Témoignage d'une personne homosexuelle sur la "communauté gaie"
Il est rare que nous ayons des témoignages sur ce que vivent les personnes attirées par les personnes de même sexe, dans la "communauté gai". Le journal La Presse du 20 février publie une lettre, un témoignage douloureux sur la vie dans cette communauté
Chère communauté gaie, si vous ne le saviez toujours pas, je suis gai. C'est avec difficulté, comme bien d'entre vous, que j'ai accepté cette réalité, si amère dans mon plus jeune âge. Au moins, pour me faire sentir moins seul, il y avait la «communauté gaie» pour m'accueillir. Enfin, c'est ce que je croyais.
J'ai immédiatement réalisé qu'être différent, au sein d'une communauté déjà à la marge, est à proscrire. Qui aurait cru qu'une communauté luttant pour la tolérance soit, en fait, une des plus intolérantes et fermées concernant ses propres membres? Les étiquettes et moules pleuvent en quantité industrielle.
N'ayez surtout pas le malheur d'être quelque peu «efféminé» en tant qu'homme, les foudres de certains homosexuels sur vous seront effroyables. Il vous faut être masculin et viril - en fait, je n'ai rarement été témoin d'un tel machisme, aussi surprenant que cela peut paraître. La culture de la virilité, du muscle, du masculin. La même réalité prévaut pour les lesbiennes - le plus féminin vous serez, le mieux vous vous en tirerez.
Ils ne veulent pas être «étiquetés» comme homosexuels, pourtant ils sont eux-mêmes des étiqueteurs hors pair. En bref, plus vous aurez l'air hétérosexuel, ou devrais-je dire le moins vous aurez l'air trop «homosexuel», le mieux la vie sera pour vous. L'homophobie est plus près qu'on le croit - ouvrez les yeux.
La répugnance de la différence ne s'arrête pas là. Malheur à vous si vous ne rentrez pas dans les canons de beauté de cette chère communauté gaie. Elle n'est pas grand fan de cuisine fine et raffinée. Elle préfère les fast-food et buffets all-you-can-eat - consommez rapidement et en grande quantité. Si vous pensez intégrer cette communauté, il vous faudra perdre vos kilos en trop, au risque de vous faire étiqueter comme bête de foire.
De plus, n'ayez pas le malheur d'être d'origine différente. Bien souvent, vous entendrez certains arborer des listes d'ethnies n'ayant aucune chance auprès d'eux. Soyez caucasien, ou du moins ayez une apparence s'y rapprochant. C'est ce qui m'a sauvé. Ne confondez pas cette attitude avec du racisme, seulement des préférences très sélectives.
Une communauté où vieillir est la pire malédiction de cette vie. Être homosexuel et avoir plus de 35 ans, c'est automatiquement être un pervers à la recherche de jeunes immatures à se mettre sous la dent.
Une communauté où on vous demande si vous êtes «top ou bottom» avant même de vous demander votre nom. C'est ce qui importe, le reste est futile. Attention à votre ego, vous pourriez penser que vous n'êtes qu'une vulgaire marchandise. Au sein d'une communauté d'éternels adolescents hyper hormonaux, la règle est de collectionner les histoires d'un soir. On pourrait penser qu'après un certain âge, la maturité prendrait le dessus et ferait changer les comportements, mais hélas, vous avez tort. Le manque de respect des membres auprès de leurs pairs s'étend jusqu'à la chambre à coucher.
Chez les homosexuels, on lutte pour le mariage, mais la majorité peine à enchaîner une relation stable de plus d'une année. Plus que quelques mois même. Une communauté où on cache notre manque de substance par des costumes extravagants, des paillettes, des perruques et des couleurs qui attrapent l'oeil. Le plus distrait de la personne elle-même vous serez, plus le subterfuge sera réussi. Devrions-nous réellement parader pour une dite fierté?
D'un côté, il est absolument essentiel de ne jamais avoir honte de notre identité en tant que personne individuelle. Mais, d'un autre côté, jamais je ne paraderai pour la fierté de cette communauté dont j'ai gravement honte.
