L'homoparentalité est un phénomène plus que marginal...
Sur le site de Statistiques Canada, vous pouvez retrouvez cette information :
(2 mamans sans papa n'est pas l'égalité des droits)
(Photo : Ericwaltr sur wikipédia.org, licence creative commons)
0,8 % — La proportion de tous les couples en 2011 formés par des couples de même sexe.
Parmi ces 0,8 %, une petite partie seulement voudra adopter un enfant. Comment expliquer la propagande que l'on voit à la CSQ, à Radio-Canada, dans nos médias, pour mettre toujours de l'avant « l'homoparentalité »?
Il faut rappeler également que l'« homoparentalité » n'est certainement pas appropriée pour élever un enfant.
L'un des premiers « marié » gay en France mis en examen pour pédophilie
Dans le débat sur l' « homoparentalité » et les mères porteuses, un argument revient souvent : il vaut mieux avoir deux pères que d'avoir de mauvais parents. Mais cet argument est réversible et n'a pas de valeur. Sur le site de courrier-picard.fr du 1er mai 2014, via le Salon Beige :
(Photo : Claude Truong-Ngoc / Wikimedia Commons, licence creative commons)
Suite au dépôt de plusieurs plaintes, Daniel Thibaut, 64 ans et originaire de Compiègne (Oise), a été mis en examen pour actes de pédophilie et placé en détention provisoire à Liancourt, jeudi 17 avril. (...) il avait été le premier marié gay de l’Oise. Le mariage avait été célébré le 6 juillet 2013 (...)
La manipulation de la campagne pour « l'homoparentalité » de la Banque Nationale ?
(La Banque Nationale et les Caisses Populaires Desjardins veulent « éduquer » le bon peuple ignorant et peu évolué sur les « bienfaits » de l' « homoparentalité »)
(Photo : Vlastula sur flickr.com, licence creative commons)
Sur le site du Journal de Montréal du 30 avril 2014, un article de Denise Bombardier dont voici un extrait :
Enfin, voilà qu’apparaissent des panneaux publicitaires sur les autobus commandités par la Banque Nationale pour sensibiliser la population à l’homophobie lors de la journée du 17 mai prochain. Et que voit-on sur ces panneaux? «J’ai deux papas. J’ai deux mamans.» Plusieurs y verront un lien avec le débat lancé par Joël Legendre. Serions-nous en train de nous faire manipuler par des éléments radicaux du mouvement contre l’homophobie, dont Legendre se fait le porte-parole en valorisant la mère porteuse «gentille et généreuse»? La question peut être légitime.
Le thème de la journée internationale de « l'homophobie » au Québec : « J'aime mes deux papas! » Mais où est maman?...
(Manifestation monstre à Paris contre le « mariage » gay avec pour thème : « Tous né d'un homme et d'une femme »)
(À droite sur la photo, l'un des porte-parole de la manifestation, Xavier, du collectif des personnes homosexuelles contre le « mariage gay » et « l'homoparentalité, Homovox)
(photo : Mon_Tours sur flickr.com, licence creative commons)
Nous invitons d'abord nos lecteurs à relire les critiques sérieuses qui seront passées sous silence dans cette campagne pour défendre l'« homoparentalité » : L'homoparentalité dénoncée par des scientifiques : "les enfants élevés par des lesbiennes sont les plus mal lotis." En voici un extrait :
« Le lobby homoparental s’appuie sur des études qui, dans leur quasi-totalité, ne sont que pseudo-scientifiques. L’intoxication est suffisamment bien faite pour que tout le monde soit convaincu que ces études prouvent que les enfants élevés par les parents homosexuels vont bien. Pourtant, il suffit de se donner la peine de vérifier la nature des travaux cités pour comprendre leurs faiblesses méthodologiques et leurs biais de recrutement des groupes étudiés [1]». L’auteur de cette charge sans concessions ne saurait laisser nos responsables politiques indifférents au moment où ils s’apprêtent à ouvrir l’adoption, voire l’assistance médicale à la procréation, aux personnes homosexuelles. Maurice Berger est en effet professeur de psychopathologie de l’enfant, chef de service de psychiatrie de l’enfant au CHU de Saint-Etienne et membre de plusieurs commissions interministérielles concernant la protection de l’enfance. (...)
