Si, les handicapés ‘vivent audacieusement’- et il vaudrait mieux qu’ils soient vivants
Extrait d'un article de Cassy Fiano de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie
Il est fort probable que vous ayez vu la publicité d’un nouveau film qui a été lancé. Elle exhorte les cinéphiles à “vivre audacieusement”, “Avant Toi” est un drame qui est dépeint comme la prochaine grande romance.
En réalité, ce n’est qu’un film médiocre qui défend l’idée selon laquelle mieux vaut mourir que vivre handicapé. Basé sur un roman de l’écrivain anglais Jojo Moyes, l’intrigue est sévèrement critiquée par les défenseurs des handicapés qui invitent les gens à boycotter le film.
Dans “Avant Toi”, Louisa Clark est une fille excentrique menant une vie sans but. Elle est engagée par la mère de Will Traynor, un quadraplégique. Will avait été un homme valide, actif, prospère et heureux…jusqu’à ce qu’il eut un accident qui le confina dans un fauteuil roulant. Il devint renfermé, déprimé, suicidaire. Il avait envie d’aller à Dignitas – la célèbre clinique de suicide assisté – afin de se faire tuer. C’est la raison pour laquelle la mère de Traynor engagea Louisa dans l’espoir de lui booster le moral et lui rappeler que la vie vaut la peine d’être vécue.
Lire la suiteUne femme née sans bras ni jambes réalise de magnifiques peintures
Par Nancy Flanders de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie
Zuly Sanguino est une artiste et conférencière colombienne de 25 ans. Née sans bras ni jambes, elle nous prouve que la vie sans ces membres est tout sauf limitée.
Sanguino souffre d’une maladie génétique rare, le syndrome de tétra-amélie. La majorité des gens atteints meurent avant la naissance, ou peu après. Contre toute attente, Sanguino a survécu et est aujourd’hui une adulte accomplie et pleine de vie.
Dans une vidéo vue plus de quatre millions de fois, Sanguino révèle qu’elle a été victime d’intimidation et d’abus sexuel quand elle était enfant. Elle s’inspire de ces événements et de sa vie sans membres pour guider d’autres personnes. Elle gagne aussi sa vie en vendant ses peintures.
Lire la suiteLes médecins ont dit que leur fils allait mourir, mais la foi, la force et la vision d’un père prouvent qu’ils avaient tort
Par Nancy Flanders de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie
Le lendemain du jour où Brandon et Brittany Buell ont appris que leur rêve d’avoir un bébé garçon se réaliserait, leur médecin leur annonçait par téléphone une nouvelle qui mit fin aux célébrations. La taille et la forme de la tête du bébé étaient inquiétantes. Incertains d’un diagnostic précis, les médecins ont mentionné cinq conditions différentes qui pouvaient être à l’origine du problème, ils ont dirigé le couple en consultation génétique et leur ont offert l’option d’interrompre la grossesse.
«J’étais contrariée, » raconte Brittany, « Cela m’a mise en colère parce qu’ils nous ont proposé d’interrompre la grossesse [IMG] sans même connaitre avec certitude quel était le diagnostic. Ils ont baissé les bras. Nous nous sommes soumis à tous les tests possibles. À 23 semaines de grossesse, les médecins nous ont avisés qu’il ne nous restait qu’une semaine pour interrompre la grossesse à cause de la loi en Floride. »
De retour à la maison, le couple discuta des informations que leur avaient transmises les médecins ainsi que du recours à l’interruption médicale de grossesse. Bien qu’ils étaient certains qu’ils n’avorteraient pas leur enfant, qu’ils avaient déjà nommé Jaxon, le couple se sentait un peu perdu. Puis, Brandon eut une vision.