La vraie question est de savoir si la communauté gaie existe vraiment. Au sein de tout ce ramassis de n'importe quoi, il est légitime de se demander ce qui nous unit vraiment, mis à part notre orientation sexuelle. Peut-être le manque d'ouverture d'esprit.
La xénophobie est subtile et seuls les plus avertis peuvent la déceler. Rien pour aider tous ces jeunes homosexuels en quête d'identité qui se tournent bien trop souvent vers le suicide pour répondre à leur mal de vivre. Si seulement il existait une communauté plus accueillante et chaleureuse pour les réconforter!
Nous invitons l'auteur de la lettre à consulter le site de la fraternité Aelred pour vivre une véritable amitié, non fondée sur les relations sexuelles, et aussi, si parfois la douleur du mode de vie homosexuel est trop grand, le site tavietonchoix.org
Un député français exclu de son parti pour "négationnisme" sur l'histoire de l'homosexualité?
Un député UMP, Christian Vanneste, est la cible d'attaques venant de son parti et de l'opposition socialiste pour avoir répété ce que disent les spécialistes et historiens sur la question de la déportation des personnes homosexuelles en France sous le régime de Vichy. Plusieurs à l'intérieur de son parti demande son exclusion. Une réflexion du journaliste Ivan Rioufol, dans le Figaro du 15 février 2012, explique les enjeux de cette polémique:
Le député UMP Christian Vanneste soutient-il une énormité quand il réfute la déportation d'homosexuels en France ? Si son négationnisme est avéré, comme le soutient l'ensemble de la classe politique à commencer par son propre camp, il se discrédite. S'il a raison, c'est la machine à broyer une parole libre qui est condamnable. Personnellement, j'avoue mon ignorance sur ce sujet et je ne suis sans doute pas le seul. Est-il trop demandé, à observer les lyncheurs se précipiter sur le coupable, de prendre le temps d'entendre les historiens ? Qu'a dit Vanneste ? Dans un entretien au site libertépolitique.com du 10 février, il explique, à propos de ce qu'il nomme "la fameuse légende de la déportation homosexuelle" : "Manifestement Himmler avait un compte personnel à régler avec les homosexuels. En Allemagne, il y a eu une répression des homosexuels et la déportation qui a conduit à peu près à 30.000 déportés, mais il n'y en a pas eu ailleurs. En dehors des trois départements annexés, il n'y a pas eu de déportation homosexuelle en France". Vanneste rappelle, citant Patrick Buisson, que la moitié des intellectuels français qui ont "présenté leurs hommages à M. Goebbels" étaient des homosexuels. Il cite aussi Abel Bonnard, ministre de l'Education du gouvernement Pétain, surnommé "Gestapette" pour son homosexualité et ses liens avec les nazis.
Si ceci est faux, Vanneste est indéfendable. Il devient une honte pour son parti, qui s'est prononcé contre le mariage gay. Il est d'ailleurs permis de penser que l'UMP a cherché à se prémunir prestement d'une accusation en homophobie, en décidant ce mercredi d'exclure le député et de lui retirer son investiture dans le Nord. Mais je n'aime décidémment pas les lynchages ni les chasses à l'homme. Je persiste à penser que ce n'est pas aux politiques ni aux médias de s'ériger en juges ou en historiens. Leur précipitation à condamner une opinion - fut-elle scandaleuse - fait penser à ces inquisiteurs qui traquaient les blasphèmes. J'observe, d'autre part, que l'historien Mickael Bertrand, qui a travaillé sur la déportation des homosexuels, soutient (dépêche AFP de ce mercredi) qu'il y a eu entre 5 000 et 15.000 déportés dans toute l'Europe. Il recense 62 déportés français dont 22 arrêtés en Alsace-Moselle, 32 au sein du Reich, un dans un lieu indéterminé et sept en zones occupés. "On n'a pas la preuve réelle que ces personnes ont été arrêtées en raison de leur sexualité", reconnait également l'historien. Et si le député Vanneste avait raison ?
L'avocat de la cause des déportés en France pendant la 2e guerre, Serge Klarsfeld est interrogé sur cette question dans le journal Nouvelles de France du 15 février 2012:
Serge Klarsfeld, une polémique est survenue suite à une déclaration de Christian Vanneste selon laquelle il n’y a pas eu de déportation d’homosexuels de France. Qu’en pensez-vous ?