Bien sûr on ne trouvera pas les critiques des spécialistes du développement de l'enfant dans la campagne du lobby gay :
Montréal, le 21 février 2014 - La Fondation Émergence dévoile aujourd’hui le visuel de sa campagne de lutte contre l’homophobie 2014. Dans le cadre de cette campagne, l’organisme démystifie l’homoparentalité afin de réduire les préjugés envers les enfants qui grandissent au sein de familles formées de parents de même sexe. (...)
Sous le thème J’aime mes deux papas / J’aime mes deux mamans, le visuel de la campagne présente des enfants souriants et fiers de leur famille. Ce sont des enfants comme les autres, à l’exception du regard que porte parfois la société sur l’homosexualité et, par association, sur leur famille.
Un discours sans fondements scientifiques. Par contre l'étude la plus rigoureuse à ce jour, qui vient discréditer toutes les caricatures d'études faites pour justifier « l'homoparentalité » arrive à des conclusions diamétralement opposées :
Les recherches du professeur Mark Regnerus de l’Université du Texas tordent le cou à ce discours convenu en s’appuyant sur l’examen de 3000 enfants devenus adultes éduqués au sein de 8 structures familiales différentes à partir de 40 critères sociaux et émotionnels[3]. Les résultats les plus positifs concernent les adultes provenant de familles « traditionnelles » qui se disent plus heureux, sont en meilleure santé mentale et physique et consomment moins de drogues que les autres.
A l’inverse, les enfants élevés par des lesbiennes sont les plus mal lotis avec une augmentation statistique inquiétante des dépressions dans leur groupe. Les adultes interrogés disent également avoir été plus souvent victimes d’abus sexuels (23% contre 2% chez les enfants issus de couples hétérosexuels mariés) et souffrent plus de précarité économique (69% dépendent de prestations sociales pour 17% de ceux élevés par leurs père et mère)[4].
On a hâte de voir inclus dans la campagne de la fondation Émergence un discours qui ne soit pas une tentative d'émouvoir sans regarder les faits :
Après analyse de l’ensemble des réponses, la conclusion du professeur Mark Regnerus est imparable : le modèle familial reposant sur l’ « union conjugale stable du père et de la mère biologique » – lequel ressemble de plus en plus à une « espèce menacée » (« like an endangered species ») ajoute-t-il avec un brin de malice –, demeure « l’environnement le plus sécurisé pour le développement de l’enfant »[6]. Toute autre combinaison, selon l’universitaire américain, porte préjudice à moyen et long terme à l’équilibre émotionnel de l’enfant, quelles que soient par ailleurs les qualités humaines et éducatives des homosexuels que personne ne conteste. S’engager dans cette voie reviendrait en effet à heurter de front le principe reconnu par la Convention internationale de l’ONU sur les droits de l’enfant selon lequel l’intérêt supérieur de celui-ci, partie la plus faible et sans défense, doit toujours passer avant toute autre considération.(...)
Fait à noter, vos économies servent à financer cette campagne. En effet, le gouvernement du Québec, la Ville de Montréal, les Caisses Desjardins, la Banque Nationale, parmi les médias et syndicats, sont parmi les commanditaires du lobby Émergence.
À toutes ces folies, il nous faut poser que deux questions. - Aux deux papas : Où est maman? - Aux deux mamans : où est papa?
Non, une béquille pour remplacer un père ou une mère absents par le choix des personnes qui nous éduquent, ne sera jamais la même chose...
La Commission Scolaire De Montréal censure les termes « père » et « mère »
Sur le site du journal La Presse du 20 novembre 2013 :
(Les Français refusent de se laisser imposer par leur gouvernement des dérives à la Québécoise...)
(Photo : Ericwaltr sur wikimedia.org, licence Creative Commons)
Afin de tenir compte du fait que certains élèves ont des parents homosexuels, la Commission scolaire de Montréal (CSDM) a rayé les mots «père» et «mère» de tous ses formulaires, pour les remplacer par le mot «parent». (...)
Qu'est-ce que cela enlève aux autres le « mariage » gay? En voici un petit exemple... Et cela ne s'est pas fait de façon démocratique, mais encore une fois, par l'imposition d'un lobby qui n'a demandé l'avis de personne...