Lire la suiteIls voulaient adopter -- mais alors l'agence leur demanda de prendre QUATRE enfants à besoins particuliers
Par Rebekah O'Brien de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie
La famille Onufers savait qu’elle voulait adopter depuis longtemps, mais elle ne s’attendait pas à ce que on leur donne d’un coup quatre enfants dans une situation à risques. Après avoir visité la Chine et vu de nombreux enfants dans une extrême pauvreté, Ryan et Érikah Onufers étaient convaincus que l’adoption était un appel de Dieu pour leur couple :
On voulait adopter avant même d’avoir nos propres enfants, pour que ces enfants adoptés puissent se sentir choisis et non pas comme une solution de rechange.
Comme ils approchaient de leur cinquième année de couple, ils ont contacté une agence de placement et d’adoption puis entamèrent le processus stressant de remplir les formulaires pour permettre à l’agence de faire enquête sur eux. Après seulement deux mois, ils se sentirent menés dans une autre direction. Ils avaient décidé d’adopter autant localement qu’internationalement mais, leur espoir d’adopter un enfant d’Haïti fut vite déçu : Haïti fermait ses portes aux personnes de l’extérieur voulant adopter. Alors Érikah téléphona à une agence de placement locale et peu après signa pour une formation pour les préparer à ça :
On décida dès la première nuit d’adopter un couple de frère et sœur, que trois enfants seraient vraiment le maximum qu’on pourrait prendre.
Lire la suiteOn a demandé à cette mère d'avorter son bébé. Mais elle affirme que son enfant, qui est né sans yeux, est « magnifique »
Par Père Mark Hodges de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie
CWMBRAN, SOUTH WALES, Royaume-Uni, le 13 Avril 2015 (LifeSiteNews.com) - Quand un kyste au cerveau a été détecté à l’échographie de routine, de 21 semaines du bébé-, la mère Danielle Davis déclara «Nous étions inquiets à ce sujet.»
Les médecins conseillent Danielle, 24 ans, et son mari, Andrew Smith, 31 ans, d avorter, car un kyste au cerveau signifiait un handicap probable.
Pour Danielle, c’était une décision déchirante à faire. «C’était des nouvelles choquantes, auxquelles nous ne nous attendions pas,» explique Danielle. «Nous avons pris deux jours avant de dire aux médecins que nous ne voulions pas d’avortement.»
Les médecins ont continué à surveiller le kyste de l'enfant tout au long de la grossesse de Danielle. Enfin, après une attente de 18 semaines de plus, l’accouchement a été provoqué à 39 semaines.
Danielle a donné vie à une fille, Daisy.
Lire la suiteLes médecins avaient dit que le bébé était «incompatible avec la vie», mais quelque chose de miraculeux est survenu
Par Nancy Flanders de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie
À sa naissance, Ellis Rodriguez était déjà un bébé miracle, née après que son père Joel soit décédé d'un cancer à l'âge de 35 ans. Juste avant sa mort, Joel avait prédit à sa femme Sarah que Milo, leur fils de deux ans aurait une petite soeur et il avait raison. Mais à l'âge de deux semaines seulement, Ellis a contracté une méningite bactérienne, et après deux semaines à l'hôpital, les médecins avaient dit à sa mère que sa fille était désormais «incompatible avec la vie».
« J'avais dit: mon Dieu, s'il y avait un moyen...trente jours n'est pas suffisant » avait confié Sarah au journal The Blaze.
Ellis respirait à l'aide d'un ventilateur et Sarah se sentait complètement seule. Comme elle confia au journal The Blaze, elle espérait un miracle, mais ce que les médecins lui disaient était extrêmement décourageant.
Lire la suiteL'organisme Emmanuel, l’Amour qui sauve : pour favoriser l’adoption d’enfants ayant une incapacité physique, psychique ou intellectuelle
À connaître. Voici la mission de cet organisme québécois :
(Photo : Wikimédia.org sans copyright)
La mission d’Emmanuel, l’Amour qui sauve peut se résumer ainsi:
.: favoriser l’adoption d’enfants ayant une incapacité physique, psychique ou intellectuelle;
.: soutenir les parents biologiques à la naissance d’un enfant handicapé;
.: recruter, informer et soutenir des personnes ou des couples désireux d’adopter un enfant handicapé, et ce, tout au long du processus d’adoption;
.: susciter des échanges et des rencontres d’entraide et de soutien mutuels entre les familles Emmanuel;
.: offrir un suivi postadoption.
