Pour l’ONU, le handicap n’est pas une raison valable pour autoriser l’euthanasie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : wirestock/Freepik
Plusieurs rapporteurs spéciaux de l’ONU ont produit un rapport dans lequel ils déclarent que le handicap ne saurait être un motif raisonnable pour autoriser l’euthanasie des personnes qui en sont atteintes. C’est cependant vers ce genre de loi que se dirige le Canada.
Auparavant, plusieurs rapporteurs de l’ONU ont exprimé à maintes reprises leurs inquiétudes face à la progression de l’euthanasie au Canada et dans le monde, selon la Coalition pour la prévention de l’euthanasie (CPE) :
En avril 2019, le rapporteur spécial des Nations unies sur les droits des personnes handicapées a exprimé son inquiétude concernant la loi canadienne sur l’euthanasie.
En mars 2020, le rapporteur spécial des Nations unies sur les droits des personnes handicapées s’est dit préoccupé par la croissance mondiale de l’euthanasie, du suicide assisté et de l’eugénisme.
Plus récemment donc, des experts de l’ONU ont produit un document sur la question de l’euthanasie des personnes handicapées, rapporte CPE :
Lire la suiteLes experts des Nations Unies ont publié hier [25 janvier] un communiqué de presse exprimant leur inquiétude face à la tendance croissante des nations à adopter des législations permettant l’accès à l’aide médicale à mourir [AMM : euthanasie], en grande partie sur la base d’un handicap ou de conditions invalidantes, dont la vieillesse.
Le moment auquel cette déclaration est tombée devrait amener le gouvernement canadien à réécrire le projet de loi C-7, qui élargit la loi canadienne sur l’euthanasie en supprimant l’exigence relative aux maladies terminales et en autorisant l’euthanasie pour les personnes souffrant de maladies chroniques ou de conditions liées à un handicap.
10 millions de dollars en dommages et intérêts pour « vie injustifiée »…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Pxfuel
L’un des concepts de plus en plus courants de la culture de mort est le suivant : « vie injustifiée » ou « naissance injustifiée ». Que cela signifie-t-il exactement ? Tout simplement que si la mère d’un enfant ne voulait pas l’avoir et qu’un professionnel de la santé ou un autre commit une erreur, soit en ne détectant pas les défauts physiques ou génétiques de l’enfant à naître, soit en commentant une erreur dans l’administration d’un abortif ou d’un contraceptif de telle sorte que l’enfant naquît.
Comment peut-on seulement imaginer qu’une vie puisse être « injustifiée » ? Cela me dépasse, c’est dire de tel ou tel enfant qu’il n’aurait pas dû naître, qu’il n’a pas sa place dans le monde. Le pire, ce n’est pas que ce genre d’élucubrations se retrouve dans quelques cercles restreints de pro-avortement enragés, mais qu’elle fût ratifiée par les tribunaux, ordonnant des dommages et intérêts aux professionnels de la santé qui n’ont pas accompli leur œuvre de destruction. Selon Gènéthique :
Un juge fédéral de Seattle aux Etats-Unis, Robert Lasnik, a accordé 10 millions de dollars de dommages et intérêts à la famille d’une petite fille gravement handicapée. L’enfant est née après que l’infirmière d’un dispensaire tourné vers les patients à faibles revenus et non assurés, ait par inadvertance administré à sa mère un vaccin contre la grippe au lieu d’une injection contraceptive. Soit 7,5 millions de dollars pour les frais médicaux, éducatifs et autres de l’enfant, en plus des 2,5 millions de dollars de dommages et intérêts pour ses parents.
Le juge ayant déterminé que la femme ne voulait pas être enceinte et ne le serait pas devenue ― quoiqu’on ne sait jamais, les contraceptifs n’étant pas à 100 % efficaces ― si l’infirmière lui avait administré la bonne injection, donc que la naissance était un préjudice… Les avocats de la famille « ont considéré qu’il s’agissait d’une affaire de “grossesse injustifiée” et de “vie injustifiée” », rapporte Gènéthique.
Au fait, si l’on approfondit le principe de « vie injustifiée », l’on doit conclure que puisqu’une vie est « injustifiée », c’est qu’on peut donc la supprimer, avant ou après la naissance. Ceci est, Mesdames et Messieurs, la Culture de Mort.
« Je veux rester en vie »: une mère de 91 ans se bat pour rester sous support vital dans un hôpital américain
Arline
Par Scott Schittl — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
La vidéo prise de cette femme montre clairement disant « Je veux vivre ».