« Homoparentalité » : une nouvelle étude montre que les enfants réussissent moins bien à l'école
Sur le blog de Jeanne Smits du 12 octobre 2013 :
(Ouvrage de l'économiste Douglas W. Alllen, de la Simon Fraser University, publié par l'Université de Chicago)
Enfin une étude de grande envergure sur les enfants élevés par des paires homosexuelles : elle a porté sur une enquête ayant comme base 20 % des Canadiens recensés en 2006, et sa conclusion est pour le moins significative. Les enfants ayant grandi au sein de foyers gays ou lesbiens ont 65 % de chances d'obtenir leur diplôme équivalent au baccalauréat par rapport à ceux élevés dans une famille avec un père et une mère mariés. Et parmi les enfants de foyers homosexuels, les filles s'en sortent encore nettement moins bien que les garçons.
L'étude a été menée par Douglas W. Allen et publiée le 10 octobre par la Review of Economics of the Household. Elle a identifié les personnes qui se déclarent elles-mêmes comme élevées dans un foyer homosexuel au sein de cet échantillon de 20 % de la population recensée en 2006, suffisamment grand pour distinguer le statut matrimonial, les différences selon le sexe des parents et celui des enfants qu'ils élèvent.
(...)
Les résultats de son enquête sont pourtant spectaculairement opposés à ce qu'on nous a répété pendant des mois sur le fait que les enfants sont aussi bien élevés par des couples de même sexe que par les autres, au point qu'on est qualifié d'« homophobe » si l'on ose affirmer le contraire.
Le chercheur, professeur d'économie à la Simon Fraser University, a répondu aux questions de MercatorNet pour rendre compte de sa méthode et de ses résultats : une passionnante interview dont je vous propose la traduction complète ci-dessous, tant le sujet est fondamental dans les batailles qui nous mobilisent. – J.S.
— MercartorNet : Qu’a permis de découvrir votre étude sur l’issue du parcours scolaire des enfants de couples de même sexe par rapport aux enfants de couples de sexe opposé ?— Doug Allen : On compte sur les quinze dernières années quelque 60 études posant la question de savoir si « l’évolution des enfants est différente pour ceux élevés dans des foyers de même sexe ». La quasi totalité de ces publications est marquée par les caractéristiques suivantes : les échantillons sont minuscules et penchent dans une direction, les mesures des résultats sont subjectives et difficiles à reproduire, et le résultat est toujours qu’il n’y a « pas de différence ».
Malgré la validité scientifique limitée de ces études, elles aboutissent toutes à des recommandations
politiques de grande échelle. Il ne s’agit pas véritablement de littérature scientifique, mais d’une littérature politique qui a pour cible les juges, les juristes et les hommes politiques.Puis il y a eu un papier de Michael Rosenfeld, publié par Demography en 2010. Cet article s’appuie sur un grand échantillon aléatoire et étudie le parcours scolaire normal aux Etats-Unis. Il s’agit, à mon avis, du premier travail statistique solide sur la question ; l’auteur confirme le résultat « pas de différence ». Par la suite, Joe Price, Catherine Pakaluk et moi-même avons répliqué son étude – et découvert deux problèmes.
Premièrement, il n’a pas trouvé « aucune différence ». Ce qu’il a trouvé, c’est beaucoup de bruit, il a donc été incapable de faire une distinction statistique entre les enfants de foyers homosexuels et ceux issus de n’importe quel autre type de foyer – y compris ceux dont nous savons qu’ils ne sont pas bons pour les enfants.
Deuxièmement, le manque de précision de ses estimations vient du fait qu’il a décidé de ne retenir aucun enfant n’ayant pas habité au même endroit pendant cinq ans. Un facteur qui s’est révélé très fortement corrélé avec la vie au sein d’un foyer homosexuel. Il a ainsi sans y faire attention écarté la plupart des foyers homosexuels de son échantillon. Sans cette information, il n’avait pas le pouvoir statistique de distinguer parmi les différents types de familles.
Ainsi donc, mes deux collègues et moi avons restauré l’échantillon et utilisé la technique statistique du contrôle de la stabilité du foyer. Nous avons découvert que les enfants de foyers homosexuels avaient 35 % de risques supplémentaires de ne pas réussir une année.
(...)
Qu’ai-je trouvé ? D’abord, j’ai tout simplement regardé comment n’importe quel enfant dans un foyer gay ou lesbien réussissait par rapport aux enfants vivant auprès de parents mariés ou concubins ou d’un seul parent. La partie la plus longue du papier compare les enfants de foyers de même sexe à des enfants vivant auprès de parents mariés, mais le lecteur peut faire toutes les comparaisons en regardant les tableaux.