De France, il n’y a pas eu de déportation d’homosexuels. Un déporté homosexuel a bien témoigné, mais il est parti d’Alsace, territoire qui se trouvait régit par les lois allemandes.
Des homosexuels ont-ils été déportés pendant la Seconde guerre mondiale ?
En Allemagne oui, mais pas en France. Les lois allemandes n’ont pas été étendues à d’autres pays. Il n’a jamais été question de déporter des homosexuels français. Je n’ai jamais entendu dire que l’on arrêtait des gens parce qu’ils étaient homosexuels.
Les personnes homosexuelles qui ont pu être arrêtées en France ne l’ont pas été en raison de leur homosexualité. Il y a certainement eu des homosexuels déportés mais pour d’autres raisons. Cela pouvait être pour non-respect du couvre-feu ou pour fait de résistance ou tout simplement des condamnés de droit commun.
S’il n’y a pas eu d’homosexuels déportés en France en raison de leur homosexualité, qu’est-ce qui pousse les lobbies homosexuels à vouloir l’imposer comme une vérité ?
Les homosexuels ont été victimes des nazis en Allemagne, peut-être imaginent-ils que cela correspondait aux prémisses de ce qui les attendait ailleurs. Ainsi ils élargissent la déportation des homosexuels alors qu’elle n’a touché que le Reich. Pour ma part je n’ai jamais vu un document faisant état de la déportation d’homosexuels en France.
Voyez-vous là une instrumentalisation du drame concentrationnaire ?
S’ils disent que la déportation d’homosexuels a eu lieu ailleurs que dans le Reich et notamment en France, soit ils se trompent de bonne foi, soit ils trompent de mauvaise foi.
On ne peut absolument pas comparer ce type de déportation avec la déportation des Juifs. La question qui est intéressante, c’est de savoir comment et pourquoi en Allemagne, alors que des nazis étaient homosexuels, on arrêtait des homosexuels.
Vous soutenez donc Christian Vanneste lorsqu’il affirme qu’en « Allemagne, il y a eu une répression des homosexuels et la déportation qui a conduit à peu près à 30.000 déportés. Et il n’y en a pas eu ailleurs (…) Il n’y a pas eu de déportation homosexuelle en France » ?
Oui absolument parce que c’est la vérité. Ceux qui soutiennent qu’il y a eu une déportation diront qu’il y en a eu 2 ou 3 mais en Alsace ! Or, l’Alsace était considérée comme allemande à l’époque !
Vous paraît-il justifié de demander l’exclusion de Christian Vanneste de l’UMP pour ces propos ?
Demander son exclusion de l’UMP pour ce motif me paraît tout à fait ridicule car ce qu’il a dit n’est pas inexact ! C’est la vérité qui m’intéresse et je dirais cela à tous les médias, qu’ils soient de gauche ou de droite.
Un commentaire d'un lecteur du Figaro nous semble donner la meilleure des explications sur cette polémique:
(Dans un nouvel article du Figaro du 15 février, on tente de compter le nombre de personnes homosexuelles déportées du territoire français en raison de leur homosexualité. On hésite à dire...0 ou presque! La déportation de personnes homosexuelle de France vers l'Allemagne pendant la 2e guerre est bel et bien une légende, comme l'est pour l'Amérique le "10%" de la population qui aurait des attraits pour les personnes de même sexe!)
Le président français Sarkozy refuse le "mariage gay"
Le journal Métro du 9 février nous apporte cette réserve du président français face au mariage et à l'adoption par les personnes de même sexe.
PARIS - Le président Nicolas Sarkozy, qui devrait prochainement annoncer qu'il briguera un second mandat, se prononce contre l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples de même sexe. Dans un entretien au "Figaro Magazine", le futur candidat de droite considère qu'il ne faut ni "brouiller l'image" du mariage, ni "inscrire dans la loi une nouvelle définition de la famille".
Les personnes homosexuelles sont plus tentées par le suicide.
Le journal 24h du 1er février 2012 nous apprend que 90 personnes par jour au Québec tentent de se suicider.