Pour plus d'information, consultez le site de l'Association Emmanuel l'amour qui sauve
Et partagez l'information!
Tuer sa fille handicapée, un acte d'amour?
Sur le site du journal Le Monde du 19 mars 2014 :
(Photo : markustrois sur flickr.com, licence creative commons)
(...)Ne supportant plus le lourd handicap moteur et mental de sa fille de 6 ans, cet homme de 44 ans l'a étouffée dans son sommeil. « Un acte d'amour pour soulager son enfant, pour qu'elle soit enfin tranquille, plaide son avocat, Me Hubert Delarue, mais aussi un acte de désespoir. » Née prématurée, Johana était tétraplégique, épileptique et souffrait d'un fort retard mental. (...)
C'est précisément sur cette perception de la souffrance de Johana que la cour devra réfléchir d'ici le verdict, vendredi. Car la petite fille apparaissait au reste de son entourage comme une enfant heureuse, toujours souriante. « Les spécialistes qui la prenaient en charge faisaient part de ses progrès sur tous les plans », rappelle l'avocate générale, demandant à ce que la cour s'interroge sur un acte qui visait peut-être plus à soulager l'accusé lui-même que la victime.
Le jour des faits, Johana, très coquette, était venue montrer sa nouvelle robe à l'école. (...)
Son père avait refusé les multiples offres d'aide pour ensuite s'enfoncer dans la dépression. S'il n'était pas fou, il devrait être déclaré coupable... et il sera possiblement enfermé à perpétuité...
Frédéric et Alexandre Bilodeau, deux frères qui ont remporté la même médaille d'or à Sotchi
Sur le site du Journal de Montréal du 11 février 2014, ce très beau témoignage d'Alexandre Bilodeau sur son frère Frédéric, atteint: de paralysie cérébrale :
(Photo : Michael Francis McCarthy sur flickr.com, licence creative commons)
(...)Bilodeau parle longuement de son frère. Dans le reportage, que l’on peut maintenant voir sur le site NBCOlympics.com, il a mentionné: «Sa vie quotidienne me ramène à la réalité.»
(...)
«La raison pour laquelle nous sommes une famille aussi unie, c’est à cause de Frédéric», a ajouté Serge Bilodeau, le père de la famille.
Après sa victoire de lundi, Bilodeau a dit en entrevue avec NBC: «Quand je le vois, il est mon inspiration quotidienne. Je me réveille le matin, il pleut, je ne veux pas aller à l’entraînement, je ne veux pas faire du ski, je regarde mon frère et, s’il avait cette chance, il l’attraperait. Avec la motivation qu’il a, s’il était comme moi, il serait déjà trois fois champion olympique. Je n’ai aucun doute à ce sujet.»
« Sa vie quotidienne me ramène à la réalité. » Dans un monde de divertissement, c'est peut-être la raison pour laquelle on veut euthanasier les vieillards et empêcher de naître les personnes handicapées. Parce qu'ils nous empêchent de vivre la vie comme si elle n'avait aucun sens...
Le journaliste Réjean Tremblay nous apporte un témoignage plus complet. À lire en entier :
Alexandre a répondu: «C’est vrai que c’était émouvant. Mais de voir les yeux de Frédéric, de l’entendre me dire «je t’aime» en me retrouvant, ça n’a pas de prix. C’est un amour si pur et si simple.
(...)
«Mon frère était inquiet en venant en Russie. Il a tellement peur d’être un poids pour la famille. Je lui ai dit, arrête, c’est le contraire, je suis très content que tu sois ici…»
C'est la peur de toute personne dépendante. Être un poids pour les personnes que l'on aime, pour la société. Et si cette même personne a un coeur gros comme le monde, comme c'est souvent le cas des personnes avec un handicap ou en « fin de vie », selon l'expression de la ministre Hivon, et qu'elle n'a pas une juste estime d'elle-même, elle pourra vouloir ne pas déranger, jusqu'à demander volontairement l'euthanasie... sans que personne ne connaisse cette motivation.
