Un historien explique comment nous en sommes arrivés à ces attaques sans précédent contre la famille
Le Pr Roberto de Mattei.
Par Roberto de Mattei — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pete Baklinski/LifeSite
Note de l’éditeur : Il s’agit d’une conférence que le professeur De Mattei, ancien professeur à l’Université européenne de Rome et fondateur de la Lepanto Foundation, a prononcée le 18 mai 2017 lors du quatrième Rome Life Forum annuel de Voice of the Family.
18 mai 2017 (LifeSiteNews) — Nous apprécions les bonnes choses lorsque nous les perdons. Si nous ne voulons pas les perdre, alors nous devons les apprécier à leur juste valeur.
La famille est une bonne chose que nous sommes en train de perdre. C’est la réalité évidente qui doit être notre point de départ. La famille en Europe et en Occident traverse une crise profonde. Les sociologues relativistes ne veulent pas parler de crise, car ce mot contient, selon eux, un jugement moral sur le phénomène analysé. Ils parlent plutôt d’une transformation des modèles familiaux ou d’une évolution des formes familiales. Mais ces mots contiennent, eux aussi, un jugement moral. Selon la perspective relativiste, tout ce qui se passe dans l’histoire et dans la société est bon. Le bien absolu est représenté par le changement, le mal par la stabilité et la permanence de l’être. La morale relativiste est fondée sur une cosmologie évolutionniste, qui prétend être scientifique sans l’être. L’évolutionnisme est une fausse philosophie qui repose sur une fausse science, et en même temps, c’est une pseudo-science qui se base sur un choix philosophique erroné. Pour cette raison, un discours sur la famille, comme tout discours, doit commencer par la définition des termes et des concepts dont nous voulons parler.
La famille est une véritable société juridique et morale, fondée sur le mariage et destinée à la transmission de la vie et à l’éducation des enfants. La procréation des enfants est la fin première à laquelle le mariage est ordonné par la nature, dès son origine. L’origine de la famille et du mariage est dans la nature humaine. L’enfant ne naît pas de son propre choix, il n’est pas autonome. La loi de la naissance et de l’éducation de l’enfant est la dépendance. La dépendance est la loi de l’humanité réunie en société. Tout dépend de quelque chose, rien n’est déterminé par lui-même. Le principe de causalité régit l’univers. Cette règle appartient aux principes premiers et indémontrables qu’Aristote tirait déjà de la réalité [1]. Ce principe présuppose le premier primat philosophique de l’être, auquel la culture moderne oppose le primat du devenir, qui est la négation de toute réalité immuable et permanente.
Lire la suiteLe but de l’éducation : le dessein de Dieu sur la sexualité humaine et le salut des âmes
Par John Smeaton (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : nataliakabliuk/Adobe Stock
Ceci est la troisième partie d’une série d’articles, enracinés dans l’enseignement de Divini Illius Magistri, qui vise à aider les parents à préparer leurs enfants à vivre en chrétiens matures en des temps dangereux. Cette série a débuté le 18 janvier 2023 avec Le but de l’éducation : le message intemporel pour les parents du Lion de Münster.
Comme indiqué dans le précédent article, Mgr von Galen a écrit à divers responsables gouvernementaux, et y compris à Hitler lui-même, pour les avertir du danger que représentait pour l’État allemand le fait d’imposer une idéologie païenne aux jeunes. Mais sa priorité absolue, conformément à l’enseignement de Divini Illius Magistri, était le salut des âmes.