J’ai constaté qu’en moyenne, les enfants de foyers de même sexe ont à peu près 65 % de chances d’obtenir leur diplôme de fin d’études secondaires par rapport à des enfants similaires vivant dans un foyer de parents mariés. C’est un résultat qui semble très voisin de celui que nous avons trouvé aux Etats-Unis pour le progrès normal.
Ensuite, je me suis demandé si la composition par sexe avait une incidence, alors j’ai distingué garçons et filles. J’ai été très surpris par les résultats.
(...)
Pour les filles, c’est une autre histoire. D’abord, les estimations sont très précises. Et deuxièmement, elles sont très basses. Une fille au sein d’un foyer gay a une probabilité de 15 % d’obtenir son diplôme ; dans un foyer lesbien le pourcentage atteint 45. Le résultat que l’on obtient en prenant la masse de tous les enfants est alimenté par l’effet fille. Et pour elles le résultat est très solide, j’ai essayé de nombreuses spécifications, des restrictions d’échantillon, et des techniques d’estimations, mais il demeurait toujours.
Ainsi mon étude ne rejette pas seulement le consensus autour du « pas de différence », elle renvoie par un résultat qui – si d’autres études le confirment – semble incroyablement important.
— C’est particulièrement dur pour les filles, donc. Pourquoi ?
— Il est important de souligner que je ne fais aucune affirmation théorique dans ce papier. Je ne fais que pointer une découverte empirique basée sur un grand échantillon de très bonne qualité, et qui ne confirme presque rien de ce qui a été affirmé auparavant.
Cela dit, en tant qu’économiste, j’envisagerais la supposition suivante : la spécialisation. Cela me paraît tenir la route que pères et mères ne sont pas parfaitement interchangeables. En fait, il se peut que les mères apportent des services parentaux qu’un père ne peut apporter, et que les pères apportent des services parentaux dont les mères ne peuvent apporter. Ces services pourraient bien être nécessaires aux filles mais pas aux garçons.
Par exemple, des gens médicaux m’ont dit que lorsqu’un père biologique est présent au foyer, les filles ont leurs premières règles plus tard. Et ce fait est corrélé avec une activité sexuelle plus tardive, etc., et cela peut impliquer une meilleure probabilité d’achever le cursus secondaire.
Il me semble que cela peut fonctionner pour des dizaines de facteurs. En tant que père de deux filles et d’un garçon, j’ai souvent discuté avec d’autres parents en notant qu’il suffit de nourrir les garçons et de les éloigner des explosifs, alors qu’élever une fille est un peu plus compliqué. C’est de l’humour un peu facile, mais tous comptes faits on a affaire à une question intéressante qui mérite d’être étudiée.
L’une des explications de la moins bonne réussite scolaire en général est que les enfants de couples de même sexe pourraient subir des discriminations à l’école. Cela paraît moins probable vu les différences de résultats entre garçons et filles. Ou alors il faudrait trouver une histoire de discrimination différente et plus compliquée.
— Voilà qui met la sagesse conventionnelle sens dessus dessous, n’est-ce pas ? La plupart des gens pensent qu’il n’y a pas de différence. Les études précédentes avaient-elle des défauts ?
— Je crois que j’ai répondu à cela plus haut. Mais je voudrais quand même signaler autre chose. J’ai lu chaque papier ou presque sur le sujet publié depuis 1995. Et bien que bon nombre d’entre eux assurent ne trouver « aucune différence », ils trouvent pourtant bien quelque chose. Une fois de plus, leurs résultats viennent d’un petit échantillon qui penche dans une direction, mais on trouve bien des différences. Par exemple, les enfants qui grandissent dans des foyers de même sexe ont plus de probabilités d’essayer des styles de vie alternatifs, etc.
Je dois aussi souligner que toutes les études ne sont pas créées égaux. Ainsi, un sociologue australien nommé Sotirios Sarantakos a fait au cours des années 1990 un travail considérable qui, sans être aléatoire, utilise d’importantes études longitudinales de mesures de réussite objectives, vérifiables et certaines. Il aboutit à de nombreuses différences pour les enfants de foyers de même sexe en ce qui concerne les mathématiques, la langue et d’autres mesures de performance scolaire. Il est intéressant de noter que son travail n’est pas référencé dans la plupart des recensements d’études. Cela met aussi en évidence la nature politique de cette littérature.
(...)
