Union européenne ne semble pas faire de ses priorités l’aide aux Ukrainiens réfugiés de la guerre qui se déroule dans leur pays. En effets, la Pologne et la Hongrie, qui accueillent à elles seules deux millions et cinq cents milles réfugiés, continuent à faire l’objet de sanctions de l’UE qui retient la coquette somme de 45 milliards d’euros du fonds de relance économique. Quel est donc le crime effroyable qui devrait ainsi faire passer en seconde place le secours des Ukrainiens ? Rien moins que le « rejet des valeurs fondamentales de l’Union européenne » ; plus précisément, la Pologne a interdit l’avortement eugénique, une centaine de municipalités polonaises ont voté une résolution définissant le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme, la Hongrie a interdit la propagande LGBT à l’école, et autres questions moins importantes qui ne relèvent du reste pas de la compétence de l’UE.
FSSPX.News dresse un bref portrait de la mesquinerie européenne :
La Commission européenne a décidé de retenir les fonds d’aide alloués à la Pologne et à la Hongrie l’année dernière : une enveloppe de 2000 milliards — sous forme de dette commune — avait été votée pour relancer les économies.
La raison invoquée pour justifier cette retenue est que la Pologne et la Hongrie ont rejeté les « valeurs fondamentales de l’Union européenne » en matière d’Etat de droit et de non-discrimination. Concrètement, c’est une sanction de leur gestion de l’avortement, des questions LGBT et de certaines réformes juridiques.
L’année dernière, la Hongrie a adopté une loi interdisant la diffusion de la propagande transgenre et homosexuelle aux enfants. Ces dernières années, près de 100 municipalités en Pologne ont adopté des résolutions définissant le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme. En outre, la Cour suprême polonaise a interdit l’avortement pour des raisons eugéniques.
Il faut rappeler que la somme dont il s’agit n’est pas une bagatelle : le total se monte à 45 milliards d’euros.
La culture de mort n’admet aucune exception, aucun compromis, aucun « recul » et révèle par l’attitude intransigeante des gouvernements européens, le peu de cas que l’Union fait de l’Ukraine.
La Hongrie annonce un référendum sur la loi contre la promotion LGBT et la pédophilie
Parlement hongrois à Budapest, sur le Danube.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Comofoto/Adobe Stock
7 février 2022, Budapest, Hongrie (LifeSiteNews) — La Hongrie a annoncé la tenue d’un référendum sur une loi récente qui réprime la pédophilie et la promotion de l’idéologie LGBT auprès des enfants, alors que l’Union européenne a engagé une action en justice pour saboter la législation.
Le parti hongrois au pouvoir, le Fidesz, a déclaré le mois dernier que le vote aurait lieu le 3 avril, le même jour que les élections législatives du pays. Le premier ministre Viktor Orbán brigue un cinquième mandat et se présente contre un opposant pro-LGBT soutenu par les mondialistes.
La loi hongroise sur la protection de l’enfance, adoptée en juin 2021 et entrée en vigueur le mois suivant, interdit les thèmes LGBT dans le matériel scolaire et le contenu des médias, y compris les publicités. La loi interdit explicitement « le contenu qui dépeint la sexualité pour elle-même, ou qui promeut ou affiche des déviations de l’identité du sexe de naissance, le changement de sexe ou l’homosexualité ».
La mesure renforce également les sanctions pour pornographie enfantine, crée un nouveau registre des délinquants sexuels et limite l’éducation sexuelle aux organisations approuvées par le gouvernement hongrois.
Lire la suiteLe taux de natalité de la Hongrie est à son plus haut niveau depuis 30 ans grâce aux politiques pro-famille de Viktor Orbán
Par Pierre Boralevi — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Andriy Medvediuk/Adobe Stock
4 janvier 2022 (LifeSiteNews) — La Hongrie a enregistré fin 2021 son taux de natalité le plus élevé depuis 27 ans, grâce à l’engagement du pays en faveur des valeurs familiales.
Selon le bureau central des statistiques hongrois (KSH), la Hongrie a connu un taux de natalité de 1,59 enfant par femme entre janvier et novembre de l’année dernière, ce qui représente une augmentation de 78 % depuis 2010, année où le taux de natalité était de 1,25.
Il s’agit également du taux de natalité le plus élevé du pays depuis l’année 1995, époque où le taux de natalité était de 1,57 enfant par femme.
