Le film The Whale — « authenticité » contre morale
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The Whale... une prédiction facile !
Par un lecteur de CQV
J’ai reçu deux billets de cinéma (gratuits) en cadeau pour Noël (autrement dit, la donneuse des billets, ma mère, les a eus gratuitement aussi)... La dernière fois où je suis allé au cinéma, c’était pour voir La Passion du Christ, de Mel Gibson et 1917, juste avant la « covid »... N’étant pas en faveur de donner de l’argent à des producteurs hollywoodiens, dont on sait que leur hâte première est de faire disparaître le christianisme…
C’était donc une journée de tempête en janvier 2023 (et effectivement, nous nous sommes retrouvés à deux dans la salle pour toute la durée du film). J’hésitais donc entre Avatar II et The Whale. Nous avons choisi The Whale, sans vraiment savoir ce que c’était, mais surtout parce que je connais bien James Cameron qui est un autre des cinglés adeptes du contrôle et de la réduction de la population mondiale. Ainsi, nous avons choisi The Whale, histoire d’écouter un film plus calme et potentiellement réaliste, et puisque, me disais-je, l’acteur a toujours été qualifié de « cool », ayant déjà joué dans des comédies et des films pour enfants principalement de Walt Disney. Ainsi nous choisîmes celui-là, et de plus, la critique était très enthousiaste, mais étrangement avare de commentaires précis, comme s’ils voulaient cacher quelque chose... même le billettiste était comme gêné de nous en parler !
Et en effet, dès l’ouverture du film, une séance de porno homosexuelle et de masturbation d’un homme de 600 lb (Brandon Fraser gonflé) nous inonde de dégoût...
Je fus alors extrêmement déçu de cet acteur. Heureusement, de telles scènes ne se reproduisirent plus pour le reste du film. Par contre, sans entrer dans les détails, ce film hyper tendancieux contient une philosophie sous-jacente très perverse en ce sens que la fille de l’homme obèse morbide est un véritable monstre narcissique qui n’hésite pas à faire les actes les plus déloyaux et traîtres contre son père ou n’importe qui (souhaiter l’enfer éternel à son père dans une soupe de graisse enflammée ; enregistrer des conversations à l’insu et les diffuser sur Face de Bouc ; mensonges, arrogance, drogue, etc.). De plus, le film sombre dans la problématique du conflit parental (qui sont évidemment divorcés) en poussant à l’extrême de ce qu’il est possible d’imaginer de la dichotomie des deux parents car, en effet, le père et la mère sont deux opposés absolus en ce qui concerne leur vie et la vision qu’ils ont de leur fille. Pour le père pervers, la fille est un ange et pour la mère un monstre digne de disparaître de la surface de la Terre. Ainsi, le film pousse la perversité à louanger les mauvaises actions de cette jeune ado ultranarcissique et méchante, en montrant que finalement tout le mal qu’elle fait se transforme comme par magie en bien, justifiant ainsi de faire le mal ! Ici dans ce cas, le mal fait au jeune évangéliste aurait pu le mener au suicide facilement. Mais pire encore, le père s’obstine non seulement à ne rien voir de sa cruelle fille, qu’il adore littéralement (carence affective), mais de plus il déforme la réalité... Il est ici évident que le producteur du film cherche à faire du père un Christ pour sa fille. Un Christ qui, s’adressant à Marie Madeleine l’aurait absous sans ajouter le « … et ne pèche plus désormais ». Un tel père dépendant, affectif suprême, et donc complètement aveugle à la réalité, peut-il vraiment aider une jeune fille à se sortir d’autant de méchanceté simplement en se fermant les yeux sur ses horreurs ? On voit donc l’intention du réalisateur d’inverser les valeurs !
Évidemment, est-il besoin de vous dire que ce film fait subtilement la promotion de la haine de la religion chrétienne ?...
Lire la suiteUne mère de famille se bat contre l’école qui voulait obliger son fils à participer à une « marche des fiertés »
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo :
Une mère de famille chrétienne britannique qui a intenté un procès après avoir affirmé que son fils de 4 ans avait été fait l’objet de pressions indues pour le contraindre à participer à une marche des fiertés « LGBT » organisée dans son école primaire sans qu’elle ait donné son accord, vient de faire appel après avoir été déboutée par un tribunal lundi dernier.