"Pas moins de 90 Québécois tentent chaque jour de s'enlever la vie et, du groupe, trois réussissent. Outre la personne concernée, on estime que dix proches seront directement touchées par un suicide, d'où l'urgence de prévenir de tels gestes.
C'est donc dire que les quelque 1100 suicides enregistrés chaque année au Québec affectent plus de 300 000 proches, qui vivent souvent leur peine dans la solitude.
La situation est encore plus alarmante chez les membres des diverses minorités sexuelles, où plusieurs hésitent à s'ouvrir aux autres, de peur d'être jugés.
Selon Steve Foster, président-directeur général du Conseil québécois des gais et lesbiennes, le taux de tentative de suicide serait dix fois plus élevé chez ceux-ci, comparativement à la population générale."
Le Québec est probablement la région du monde où les personnes avec une attirance pour les personnes de même sexe sont les mieux respectées. Ce n'est donc pas de ce côté qu'il faut chercher pour trouver les causes de ces suicides. Une hypothèse plus prometteuse serait de vérifier le pourquoi du malaise si important chez ces personnes homosexuelle, indépendemment de l'acceptation ou du rejet de la population environnante.
82 parlementaires français s'opposent au "mariage" homosexuel et à l'adoption d'enfants par les partenaires "Gais"
Il faut saluer le courage de ses députés qui manifestent leur opposition à ces atteintes aux droits de l'enfant. Voici la lettre demandant aux députés d'adhérer au manifeste:
Chères collègues, chers collègues,
Nous vous proposons d'adhérer à l'ENTENTE PARLEMENTAIRE et à son MANIFESTE « pour la défense du droit fondamental de l'enfant d'être accueilli et de s'épanouir dans une famille composée d'un père et d'une mère ».
Les problèmes de Société — et notamment le « mariage et l'adoption homosexuels » — seront au coeur des élections de 2012.
Pour certains, le déni de la différence sexuelle, du sens de la procréation et de la filiation, laissent entendre que les sentiments et le désir d'avoir un enfant seraient suffisants pour devenir parent. Rappelons que « le mariage civil ne relève pas que du domaine sentimental mais du Droit. Les règles qu'il prévoit, n'ont d'autre vocation que de garantir l'environnement le plus stable possible pour la croissance de l'enfant. C'est la raison pour laquelle le mariage interdit la polygamie, l'union entre personnes de la même famille, ou encore pose une question d'âge pour les époux ». C'est ce que consacre l'article 12 de la Convention européenne des droits de l'homme qui stipule que « l'homme et la femme ont le droit de se marier « à partir de l'âge nubile ».
Prenons garde, sous prétexte de lutter contre une soi-disant discrimination entre adultes, d'en créer une, bien réelle, entre les enfants, entre ceux qui auraient le droit de grandir auprès d''un père et d'une mère et ceux qui ne le pourraient pas.
Déjà en 2007, ces problèmes étaient au coeur du débat politique et nous avions été 315 députés et sénateurs à adhérer à l'ENTENTE PARLEMENTAIRE et à son MANIFESTE, soutenus par les associations familiales, par les représentants des trois religions monothéistes, par de nombreux cercles scientifiques, médicaux, philosophiques, sociologiques et anthropologiques, par le collectif « Maires pour l'enfance » (11 699 maires) et par le collectif « Professionnels et Associations du monde de l'enfance ».
LE MANIFESTE:
Manifeste pour la défense du droit fondamental de l’enfant d’être accueilli et de s’épanouir dans une famille composée d’un père et d’une mère
Le mariage et l’adoption d’enfants par deux personnes du même sexe sont déjà au cœur du débat politique. Les députés et sénateurs ayant adhéré à l’Entente s’opposent à ces revendications dans l’intérêt supérieur de l’enfant.
Il s'agit d'un choix de société capital.
Le droit « à » l’enfant qui relève d’un désir d’adulte certes légitime ne doit en aucun cas passer avant le droit « de » l’enfant. Celui-ci demeure une personne à part entière et son existence ne peut pas répondre à la simple réalisation d’un droit au bénéfice d’un adulte.