Pour finir, comme je l’ai dit plus haut, j’ai été en mesure de contrôler l’histoire maritale des parents. Cela se révèle également important sur le plan statistique, et dans mon papier je montre ce qui arrive lorsque ce point n’est pas contrôlé. Les enfants vivant dans des foyers de même sexe ont de bien plus grandes chances de provenir d’un mariage hétérosexuel antérieur que de l’adoption ou d’autres moyens. Cependant, le divorce réduit la probabilité de réussir son cursus scolaire. Si vous ne contrôlez pas cet effet, les enfants de foyers de même sexe réussissent encore moins bien au moment de l’examen final. C’est donc une variable importante à prendre en compte.
—Votre étude prouve-t-elle de manière définitive qu’il n’y a pas de différence ? Quelles questions soulève-t-elle ?
— En admettant qu’elle ne comporte pas d’erreurs, elle invalide l’affirmation selon laquelle il n’y a « pas de différence ». Je pense à titre personnel qu’en sciences sociales nous de devons jamais donner trop de poids à une étude donnée. Il est important que nous regardions les faits en provenance de différents pays, etc. Je dirais que cette étude se superpose à quelques autres qui remettent en cause un consensus longtemps partagé. L’examen des études publiées montre que ce consensus ne s’est construit que sur une série de travaux préliminaires. Depuis que des chercheurs ont commencé à étudier la question de manière plus sérieuse, nous ne trouvons pas de faits à l’appui de cette conclusion-là.
— Dans un champ aussi conflictuel, pensez-vous que votre étude aura un impact sur le débat public ?
— Je n’en sais rien, mais j’ai l’intuition qu’elle aura peu d’impact. Le débat semble s’être déplacé depuis le laboratoire de statistiques vers le niveau du slogan placardé. Le concept d’« égalité du mariage » et l’alignement des droits au mariage de même sexe sur le mouvement pour les droits civils semble tellement puissant que je pense qu’une petite étude va beaucoup peser.
Si cette étude a un mérite, et si vraiment il y a une différence qui a de l’importance, il me semble bien plus probable que d’ici à 20 ans nous nous demanderons : « Comment en sommes-nous arrivés là et comment nettoyer les dégâts » – un peu de la même façon qu’aujourd’hui nous nous demandons comment nous avons abouti à un monde où tant d’enfants sont élevés par un seul parent.
— Le sociologue Mark Regnerus a publié un papier qui a abouti à la même conclusion l’an dernier et aussi bien ses collègues et les activistes lui ont à peu près tout fait, si ce n’est le crucifier. Vous attendez-vous à une réaction semblable ?
— Avant la publication de son article je ne connaissais pas l’existence du Pr Regnerus. Parce que je travaillais dans le même domaine que lui j’ai immédiatement vu ce qui se passait. J’ai été frappé par l’hypocrisie de ceux qui l’attaquaient.
Voilà quelqu’un qui avait regardé les publications scientifiques et qui avait décidé de faire quelque chose de mieux. Il n’y avait que des échantillons minuscules, il s’est mis à la recherche d’un grand échantillon et l’a trouvé. Il n’a trouvé que des tendances à pencher d’un côté et de l’effet boule de neige (le processus par lequel on demande à des amis de participer à une étude), alors il a adopté une procédure aléatoire. Il y avait beaucoup trop de questions complaisantes, alors il a posé des questions quantifiables. Il essayait d’améliorer le travail, et cela mérite d’être salué.
Son étude était-elle parfaite ? Non – mais aucune ne l’est. Sa grande erreur, évidemment, fut de trouver la mauvaise réponse. Ceux qui sont venus après et qui se sont plaints en parlant de ce qu’il aurait dû faire aurait dû être tout aussi en colère contre ce qui avait été fait auparavant. Si Regnerus avait conclu différemment, ils auraient applaudi sa recherche en la qualifiant de pionnière.
J’ai tendance à croire que cela ne m’arrivera pas pour nombre de raisons. Premièrement, après le commentaire sur Demography publié l’an dernier, mon université a reçu diverses lettres – envoyées au président, à plusieurs autres administrateurs, et à de nombreux collègues – demandant que je sois mis à la porte. C’étaient la même tactique qui avait été employée contre le Pr Regnerus.
Heureusement pour moi, je suis bien connu et respecté au sein de mon institution et nous avons une haute idée de la liberté académique. J’ajouterai que la Simon Fraser University a récemment été classée parmi les premières universités où l’on peut exprimer des idées qui peuvent être politiquement incorrectes.