New York, 7 janvier 2020 (LifeSiteNews) — La vie d’une femme de 91 ans, consciente et lucide, est en jeu alors qu’elle se bat pour son droit à vivre en restant sous assistance médicale, ceci après avoir été amputée d’une jambe dans un hôpital américain.
La bataille pour la vie ou la mort d’Arline est apparemment le résultat d’une dispute impliquant ses deux fils, au sujet des soins [et aides à la vie indispensables] futurs de leur mère (Arline). Alors qu’un des fils dit que l’ancien testament de vie d’Arline (affirmant qu’elle ne voulait pas que sa vie soit prolongée en cas d’infirmité grave) devrait être honoré, son autre fils dit que son nouveau testament mis à jour (confirmant son désir de vivre) devrait être honoré.
Le sort de cette mère est maintenant en train d’être décidé dans un tribunal de comté à New York. Le tube d’alimentation et la ventilation d’Arline pourraient être retirés, ce qui entraînerait sa mort par la faim.
Cette mère, qui a été enseignante dans une école publique de Brooklyn pendant 25 ans, a récemment été évaluée comme étant mentalement capable de prendre ses propres décisions — de mettre à jour son testament de vie, qui reflète son désir de vivre.
Le fils qui essaie d’aider sa mère et d’honorer son désir de vivre, Ed Lester, a également déclaré son intention de s’occuper de sa mère une fois qu’elle aura commencé à reprendre des forces.
Il faut aussi noter que la vidéo, dans laquelle Arline dit vouloir vivre, a été prise par son fils Ed, pour coïncider avec l’approbation de son nouveau testament de vie. La vidéo a été prise le 7 novembre 2019.
Lire la suiteUne femme handicapée: mon avortement n'a jamais été mis en question, garder mon bébé l'était
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) ― Photo : freepik
Ce que ce récit montre, c’est l’esprit abortif, sinon eugénique (mais la mentalité abortive est eugénique en soi, puisque ce qui est avorté n’est généralement pas considéré comme être humain par les pro-avortement), qui règne dans la société. ― A. H.
Une avocate des droits des personnes handicapées explique comment les gens l'ont traitée différemment pendant sa grossesse, selon qu'elle envisageât de garder son bébé ou de se faire avorter. Écrivant pour Quartz, Nicole Lee a expliqué que personne n’avait remis en question sa décision ou tenté de l'en dissuader lorsqu'elle avait avorté. Mais lorsqu'elle a décidé de donner naissance à son bébé, c'est exactement l'inverse qui s'est passé.
Lee utilise un fauteuil roulant en raison d'une blessure à la colonne vertébrale, qu'elle a subie dans son enfance, et a décidé d’avorter à l’âge de 22 ans. « J’avais déjà un enfant, donc c'était une décision difficile à prendre », a-t-elle déclaré. « Je m'attendais à recevoir des conseils et à être traitée avec empathie et compréhension. Mais curieusement, personne ne s'en préoccupa. Pas de conseil. Pas de questions. De plus, aucun soutien n'a été offert par la suite. » Elle a expliqué que, lorsqu'il s’agit d'une femme handicapée, l'avortement était considéré comme la « bonne » décision à prendre, quelque chose que Lee croit être basé sur l'eugénisme. Elle a affirmé que personne au centre d'avortement ne lui offrait d'autres options, ressources ou soutien :
Les gens semblent penser que le fait d'être enceinte allait être trop difficile pour moi. Je ne comprends toujours pas pourquoi cela éliminerait le besoin de soutien, et à ce moment-là je me sentais seule et confuse; Honnêtement, je ne pouvais digérer ce résonnement.
Cependant, j'y réfléchis maintenant et je réalise à quel point je me trouvais sans soutien contrairement aux autres femmes non handicapées de la clinique. Mon avortement a été considéré comme simple et sans émotion par rapport aux autres. Je sentais que cela n’était pas important, que mon choix n’était pas aussi difficile que celui des autres femmes autour de moi. Pas de mots gentils de la part des infirmières, pas de visites pour voir comment je me débrouillais. Rien. Silence.