Reinformation.tv a évoqué cette affaire au moment des faits.
Izoduwa Montague avait porté plainte avec son mari Shane en 2019, affirmant que le directeur de l’école primaire Heavers Farm à Croydon, dans le sud de Londres, l’avait brutalement informée en 2018 que son fils ne serait pas autorisé à ne pas participer à la marche malgré les convictions religieuses de sa famille, selon un communiqué de presse de l’association Christian Concern, dont le siège est à Londres.
Lire la suiteJames Martin sur l’homosexualité : « Les chrétiens ne devraient pas faire tout ce que la Bible “commande” »
James Martin.
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie
21 avril 2023 (LifeSiteNews) — Le père James Martin, prêtre jésuite dissident, a déclaré que les chrétiens « ne devraient pas faire tout » ce que la Bible « commande » dans son nouveau « Guide de sensibilisation à la Bible et à l’homosexualité ».
Le père Martin tente, dans son « guide », de montrer comment une défense explicite du comportement homosexuel peut être conciliée avec le christianisme en citant des érudits bibliques qui aideraient à interpréter les passages bibliques sur l’homosexualité. Cependant, les conseils de Martin et des érudits se résument à ceci : même les chrétiens peuvent ignorer les interdictions bibliques sur le comportement homosexuel.
M. Martin déplore que de tels versets bibliques « soient utilisés continuellement contre les personnes LGBTQ » et poursuit en conseillant qu’« une réponse » à ces versets « consiste à les replacer dans leur contexte historique et à se rappeler que même les chrétiens dévoués ne doivent pas faire tout ce que l’Ancien Testament ordonne. Il en va de même pour les épîtres du Nouveau Testament ».
Son rejet sélectif des passages du Nouveau Testament est en contradiction avec le Catéchisme de l’Église catholique (CEC), selon lequel les auteurs de l’Écriture sont inspirés par le Saint-Esprit et, par conséquent, « nous devons reconnaître que les livres de l’Écriture enseignent fermement, fidèlement et sans erreur la vérité que Dieu, pour notre salut, a voulu voir confiée aux Saintes Écritures ».
Le rejet par Martin des passages bibliques condamnant le comportement homosexuel semble également incompatible avec sa suggestion que ce que la Bible dit sur l’homosexualité est important. Dans l’introduction de son guide, il écrit : « Des questions, cependant, demeurent : Comment comprendre au mieux ce que dit la Bible sur l’homosexualité ? Que signifiaient ces passages à l’époque et que signifient-ils aujourd’hui ? »
Lire la suiteUn enseignant homosexuel s’en prend aux enfants : Vous serez « sévèrement punis » si vous rejetez l’idéologie LGBT
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Facebook
12 avril 2023 (LifeSiteNews) — Depuis des décennies, les progressistes nous informent agressivement qu’ils sont de fervents partisans de la « diversité » et du « multiculturalisme ». Ces mots ont pris une signification presque totémique, « la diversité est notre force » étant devenu un mantra pour les gauchistes canadiens. Je ne suis pas d’accord avec ces mots à la mode — la diversité est une description, pas une valeur — mais je me suis souvent surpris à souhaiter, au cours des dernières années, que ceux qui les brandissent y croient vraiment.
Ce que nous avons découvert au fur et à mesure que le mouvement LGBT s’imposait dans la culture, c’est que pour les progressistes, la « diversité » consiste à faire en sorte que les gens aient l’air différents, mais pensent de la même façon. Ainsi, les nations occidentales (principalement les pays de l’« anglosphère ») peuvent accueillir un nombre considérable d’immigrants en provenance des pays en développement, tant que les nombreux enfants de ces immigrants sont déversés dans l’entonnoir du système éducatif public et qu’ils en ressortent avec les mêmes valeurs que les enfants post-chrétiens. Au Canada, les communautés immigrées ont protesté contre l’éducation sexuelle radicale des écoles publiques ; au Royaume-Uni, ce sont surtout les musulmans qui luttent contre l’endoctrinement.