« Parents chrétiens, vous devez surveiller toutes ces choses, sinon vous négligez votre devoir le plus sacré ; vous ne pourrez pas vous justifier devant votre conscience et devant Celui qui vous a confié ces enfants pour que vous leur montriez le chemin du ciel ! » [1]
Selon le pape Pie XI, l’éducation chrétienne a deux objectifs qui sont inextricablement liés :
« L’œuvre de l’éducation chrétienne… a pour but… d’assurer aux âmes de ceux qui en sont l’objet la possession de Dieu, le Souverain Bien, et à la communauté humaine le maximum de bien-être réalisable sur cette terre... » [2]
Plus loin dans son encyclique, le Pape Pie XI poursuit en énonçant solennellement la loi chrétienne pour ceux qui sont chargés d’éduquer :
Lire la suite« L’enfant et l’adolescent chrétiens ont… un droit strict à un enseignement conforme à la doctrine de l’Église, colonne et fondement de la vérité, et… ce serait leur causer un tort grave que de les troubler dans leur foi, en abusant de la confiance qu’ont les jeunes gens envers leurs maîtres, de leur naturelle inexpérience et de leur inclination déréglée à une liberté absolue, illusoire et mensongère. » [3]
Une nouvelle initiative de l’UE pourrait imposer le « mariage » homosexuel et la maternité de substitution à tous les États membres
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Ralf Roletschek/Wikimedia Commons
13 février 2023 (LifeSiteNews) — Une initiative de la Commission européenne pourrait potentiellement forcer tous les États membres de l’Union européenne à accepter la maternité de substitution et le « mariage » homosexuel par le biais d’un « certificat européen de parentalité ».
L’objectif déclaré de l’initiative de l’UE est de « garantir que la parentalité, telle qu’elle est établie dans un pays de l’UE, soit reconnue dans toute l’UE, afin que les enfants conservent leurs droits dans les situations transfrontalières, en particulier lorsque leur famille voyage ou se déplace au sein de l’UE ».
Dans la pratique, toutefois, les seules personnes susceptibles de ne pas être légalement reconnues comme parents des enfants dont elles ont la charge dans certains États membres sont les personnes qui ont adopté des enfants dans le cadre d’un « mariage » homosexuel ou les personnes qui s’occupent d’enfants conçus via une mère porteuse.
Le président de la Fédération des associations familiales catholiques d’Europe (FAFCE), Vincenzo Bassi, avertit que « l’introduction d’une nouvelle catégorie juridique, la “parentalité”, qui va au-delà de la terminologie actuelle de la “filiation”, a un impact sur le droit interne de la famille », même si la Commission européenne affirme que l’initiative n’affectera pas les lois sur le mariage des États membres de l’UE, puisque le droit de la famille relève de la compétence exclusive de chaque nation.
« En effet, l’initiative susmentionnée de la Commission européenne, si elle était approuvée, étendrait automatiquement les effets juridiques de la filiation à tous les types de “parentalité” légalement acquis dans un État membre, y compris par le biais de la maternité de substitution, dans tous les États membres de l’UE de manière uniforme », écrit la FAFCE dans un communiqué de presse.
« Au-delà de l’intention déclarée de ne pas interférer avec le droit familial des États membres, ce scénario mettrait la proposition de la Commission en contradiction avec l’art. 9 de la Charte des droits fondamentaux de l’UE, qui stipule que “le droit de se marier et le droit de fonder une famille sont garantis conformément aux lois nationales régissant l’exercice de ces droits” », a conclu M. Bassi.
Le FAFCE a exprimé sa vive préoccupation concernant « la reconnaissance de facto de la pratique de la maternité de substitution au sein de l’initiative ».
« Non seulement la pratique de la maternité de substitution viole les droits fondamentaux et l’intégrité corporelle des femmes utilisées comme mères porteuses, mais aussi les droits de l’enfant, qui peut ainsi devenir une victime de la traite des êtres humains », a déclaré FAFCE dans son communiqué de presse. « Alors que la proposition de la Commission européenne présente l’intérêt supérieur de l’enfant comme un pilier de sa proposition, l’inclusion de la maternité de substitution parmi les domaines traités va à l’encontre de cet intérêt supérieur. »
Pour devenir loi, l’initiative doit être adoptée par le Conseil de l’UE par un vote unanime des 27 États membres après consultation du Parlement européen. Cependant, la Hongrie et la Pologne ayant annoncé qu’elles allaient opposer leur veto à l’initiative, celle-ci sera probablement bloquée pour le moment.