Après quelques années, Lee est à nouveau devenue enceinte et s'est sentie capable d'élever un deuxième enfant, expliquant qu'elle s'était déjà révélée être un « parent compétent ». Mais les gens ont constamment remis en question sa décision de garder son bébé. « Ma maternité était maintenant dans la ligne de mire », a-t-elle déclaré. « Imaginez que vous êtes sur le point d’accueillir votre deuxième enfant dans le monde et que tout le monde s’attende à ce que vous échouiez. Ceci est très différent de la façon dont les autres femmes sont traitées. C’était certainement très différent de la façon dont ma sœur aînée avait été traitée alors qu’elle était enceinte : je n’ai pas reçu de félicitations de la part des vendeuses lorsque j’ai acheté des vêtements pour bébés comme ma sœur. »
Elle a ajouté : « C’était aussi très différent de la façon dont j’ai été traitée lors de mon interruption de grossesse. Pourquoi ne m'a-t-on pas posé des questions sur ma capacité à faire face à la réalité après un avortement ? Pourquoi personne ne se souciait-il alors de mon bien-être ? » Et partout dans le monde, comme le souligne Lee, les femmes handicapées sont forcées d'avorter ou stérilisées contre leur volonté, même aujourd'hui. Une histoire horrible raconte l'histoire d'une fille handicapée à qui on a enlevé l'utérus, s’est fait administrer des hormones pour empêcher [la puberté et s’est fait opérer …] les seins, à l'âge de six ans. D'autres ont répondu à un tweet de Lee, affirmant avoir subi un traitement inégal similaire au sien, remettant en question l'idée que l'industrie de l'avortement soit une question de « choix ».
Est-ce vraiment un choix si la décision est née de la discrimination, de la pression et de la peur ? [Mais là n’est pas la question la plus importante. ― A. H.]
Un homme crie à une petite fille en fauteuil roulant : « Tu aurais dû être avortée ! »
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie)
Une mère s’est ouverte au sujet d’une expérience traumatisante qui s’est produite lorsqu’elle a emmené sa fille de quatre ans à l’école. Emma Ross vit à Cheshunt, en Angleterre, avec ses enfants, Alex, 10 ans, et Quinn, 4 ans. Quinn est atteinte de la maladie de Perthes, une maladie non mortelle de la hanche qui peut rendre la marche douloureuse ; elle utilise donc un fauteuil roulant. La famille a été acculée par un homme qui leur a crié au visage que Quinn aurait dû être avortée. La police enquête maintenant sur cette affaire comme un crime haineux.
Mme Ross raconte que Quinn a été traumatisée après que l’étranger se fût approché d’eux et eût commencé à crier que Quinn aurait dû être avortée. « L’homme lui criait au visage en disant qu’elle n’aurait pas dû naître, qu’elle était un fardeau pour le NHS, un fardeau pour la société et que j’aurais dû la faire avorter si j’avais su qu’elle allait être handicapée », explique Mme Ross, selon le Mirror. « C’était épouvantable. Je l’ai repoussé, je me suis diligemment rendue à l’école et c’est l’école qui a appelé la police. »
La police du Hertfordshire a réagi en déclarant que les actes de l’homme étaient répréhensibles. « Une fillette de quatre ans de Cheshunt qui avait été maltraitée verbalement sur le chemin de l’école parce qu’elle était en fauteuil roulant a reçu l’appui d’agents de police spécialisés », a déclaré un porte-parole. « Quinn Ross, souffrant d’une maladie rare appelée maladie de Perthes, qui affecte le haut de l’os de la cuisse dans l’articulation de la hanche, était dans une allée quand un homme lui a crié après. »
Taresa Holden, un policier qui enquête sur les crimes haineux, a ajouté : « Personne ne devrait craindre de quitter la maison et de subir des mauvais traitements, en particulier une petite fille qui souffre déjà pour aller à l’école à cause d’une maladie rare ». Mais c’est exactement ce qui s’est passé, selon Mme Ross, qui a dit que Quinn a maintenant peur de quitter la maison dans son fauteuil roulant.
Lire la suiteUne femme mentalement handicapée, dont un tribunal avait ordonné l’avortement, a donné naissance à son enfant
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixnio
La décision de la Cour de protection de Londres, qui avait autorisé l’établissement qui prenait soin d’elle de la faire avorter contre son gré, a été par la suite annulée par la Cour d’appel de Londres, laissant donc cette femme pouvoir donner le jour à son enfant, naissance qui a eu lieu récemment. Le bébé un fois né échappe donc aux possibles tentatives des médecins de se pourvoir en appel pour son avortement maintenant impossible. Extrait de Gènéthique :
En juin dernier, un juge de la Cour de protection de Londres avait ordonné à une jeune femme handicapée mentale enceinte de 22 semaines d’avorter, contre sa volonté et celle de sa mère. Cette dernière avait finalement eu gain de cause auprès de la Cour d’appel de Londres, donnant raison aux avocats qui avaient argumenté qu’« elle devait être autorisée à accoucher ». La jeune femme vient de donner naissance à un enfant en bonne santé.