Toutefois, ce taux de natalité reste bien en deçà de la barre des 2,1 nécessaires pour qu’une population se renouvelle. Actuellement, aucun pays d’Europe n’est sur le point d’atteindre ce seuil important, mais le premier ministre Viktor Orbán a déclaré qu’il espérait que la Hongrie l’atteigne d’ici 2030.
Le ministère hongrois des Ressources humaines a déclaré que le taux de natalité était revenu aux niveaux d’avant 1995.
Grâce aux politiques pro-famille d’Orbán, il est passé du niveau historiquement bas de 1,2 pendant le gouvernement socialiste en 2008, à 1,59.
Cette tendance inversée est unique dans le monde occidental.
— Visegrad 24 🇨🇿🇭🇺🇵🇱🇸🇰 (@visegrad24) January 3, 2022
La hausse du taux de natalité a été considérée comme un signe du succès de la Hongrie dans son engagement décennal en faveur des politiques pro-famille sous la direction du premier ministre Viktor Orbán.
Lire la suiteViktor Orbán : l’État doit protéger la famille et les enfants
Par le Visegrád Post — Photo : Studio Romantic/AdobeStock
Hongrie – Le premier ministre hongrois Viktor Orbán a accueilli hier les participants du IVème Sommet démographique qui se déroule ces jeudi 23 et vendredi 24 septembre à Budapest. Dans son discours d’ouverture, le chef du gouvernement hongrois a largement évoqué la place de la famille et des enfants dans la société.
Façonner les processus démographiques et non les subir
La difficulté des questions démographiques ne tient pas seulement à la complexité des données. Il est au moins aussi difficile de traduire les idées en actions. Transformer les idées en actions gouvernementales est le plus grand défi […] tout le monde ne pense pas qu’il est nécessaire de réfléchir à ces processus. Mais nous voulons façonner les processus démographiques, et non les subir. […] Toutes les régions d’Europe ne tentent pas de résoudre la crise démographique. Certains perçoivent le problème mais veulent y répondre par l’immigration. Or, l’immigration de masse — les millions de personnes qui sont amenées ici — est en fait un programme mondial visant à faire entrer une nouvelle classe ouvrière.
En Europe centrale, nous sommes vaccinés contre le marxisme
[…] Je suis [certes] avec inquiétude les luttes du mouvement néo-marxiste « woke », mais nous, en Europe centrale, nous sommes vaccinés contre le marxisme […] L’État doit aider les familles et supprimer les obstacles auxquels [celles-ci] sont confrontées pour s’épanouir […] Dans cet esprit, avoir des enfants devrait être financièrement bénéfique et la politique familiale devrait reposer sur les mères. Le fonctionnement du pays doit être adapté aux familles, l’institution de la famille et les enfants doivent être protégés par la loi, et les familles doivent pouvoir accéder à la propriété.
La Hongrie se défend contre le lobby LGBTQ et la théorie du genre
[…] Les familles doivent être soutenues de manière à garantir une croissance durable de l’économie et la solidité de l’ensemble du système économique. […] La Hongrie se défend contre les attaques de la gauche occidentale, dont les outils sont le lobby LGBTQ et la propagande de la théorie du genre. […] La constitution hongroise protège l’institution de la famille et du mariage à bien des égards et [conformément] à la volonté du peuple hongrois […] nous aimons notre prochain, mais nous avons aussi besoin de nous aimer nous-mêmes. Et nous nous aimons bien lorsque nous soutenons nos familles.
Visite papale en Slovaquie : des secteurs réservés aux non-vaccinés…
Par le Visegrád Post — Photo (rognée) : Republic of Korea/Flickr
Slovaquie — Après une courte visite d’une demi-journée en Hongrie pour la clôture du Congrès eucharistique international ce dimanche 12 septembre, au cours de laquelle le pape François rencontrera notamment le président hongrois János Áder et le premier ministre Viktor Orbán au Musée des beaux-arts de Budapest, le Saint-Père se rendra en Slovaquie pour une visite de trois jours, où il passera par Bratislava, Košice, Prešov et par le sanctuaire national slovaque de Šaštin (région de Trnava).
Seulement 57 000 personnes se sont inscrites pour voir le Pape
En raison de la situation sanitaire, le nombre de personnes pouvant assister aux rencontres prévues avec le souverain pontife est limité et un système d’inscriptions préalables a été mis en place. Toujours pour raisons dites sanitaires, ces inscriptions étaient initialement réservées aux personnes vaccinées contre le covid. Or, en date du 2 septembre, alors que l’épiscopat slovaque attendait environ un demi-million de fidèles, seulement 57 000 personnes s’étaient inscrites pour assister à la visite du Pape.