Quiconque souhaite avoir un aperçu nauséabond de ce que sont devenues les écoles publiques n’a qu’à suivre des journalistes comme Christopher Rufo ou Chaya Raichik (plus connue sous le nom de « Libs of TikTok »). Mais pour un microcosme parfait de la façon dont les éducateurs post-chrétiens se sentent autorisés à endoctriner leurs élèves, ce clip vidéo d’un enseignant lisant la loi sur l’émeute à ses élèves de sixième à Stationers' Crown Woods Academy, une école secondaire dans la région de Greenwich près de Londres, en Angleterre, résume vraiment l’attitude des éducateurs à l’égard de la diversité (de pensée).
« Permettez-moi d’être très clair », dit le professeur à ses élèves. « Vous n’avez pas le choix d’apprendre ou non ce que sont les LGBT+ dans cette école. Vous n’avez pas le choix. C’est l’une de nos valeurs, et si vous refusez de le faire, vous serez sévèrement sanctionnés. Pourquoi ne le ferais-je pas ? Pourquoi me soucierais-je que quelqu’un dans cette salle veuille aimer quelqu’un, qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme ? Pourquoi me soucierais-je si quelqu’un veut dire : “Vous savez quoi ? Je ne sais pas si je suis plus homme ou plus femme. Je suis en train d’explorer.” En quoi cela me concerne-t-il ? »
Lire la suiteOntario — un député dépose un projet de loi pour surprotéger les événements de drag queens
Par Pour une école libre au Québec — Photo : imartsenyuk/Adobe Stock
Une politicienne de l’Ontario propose de délimiter des zones entières de villes canadiennes dans lesquelles faire des « remarques offensantes » à l’encontre de la communauté homosexuelle serait un crime.
Le projet de loi « Keeping 2SLGBTQI+ Communities Safe Act », déposé à Queen’s Park (le parlement provincial) la semaine dernière par la députée néo-démocrate Kristyn Wong-Tam, permettrait au gouvernement de l’Ontario de délimiter des « zones de sécurité pour les communautés 2SLGBTQI+ » dans lesquelles la plupart des formes de dissidence publique seraient criminalisées.
Les « remarques offensantes » seraient interdites, même par écrit. Il en va de même pour la distribution de tracts, ainsi que pour tout rassemblement considéré comme « favorisant les objectifs de l’homophobie et de la transphobie ».
Toute infraction serait passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 25 000 dollars et d’une condamnation en vertu de l’article du Code pénal relatif au « tapage dans un lieu public ou à proximité ».
Bien que le projet de loi stipule que les zones existeront pendant une « période déterminée », aucune limite de temps n’est précisée. Les zones se composent d’une zone tampon de 100 mètres de part et d’autre d’une propriété précise. En fonction de la taille du lieu en question, cela pourrait représenter une surface équivalente à plusieurs hectares.
Lors d’une conférence de presse organisée cette semaine et à laquelle participaient les travelos Scarlett Bobo et Crystal Quartz, Marit Stiles, chef du NPD de l’Ontario, a déclaré que la loi était nécessaire pour freiner une « dangereuse tendance à la hausse » des « crimes haineux » contre les « drag-queens ».
Le projet de loi intervient dans un contexte de recrudescence l’activisme des travestis, en particulier ceux qui sont commercialisés spécifiquement à l’intention des enfants.
Lire la suiteMgr Strickland : Les évêques allemands « abandonnent la foi » en approuvant les « bénédictions » de couples homosexuels
Mgr Joseph Strickland.
Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie
26 mars 2023 — Dans l’épisode de cette semaine de l’émission The Bishop Strickland Show, Mgr Joseph Strickland interpelle les évêques allemands pour leur vote « insensé » approuvant les « bénédictions » homosexuelles et décrit ce qu’est la véritable compassion chrétienne, par opposition à la « fausse compassion » des évêques allemands.
Mgr Strickland déplore le fait que « trop peu » de voix parmi les dirigeants de l’Église s’élèvent activement contre l’approbation de la « bénédiction » des personnes de même sexe, qui a été votée par 38 voix contre 9, avec un nombre impressionnant de 12 abstentions.
« Dans la plus grande compassion — Jésus-Christ est compassion —, nous devons dire aux gens que c’est mal, que cela est immoral », déclare-t-il. « Nous avons besoin d’une voix forte [comme celle du pape Jean-Paul II] de la part du Vatican. Nous avons besoin d’un message clair. En tant que peuple de Dieu, nous devons nous détourner du péché ».