Le déni de différence sexuelle véhiculé par la théorie du « genre », le déni du sens de la procréation et de la filiation laissent entendre que le désir d’avoir un enfant serait suffisant pour devenir parent. Les partisans de l’adoption par des couples homosexuels soulignent que l’aspect perturbant pour les enfants d’une telle situation n’a jamais été démontré. Notons que le principe de précaution si souvent invoqué est ici curieusement absent alors que c’est un enfant qui est en jeu. D’autre part, il y a un certain paradoxe à prôner la parité en tous lieux et à ne pas l’affirmer dans un cadre parental et éducatif.
La promotion - au profit de partenaires du même sexe - de l’adoption, du mariage qui ne peut que déboucher sur la possibilité d’adopter, de la procréation médicalement assistée, de la gestation pour autrui est en contradiction avec les principes universels d’indisponibilité et de non-patrimonialité du corps humain (Code civil, droit de la famille, Convention internationale de droits de l’enfant).
L’objectif de la loi ne peut être que l’intérêt général et non l’intérêt particulier d’une communauté. Il n’y a donc pas lieu de légiférer ici.
Enfin, il nous paraît légitime de dire qu’un enfant, quelles que soient les conditions de sa naissance, demeure le fruit de l’union d’un homme et d’une femme et que de ce fait, il a vocation à vivre avec cette femme et cet homme auteurs de ses jours et, qu’à défaut, le cadre dans lequel il se développera doit ressembler le plus possible aux pré-requis à toute naissance.
Nous pouvons comprendre la souffrance de personnes qui n’ont pas d’enfant mais il ne nous paraît pas conforme à l’intérêt de l’enfant de permettre que sa filiation ne soit pas basée sur l’altérité sexuelle des parents. Cela en effet l’exposerait à des difficultés d’identification et de structuration de sa personnalité comme le souligne la grande majorité des pédopsychiatres.
Coordonnateurs de l'Entente : Jean-Marc NESME, député de Saône-et-Loire
Les "mariages" de partenaires de même sexe sont déclarés nuls pour les étrangers
Le Devoir du 13 janvier rapporte cette nouvelle:
"Ottawa — Le sort de milliers de couples de même sexe venus se marier au Canada pour profiter de la légalité de cette union au pays semble soudainement incertain, alors qu'un avocat du gouvernement défend qu'une telle alliance n'est légale que s'il elle l'est dans l'État de résidence des ressortissants. L'onde de choc a été instantanée; l'opposition accuse le gouvernement de Stephen Harper de rouvrir, en catimini, le débat sur le mariage gai.
C'est la demande de divorce d'un couple de lesbiennes venues de l'étranger se marier à Toronto en 2005 qui est à l'origine de la crise. Les deux femmes, depuis séparées, se battent maintenant devant la Cour supérieure de l'Ontario afin de dissoudre leur union, car le mariage de même sexe n'est pas reconnu par les juridictions de leur lieu de résidence (la Floride et l'Angleterre). Or, le ministère de la Justice du Canada ne veut pas lui non plus reconnaître cette alliance, pourtant accordée en sol canadien."
Les pays étrangers, la majorité, qui ont conservé leur bon sens et refusé d'instituer un "mariage" pour les partenaires de même sexe, sauront-ils ramener le Canada vers la raison?
Un article dans le journal Le Nouvelliste (Trois-Rivières) que vous pouvez commenter
La journaliste Paule Vermot-Desroches, dans le journal Le Nouvelliste, annonce comme une bonne nouvelle la naissance et l'adoption d'un enfant par des partenaires de même sexe. Vous pouvez allez sur le site internet et laisser votre commentaire sur ce crime envers l'enfant qui consiste à le priver volontairement d'un père.
La journaliste affirme : Je me risquerais même à dire que plusieurs couples homosexuels seront dix fois mieux préparés à accueillir un enfant que ne pourraient l’être certains couples hétérosexuels.
Pourquoi ne compare-t-elle pas ces partenaires homosexuels avec un couple hétérosexuel aimant et équilibré plutôt qu'avec "certains couples hétérosexuels"? La comparaison dévoile toute la cruauté de laisser volontairement un enfant être orphelin de père ou de mère...