La même Cour de Protection a récemment rendu un autre jugement similaire au premier, malheureusement dans le cas présent, personne ne porte la décision en appel, laissant donc une femme mentalement handicapée, et son enfant à naître, entre les mains de ses « soignants ».
Vincent Lambert : une vie qui aurait pu être améliorée
Par le Dr Jean-Pierre Dickès (Medias-Presse.info)
Bien que le titre du communiqué puisse induire en erreur sur l’état actuel de Vincent Lambert, il n’est pas encore mort, mais mourant. Vincent Lambert n’est pas en sédation profonde et doit souffrir atrocement de cette mise à mort par faim et déshydratation, car comme le disent plusieurs membres de sa famille, d’après le Salon Beige :
« Vincent n’a pas de sédation profonde. Nous l’avons entendu gémir plusieurs fois. Nous en avons le cœur retourné. » Mots des parents, frère et sœur
A. H.
Ils ont fini par le tuer
Communiqué de l’Association catholique des infirmières et Médecins, 09/07/2019. Reproduction libre.
L’exécution de Vincent Lambert officialise le concept de « vie ne valant pas la peine d’être vécue ». Hitler avait chargé le Dr Brandt du programme d’élimination des handicapés et des incurables ; lequel ira jusqu’à la mise à mort des personnes hospitalisées depuis plus de trois mois. Ce qui est arrivé à Vincent ouvre une porte que seul un miracle réussira à refermer. La conception utilitariste de la vie ne saurait faire dépenser de l’argent pour entretenir l’existence des plus vulnérables d’entre nous. Voilà qui nous mène droit à l’euthanasie.
Pourtant médicalement parlant le cas de Vincent Lambert pose de multiples questions. Il a été présenté comme étant dans un état végétatif. Un légume est-il capable de pleurer, d’ouvrir les yeux quand on l’appelle ? Est-il inconscient comme on nous le raconte ? Or même si c’était le cas, il a été découvert que 15 % des personnes dites en état végétatives ou inconscientes, réalisent très bien ce qui se passe autour d’elles. (The New England Journal of Medicine du 27 juin 2019.) L’imagerie médicale montre que si ces personnes sont incapables de bouger, elles peuvent tout à fait comprendre ce qui se dit autour d’elles. D’où les pleurs de Vincent quand il a compris qu’on allait mettre fin à ses jours. Maître Jérôme Triomphe me faisait remarquer que Vincent était plus ou moins réactif selon les moments et que les examens pratiqués notamment à Liège l’avaient été à un moment où il était très fatigué. Il convenait de faire ces tests d’imagerie médicale de manière répétée, si possible dans la même journée.
Lire la suiteVincent Lambert : l’ONU réitère sa demande de maintien de l’alimentation et de l’hydratation
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Signez la pétition : Monsieur le Président, protégez Vincent Lambert
L’ONU, par le biais de son Comité international des droits des personnes handicapées, a réitéré sa demande du 4 mai auprès de la France de ne pas faire mourir l'handicapé Vincent Lambert par privation d’alimentation et d’hydratation, en attendant que le Comité se soit prononcé sur l’affaire, demande que le gouvernement français prétend ne pas être astreignante, lui qui a signé les accords internationaux qui permettent au Comité de lui faire une telle demande. Extrait de Gènéthique :
L’ONU a réagi ce mardi 2 juillet à la nouvelle annonce de l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation de Vincent Lambert, via le Comité des droits des personnes handicapées (CDPH), pour réaffirmer sa demande du 4 mai dernier : « Le service des requêtes et des enquêtes du CDPH vient de réitérer en urgence auprès de l’Etat français sa demande de maintien de l’alimentation et de l’hydratation de M. Vincent Lambert à titre conservatoire. » Dans ce communiqué est rappelé : « Le caractère obligatoire des mesures conservatoires afin de garantir l’effectivité du recours auprès du CDPH qui impose qu’il ne soit pas porté atteinte à la vie de Vincent Lambert. »
Nouvel arrêt de l’hydratation et de l’alimentation de Vincent Lambert
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Signez la pétition : Monsieur le Président, protégez Vincent Lambert
L’exécution de Vincent Lambert, handicapé en état pauci-relationnel, serait donc relancée aujourd’hui, avec l’approbation de l’État, si l’on en croit les courriels que le Dr Vincent Sanchez (quelle ironie que d’être tué par son homonyme !), médecin de M. Lambert, a envoyés aux membres de la famille de sa victime, d’après France 24 :
Le médecin de Vincent Lambert, tétraplégique depuis 2008, a annoncé mardi un nouvel arrêt des traitements […]
L’arrêt des traitements de Vincent Lambert, patient tétraplégique en état végétatif depuis plus de dix ans, reprend aujourd’hui, a annoncé, mardi 2 juillet, le médecin du CHU de Reims à la famille, a-t-on appris de sources concordantes.