Mgr Samuel Aquila condamne l’appel du cardinal McElroy à une « inclusion radicale » des homosexuels et des adultères
Mgr Samuel Aquila, archevêque de Denver.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Flickr/Wikimedia Commons
2 février 2023 (LifeSiteNews) — Mgr Samuel Aquila, archevêque de Denver, a condamné l’appel du cardinal Robert McElroy à donner la communion aux homosexuels et aux adultères en état de « péché objectivement grave », insistant sur le fait que l’inclusion « ne peut pas signifier que nous restons dans nos péchés ».
McElroy a suscité la controverse avec un essai publié la semaine dernière dans America Magazine rejetant explicitement « une théologie de la cohérence eucharistique » et exigeant une « inclusion radicale » des « personnes LGBT », y compris celles qui pratiquent la sodomie, sans les appeler à la repentance.
Mgr Aquila a publié mercredi dans Catholic World Report une réponse puissante au cardinal de gauche de San Diego, dans laquelle il décrit en détail son retour au catholicisme lorsqu’il était jeune et s’en prend aux évêques qui ne prêchent pas « la radicalité de l’Évangile ».
« La réflexion du cardinal McElroy dépeint l’Église comme une institution qui nuit en raison de son incapacité à accueillir tout le monde dans une pleine participation à la vie de l’Église », a-t-il observé. « Selon Son Éminence, l’Église pratique une discrimination catégorique, mais Jésus lui-même n’a-t-il pas imposé à ses disciples des exigences qui les distinguaient de ceux qui ne répondaient pas à l’appel radical et coûteux de l’Évangile ? »
L’archevêque de Denver a pointé du doigt la rencontre de Jésus avec le jeune homme riche dans l’Évangile de Marc, dans laquelle il « exige du jeune homme le choix radical de le suivre », mais lui permet de refuser. « En outre, Jésus définit ce qu’il en coûte de devenir disciple : renoncer à soi-même, et même à sa famille, au nom de l’Évangile (cf. Lc 9, 23-26 ; Mt 16, 24-25 ; Lc 14, 25-27) », a-t-il noté.
« Jésus n’édulcore jamais son enseignement, ni ne fait appel à la conscience ; il rend témoignage à la vérité », a-t-il souligné. L’appel du Seigneur est en effet « radical, il s’adresse à tous, mais n’est pas reçu par tous en raison de ce qu’il en coûte de devenir disciple ».
Ceux qui rejettent le Christ par le péché mortel et se séparent de Lui ne peuvent donc pas recevoir la Communion, a affirmé Mgr Aquila, réitérant l’enseignement catholique immuable.
Lire la suite« Je n’abandonnerai pas » : un député finlandais poursuivi pour avoir défendu le vrai mariage promet de se battre en appel
Par LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : wolfhound911/Adobe Stock
25 janvier 2023 — Dans l’épisode de cette semaine du Van Maren Show, Jonathon s’entretient avec Päivi Räsänen, une députée finlandaise qui a été ciblée pendant des années par un procureur pro-LGBT en raison de ses convictions chrétiennes franches sur l’homosexualité et le mariage.
Pour la petite histoire : Räsänen a publié un tweet en 2019 dans lequel elle dénonce le soutien de l’Église évangélique luthérienne à l’événement « LGBT Pride » d’Helsinki. Räsänen est connue depuis longtemps pour sa défense du mariage et de la sexualité bibliques, ce qui a fait d’elle une cible parmi les gauchistes radicaux pro-LGBT qui veulent la punir pour ses croyances chrétiennes.
Bien que Mme Räsänen ait été déclarée non coupable de trois accusations d’« incitation contre un groupe minoritaire » l’année dernière, le procureur pro-LGBT à l’origine de l’affaire, Raija Toiviainen, a fait appel de la décision, ce qui signifie que l’affaire est toujours en cours.
Mme Räsänen déclare à Jonathon que toute cette situation est « choquante », car la Finlande a une longue tradition de défense de la liberté d’expression et de religion.
« Je n’aurais jamais imaginé que mes convictions et mes opinions sur le christianisme et la Bible conduiraient à ce genre de processus », dit-elle, ajoutant que la police l’a interrogée sur la signification du « péché » et l’enseignement de saint Paul sur l’homosexualité.