Les vieux procédés pour diviser les catholiques

"Les détracteurs du projet y voient une obligation, pour les enseignants, à renier leurs convictions religieuses (condamnation de l'homosexualité) et à endoctriner les enfants en matière d'orientation sexuelle. La possibilité de voir surgir dans leurs écoles des alliances « gai-hétéro » constitue pour eux un affront aux valeurs familiales traditionnelles qu'ils défendent. Mais ils ont tort. La lutte contre l'intimidation exige un niveau de tolérance et d'équité qui exclut - du moins sur la place publique - les vieilles oeillères intégristes.Permettons-nous de citer la récente lettre pastorale des évêques catholiques du Canada.Le Catéchisme catholique, écrivent-ils, « affirme que les personnes ayant des tendances homosexuelles doivent être accueillies avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie. Nous exhortons tous ceux qui exercent un ministère dans l'Église ou qui travaillent en pastorale des jeunes à veiller tout particulièrement à ne pas perpétuer en paroles ou en actions l'injustice, la haine ou la violence à l'encontre des personnes ayant des tendances homosexuelles - ce qui se produit malheureusement encore trop souvent parmi nous. »Avec un tel credo, les écoles catholiques de l'Ontario peuvent appliquer le nouveau programme gouvernemental contre l'intimidation sans crainte de porter atteinte à leur foi.Il ne s'agit pas de promouvoir l'homosexualité, ce qui irait sans doute à l'encontre de l'enseignement actuel de l'Église romaine, mais bien de faire la « promotion de l'équité » entre personnes ayant des orientations sexuelles différentes."
"15. L’accompagnement (« counseling ») peut s’avérer un recours précieux pour certains jeunes, qui traversent parfois une période de crise en prenant conscience de leurs sentiments homosexuels. Les jeunes, en particulier les adolescents et les jeunes hommes, peuvent être tentés par le suicide quand ils ne peuvent plus dénier ou ignorer en eux-mêmes une profonde tendance homosexuelle. Tout le monde doit être vigilant pour offrir à ces jeunes gens espérance et assistance, et éviter que le désespoir ne vienne obscurcir leur jugement.Assurez-vous que les conseillers professionnels et les psychologues qui reçoivent les jeunes se distinguent par leur maturité humaine et spirituelle. Ils doivent adhérer à la vision chrétienne de la personne humaine et de la sexualité ainsi qu’à l’enseignement de l’Église sur l’homosexualité et la chasteté.Leurs interventions pourront aider votre enfant à discerner le sens de son attirance homosexuelle d’une manière qui l’aide à mieux comprendre ce que sont l’identité sexuelle et la dignité inhérente à tous les enfants de Dieu.Aux éducateurs et éducatrices16. Moralement, les parents sont les premiers responsables de l’éducation de leurs fils et de leurs filles en matière de sexualité humaine. Enseignants, catéchètes ou autres éducateurs, vous jouez un rôle dans la mesure où vous exercez vos responsabilités au nom des parents et avec leur accord.Dans la catéchèse aux jeunes adultes, il est impératif de présenter de façon ferme mais charitable la vraie nature et la finalité de la sexualité humaine dans toutes ses dimensions. Encouragez vos élèves à pratiquer la vertu de chasteté, d’autant plus que cette vertu est souvent mal comprise et méprisée dans notre société. Ce n’est jamais rendre service aux jeunes que d’éviter les questions difficiles ou de diluer l’enseignement de l’Église. En effet, de telles attitudes peuvent exposer les jeunes à de graves dangers sur le plan moral. « La conscience morale exige d’être, en chaque occasion, témoin de la vérité morale intégrale à laquelle sont contraires aussi bien l’approbation des relations homosexuelles que la discrimination injuste vis-à-vis des personnes homosexuelles17 ».Nous vous demandons de veiller tout spécialement à éloigner deux grands dangers des adolescents et des jeunes adultes ayant une attirance homosexuelle. Aidez-les d’abord à se considérer eux-mêmes comme des personnes investies d’une dignité reçue de Dieu, et non seulement comme individus porteurs d’inclinations et de désirs sexuels. En second lieu, aidez-les à éviter de s’engager dans une « culture gay » contraire à l’enseignement de l’Église, avec son style de vie souvent agressif et immoral. »…"Cultivez des amitiés vertueuses22. L’amitié est un don précieux de Dieu, une forme d’amour nécessaire à toute personne. « Développée entre personnes de même sexe ou de sexes différents, l’amitié représente un grand bien pour tous. Elle conduit à la communion spirituelle18 ». Par contre, identifier l’amitié à l’expression génitale, c’est la dénaturer. C’est pourquoi nous vous recommandons de cultiver des amitiés vertueuses et chastes, mais pas exclusivement avec des personnes de votre sexe. L’amitié véritable rehausse l’aptitude à vivre chastement alors qu’une vie d’isolement, de peur et d’amertume compromet la santé et la sainteté. »
Enfin, pour vous redonner de l'ardeur, je vous invite à lire ce texte très vrai sur la distinction factice entre chrétiens "modérés" et chrétiens "intégristes".