« Je ne veux pas que l’on pense que nous avons peur que l’Église disparaisse », poursuit-il. « Mais elle peut être profondément blessée. Les membres individuels de l’Église et au-delà peuvent être profondément blessés par ce vote stupide et erroné, par lequel ils font quelque chose qu’ils n’ont pas le droit de faire. C’est terriblement faux et c’est nuisible. »
Selon Mgr Strickland, l’approbation de facto d’un péché grave nous indique que ces évêques n’ont pas la foi, c’est-à-dire qu’ils ne croient pas vraiment à la vérité révélée de Dieu dans sa plénitude.
« Nous sommes tellement plongés dans l’immoralité sexuelle que les gens prétendent que nous sommes trop préoccupés par le sexe », explique-t-il. « Le monde est dévasté par l’immoralité sexuelle sous toutes ses formes. En Allemagne, finalement, on donne au couple gay un laissez-passer parce que c’est ce qui est politiquement correct ».
« Et il y a de l’argent dans tout cela. Il y a toutes sortes de choses », ajoute Mgr Strickland. « Mais je crois vraiment qu’il y a trop d’évêques dans l’Église qui n’ont pas la foi, qui voient simplement l’Église comme devant faire partie de ce “nouvel ordre mondial” et d’un rassemblement de l’humanité. »
Pour regarder tous les épisodes précédents de l’émission de Mgr Strickland, cliquez ici pour visiter la page Rumble de LifeSite consacrée à l’émission The Bishop Strickland Show.
Quand les médias se font les limiers du pouvoir pour dénicher les « thérapies de conversion »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : WavebreakMediaMicro/Adobe Stock
Un article du journal Métro nous apprend que des journalistes de cette feuille de chou se sont présentés auprès d’églises protestantes comme des personnes mal à l’aise avec leur « orientation sexuelle » et cherchant une solution à cet égard, afin de découvrir si elles offraient des « thérapies de conversion » — illégales au Canada, et davantage au Québec.
Selon Métro :
Des églises offrent des thérapies de conversion pour les personnes LGBTQ+ à Montréal, un an après l’adoption de la loi canadienne les interdisant. Des journalistes de Métro ont enquêté sur ces églises en prétendant vouloir changer d’orientation sexuelle et ont obtenu l’une de ces thérapies qui s’apparentent à un exorcisme.
Notez que lesdits journalistes n’ont pas hésité à mentir pour débusquer les fournisseurs de « thérapies de conversion », mais que l’article de Métro ne se gêne pas pour mettre en relief que ces églises ont nié avoir fourni des « thérapies », lorsqu'ouvertement interrogés par le journal. Oh ! tant qu’à y être, pouvez-vous me dire quand les journalistes cessent de mentir afin que je sache s’ils disent vrai dans leur article…
Mais qu’est-ce qu’une « thérapie de conversion » ? « Thérapie de conversion » est le terme employé par la Loi C-4 du Canada et la Loi 70 au Québec pour désigner toute tentative de changer ou réprimer l’« orientation sexuelle », l’« identité de genre » ou l’« expression de genre » d’une personne. Cependant, les deux lois s’entendent pour n’interdire que les « thérapies de conversion » visant à « amener une personne à changer son orientation sexuelle, son identité de genre ou son expression de genre ou encore à réprimer les comportements sexuels non hétérosexuels », pour citer la loi québécoise. Pourquoi donc ne pas interdire les « thérapies » ayant pour but de rendre une personne homosexuelle ?
Les « thérapies » par lesquelles les espions de Métro sont passés consistaient en prières prononcées par le pasteur de l’église qu’ils sollicitaient, et en quelques conseils.
Un des journalistes (toujours sous le masque du mensonge…) a contacté un pasteur, prétendant qu’il voulait aider son petit frère à se défaire de son « orientation sexuelle », amenant le pasteur Karl DeSouza à révéler qu’il connaîtrait des groupes de soutien pour une telle personne, selon Métro :
Lire la suiteLe pasteur a proposé de mettre le jeune homme en contact avec des groupes de soutien situés à différents endroits au Canada, dont certains à Montréal. Ces groupes seraient composés de « frères et sœurs chrétiens » qui sont « aux prises avec l’homosexualité » et qui pourraient témoigner de la façon dont ils « surmontent cela ».