« Je n’ai parlé que de ce que la Bible enseigne et de ce que Dieu représente, du mariage, c’est-à-dire entre un homme et une femme, et aussi de ce qu’elle enseigne sur l’homosexualité. »
Räsänen note également que Toiviainen n’est pas seulement militante pro-LGBT, son objectif principal déclaré est « le ciblage, la lutte et les discours de haine ».
Heureusement, Räsänen a reçu une avalanche de soutien de la part des organisations et des chefs religieux finlandais, y compris de ceux de divers pays du monde. Malgré l’épreuve ardue et les difficultés de sa situation, Räsänen voit quelques bons côtés.
« L’Association finlandaise pour la liberté d’expression et de religion a été fondée dès le début pour soutenir cette affaire et éventuellement d’autres similaires à l’avenir », dit-elle. « Et je dois dire que je suis particulièrement heureuse pour les personnes homosexuelles qui m’ont dit avoir trouvé Jésus dans leur vie grâce à cette affaire ».
Un ex-gay est menacé d’emprisonnement et d’amendes pour avoir témoigné de son abandon de l’homosexualité
Matthew Grech.
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Christian Legal Centre
23 janvier 2023 (LifeSiteNews) — Un travailleur caritatif chrétien qui s’est détourné de l’homosexualité à la suite de sa conversion au Christ, a livré son puissant témoignage lors d’une émission de radio. Peu de temps après, les forces de l’ordre l’ont menacé d’une possible peine de prison et d’une forte amende pour avoir prétendument enfreint la loi de son pays interdisant les « pratiques de conversion » LGBT.
L’action du gouvernement maltais à l’encontre de Matthew Grech, 33 ans, serait la première du genre et elle est considérée comme un test par les groupes de défense de la liberté d’expression et les organisations chrétiennes qui visent à protéger les droits des anciens gays et lesbiennes à raconter leur histoire et à vivre librement sans être harcelés par les groupes LGBT. Certains de ces derniers affirment que l’enseignement chrétien sur le mariage et le débat sur les modes de vie LGBT doivent être traités comme des infractions pénales.
Le message de Grech est simple : il y a dix ans, il s’est converti au Christ, a réalisé que les actes sexuels en dehors du mariage homme/femme sont des « péchés » et a choisi librement d’abandonner la vie homosexuelle qu’il menait.
S’il est reconnu coupable, il risque jusqu’à cinq mois de prison et une amende de 5 000 euros.
Grech fait partie d’un nombre non négligeable d’anciens homosexuels et de transsexuels, hommes et femmes, qui se heurtent à l’opposition croissante des médias et du gouvernement lorsqu’il s’agit de raconter au public leurs histoires souvent héroïques.
Criminalisation des convictions chrétiennes
Le Christian Legal Centre (CLC), basé à Londres, qui participe à la défense de M. Grech, a expliqué l’importance de l’affaire judiciaire qui se profile :
Lire la suiteCe qui se passe à Malte sur ces questions a une portée internationale, car Malte est devenu le premier pays de l’Union européenne à interdire en 2016 ce que les groupes de pression LGBT décrivent comme une « thérapie de conversion ».
L’incohérence morale de Trump sur l’avortement pourrait causer sa perte
Donald Trump.
Par Steve Jalsevac — traduit par Campagne Québec-Vie
5 janvier 2023 (LifeSiteNews) — Après avoir mis tout mon cœur et toute mon âme, pendant près de 40 ans, à œuvrer pour mettre fin au massacre massif et mondial d’innocents par l’avortement, j’ai été vraiment bouleversé par la déclaration de l’ancien président Donald Trump, dimanche, sur cette question.