« Le cours de la procédure d’arrêt des traitements », à laquelle la Cour de cassation avait ouvert la voie vendredi, « sera poursuivi à partir de ce jour », a déclaré par courriel le docteur Vincent Sanchez à chacun des membres de la famille de Vincent Lambert.
Remarquez au passage qu’il ne s’agit pas d’un arrêt de soins ou de traitements, mais d’hydratation et d’alimentation, deux éléments essentiels à la vie qui ne constituent ni des traitements ni des soins. De plus M. Lambert n'est pas en état végétatif, mais en état pauci-relationnel.
Vincent Lambert, handicapé depuis un accident survenu en 2008 s’est déjà vu plusieurs fois privé d’alimentation et d’hydratation, ou seulement du premier, sous prétexte de le laisser mourir naturellement, prétexte qui dissimule en fait un meurtre par omission volontaire. Il s’est vu maintes fois sauvé ou condamné par divers jugements. Maintenant le dernier recours légal humain serait atteint.
Lire la suiteLa condamnation à mort de Vincent Lambert permise par la justice se précise
Vincent Lambert.
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — Image : capture d'écran vidéo
Signez la pétition : Monsieur le Président, protégez Vincent Lambert
Euthanasie cachée mais euthanasie tout de même, la mise à mort du grand handicapée Vincent Lambert par décision de justice se précise.
L’État veut euthanasier Vincent Lambert comme en témoigne la saisie par le ministère de la Santé de la Cour de cassation afin qu’elle casse la décision de la cour d’appel de Paris qui, le 20 mai, avait ordonné la reprise de son hydratation et de son alimentation. Ce que vient de faire une justice aux ordres des lobbies du la culture de mort : la Cour de cassation a ouvert la voie vendredi 28 juin à un nouvel arrêt des traitements [il s'agit principalement de son hydratation et de son alimentation, ce qui n'est donc pas des traitements] maintenant en vie le patient tétraplégique en état végétatif [pauci-relationnel plutôt] depuis 10 ans, devenu symbole du débat sur la fin de vie [il n'est pas en fin de vie, seulement handicapé] en France, selon son arrêt consulté par l’AFP.
La haute juridiction a cassé la décision de la cour d’appel de Paris qui, le 20 mai, avait ordonné la reprise de son hydratation et de son alimentation. Elle a jugé que la cour d’appel, juge judiciaire, n’était pas compétente, et prononcé cette cassation “sans renvoi” devant une autre juridiction, ce qui rend possible un nouvel arrêt des traitements par les médecins du CHU de Reims.
Les traitements de Vincent Lambert peuvent s’arrêter « dès maintenant », a déclaré l’avocat de son épouse, Rachel. L’État français, l’épouse de Vincent Lambert et le CHU de Reims ont formé ce pourvoi en cassation pour que l’arrêt des soins soit effectif. Tandis que les parents du malade s’y opposent toujours.
« Il n’y a plus de voies de recours possibles car il n’y a plus de juges à saisir », a cependant déclaré à la presse Me Patrice Spinosi [avocat de l'épouse de M. Lambert], après la décision de la plus haute juridiction judiciaire de casser l’arrêt de la cour d’appel qui avait ordonné la reprise des soins. « C’est un point final à cette affaire », a-t-il affirmé.
En réaction à cette ultime décision, les avocats des parents de Vincent Lambert ont déclaré qu’ils entameraient des poursuites pour « meurtre » si l’arrêt des soins entrait en vigueur, rapporte l’AFP.