« Vous n’êtes pas seul », lui a-t-il assuré. « Une fois que j’aurai pris contact avec ces gens, ils me mettront dans le réseau où ils me donneront d’autres contacts. »
La morale de l’Église en danger ?
Par Delphine Collin, doctorante en théologie morale (la Nef) — Photo : Aliaksei/Adobe Stock
L’Académie pontificale pour la vie a tout récemment promu un livre défendant une doctrine morale en contradiction avec l’enseignement de l’Église, sur la contraception notamment, sans réaction aucune de Rome, voire avec certains encouragements. Explications sur cette inquiétante dérive. Point sur les travaux de l’Académie pontificale pour la vie.
Le 1er juillet 2022 a été édité le livre Etica teologica della vita aux bons soins de Mgr Paglia, actuel président de l’Académie Pontificale pour la Vie. Ce livre rassemble les actes d’un séminaire tenu du 30 octobre au 1er novembre 2021 à Rome et promu par cette même Académie. Ce séminaire d’étude réfléchissait à partir d’un texte de base (TB) élaboré par un groupe de théologiens, pour la plupart nommés dernièrement par le pape François membres de l’Académie pontificale pour la vie : Carlo Casalone, Maurizio Chiodi, Roberto Dell’ Oro, Pier Davide Guenzi, Anne-Marie Pelletier, Pierangelo Sequeri, Marie-Jo Thiel et Alain Thomasset. Mgr Bordeyne, président de l’Institut pontifical théologique Jean-Paul II pour les Sciences du mariage et de la famille depuis le 1er septembre 2021, apporte des observations finales.
Or, avant l’élaboration de ce texte de base, ces théologiens sont connus pour soutenir la licéité morale des actes sexuels contraceptifs, de la procréation médicalement assistée (PMA) homologue (1) et des unions homosexuelles stables. Il n’est donc pas surprenant, même si c’est très grave, que ce texte de base justifie les actes sexuels contraceptifs en mettant sur le même plan le recours aux méthodes naturelles et les moyens contraceptifs : « Il existe des situations dans lesquelles deux conjoints, qui ont décidé ou décideront d’accueillir des enfants, peuvent faire un sage discernement dans le cas concret, qui sans contredire leur ouverture à la vie, à ce moment-là, ne la prévoit pas. Le choix sage sera fait en évaluant de manière appropriée toutes les techniques possibles en fonction de leur situation spécifique et en excluant évidemment celles abortives » (2).
Leur réflexion part d’une prémisse vraie — la paternité responsable —, et dont tient compte le Magistère authentique, pour aboutir à une conclusion fausse et rejetée par ce même Magistère : user des techniques contraceptives peut être un « choix sage en fonction d’une situation spécifique ». En effet, lorsque les époux ont de « sérieux motifs » (Humanae vitae 16) pour décider « d’éviter temporairement ou même pour un temps indéterminé une nouvelle naissance » (HV 10), leur intention de ne pas procréer est moralement droite. Pour autant, les époux ne peuvent user des moyens contraceptifs pour la raison que « l’homme ne peut rompre de son initiative le lien indissoluble que Dieu a voulu entre les deux significations de l’acte conjugal : union et procréation » (HV 12). Voilà le précepte clef de la morale sexuelle, précepte qui provient de l’intention du Créateur. Par voie de conséquence, si ce précepte est mis en cause, la morale de l’Église sur le mariage et l’union charnelle s’écroule et les conséquences sont très nombreuses.
Lire la suiteLe but de l’éducation : l’enseignement catholique sur les actes homosexuels
Par John Smeaton (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Ceci est le quatrième d’une série d’articles, enracinés dans l’enseignement de Divini Illius Magistri, qui vise à aider les parents à préparer leurs enfants à vivre en chrétiens matures en des temps dangereux. Cette série a débuté le 18 janvier 2023 avec Le but de l’éducation : le message intemporel pour les parents du Lion de Münster.
Lors d’un sermon prononcé à la cathédrale de Münster le 31 octobre 1937, Mgr von Galen a informé les fidèles de son diocèse qu’un fonctionnaire de l’éducation de Berlin avait récemment donné une conférence aux enseignants de Münster dans laquelle il s’était moqué de la foi chrétienne et avait déclaré que le paradis et l’enfer étaient des « contes de fées ». Certains des enseignants présents avaient applaudi.