Deuxièmement, mon étude ne considère qu’un aspect marginal des performances des enfants : le diplôme de fin d’études secondaires. Le Pr Regnerus en a évalué beaucoup, et de beaucoup de points de vue il a trouvé davantage de problèmes que moi.
Troisièment, mon échantillon est un échantillon de 20 % du recensement du Canada. Personne ne peut m’accuser d’avoir un petit échantillon partisan ni prétendre que l’agence chargée de le collecter n’est pas digne de foi.
Quatrièmement, le Pr Regnerus était le premier, et je pense qu’être le premier expose bien plus à essuyer le feu.
Cinquièmement, la Cour suprême des Etats-Unis a déjà pris une décision sur la proposition 8 et sur DOMA (Defense of Marriage Act), et ainsi les plus fortes incitations aux attaques ne sont plus d’actualité.
Cela dit, j’ai effectivement été attaqué, et j’aimerais relayer un incident qui s’est produit.
La semaine dernière j’ai reçu un courriel de David Badash, rédacteur en chef de The New Civil Rights Movement, un site de premier plan pour les droits gays. Il m’écrivait qu’il avait entendu parler de l’étude, et n’en était pas heureux, mais qu’il voulait m’en parler avant d’écrire à son sujet. Je répondis par retour, lui envoyai une copie et l’invitai à me poser toutes les questions qu’il voudrait sur ce travail.
Le lundi en arrivant à mon travail j’ai trouvé nombre de courriels haut en couleurs, me donnant toutes sortes de noms d’oiseaux. J’ait vite compris qu’ils venaient de personnes qui avaient lu un message sur le blog de M. Badash.
Alors je suis allé voir. J’y ai trouvé un mélange d’attaques ad hominem, des contresens et des représentations erronées de mon travail, et un esprit de méchanceté généralisé. A l’exact opposé de ce que j’ai toujours cru devoir être un vrai débat public.
Alors, je suis peut-être naïf ; peut-être les attaques viendront-elles. Quiconque veut lire mon travail y est cordialement invité, et je suis prêt à en discuter de manière raisonnable avec quiconque.
Des partenaires de même sexe se séparent et se partagent les jumeaux qu'ils se sont fait fabriquer...
Sur le site de 24hactu.com du 27 septembre 2013 (via Famille Chrétienne) :
(David Tutera et son ancien partenaire se sont partagés des jumeaux...)
(...)David Tutera, une célébrité hollywoodienne de seconde zone et son mari Ryan Jurica ont annoncé en début d’année leur divorce après plus de dix ans de mariage, et alors que le couple attendait des jumeaux par « surogate » comme la loi californienne le leur permet. En clair, les deux hommes ont fertilisé deux ovules d’une femme tandis qu’une autre a loué son ventre pendant neuf mois pour le plaisir de ces petits Frankenstein.Là où l’histoire se complique (ou se simplifie), c’est que chacun de ces messieurs est le père biologique de l’un des enfants (qui ont chacun in fine quatre parents) et qu’à l’heure du divorce personne ne souhaite se faire de cadeaux. Les deux anciens maris ont donc décidé à l’amiable d’un partage à la Salomon des nouveaux-nés.David Tutera récupère donc « sa » fille Cielo tandis que le petit Cedric grandira avec son papa biologique Ryan Jurica. Ironique quand même quand on prône le mariage homosexuel et l’homoparentalité au nom d’une abolition des lois naturelles. Ces dernières reviennent au galop un peu facilement quand il s’agit de justifier l’injustifiable : séparer des jumeaux à la naissance.(...)
Un enfant de quatre ans martyrisé par ses deux « mères »...
Sur le site de Ouest France.fr du 29 août (via le Salon Beige) :
(à situations différentes, réponses différentes et non pas égalité injuste envers les enfants...)
Le tribunal correctionnel a condamné à trois ans dont un an de sursis une femme de 44 ans et sa compagne de 35 ans, mère d’un enfant de 4 ans.Les deux femmes, qui vivent ensemble, ont martyrisé le petit garçon au cours de l’année 2009. Placé sur le balcon presque nu, frappé sur tout le corps, les pieds brûlés… L’enfant a vécu un véritable calvaire. C’est la famille d’accueil, chez qui il était placé, qui a donné l’alerte.(...)
L'argument sans valeur selon lequel il vaut mieux des partenaires de même sexe pleins d'amour plutôt qu'un couple dysfonctionnel est tout à fait réversible...