Celui qui était auparavant « le plus pro-vie de tous les présidents récents » a affirmé à tort que « la question de l’avortement a été mal gérée par de nombreux républicains, en particulier ceux qui ont fermement insisté sur le principe “Pas d’exception, même en cas de viol, d’inceste ou de [danger pour la] vie de la mère”, qui ont perdu un grand nombre d’électeurs. »
Il aurait été préférable qu’il ne dise rien sur cette question. En ce qui me concerne, il a tout à fait tort dans son affirmation, et j’utilise le mot « tout à fait » intentionnellement. En réalité, le contraire de ce qu’il a affirmé dans cette déclaration a souvent été la vérité. Comment peut-il se tromper autant après tout ce qu’il a appris au cours des dernières années ?
Ceux qui font ou acceptent constamment et délibérément ces exceptions sapent leur crédibilité et les prétentions de l’ensemble du mouvement pro-vie à être pro-vie. Ils affirment que toute vie humaine est sacrée et digne d’être protégée, puis, à des fins de pragmatisme politique, disent que certaines catégories d’humains peuvent être assassinées en raison des circonstances dans lesquelles elles ont été conçues.
Cela ne tient pas debout. L’incohérence est évidente et beaucoup la voient.
C’est une chose d’avoir des candidats qui, à titre personnel, comme Trump, insistent sur ces exceptions, généralement à cause des mauvais conseils de conseillers politiques de leur camp qui ne sont pas pro-vie. C’est bien pire pour Trump d’insister pour que tous les candidats « pro-vie » qu’il soutiendra aient ces exceptions dans leur position sur l’avortement.
Lire la suiteLe Père Ripperger souligne l’importance de la maternité et met en garde contre l’« attaque en règle » contre la vie familiale
Le Père Chad Ripperger.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie
11 janvier 2023, Pine Bluff, Wisconsin (LifeSiteNews) — Le Père Chad Ripperger, prêtre catholique, théologien, philosophe et exorciste bien connu, a marqué la fête de la Sainte Famille en prononçant un avertissement sévère lors de son sermon sur l’état précaire de la famille moderne et de la vie conjugale, qui, selon lui, sont « attaquées de plein fouet ». Il a déclaré qu’il est important de reconnaître la noblesse de la maternité et la structure de droit naturel du mariage et de la vie familiale afin de restaurer la culture.
Le père Ripperger a fait ces commentaires dans un sermon prononcé lors de la messe traditionnelle en latin de 7 h 30 à l’église St. Mary of Pine Bluff, au Wisconsin. Il a commencé par citer des statistiques suggérant que les gens d’aujourd’hui sont moins susceptibles de valoriser la loyauté dans le mariage, puis il a dénoncé les effets corrosifs du divorce sans faute.
« Il n’y a pas un seul aspect de la vie conjugale ou familiale qui ne soit attaqué de plein fouet par notre culture », a-t-il déclaré.
Né à Casper, dans le Wyoming, le père Ripperger est un prêtre catholique traditionnel qui détient deux licences distinctes en théologie et en philosophie de l’Université de San Francisco. Il détient également deux maîtrises (également en philosophie et en théologie) du Centre d’études thomistes de l’Université de St. Thomas au Texas et du Holy Apostles College and Seminary dans le Connecticut, ainsi qu’un doctorat en philosophie de l’Université de la Sainte-Croix à Rome.
Dans son sermon de dimanche, le théologien de 58 ans a rappelé que le mariage est défini comme « un contrat solennel entre un homme et une femme dans le but d’avoir des enfants. La finalité première du mariage est d’avoir des enfants. C’est vers cela qu’il est ordonné ».
« C’est une chose qui, malheureusement, n’est pas comprise aujourd’hui », a-t-il poursuivi, ajoutant que beaucoup de gens aujourd’hui ne reconnaissent même plus que le mariage ne peut être qu’entre un homme et une femme.
Observant que les unions homosexuelles ne répondent pas à la définition d’un véritable mariage, le père Ripperger a déclaré que le fait de traiter les relations homosexuelles comme un « mariage » invite le jugement de Dieu sur la culture.
Lire la suiteDes représentants de Biden critiquent le président ougandais au sujet de son opposition au programme LGBT
Yoweri Museveni, président d'Ouganda.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Chatham House/Flickr
9 janvier 2023 (LifeSiteNews) — Des représentants de l’administration Biden ont interpellé le président de l’Ouganda, Yoweri Museveni, au sujet de ses positions et de celles de son pays sur les questions LGBT lors d’une récente réunion censée discuter de commerce, de faim et de climat, ce qui montre une fois de plus où se situent les priorités de la Maison-Blanche.