Dans sa biographie de Mgr von Galen, le père Daniel Utrecht rapporte que l’archevêque s’est exclamé ensuite :
« Que Dieu protège vos enfants de tels enseignants ! Et si des professeurs qui ont perdu la foi osent néanmoins donner des cours de religion soi-disant catholiques, malheur aux pauvres enfants qui tombent entre les mains de tels traîtres. Mieux vaut pas de cours de religion dans les écoles que des cours de religion qui détruisent au lieu de construire, qui empoisonnent au lieu de guérir ! Veillez, parents chrétiens, et observez attentivement si vos enfants apprennent la vraie foi à l’école et s’ils sont dirigés vers un mode de vie vraiment chrétien ! » [1]
En matière d’éducation, la priorité absolue de Mgr von Galen était la foi et le salut éternel des jeunes de son diocèse. Sa position s’enracinait dans l’authentique enseignement catholique, tel qu’il avait été exposé dix ans plus tôt par le pape Pie XI dans sa grande encyclique sur l’éducation chrétienne Divini Illius Magistri, le saint pontife citant à son tour son prédécesseur, saint Pie X :
Lire la suite« Quoi que fasse un chrétien, même dans l’ordre des choses terrestres, il ne lui est pas permis de négliger les biens surnaturels ; bien plus, il doit, selon l’enseignement de la sagesse chrétienne, diriger toutes choses vers le Souverain Bien comme vers la fin dernière... » [2]
Mieux vaut tard que jamais : les législateurs de l’Indiana votent l’arrêt du financement de l’Institut Kinsey sur la sexualité
Alfred Kinsey.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
Avertissement au lecteur : Ce texte contient la description explicite d’abus sexuels sur des enfants.
28 février 2023 (LifeSiteNews) — Ce titre a des décennies de retard, mais mieux vaut tard que jamais : « Les législateurs de l’Indiana soutiennent l’arrêt du financement de l’Institut Kinsey ». Le 22 février, la Chambre des représentants de l’Indiana a voté à 53 contre 34 pour interdire à l’Université de l’Indiana, siège de l’Institut Kinsey, d’utiliser des fonds publics pour ses recherches sur la sexualité. l'Associated Press a prétendu de façon ridicule que ce vote était dû à « un législateur d’extrême droite » qui « a dévoilé des allégations contestées d’exploitation d’enfants commises par son fondateur et célèbre chercheur du milieu du XXe siècle, Alfred Kinsey ».
En effet, le législateur démocrate Matt Pierce a déclaré que ces allégations étaient « basées sur de vieux soupçons non prouvées de conspirations qui n’ont pas existé » et les a qualifiées de « memes internet réchauffés qui reviennent sans cesse », insistant sur le fait que la noble mission de l’Institut Kinsey était de « mieux comprendre la sexualité humaine, y compris la façon de traiter les prédateurs sexuels et les pédophiles et de prévenir [leur apparition] ». l'Associated Press a expliqué que le parti républicain s’oppose au financement de l’Institut Kinsey parce qu’il « lui reproche de contribuer à la libéralisation des mœurs sexuelles, y compris une plus grande acceptation de l’homosexualité et de la pornographie ».
Pierce, apparemment, n’a pas pris la peine de lire les propres ouvrages de Kinsey, Sexuality in the Human Male et Sexuality in the Human Female, qui ont été publiés en 1948 et 1953. Les travaux de Kinsey ont « révélé » qu’entre 30 et 45 % des hommes avaient des liaisons, que 85 % des hommes avaient eu des relations sexuelles avant le mariage, qu’un pourcentage stupéfiant de 70 % des hommes avaient couché avec des prostituées et qu’entre 10 et 37 % des hommes avaient eu un comportement homosexuel. On parle beaucoup moins de ses autres « découvertes » troublantes — une étude approfondie du « comportement sexuel » des enfants, ainsi que des affirmations selon lesquelles près de 10 % des hommes ont eu des relations sexuelles avec des animaux (ainsi que 3,6 % des femmes), et que ce chiffre s’élève à 40-50 % en fonction de la proximité des fermes.
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