Ce que vos enfants peuvent lire à l'école sur l'homoparentalité et l'homosexualité...
Sur le site du magazine Le Libraire du 1er août 2013, pour commencer un lavage de cerveau le plus tôt possible chez les enfants, ces propositions de livres :
(« Tango a deux papas et pourquoi pas? » et « Où est maman? » devrait être le sous-titre...)
1. Jean a deux mamans - Ophélie Texier
"Mes deux mamans s'aiment comme un papa et une maman." Jean a deux mamans. Une maman ou deux mamans, est-ce vraiment si différent ?
2. Marius - Latifa M. Alaoui et Stéphane Poulin
Le petit Marius, dont les parents sont divorcés, partage son temps entre ses deux familles recomposées. Sa mère vit avec un autre homme, et son père... aussi. Marius raconte son histoire avec beaucoup de naturel et semble bien moins embarrassé par la situation que sa grand-mère ou son institutrice. Avec tact et tendresse, cet album aborde un sujet dont il est toujours délicat de parler aux tout-petits.
3. Ulysse et Alice - Ariane Bertouille et Marie-Claude Favreau
Cette fois-ci, l'oncle Dédé a apporté un cadeau bien spécial : une souris aux longues moustaches expressives. Ulysse n'en croit pas ses yeux. Il est fou de joie ! Mais pour combien de temps ? Pourra-t-il convaincre son chat et ses deux mamans de garder une invitée aussi pleine d'imagination et d'énergie ? Même si toute la richesse du monde tient dans sa diversité, le quotidien de nombreuses familles - si différentes les unes des autres - se ressemble souvent beaucoup.
4. Tango a deux papas et pourquoi pas? - Béatrice Boutignon
Béatrice Boutignon raconte et illustre l’histoire (vraie) de Tango, femelle manchot née il y a quelques années dans le zoo de Central Park, à New York.
Ce poussin a la particularité d’avoir été couvé par deux mâles : Roy et Silo. Les deux manchots, inséparables et amoureux depuis des années ont pu, avec la complicité d’un gardien, couver un oeuf et s’occuper de la petite Tango.
5. La princesse qui n'aimait pas les princes - Alice Brière-Haquet
Les princes de la Terre entière défilèrent un à un pour demander la main de la princesse. Aucun d'entre eux ne lui plaisait jusqu'à ce qu'une jolie fée apparaisse...
Pour les plus grands
1. Philippe avec un grand H - Guillaume Bourgault
« Philippe avait alors fermé les yeux afin d'imaginer Keanu Reeves en train d'embrasser un autre homme. » Frappé de stupeur, Philippe découvre ce dont il se doutait depuis toujours. Il est différent de ses amis. Il est marginal. Il est homosexuel. Comment réagir, quoi dire ou ne pas dire, quelle attitude prendre envers son entourage?
2. À copier 100 fois - Antoine Dole
« Papa m'a dit 100 fois comment il fallait que je sois. » Et surtout, « pas pédé ». La consigne est claire et quand le narrateur se fait harceler par les gros bras du collège, il n'a qu'à se débrouiller tout seul. Heureusement que Sarah est là, qui n'a pas peur, elle. Pour le baume au coeur, c'est bien. Mais la question reste : comment gagner l'amour d'un père qui vous rejette pour ce que vous êtes ?
3. La fille qui rêvait d'embrasser Bonnie Parker - Isabelle Gagnon
Après avoir vu le film Bonnie & Clyde, Forence réalise qu'elle s'imagine embrasser non pas le héros masculin du célèbre duo, mais la belle Bonnie Parker. S'enchaînent alors, pour elle, une vague déferlante de questionnements, d'appréhensions, de confidences et de découvertes.
4. Mon frère, ma princesse - Catherine Zambon
Alyan est un petit garçon. Pourtant il préférerait être une princesse ou une fée, avoir des cheveux longs et des vêtements roses. Sa mère s'inquiète, son père ne voit rien. À l'école, on se moque de lui, on l'insulte, on le frappe. Il essaie de s'échapper en faisant de la magie, mais ça ne marche pas toujours. Seule sa soeur Nina est consciente de son chagrin. Elle est décidée à le défendre envers et contre tous.
Jusqu'où ira-t-elle pour protéger son frère ?
5. Je me marierai avec Anna - Thierry Lenain
Cora est amoureuse d'Anna, sa meilleure copine. Sa mère lui dit qu'une fille ne peut pas se marier avec une fille. Mais Cora s'en fiche pas mal !