Jusqu'à cette semaine, la loi protégeait ces personnes contre leur sensibilité. Mais avec le projet de loi 52, toute personne répondant pour l'instant à des critères-passoires aux trous de plus en plus grand, se sentant un poids pour les autres, pourra demander à être tuée. Plus rien ne la protégera. Espérons que ces personnes fragiles auront autour d'elles des gens comme Alexandre pour dire :
Le plus que je peux faire pour le rendre heureux, je vais le faire. De toute façon, j’apprends chaque jour de lui. Il m’inspire chaque jour. Sa manière de voir la vie, sa manière de faire face. Frédéric est conscient, son handicap est physique. Quand je vois comment il accepte si bien son état, les limites qui lui sont imposées, alors que, moi, je chiale parce que j’ai un trou dans ma base de ski…
Parce que la réponse de l'État, au Québec, à la demande d'euthanasie d'une personne se sentant de trop, sera de tendre l'aiguille... par « compassion ».
L'apport à la société des déficients intellectuels
Sur le site de Valeurs Actuelles du 1er août 2013:
Ce n’est pas un handicap comme les autres, il pose des problèmes spécifiques et nous incite à réfléchir sur nous-mêmes et sur la société que nous voulons.
Nous n’avons pas besoin des Juifs, où que ce soit, écrivait Hans Frank, le gouverneur général de la Pologne occupée par les nazis, en décembre 1941. Les conséquences de cette déclaration sont connues. Rien ne peut être comparé à la Shoah, la grande “catastrophe” annoncée dans Isaïe (10, 3), mais on peut en tirer la leçon que lorsqu’une société décrète qu’une catégorie de gens est inutile, ces derniers sont en grand danger. Personne ne sait si on aurait sauvé les juifs en criant haut et fort tout ce qu’on leur devait. Mais on ne peut taire aujourd’hui ce que les personnes déficientes intellectuelles apportent à une société évoluée.Comment définir simplement la déficience intellectuelle ? Celle-ci entraîne le besoin d’un soutien pour les activités requérant le fonctionnement normal de l’intelligence humaine. Ce n’est pas un handicap comme les autres. Les progrès techniques font espérer que bien des personnes en situation de handicap gagneront en indépendance (les aveugles verront grâce aux rétines artificielles), mais une personne déficiente intellectuelle aura toujours besoin d’un accompagnement humain qu’aucune aide technique ne pourra remplacer.(...)Dans une société où tout va vite et où les relations personnelles directes se font rares, les personnes déficientes intellectuelles obligent à écouter, à regarder et à toucher l’autre. Elles nous ancrent dans le domaine du réel. Elles représentent éminemment l’altérité. S’ouvrir à la personne déficiente intellectuelle protège contre toute pensée totalitaire, c’est choisir un modèle de société bienveillant, c’est préférer “la cité de l’amour de l’autre jusqu’au mépris de soi” à “la cité de l’amour de soi jusqu’au mépris de l’autre”.(...)Enfin, les personnes déficientes intellectuelles sont un appel permanent à l’humilité : lequel d’entre nous peut affirmer qu’il est beau, fort et intelligent parce qu’il l’a mérité ? Nous ne sommes responsables que de nos choix. La Bible compare le riche à un chameau cherchant à passer par le trou d’une aiguille. Il ne s’agit pas seulement d’argent, cela vise aussi la suffisance que procure tout sentiment de puissance, y compris celui qu’on tire d’une intelligence brillante.La personne déficiente intellectuelle éprouve au quotidien une des plus grandes pauvretés qui soient : ne pas pouvoir comprendre autant et aussi vite que les autres. Mais pour la société qui se met à son service, elle constitue la source d’une grande richesse.