Un pape moins populaire parmi les fidèles d’Europe centrale
Il est vrai qu’à la différence de certains de ses prédécesseurs, le pape François est nettement moins populaire auprès du plus grand nombre des fidèles catholiques en Europe centrale. Beaucoup ne le trouvent pas assez conservateur et ne partagent nullement ses positions sur l’immigration, sa tolérance vis-à-vis du lobby LGBT, voire ses déclarations en faveur de la vaccination contre le covid.
Ségrégation entre vaccinés et non-vaccinés
Ainsi, pour essayer d’éviter que le Saint-Père se retrouve à prêcher devant des audiences clairsemées, il a été décidé, un peu à la hâte, d’autoriser également les personnes non vaccinées — pouvant faire état d’un test négatif — à s’inscrire à ces rencontres, tandis qu’on annonçait que des secteurs distincts leur seraient réservés dans les assistances, instituant pour la première fois depuis bien longtemps une distinction entre les fidèles.
Cette discrimination étant mise en place pour raisons dites sanitaires, on ne fait certes pas (encore) la différence entre bons et « mauvais » croyants, mais l’esprit chrétien du baiser au lépreux ne semble plus être à l’ordre du jour.
Entretien de Tucker Carlson avec Viktor Orbán sur Fox News, le 6 août 2021
Viktor Orbán accordant une entrevue à Tucker Carlson pour Fox News, le 6 août 2021.
Par le Visegrád Post
Hongrie – Le présentateur, journaliste et éditorialiste star de la chaîne états-unienne Fox News a passé une semaine en Hongrie. Il a réalisé un entretien de vingt minutes avec le Premier ministre conservateur hongrois Viktor Orbán, dont voici la retranscription et la traduction en français :
Tucker Carlson : Monsieur le Premier Ministre, merci beaucoup de nous recevoir. Revenons en 2015 : des centaines de milliers de migrants apparaissent à la frontière sud de votre pays, comme dans tout le reste de l’Europe : ils confluent vers l’Allemagne, et les autres pays de l’UE leur disent « Soyez les bienvenus, veuillez entrer, nous pouvons y arriver, nous sommes assez forts pour cela ». Seule contre tous, la Hongrie dit non. Pourquoi ? Pourquoi avez-vous adopté sur l’immigration une position différente de celle d’autres pays européens ?
Viktor Orbán : C’était la seule attitude raisonnable. Quand quelqu’un franchit nos frontières sans avoir obtenu pour cela aucune autorisation de l’État hongrois, nous devons défendre notre pays et leur dire « Eh les gars, arrêtez-vous ! Si vous voulez franchir cette frontière ou vous installer chez nous, il y a une procédure réglementaire, elle doit être respectée. Mais vous ne pouvez pas, juste comme ça, entrer sans aucune sorte de restrictions, sans obtenir le moindre permis, sans demander son avis à l’État hongrois, sans aucun contrôle. » C’est dangereux. Nous devons défendre notre peuple de tous les dangers, quels qu’ils soient.
Tucker Carlson : Et vous pensez en avoir le droit ?
Viktor Orbán : Bien entendu. C’est un droit qui nous est conféré par Dieu, par la nature, [nous avons] tous les arguments de notre côté. Parce qu’ici, c’est notre pays. C’est notre population, notre histoire, notre langue. Et nous avons donc le devoir de le faire. Bien entendu, quand vous êtes en difficulté, et qu’aux alentours personne n’est plus près de vous que les Hongrois, il faut bien s’entraider. Mais vous ne pouvez pas dire, juste comme ça : « Ah tiens, c’est un beau pays, j’aimerais bien venir m’y installer, comme ça j’aurai une vie meilleure ». Venir en Hongrie n’est pas un droit de l’homme. Pas possible. C’est notre pays. C’est une nation, c’est une communauté, des familles, une histoire, des traditions, une langue.
Tucker Carlson : Dire ce que vous venez de dire — même si je pense que cela paraît être une évidence pour beaucoup de nos téléspectateurs — a profondément offensé divers pays d’Europe de l’Ouest — ou du moins, leurs dirigeants.