Barak Obama se dit inquiet des "violences visant les lesbiennes, les homosexuels, les bisexuels et les transsexuels"
Des prélats de l'Église Catholique ont prévenu les évêques américains que des persécutions pourraient arriver plus vite qu'ils ne le pensent. Le fer de lance de ces persécutions pourrait être les "droits" des personnes attirées par les personnes de même sexe. Il pourrait y avoir obligation pour le clergé de marier et bénir les unions de personnes de même sexe.
Barack Obama et Hilary Clinton ont toujours opté pour l'avancée de ces dérives et l'imposition d'un changement d'attitudes face aux comportements sexuels ne respectant pas les finalités de la sexualité humaine. Radio-Canada, dans un article du 7 décembre 2011, ne manque pas de donner écho à leurs propos.
Sauver la famille c'est sauver l'enfant à naître
Bonjour à tous et toutes,
En ce matin de notre sixième journée de campagne de financement pour l’Avent, nous traitons d’un sujet pour le moins délicat au Québec, celui de l’homosexualité (la photo est d'un contre-manifestant à la Marche pour la vie 2011 à Ottawa). Vous vous demandez pourquoi nous à Campagne Québec-Vie traitons d’un sujet aussi épineux que celui de l’homosexualité, quand nous avons déjà, avec la protection de l’enfant à naître une assiette bien pleine, merci ?
Voici la raison : L’homosexualité au Québec est devenue le fer de lance d’une campagne contre les valeurs familiales les plus respectables – et ce sont dans des familles stables et bien constituées que l’enfant à naître a les meilleures chances de vivre et de bien vivre. Mais peu de gens osent s’opposer au « mouvement gay » par peur d’être traités d’« homophobes ».
Depuis les débuts, Campagne Québec-Vie dénonce les campagnes visant à présenter des faits scientifiques et psychologiques comme de l’homophobie, la volonté de mettre sur pied d’égalité un comportement qui ne respecte pas les finalités de la sexualité humaine et une saine hétérosexualité.
Nous avons encouragé et fait connaître les courageuses prises de paroles, comme celle du père Donat Gionet parlant en chaire de l’impossibilité pour les personnes pratiquant l’homosexualité de communier, ou les initiatives pleines d’espérances, comme les sites internet offrant des services de réorientation de l’homosexualité vers l’hétérosexualité (voir ici et ici).
Nous combattons également la tentative de musellement de la liberté d’expression par les lobbys gais, les tentatives d’endoctrinement des enfants par l’intermédiaire des écoles, la promotion d’un mode de vie qui ne peut jamais être encouragé.
Avec le nouveau plan du ministre de la justice Jean-Marc Fournier, désirant faire « évoluer les mentalités » sur la question homosexuelle et « hétérosexiste », nous ne manquerons pas de travail !
Nous avons besoin de vous pour continuer ce combat. Joindrez-vous à nous en faisant un don ? Merci !
--Pour une Culture de Vie
Peu importe la vérité... l'important c'est qu'un certain lobby se soit senti attaqué, ce qui est inacceptable. D'où la répression terroriste pour faire taire la vérité. Mais qui a peur de la vérité?