The Grio rapporte qu’au milieu du mois dernier, Museveni a rencontré plusieurs membres du département d’État américain, qui ont profité de l’occasion pour l’interpeller sur la criminalisation des actes homosexuels et des unions de même sexe en Ouganda. Une loi, abrogée depuis, que Museveni a signée en 2014 rendait les rapports sexuels entre membres du même sexe passibles de prison à vie.
Une source au fait de l’échange a déclaré à The Grio qu’en réponse, Museveni a maintenu que les personnes LGBT étaient « affreuses » et que les chefs religieux ougandais étaient « entièrement contre elles », mais qu’il a accepté de ne plus les faire arrêter.
« L’administration Biden-Harris a placé la promotion du respect des droits de l’homme des personnes LGBTQI+ — et de toutes les personnes, dans le cadre d’une démocratie forte et inclusive — au centre de sa politique étrangère », a déclaré au journal un porte-parole du département interrogé sur la réunion. « Les États-Unis poursuivront leurs efforts pour faire progresser la démocratie et promouvoir le respect des droits de l’homme et félicitent les membres de la société civile ougandaise qui travaillent en première ligne pour sensibiliser et chercher à mettre fin aux violations continues des droits de l’homme. »
La ligne dure de l’Ouganda l’a longtemps mis en porte-à-faux avec les États-Unis et une grande partie de l’Europe. En novembre, les Ougandais ont rejeté un projet d’accord commercial avec l’Union européenne en raison de ce que le vice-président du Parlement, Thomas Tayebwa, a appelé des « clauses cachées » relatives à la sexualité, à la « promotion des LGBT » ou homosexuels et à l’avortement. « L’UE exige que nous prenions une certaine voie ; elle devrait aussi connaître le caractère de notre société », avait-il déclaré alors.
L’administration Biden, qui est résolument pro-LGBT, n’a pas toujours su critiquer d’autres pays au nom des droits de l’homme, notamment en adoptant une approche plus souple à l’égard de la Chine communiste, qui asservit sa population musulmane ouïgoure et pratique la politique de l’enfant unique, avec avortement et stérilisation forcés.
Déclaration de Mgr Viganò concernant le gala offert par Donald J. Trump aux partisans ouvertement homosexuels du Parti républicain
Mgr Carlo Maria Viganò (à gauche), Donald Trump (à droite).
Par Mgr Carlo Maria Viganò — Traduit par Francesca de Villasmundo (Médias-Presse-Info) — Photo :
Déclaration de Mgr Carlo Maria Viganò concernant le récent¹ gala du Président Trump à Mar-a-Lago
C’est un grand scandale, ainsi qu’un désarroi, d’apprendre la nouvelle du gala offert par le président Donald J. Trump aux partisans ouvertement homosexuels du Parti républicain. Cette approbation de l’idéologie LGBTQ est encore plus grave si l’on considère que deux jours plus tôt seulement, Joe Biden avait signé la loi dite Respect for Mariage Act [sur le respect du mariage], par laquelle les mariages dits homosexuels se voient accorder une validité juridique aux États-Unis, en violation du droit naturel et de la Loi de Dieu.
Le Parti démocrate est totalement anti-chrétien et obstinément déterminé à mettre en œuvre le programme mondialiste du Nouvel Ordre Mondial. D’autre part, le Parti républicain poursuit inconsidérément une minorité d’électeurs, se pliant à des modes de vie contraires aux Commandements et au bien commun.
Les Catholiques américains se retrouvent aujourd’hui dans l’impossibilité d’être représentés par une classe politique qui se révèle totalement incapable d’interpréter et d’exprimer leurs convictions en matière morale et religieuse. Il en résulte une désaffection des électeurs, aggravée par la fraude électorale et les nouveaux scandales de censure des médias et de manipulation du consensus électoral.
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