Viktor Orbán : C’est parce que beaucoup de pays européens ont décidé d’ouvrir un nouveau chapitre dans leur histoire nationale. Ils appellent cela la nouvelle société : c’est une société post-chrétienne et post-nationale. Ils croient dur comme fer qu’un mélange entre des communautés différentes — entre des autochtones (disons, par exemple : des chrétiens) et des nouveaux venus, même en grand nombre (disons, par exemple : des musulmans) — produira de bons résultats. Le résultat sera-t-il bon ou mauvais ? Nous n’avons pas la réponse, mais je pense que c’est très risqué, et il est évident qu’il n’est pas impossible, non seulement que ça ne tourne pas bien, mais même que ça tourne très mal. Et chaque pays a le droit d’accepter ce risque ou de le refuser. Nous autres, Hongrois, avons décidé de ne pas prendre ce risque du mélange. Voilà pourquoi la Hongrie subit des attaques si dures, et voilà pourquoi on m’a forgé une si mauvaise réputation. Vous savez, on me traite personnellement comme la brebis galeuse de l’Union européenne, et malheureusement, ce traitement est parfois étendu à la Hongrie tout entière.
Lire la suitePoint de vue italien sur la loi protégeant les enfants de l’influence LGBT : la Hongrie est le flambeau de l’Europe
Giusy D'Amico (tenant une pancarte).
Par le Visegrád Post
Article paru dans le Magyar Nemzet le 9 août 2021.
Giusy D’Amico : Des idéologies dangereuses et pernicieuses se sont infiltrées dans l’enceinte des écoles italiennes
« Des personnes et des associations non identifiées ont pénétré sans autorisation dans les écoles, où elles ont pratiqué l’éducation sexuelle, illustrant les possibilités de changement de sexe existantes et faisant l’apologie de l’homosexualité » — Giusy D’Amico (petit encadré) nous explique que ce sont ces visites d’écoles inopinées, et l’absence de réaction de l’État italien, qui l’ont motivée pour fonder l’ONG « Pas touche à la famille ! », qui, en 2018, a remporté une grande victoire sur la diffusion des idéologies de type LGBTQ. Dans cette interview confiée à Magyar Nemzet, Giusy D’Amico affirme que sa loi pour la protection de l’enfance et le référendum convoqué sur ce sujet fait de la Hongrie le flambeau de l’Europe, car elle prouve que le salut des familles et des jeunes générations est une question de volonté politique.
— Comment avez-vous accueilli la nouvelle de la signature par le chef du gouvernement italien, Mario Draghi, de la lettre condamnant la Hongrie pour la loi de protection des mineurs qu’elle a fait passer ? Dans cette lettre, ce sont les dirigeants de dix-sept pays qui accusent le gouvernement hongrois d’instituer par cette loi une discrimination à l’encontre des membres de la communauté LGBT.
— J’ai appris cela avec stupéfaction. Tout ce que je peux dire, c’est que nous, nous sommes une autre Italie, qui ne peut pas s’identifier à la position du chef de notre gouvernement. Pour cette décision courageuse, la Hongrie mériterait de bénéficier d’un élan international de solidarité et de soutien. Et ce, en tout premier lieu, parce qu’elle n’a pas peur d’écouter l’opinion de ses citoyens. Ce que prouve le fait qu’elle ait soumis à référendum cette loi placée sous le feu croisé des controverses. Il serait bon qu’il existe un forum international où les citoyens des pays occidentaux pourraient, eux aussi, exprimer publiquement leurs opinions et dire comment ils souhaiteraient élever leurs enfants. Car la réalité, c’est que les parents italiens seraient très heureux aussi de pouvoir élever leurs enfants à l’abri des idéologies, conformément à leur propre vision du monde.
— Et cela, la classe politique italienne n’est pas pour ?
— De nos jours, en Italie, le législateur aurait plutôt tendance à offrir une marge de manœuvre encore plus large à la diffusion des idéologies de type LGBT dans les écoles, et à laisser encore moins de liberté aux parents qui voudraient défendre leurs enfants de ces influences néfastes. Ces jours-ci, j’ai eu une rencontre face à face avec le député Alessandro Zan, qui a assumé l’initiative de la proposition de loi destinée à criminaliser l’homo-transphobie. J’aurais voulu lui remettre une lettre, récapitulant les inquiétudes de milliers de familles italiennes. Tout ce que le député Zan a eu à me répondre, c’est : « Nous ne pouvons pas être un pays homophobe, comme la Hongrie et la Pologne. » Après quoi il a tourné les talons et m’a plantée là sans m’avoir répondu. Tout ce que j’ai pu faire, c’est lui crier, pendant qu’il s’éloignait : « L’Italie serait donc homophobe, parce qu’elle permettrait aux parents d’élever librement leurs enfants ? » Mais lui ne s’est même pas retourné pour me regarder dans les yeux — il a continué son chemin. Voilà bien la gauche : incapable de donner de vraies réponses aux citoyens, et d’écouter leur opinion.
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