6. Philomène m'aime - Jean-Christophe Mazurie
Tout le monde aime Philomène. Quand elle passe sur son vélo, tous les garçons deviennent idiots ! Pourtant, le coeur de Philomène ne bat pour aucun garçon, mais pour qui alors ? Une histoire sur le droit d'aimer sans avoir peur du regard des autres.
7. Tous les garçons et les filles - Jérôme Lambert
Avec Clément, c’est différent. Dès le premier jour, Julien décide que ce garçon calme et silencieux, assis en classe devant lui, avec sa grande nuque et son col de chemise impeccable, sera son meilleur ami. Un ami dont il se surprend à écrire le nom en tout petit sur ses classeurs...
8. F comme garçon - Isabelle Rossignol
La narratrice est inséparable de Nina, sa cousine et meilleure amie. Un jour, lors de son déménagement, elle la serre dans ses bras et ressent une vive attirance. Elle comprend alors qu'elle est amoureuse de son amie. Mais ces sentiments ne sont pas réciproques.
Une mère lesbienne doit reconnaître les droits d'un donneur de sperme voulant assumer sa paternité
Sur le site du journal Le Figaro du 31 juillet 2013 (via le Salon beige) :
(Des situations inhumaines pour les enfants confrontés au délire des adultes)
C'est l'histoire d'un petit garçon conçu «de manière artisanale par trois apprentis sorciers», explique crûment l'avocate du «géniteur». «Meilleur ami» d'un couple de femmes, raconte Me Magali Castelli-Maurice, Sébastien accepte de leur donner son sperme, et de renoncer à tous ses droits sur l'enfant. Mais, sept mois après la naissance, en septembre 2011, à Orléans, ce jeune barman se découvre des instincts paternels… et décide de reconnaître le bébé.Une «espèce de tremblement de terre» dans la vie de Magali et Flavie, qui, jurent-elles, «voulaient que l'enfant connaisse ses origines, mais pas tout de suite, seulement quand il aurait posé des questions»… Les deux femmes ont beau déménager, en catimini, à Nantes, elles reçoivent, en mai dernier, une assignation devant le juge aux affaires familiales.Dès lors, «c'est l'intérêt de l'enfant qui doit primer!», proclament en chœur les deux parties. «Peut-être que les gens auront du mal à comprendre, avance Magali, mais, pour nous, l'intérêt de notre fils, c'est d'être avec ses deux mamans et sa petite sœur», née le mois dernier d'un père «plus mûr, très sûr et qui a déjà des enfants». En face, Me Castelli-Maurice s'étrangle: «Ah bon, l'intérêt de l'enfant, c'est de vivre sans père?»«J'ai peur pour son équilibre!»Le juge a finalement tranché, mardi, et «organisé les droits du père de manière progressive, se félicite Me Anne Bouillon, avocate de Magali. Il verra d'abord l'enfant en présence de sa mère une fois par mois, puis sans sa mère. Puis aura un droit de visite et d'hébergement, et, enfin, la moitié des vacances scolaires».En pleins préparatifs pour son mariage, le 17 août, Magaliavoue son désarroi: «Quand vous faites un don de sang, vous venez pas le récupérer après!, lâche-t-elle. Je n'en dors plus, je n'arrive plus à être une mère à 100 %. C'était pas prévu qu'il ait plus de droits que ma compagne, qui a vu naître l'enfant et qui l'élève! Aujourd'hui, cet enfant a une vie stable… J'ai peur pour son équilibre!». Certes, admet Me Bouillon, «cela va changer leur vie». «Il y avait un projet parental construit, des places imaginées, rappelle-t-elle, et tout d'un coup les cartes sont redistribuées, il faut imaginer cette coparentalité à trois, composer avec ce monsieur. Et pour la compagne de Magali, l'adoption plénière n'est plus possible.»La situation de ce petit garçon, souligne Me Bouillon, n'est pas unique. «Internet a été un accélérateur de rencontres incroyable. Sur les forums, on voit des couples d'hommes qui cherchent une femme, on voit aussi l'inverse, indique l'avocate, qui a en charge d'autres dossiers similaires. Ce genre de cas sera de plus en plus fréquent. Il y a des femmes qui acceptent d'aider des hommes puis refusent d'accoucher sous X. Il y a des couples qui bâtissent des projets et, finalement, tout bascule…»(...)